Chapitre 4 -
Pour la première fois depuis des lustres, je vais au selfe en même temps que tout le monde. D'habitude soit j'y vais avant Samantha, ou après. Mais cette fois, non. Mais ça m'arrange qu'on ne l'ai pas croiser en chemin, parce que malgré tout elle me fiche toujours la trouille. Gaël et moi faisons la queue en silence, et je crois bien que c'est la première fois que je le vois me dévisager aussi longtemps. Ce n'est qu'une fois assis qu'il me pose la question qui lui brûle les lèvres :
-Tu t'es acheter des couilles?
... Ou pas.
-Pardon? demandais-je en stopant mon geste, laissant ma fourchette pleine de riz en suspend.
-Depuis quand on mange sans ce soucier si il y a Samantha ou pas? Et c'était quoi cette scène ce matin?
Je repose ma fourchette, et c'est à mon tour de dévisager Gaël. J'hésite à lui dire à propos du marché entre moi et William. En faîte, je sais même pas si j'ai le droit. Peut être que William préfère que ça reste secret? Mais après tout, Gaël est mon meilleur ami. De toute façon c'est pas comme si il en avait vraiment quelque chose à faire.
-J'ai passer un marché avec William : Il fait en sorte que les autres me laisse tranquille, en échange je lui passe dix euros par semaine.
-T'es sérieux ? il s'exclame les yeux rond. Je croyais que tu économisais pour partire de chez toi dès tes dix-huit ans.
-Ouais, mais disons qu'il a choisi le bon moment pour me proposer son marché... dis-je légèrement amer en haussant les épaules et en mangeant une fourchette de riz.
-Mais moi aussi je peux le faire ! et je réduis le prix à huit euros !
Je lève les yeux au ciel, c'est à ce moment qu'une ombre noir vient s'assoir à coter de moi. Je m'y attend tellement pas que sur le coup, je sursaute. Je regarde William, mais j'ai l'impression que lui ne m'a même pas remarquer. J'étais tellement absorber par ma contemplation que je n'ai pas fais attention a Farah et Constance qui nous ont rejointes. Par contre, je remarque qu'il manque Constance.
-Elle est où Constance? demandais-je précipitament.
-Elle mange avec des filles de sa classe, dit Louanne en soupirant.
-En réaliter elle nous évites, on ce demande bien la faute a qui! rétorque Farah en roulant des yeux vers Louanne.
Celle-ci lui lance un regard noir, puis ce réfroigne. Un froid s'installe. A mon avis, ce n'est pas qu'a cause de Louanne, et le simple fait d'avoir ma part de responsabilité m'ébranle au plus au point.
-Bon, qui va aller a la fête de Dan ce Week-end? demande Gaël pour relancer la conversation.
-Depuis quand ce fils de riche fait des fêtes? redemande Farah la bouche pleine.
Nous pensons tous comme elle. Même moi. Dan a des parents riche, pas au point de figuré dans le top dix des personnes les plus riche du globe, mais sont père a deux voitures de courses dans sont garage et un garage qui fait la taille de ma maison. Sa mère dirige un hôpital et sont père est un des meilleures avocat, il a sont propre cabinet, très réputer.
Pour en revenir a Dan, on peux le résumer ainsi : il fait du tenis, porte des polos avec sa veste autour des épaules et son sport préférer est le golf. Un fils de riche, à la limite du cliché.
-En faîte, il appelle sa un Brunch. Mais un de ses potes m'a dit qu'il allait y avoir de l'ambiance, et je lui fait confiance.
On le regarde tous étonné, sauf William qui contemple son assiette sans la touché.
-Alors? insiste Gaël. Will, toi, tu viens.
-Pourquoi? demandais-je ahurie et réticent
-Parce que tu déteste ton père, et que moi tu m'adores ! Et tu m'en doit une, tu te rappelle du chewing-gum?
Je lève les yeux au ciel et fais une moue exaspérer. Parce qu'iil m'a donner un chewing-gum en classe je devrais l'accompagner à un Brunch? Ce gars est ridicule. Mais j'abandonne, parce que de toute façon je perdrais la bataille.
-Je viens, ça a l'air sympa, dit William.
-Moi aussi ! s'exclame Farah.
-Je verrais, réponds Louanne.
Du coin de l'oeil je vois Constance sortire de la cantine, un sandwich en main. Je me lève pour la rejoindre en demandant a Gaël de ranger mon plateau. Je marche vite, et dès que je suis sortie je me met à courire vers les toilettes. Je reste pétrifier devant la porte des toilettes des filles. Je peux pas entrer quand même ! A la place, je toc comme une cloche.
-Constance, t'es dans les toilettes? criais-je en entrebaillant la porte.
Aucune réponses.
-Constance, si t'es là, ça te dirait de venir avec moi a la fête de Dan? s'il te plait.
Toujours aucune réponses. Génial, si ça ce trouve les toilettes sont vides. Je soupire, et me retourne. Je tombe nez à torse sur William, qui me regarde soit amuser... soit en train de ce fiche de moi. Je grimace et baisse la tête pour ne pas qu'il me voit bouder.
-Tu peux te décaler s'il te plait? demandais-je d'un ton absolument neutre.
-Tu sais, si tu entre tu auras plus de chance de la trouver, dit-il en ignorant ma requette.
-C'est les toilettes des filles, je peux pas entrer.
Il hausse les épaules et entre, moi avec lui. Je pousse un petit cri aigui ; je suis dans les toilettes des filles. Alors que je suis un garçon !
-T'es ridicule, tu le sais?
Je lance un regard noir a William et me détourne en lui intimant de ma lâcher. Mais il ne bouge pas. Je me retourne pour lui faire comprendre ma façon de penser - ou du moins le supplier de me laisser sortire - mais sont regard gris me désarçonne. C'est injuste, il a vraiment de trop beaux yeux. Il a regard si intense... Je baisse les yeux.
-Lâche moi, s'il te plait, murmurais-je.
-Rah, vas-y dégage si t'a autant la trouille !
Sa voix était lasse, et légèrement... amer. Il me pousse un peu trop fort en dehors des toilettes, tellement que je manque de me ramasser. Debout, devant la porte fermer des toilettes pour fille, je reste abassourdi. Pendant une minute, je m'imagine re-rentré pour m'excuser, même si je ne voie pas ce que j'ai fait de mal. Finallement, après avoir attendu qu'il sorte pendant quelques minutes, je m'en vais.
***
De ma vie, je n'avais jamais vue une maison aussi grande. Vraiment. C'était la maison typique d'un riche, le genre manoir beige. Une grande maison trois étages avec un pérron aussi grand que mon propre jardin. La façade beige était éclairer par les lanternes du jardin avant, et une aller de pierres nous guides vers l'entrée.
Nous somme arriver a presque vingt-trois heures, pourtant la maison a l'air assez calme. Du moins c'est ce que je croyais jusqu'a ce qu'une fille ce mettent a vomir depuis une fenêtre du troisième étage. Je la regarde médusé et horrifier.
-Gaël, je veux pas entrer dans cette baraque, dis-je en reculant, jusqu'a ce que mon dos cogne contre la voiture.
-Fais pas ton pleurnichard, Will.
Je me réfrogne.
-Bon, et si on entrais pour ce trouver un coin tranquille ? propose Louanne.
Je vois Farah sautiller en ce collant presque a William. Pourquoi elle le colle toujours autant? On dirait un chien ! Ou alors il doit être recouvert de glue.
-Bonne idée ! William et moi on iras chercher les boissons pendant que vous nous trouvez un coin, d'ac?
Ils hochent tous la tête, sauf moi et William, ce qui est assez comique. Je pense que lui n'a même pas trop écouter, il fixe la maison. Je crois qu'il cherche quelqu'un à travers les fenêtres. La fille qui vomissait ses tripes n'est plus là, et de la fenêtre ouverte on peux entendre de la musique forte sortire de la maison. Je fais une moue d'angoisse. Farah rapelle William sur terre, mais il ne tourne même pas la tête.
-Ouais OK on ce rejoints à l'intérieur.
Et avant que quelqu'un ai pus protester, il était déjà devant la porte. Je regarde le visage blesser de Farah, et j'ai un pincement au coeur. Décidément, William est un rustre en plus d'un connard. Je plisse les yeux et observe les fenêtres de la maison pour mieu voir a l'intérieur (pas du tout pour repérer si Samantha est là).
En entrant, la musique techno m'explose dans les oreilles. Il me faut quelques secondes pour m'y habituer. Gaël entre et nous fais signe de ne pas l'attendre pendant qu'il ce dirige vers le milieu du salon envahis par nos camarades... et des gens que je ne connais pas. Quand je vois Farah qui commence a s'enfoncer dans la foule, je me précipite vers elles pour les suivrent. J'ai essayer de jouer des coudes, mais il s'avère que c'est plutôt les autres qui me donne des coups. Je suis bousculer dans tout les sens, mais j'arrive a garder les filles en vue. Louanne me tire vers elle et m'assoie sur un fauteil, puis prend place sur l'acoudoire. Farah est sur le cannapé, et trois secondes après Gaël nous rejoins avec Randy et Théo, deux gars du club de natation. Ils s'assoient sur le cannapé, pendant que Farah et trois autres filles sont sur l'autre. Ils commencent a discuter, et je reste à l'écart. Puis William arrive. Farah lui saute dessus et l'oblige a s'assoir a coter d'elle. Qu'est ce qu'elle est agacante...
-Qui est partant pour une partie d'action ou vériter? s'exclame-t-elle en posant sa main sur le genou de William et en le regardant, comme si elle s'adressait a lui.
William ne la regarde même pas, jouant avec un file du cannapé et j'en éprouve une certaine satisfaction.
-Ouais, ce serais trop cool ! dit l'une des filles.
-Alors là, moi je ne joue pas, dit Louanne en s'affalant sur moi.
-OK je suis partant ! s'écrie Gaël déjà émécher.
Je ne réponds rien, et personne ne semble le remarquer, tant mieu. William et Randy non plus, et ça n'a l'air de déranger personne.
-Fais gaffe Louanne tu vas l'écraser !
Une hilarité général. Louanne ce redresse en riant, retirant son poid de mon épaule. Je baisse les yeux avec une moue énerver. J'avais envie de leurs signaler que je suis pas en sucre non plus, mais ils étaient déjà en train de ce lancer des actions ou vérité.
-Mia, action ou vérité? demande Théo un sourire pervers au lèvre.
La dénomé Mia fais semblant de réfléchir et ce penche en avant, montrant son magnifique décolté. C'est une fausse blonde avec des formes là ou il faut et qui à l'évidance savait en profité.
-Vérité ! s'exclame-t-elle, décevant Théo.
-Très bien, alors... Aimerais-tu embrasser un des gars qui ce trouve ici même?
Théo fais un geste ample de la main, désigant l'ensemble de notre petit groupe. Mia regarde chacun d'entre nous, son regarde passe vite fais sur moi avant de s'attarder sur William. Elle ce mord la lèvre, ce qui je pense devrais faire sexy. Je détourne les yeux et regarde autour de moi. La musique, étrangement, ne semble pas venir du salon mais du jardin ou de l'étage. Elle n'en reste pas moins forte et énervante. Des élèves discutent un verre à la main, d'autre, plus dépravé, s'embrasse en ce vomissant dans la bouche. Beurk, quel horreur... On ne devrait pas s'embrasser quand on est bourrer.
-OK, mais alors Les deux William s'embrassent aussi !
Je me retourne vers la bande, les yeux rond. J'ai du rêver c'est pas possible. Farah sourie comme le chat dans Alice au Pays des Merveilles. Les autres s'agitent dans tout les sens, les mecs l'encourage a faire je ne sais quoi. Gaël a sont portable a la main, le pouce sur la touche pour commencer a chronométrée. Je vois, stupéfait, Farah ce pencher vers Louanne et lui rouler une sacré pelle. On peux même voir leurs langue ce carresser! Je reste abasourdie, et perdue dans le bruit de leurs beuglements. Une minute après les deux filles ce séparent en riant, la main sur la bouche. Je reste complètement stupéfait par ce que je viens de voir. J'ai du mal a comprendre.
J'entend Farah dire quelques chose, mais les autres crient tellement que je n'entends pas un traître mot. Je vois juste William ce lever et ce diriger vers moi. Il me tend sa main, sans trop rélféchir je la prend et me lève, toujours en me demandant pourquoi.
William s'est penché vers moi, et j'ai vue le truc arriver gros comme la boule en pierre qui poursuit Indiana Jones dans je sais plus lequel de ses films. Mais avant que j'ai pus réagire, William était en train de m'embrasser.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top