Chapitre - 7
Peut être que c'était mieu comme ça. Avec Constance ce serais plus simple. Et puis j'aurais fais l'expérience d'un rateau. Mélanger arrangement et attirance c'est jamais bon. Pourtant je n'arrête pas de penser à lui. En prennant mon petit déjeuner, en me lavant les dents, et sur le chemin pour aller au lycée. Je me suis imaginer lui tenir la main. Me réveiller à coter de lui. C'était plus fort que moi, je n'arrivais pas à m'empêcher d'y penser. J'avais l'impression de faire quelque chose d'interdit. C'était peut être le cas.
- Will ! s'exclame une voie que je reconnais.
Constance se plante devant moi, un grand sourir aux lèvres. Je le lui renvoie inconsciament. Sans que je réagisse, elle me prend timidement la main. Je la laisse faire.
- Tu sais, j'ai hâte qu'on ai notre premiers rendez-vous, dit-elle en regardant ses pieds.
Je n'y avais même pas réfléchie. Je ne réponds rien et nous franchissons les grilles du lycée ensemble. A mon plus grand soulagement, personne ne nous dévisage. Nous passons inaperçus parmis la foule d'élève. D'habitude, dès qu'un nouveau couple ce forme, ça jase partout. Mais je surprend le regard de Henrie qui nous dévisage un sourcil lever. Il tapote l'épaule de la fille à coter de lui, son amie Tara, et presque immédiatement je lâche la main de Constance. Elle me regarde un peu désorienter.
- On peut rester... discret ? Je ne suis à l'aise avec les marques d'affections publique, tu comprends, me justifiais-je.
- Si tu veux, dit elle en me souriant.
Je vois bien qu'elle est un peu déçue, mais je fais semblant de ne rien remmarquer. Nous marchons jusqu'à Gaël, Louanne et Farah qui discutent assis sur un ban. Louanne et Constance se regardent en chien de faïance, puis Louanne se lève et la prend dans ses bras. Gaël me regarde avec un sourir satisfait, voir même fière, comme si j'étais son fils. Il se penche et me dit à voix basse "Constance c'est une fille génial". J'affiche un sourir de façade et aquiesce. Il a raison, c'est moi qui suis immonde.
- William ! cri Farah en agitant les bras.
Je me pétrifie. Qu'est ce que je vais faire ? Après ce qui s'est passer hier je ne pourrais pas le regarder en face.
- Oh non... soupire froidement Constance, chose qui lui ressemble peu. Pas lui !
- Pourquoi, t'a un problème avec lui ? demande Louanne. Il est sympa non ?
- Tu parles ! c'est ce mec qui a un problème avec moi ! s'exclame t'elle.
- Tu dis ça parce que il n'a pas voulu te ramener, dit Farah en levant les yeux au ciel. Mais t'étais bourrée et droguée, il l'a fait pour votre sécurité.
- Vous aussi vous étiez bourrer, pourtant ils vous a remenez ! Il a été super méchant en plus ! Et tu le défends seulement parce que tu veux te le taper ! rétorque Constance.
Je reste silencieux. Même si je ne lui ai pas clairement demander, je devine que je suis impliquer dans le refus de William de la rammener Constance. Et même en y repensant maintenant, avec Constance mécontante à coter de moi, je continue de me sentir flatter.
- Excuse moi d'avoir un béguin ! crache Farah hauteine.
- Arrêtez de vous disputer, c'est bon, on a compris qu'il divise les foules ! gémis Gaël la tête entre ses mains. Constance, si tu veux on demanderas à William si il a un problème avec toi, peut être que tu lui a dis un truc de travers à la fête.
- Il m'a limite traiter de salope ! s'exclame Constance hors d'elle.
- N'importe quoi, grogne Farah.
- Et toi Farah on lui demandera si tu lui plais, OK ? Comme ça le problème seras régler et on pourras passer à autre chose, continue Gaël.
Les filles se fusilles du regard mais aquiescent. Il arrive quelques secondes après, et lâche simplement un salut générale. Constance évite de le regarder alors que Farah bondit pour lui faire la bise. Elle reste à coter de lui libérant une place sur le ban. J'hésite à m'assoir, puisque William est debout, juste à coter de moi. Même si il est à bonne distance, il me rend nerveux. De toute façon je n'ai pas le temps de me décider que Farah l'oblige à s'assoir et se place sur ses genous avec un grand sourire.
- Alors, t'as fait quoi de beau hier ? demande-t-elle en ce penchant un peu trop.
Je me mord la joue, et je sens mon coeur se serrer. Il lève les yeux vers moi un bref instant, et je détourne immédiatement le regard. Je sers le poing et retiens de toute mes forces le rouge me monter au joues.
- Rien de spécial, répond-t-il finalement. J'ai passer mon dimanche assis sur le cannapé à terminer ma série. Et vous ? renchérit-il avec un air désintéresser.
Constance en profite pour intervenir.
- J'ai passer la matiner à ramasser des déchets dans une immense maison et l'après-midi à chercher quelqu'un pour me reconduire, tout ça parce que une certaine personne à refuser de me reconduire chez moi la veille, dit-elle avec une pointe de haine dans la voix.
Elle ne le regardait toujours pas, mais lui la fixais d'un regard glacial.
- Pauvre chou. Je suis content que tu sois rentrée saine et sauve, dit-il avec une voix placide.
Farah étouffe un gloussement, mais c'est comme si il résonnait à travers tout notre petit groupe. L'ambiance était tomber à moins vingt degrés. Je me sentais tout petit. C'était tellement étrange... Sans prévenir, Constance m'a pris la main et m'a entraîner loin du groupe dans un coin isoler. Je reste immobile devant elle tendis qu'elle s'adosse au mur tagué par des marqueurs et des stylos. Je ne l'ai jamais vue dans cet état. Elle parait furieuse et fatigué à la fois. Elle lève les yeux vers moi, et je reste presque pétrifié.
- T'as vue ça ? s'exclame-t-elle. Ce gars est un... un salopard !
Elle se met à faire les cents pas, je ne bouge pas d'un pouce. Qu'est ce qu'il se passe exactement ?
- D'abord cette histoire avec Louanne, et maintenant Farah et moi on s'embrouille à cause de ce pauvre type... J'ai l'impression qu'on est plus du tout sur la même longueur d'onde toute les trois. J'ai l'impression de les perdre, Will, c'est horrible ! Je veux pas perdre mes meilleures amies, je viens juste de me réconcilier avec Louanne... Mais c'est à cause de ce mec, j'en suis sûr... couine-t-elle.
Je la regarde un peu déboussoler. Je n'ai pas l'habitude de ce genre de situations, ni que Constance se confie à moi aussi librement. Je ne m'y attendait pas trop, et j'aurais sûrement trouver ça touchant si elle ne s'évertuais pas à accabler William. Je sais qu'elle n'est pas totalement consciente de la situation et que donc je ne peu pas trop la blâmer, mais elle m'énerve à déblatterer ces conneries. Elle est vraiment aussi prise de tête ? En tout cas je ne laisse rien paraître de mes pensées et me concentre sur ce que je devrais faire. Ce genre de scènes arrives jamais dans les films !
- Peut être que tu devrais pas rejeter toute la faute sur William, m'hasardais-je.
- Comment ça ? demande-t-elle brusquement. En plus c'est lui qui peut pas me piffer !
On peut pas non plus dire que tu fais des efforts.
- Et bien, avec Louanne, ça n'avait aucuns rapports avec William. On le connaissaient même pas encore, dis-je timidement, choisissant soigneusement mes mots. Peut être que, enfin le prend pas mal, mais peut être que c'est pas William le problème.
Elle me fixe avec de si grand yeux que ça me fait un peu peur. Ais-je dis quelque chose de mal ? A-t-elle une révélation divine ? Je ne crois pas, puisque progressivement ses yeux s'humidifient et elle se détourne en se frottant les yeux. Mais qu'est ce que j'ai dit ? Quel horreur, je l'ai blesser ?
- Oh, Constance, fallait surtout pas que tu le prennes mal... je... Je suis désolé, j'ai...
J'essayais de la faire arrêter de pleurer mais je n'osais pas l'approcher. Elle ce replie sur elle même et ce détourne de moi. Je reste impuissant. Quand enfin j'ose poser ma main sur son épaule, elle ce dégage d'un furtif mouvement et ce colle au mur.
- Laisse moi seule, dit-elle d'une voix éraillée.
Je ne sais pas quoi dire, je suis mal à l'aise et de toute évidence elle ne veut pas que je reste. Sans me précipiter, mais sans traîner des pieds non plus, je quitte le petit coin tranquille et Constance pour rejoindre la cour. Farah et William ne sont plus là. Je rejoins Gaël et Louanne le coeur serrer par la jalousie.
- Alors ? demande Gaël.
J'ai une boule dans le ventre, mais pas à cause de Constance : à cause de William. Ou il est ? Ou est-ce qu'ils sont ? Qu'est ce qu'ils font ? C'est moi que William à embrasser, deux fois. "J'ai envie de recommencer", c'est lui qui la dit !
Je ne répond pas à mon meilleur ami.
- Ou sont William et Farah ? demandais-je en m'assayant.
- Quand Constance et toi êtes partis, William a dit vouloir fumer une clope et Farah à bondit sur l'occasion pour l'accompagner, réponds Louanne avec un sourire malicieux. Elle est complètement mordu de ce mec.
Maintenant, c'est sûr, Farah ne pourras jamais monter dans mon estime.
- Par contre, Constance le déteste, remarque Gaël. Vous avez fait quoi tout les deux ?
J'hésite à leurs parler de mon petit problème sur le comportement de Constance. Pas le fait qu'elle crache sur William et que ça m'énerve (pour une raison un peu flou que je ne veux pas savoir pour le moment, surtout avec le rateau qu'il m'a mit) mais sur comment elle s'est confié à moi de manière peu abituel. J'hésite surtout parce que Louanne est là, et c'est l'amie à Constance. D'un autre coter, je n'ai pas envie d'être impolie et de lui demander de partir...
- Je te raconterais plus tard, dis-je à Gaël.
- Si tu veux, repond-t-il.
Il hausse les épaules et enchaîne sur son interro de maths qu'il a à peine réviser. Bien sûr qu'il allait se planter, Louanne, lui et moi le savions. Il se plante toujours en maths. Mais Louanne prend un malin plaisir à l'enfoncer dans sa médiocritiquer. Je me laisse emporter par ce moment de complicité qui m'empêche de me torturer l'esprit. C'était agréable. Jusqu'à ce que des cris se fassent entendre et attire l'attention de tous. Bill et William se faisaient fasse alors que Farah était étaler par terre. Bill c'est le frère de Farah, et c'est le garçon le plus macho du monde. C'est bien connus, personne ne touche à sa grande soeur sous peine de se faire casser la gueule. Et même si Farah est une amie, il ne se gêne pas pour être le pire des connards avec moi.
Gaël est le premiers à se lever pour rejoindre l'attroupement qui se crée autour d'eux. J'étais totalement pétrifier, Bill fait partie des personnes que je ne veux pas approcher. Comme Samantha. Mais Louanne m'attrape le bras et me force à la suivre. Même en me retenant de toute mes forces, je ne pourais pas nous arrêter, cette fille fait de l'aviron !
De sûrcrois, je me suis retrouver au premiers rang pour admirer la scène. C'était terrifiant. En tout cas, je trouvais Bill terrifiant. Il avait les lèvres légèrement retrousser, comme un chien qui montre les crocs, il se tient en position d'attaque le poing serrer, son regard est meurtrier et tout les muscles de son corps sont tendus au maximum. Il dégage autant de testastéronnes que du redbul en vapeur.
En face, une bonne tête de plus, William le regarde avec non-chalance, mais adopte une pose défensive au cas où son adversair hasarderait un coup, qu'il puisse l'éviter. Il est attentif à chacuns des mouvements de son adversaire, il le scrute méticuleusement. On dirait presque un sammourai.
- Je t'interdis de tourner autour de ma soeur, enfoirer ! Avec ta gueule de corbeau et ton maquillage de gonzesse, si je te revoie à lui adresser la parole, je te nique fils de pute ! grince Bill entre ses dents.
- Billy, arrête, tu me fous la honte ! s'exclame Farah en se relevant. Et d'où tu te permets de me toucher, d'insulter mes amis !
Farah s'apprêtait à laisser sortir sa langue de vipère qui rembale d'habitude son frère et à faire briller sa réputation de dominatrice (sûrement en lui faisant une prise de catch publiquement) mais William, qui ne doit pas être au courant des pratiques douteuses de réglèment de compte de Farah, pose sa main sur l'épaule de mon amie et s'avance d'un pas vers son frère les sourcils froncé.
- Tu te crois en Iraq à commander ta soeur ? dit-il d'une voix hargneuse. Ta grande soeur, en plus ? Ta mère ne t'a jamais appris le respect ?
- Toi ta gueule la guouine, c'est ma soeur et t'a pas à me dire comment j'dois la traiter ! s'hasarde Bill à répondre, même si au yeux de tous il est déjà mort.
Je ressent une pointe de jalousie à voir William défendre Farah. Peut être me suis-je fais des idées, peut être qu'il est pareil avec tout ses amis ?
- Non puisque tu devrais le savoir, mais apparement tu ne sais pas comment on doit traiter sa grande soeur. T'es juste un gamin débile et irrespectueux, dégage.
Les gens s'esclaffent, et les potes de Bill (bon, pas tous, juste les vraiment très con) lui tape l'épaule l'air de dire "Qu'est ce que tu fous mec ? défonce-le !". Je sens pointé la bagarre, et on peut pas dire que les autres calme l'atmosphère. Je regarde autour pour voir si un surveillant ou quelqu'un arrive, mais personne. A croire que le corps enseignant s'en fout de voir un attroupement d'élèves, non, c'est pas du tout suspect, ils doivent faire une partie de billes.
Je n'ai pas envie d'assister à une bagare entre William et le petit frère de Farah, mais alors vraiment pas. Bill, pousser par ses crétins d'amis, pointe un doigt menaçant sur William qui reste distant.
-Retire c'que tu viens de dire enculé, grince Bill. Retire ça tout de suite !
Suis-je seul à le remarquer ? Les trois amis de Bill qui l'ont pousser à se mettre en rage se déplacent """discrètement""" du côté de William, jusqu'à être derrière lui. Quels ninjas.
Oh putain, ils vont quand même pas l'attaquer par derrière ? Tous ensemble ?
-Qu'est-ce que t'as à me pointer du doigts, tu veux que je t'encule avec ? Ca fait très refoulé tous ça..!
C'était les paroles de trop, à croire que William ne pouvait pas se la fermer. Mais je ne le pensais pas à sortir ce genre de trucs, ça me surprend.
Bill lui balance sont poing en pleine figure, sous le cri de Farah. Ca a été tellement rapide que je n'ai pas eu le temps de retenir ma respiration, pourtant quand il l'évite j'ai le souffle couper. Comme un haut le coeur. Après cet échec cuisant de Bill, les cris fusent. Certains encourage William - Gaël y met tous sont coeur- et d'autre soutiennent Bill. C'était une vrai foire. Bill s'évertuait à lui bondir dessus alors que William n'arrêtait pas l'éviter (et de temps en temps il lui faisait une petite prise et le poussais pour l'éloigner, mais il revenait toujours à la charge).
A croire que je suis le seul à l'avoir vue venir, gros comme une pastèque.
-William, attention ! cris-je de toute mes forces.
Les trois con derrière lui saute dessus sans prévenir et Bill prépare déjà son poing. Tous se passe si vite, j'agis par instinct sans comprendre ni voir quoique ce soit : je me jette à mon tour dans la mêler ( Quel con quel con mais quel con ! ) et avant d'avoir pus dire ouf je me prend un camion en pleine poire. En Bill à dus mettre toutes ses forces dans ce coup de poing, parce que j'ai vraiment l'impression d'avoir foncer dans un mur.
Bizarrement je ne me sens pas tomber : quelqu'un me rattrape. Il y a des cris "il est mort !" "appelez quelqu'un, une ambulance " "dégagez le passage !" . J'ai tellement mal à la tête... Malgré qu'autour de moi le son baisse, baisse, baisse... J'ai tellement mal... Je sens mon pou battre contre ma tempe. J'ai l'impression que ma pomette à tripler. Mais bizarrement c'est le silence complet. J'arrive à entre voir quelque chose ; quelque chose de gris. Mais tout devient noir.
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