Chapitre 2

Je me liquéfie devant tant de grâce, elle est sublime, j'en oublie les sirènes qui retentissent autour de moi, tout est flou sauf sa silhouette, j'ai l'impression de voir une sorte d'ange ou une créature mystique, une déesse.

Une cascade de boucles brunes lui tombent sur les épaules, elle est  simplement vêtue d'un débardeur noir et d'un leggin qui mettent en valeur sa peau laiteuse, ses yeux se posent sur moi, j'ai envie de me recoiffer ou d'avoir un miroir pour essayer d'égaler une telle perfection.

Je suis déjà sorti avec les plus belles filles du lycée mais pas une lui arrive à la cheville.

-Monsieur, hé ho ? Jeune homme ?

Un infirmier me secoue, je me dégage d'un coup d'épaule et lui présente un visage sans expression.

-Vous voulez quoi ?

-C'est vous qui nous avez appelé pour signaler l'état comateux de votre ami, savez vous ce qui c'est passé ?

-Mon ami ? Vous voulez rire ? Ce tocard mon ami ?

Oups..... Si ils ne savaient pas encore que c'est moi qui ait mis William dans cet état, maintenant c'est fait.
L'homme me regarde bizarrement, il se tourne, échange quelques mots avec les autres.

Pendant ce temps la fée est descendue et s'approche doucement de son frère, elle s'approche du brancard, un infirmier la repousse doucement.
Elle est de dos et ne bouge pas, ne parle pas, ses épaules se soulèvent légèrement preuve qu'elle respire.

Elle va s'asseoir, plie ses genoux, les prends dans ses bras et baisse la tête.
Un vieux téléphone à clapet est posé sur la table d'à côté, elle l'attrape, tape quelque-chose puis prends un plaid et se met en boule.

Un jet de sang m'asperge, détruisant mon nouveau jean et me sortant de ma transe.

Je me tourne avec un regard haineux vers les médecins qui se précipitent d'un coup dans le camion, William est sacrément amoché, son tee-shirt a été enlevé, on peut aperçevoir quelques endroit de peau beige entre les taches violettes, jaunes des hématomes. Il a aussi une perfusion branchée dans le bras et les médecins lui ont ouvert le flan gauche, puis ils reviennent, me bloquant la vue du jeune homme.

Je décide alors que c'est le moment de partir, je jette un coup d'œil à l'ange qui n'a pas bougée du canapé et je sors.

Sans but je marche, je traverse un pont, une place, une rue, une deuxième, un autre pont, une autre place. Les immeubles ne changent pas, les rues non plus, tous se ressemble, les places, les ponts, les habitants aussi.

Ils ont un air tellement tranquille, le monde est vraiment ignorant, personne ne se souci d'autres personnes que leurs amis, moi je n'en ai pas donc je n'ai pas besoin de me soucier de personne.
J'ai des "relations", parfois lorsque je chuchote un" je t'aime" à l'oreille d'une pauvre fille ça me fait marrer et mes pseudo-potes aussi de voir la façon dont je retire leur espoir au grand amour.

Maintenant j'imagine si quelqu'un avait mon comportement avec la sœur de William je le tuerais.
Pourquoi un tel changement de perception ?
Peut-être parce que je viens de perdre mon punching-ball humain.

Je rentre chez moi, dans ma rue il y a des voitures de police, ma mère est en train de s'embrouiller avec des agents sur le palier, elle a du pleurer car son mascara a légèrement coulé.
Un autre fourgon arrive et l'embarque.

Je ne comprends rien, je me precipite vers eux, j'ai envie de leurs envoyer mon poing en pleine figure mais je ne veux pas aggraver le cas de ma mère.
Elle m'aperçoit et me fais signe de partir.

******

Merci de me lire, n'hésitez pas à me donner vos avis.
J'ai un peu peur que cette histoire parte trop dans une histoire de "badboy" (je ne sais pas trop comment ça s'appelle) mais il y en a plein sur wattpad et je ne suis pas particulièrement fan de se style.
Si vous trouvez que mon histoire s'inscrit dans cette catégorie prévenez moi, svp.

Sinon c'est un chapitre un peu court mais qui m'a été demandé (par deux personnes mais même si ce n'était qu'une je serai quand même trop contente XD) donc merci ❤️.

Bonne lecture/écriture

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