Chapitre 2 -
Je sens ses mains sur mon corps, ses lèvres carressant chaques millimètres de ma peau. Je gémis lorsque je sens sa main sur mon bas-ventre, descendant doucement à cette endroit. Je soupire de plaisir alors que sa langue lèche mon cou. Je passe ma main dans ses cheveux et les tires légèrement. Il a mon membre en main, et fais de lent va et viens. Je me mords la lèvre, refusant de gémir. Je sens son érection contre ma hanche, ses lèvres baisant mon cou et sa main experte me masturber. Son pouce viens effectuer de lent cercles autour de mon gland en même temps que sa main monte et descend, et son autre main vient titiller mes taitons. Il fait chaud, trop chaud, je suffoque. Le plaisir monte, et je n'arrive pas à empêcher de petits gémissements sortir d'entre mes lèvres. Je me sens venir, je me mords la lèvre. Il pose ses lèvres dans le creux de mon cou et lèche ma clavicule. Presque immédiatement, je pousse un râle de plaisire et me déverse entre ses doigts.
J'ouvre grand les yeux, haletant. Il fait noir, mais j'arrive à discerner mon poster de New York dans la peine ombre. Il me faut quelques secondes pour me rappeller de mon rêve, et je me mords la joue. Encore, j'ai encore rêver d'un homme. Je soulève la couverture pour découvrire une bosse sur mon caleçon.
-Nan... geignis-je.
Je soupire dans mon lit. Je regarde l'heure ; 4h48. Je me réveil dans deux heures. Sauf que je n'ai plus envie de dormir, et que j'ai une guaule monstrueuse. Je me lève et vais dans la salle de bain pour prend ma douche. Pour une fois que je la prendrais le matin. Ginny ce plaint tout le temps que je prenne des heures sous la douche alors que je suis un garçons, mais j'adore être sous la douche. J'adore être dans l'eau, la sentire couler sur moi. Je réfléchis beaucoup sous la douche, et je pleure beaucoup aussi. Je déteste pleurer, mais c'est toujours plus fort que moi.
Lorsque je fini ma douche, il est 6h01. Je prend une serviette et l'enroule autour de ma taille et en prend une autre pour me secher les cheveux. Je retourne dans ma chambre et regarde mon portable, pur réflexe. Je m'habille et descends prendre mon déjeuner, et trentes minutes plus tard ma mère me rejoins en peignoir. Elle est surprise de me voir là, mais ne dis rien et ce contente de m'embrasser le front. Cinq minutes plus tard, c'est au tour de Ginny ma grande soeur de débarquer, en sous-vêtements.
-Salut m'man, salut fillette.
Je lui lance un regard noir qu'elle ignore cordialement, et elle commence à manger ses tartine de pain de campagne beurer avec de la confiture bio. Ouais, c'est une hippy. Elle est végétarienne et mange que du bio. Enfin, lorsque je termine je remmonte dans ma chambre, pile quand mon père arrive en caleçon. Parfait timming.
J'apréhende un peu de revoir Constance, cette fille est vraiment génial et j'ai peur qu'elle change de comportement avec moi. Mais j'imagine qu'elle doit être encore plus mal à l'aise que moi. A l'heure du déjeuner j'attends Gaël à côter des escaliers près de sa salle de classe. Je suis surpris de le voir arriver accompagner de celui que j'identifis immédiatement comme le nouveau, et un coup d'oeil vers ses chaussures me le confirme. Ils arrivent vers moi, Gaël tout sourire et le nouveaux impassible.
-Will, je te présente William, dis Gaël avec un sourire qui lui va jusqu'au oreille.
Je met quelques seconde à comprendre ce qui le fais sourire. Will -> William. Ah, ah, mdr.
Maintenant qu'il est devant moi, je peux mieux détailler ce fameux William. Il est grand (très grand), et je suis épathé par la couleur grise de ses yeux. On dirait de l'acier, c'est impressionnant. Il porte aujourd'hui un sweat noir un peu trop long sans manche, mais toujours un jean noir et les même chaussures. Ses cheveux brun bouclé son ramener en arrière, ce qui lui fait une petite queue de cheval haute. Ses oreilles son orné de percing et il a deux écarteur, de 8mm je dirais, un à chaque oreilles Il a aussi un percing à l'arcade sourcilière. Mais ce qui m'attire le plus, ce sont ses yeux. Rien qu'en les voyant, je suis troubler. On dirait qu'ils ne sont pas naturel.
Je bats des cils en revenant à la raison et m'apprête à saluer William qui ne semble pas prédisposer à la faire, mais je perçois une chevelure brune et un rire de commère. Samantha. Merde, je veux pas la voir. Elle ne peux pas me voir à cause de William qui dois bien faire une demie-tête de plus que moi, mais si elle m'aperçoit je suis mort, et je serais incapable de me défendre. Sauf que si je le dis à Gaël, il va encore ce foutre de ma gueule et me dire de l'affronter en face.
Non, non, non.
Farah arrive, sûrement pour draguer le nouveaux, et j'en profite pour m'eclipsé discrètement mais rapidement. Mon coeur bat la chamade, et je me sens ridicule de fuir devant une fille. Mais Samantha est bien plus grande que moi, plus musclé (faut bien l'avouer) et bien plus sûre d'elle. Les gens comme moi, elle les balets de sa route en un regard. Je m'arrête une fois en dehors du bâtiment et m'appuie contre le mur, essayant de calmer les bâtements de mon coeur. Subitement, je me remet à penser au yeux gris de William.
-Salut Will.
Je rouvre les yeux et voie Constance, debout devant moi les bras croiser. Je me redresse, et me place devant elle. Je suis un peu nerveux, et je ne sais pas quoi lui dire. Mais c'est elle qui prend la parole en première;
-Tu sais, pour ce qu'a dit Louanne hier, c'était...
-T'inquiète, c'est oublier.
Elle cligne plusieurs fois des yeux, et affiche finallement un sourire nerveux.
-Ouais... ouais t'as raison. J'veux pas que cette stupide remarque nuise à notre amitié, surtout que c'était même pas vraie !
Je lui souris et la prend dans mes bras, heureux de ne pas avoir perdue une amie. Elle me salut rapidement puis pars précipitament. Lorsqu'elle n'est plus là, je soupire. Génial, je me suis transformée en connard. C'était évident quel voulais me faire une déclaration ou un truc dans le genre. Et moi j'la casse. J'me dégoûte moi-même, mais en même temps j'ai pas envie de tout compliquer avec elle. Constance est vraiment une fille bien, et je veux pas lui faire de mal.
Je contemple les élèves affluer vers le self en petit groupe. Parmis les élèves, je repère une chevelure brune au pointe rose qui dépasse un peu de la foule, et je m'appuis un peu plus contre le mur. Mais un peu plus loin derrière, je remarque une silhouette noir au côter de Gaël que je reconnais grace au logo flashi sur le derrière de sa veste. Et je jurais voir la tête de cette silhouette noir ce tourner vers moi.
.
***
.
-Tiens, salut Will.
Un frisson de terreur me parcour. Pitié, tout sauf ça. Je m'accroche au lavabot, n'osant même pas lever les yeux vers le miroir pour affronter son regard. Nous somme le soir, le lycée est presque vide. Personne ne viendras si je cris. Et les toilettes me laisse peu de moyens pour m'enfuir. Je suis piéger. Sa main ce plaque sur mon épaule et elle me pousse en arrière et me retourne. Je garde les yeux baisser sur le sol.
-Pssff, regarder moi cette couille molle. Hey ! regarde moi dans les yeux quand je te parle, sale hobbit anorexique !
Elle me plaque brutalement contre le mur, et derrière elle j'entends Catharina et Loïs ricanner. Je relève doucement les yeux, et croise ses pupilles brune pleinne de cruauté.
-Dis moi tapette, ça fait un petit moment que je t'ais pas passer un savon... susure-t-elle avec un sourire qui me fait froid dans le dos.
Je réprime un frisson, et me débat lorsque ses deux conasse de copines vienne m'immobilisé. J'essais de me débattre et d'atteindre la porte, mais je suis trop faible. Les filles vascillent à peine. D'un hochement de tête, Samantha leur montre une des deux cabines de toilette. "La dégueulasse" qu'on la surnome. Je cris, me débats, la supplie. J'essais de les frêner avec me pieds, j'essais de faire quelques chose. Pitié, sortez moi de là.
-Nan ! Je t'en supplie fais pas ça ! Arrêtez ! Arrêtez !
Du PQ et quelques résidus de merde était dans la cuvette. Nan, c'est dégueulasse, arrêtez! Les filles m'obligent à m'agenouiller devant le cuvette la tête pencher dessus et les jambes immibolisées. Je n'arrive pas à cesser mes pleures.
-J'vous en supplie ! Je ferais tout ce que vous voulez !
-Rien ne vaut le plaisire de voir ta tête de pédé au fond des chiottes.
Elle leurs fais signe, et Loïs appuie sur mon crâne pour me faire rentrer la tête dans la cuvette. Je retiens mon souffle et ferme la bouche et les yeux. J'ai tellement mal, j'ai tellement peur. Je sens tout mes membres trembler. C'est dégoûtant, répugnant. Le tourbillons de la chasse d'eau enfonce et submerge un peu plus ma tête. Derrière moi, j'entends leurs rires. En cette instant, j'aurais voulue mourir. L'air me manque. Mourire noyer dans une cuvette dégueulasse... Y-a-t-il une pire fassons de mourir comme une merde?
-Hé !
Ma tête est brusquement sortie de la cuvette et je tousse en crachant mes poumons. J'inspire de grande gouler d'air, et petit à petit je reviens à la réalitée. Quelqu'un me soutiens contre lui, accroupie dans cette chiotte dégueulasse. Je laisse tomber ma tête contre le torse de la personne.
-Wi- William je... entendis-je baiguayer Samantha.
-Dégagez avant que je vous encastre dans le sol, rétorque-t-il d'une voix dure et froide qui monte dans les octaves.
Basse et imposante, sa voix me donne des frissons, mais pas d'horrible frissons. Un frisson agréable. Je me sens en sécurité.
-On est des filles, et je suis la fille du directeur, t'oserais jamais nous frappez, dit Catharina d'une voie hautaine et assuré.
-Ah ouais? T'es sûr? reponds-t-il d'une voie encore plus grave et féroce.
Je voie Catharina reculer d'un pas, et j'en jubile. Samantha sort en poussant un petit cri de rage ridicule, suivis de ses subordonnés. William m'aide à me lever et me sort de la cabine. Il me laisse appuyer contre le mur à côter des lavabots, mais à peine m'a-t-il lâcher que je tombe au sol. Assis, dos contre le mur, j'ai l'impression d'être une poupée de chiffon, innanimé, sans vie. Je suis partager entre la rage, l'humiliation et le désespoir. Non, en faîte je suis pas partager ; je suis tout à la fois.
William ce ramène avec du PQ et entreprend de me sécher avec ces bous de tissue fin. Il m'essuis d'abords le visage, prudemment, délicatement, comme si il avait peur de m'iriter en faisant un geste trop brusque.
-T'es vraiment un cas toi... Te laisser mal-mener par une gamine.
Il ce relève et va chercher encore un peu de PQ, puis reviens vers moi, mais quand il penche sa main vers mon visage je la dégage d'un geste brusque. Et son expression lasse, ennuyer, m'énnerve un peu plus.
-Si c'est pour me faire la leçon, tu peux partir. Merci de m'avoir aider, Chiao.
Je détourne le tête pour ne pas qu'il me voit pleurer. Je déteste ça. Il faut vraiment que j'arrête d'être aussi sensible. Je l'entends soupirer, puis s'assoire lourdement sur le sol. Malgré tout, je ne le regarde pas.
-Bon, on a qu'a faire un marcher. J'ai besoins d'argent, et de toute évidence, tu as besoins de quelqu'un pour te protéger.
Je regarde furtivement dans sa direction, et espère qu'il n'ait pas remarquer cette oeuillade. Il l'a remarquer. Il sourit.
-Je te propose de faire en sorte que plus personne ne t'emmerde, en échange tu me paye dix euros par semaine.
-Dix euros? m'exclamais-je en me retournant vers lui.
-Dix euros. C'est le prix de ta tranquilité.
Je prend le temps de réfléchire, mais ce marcher me semble en tout point alléchant. Dix euros. Ma mère m'en paie quinze toutes les semaines pour faire la vessel et nettoyer le jardin. Il me resterait alors cinq euros, mais je pense qu'avec tout ce que j'ai mis de côter, ça devrait suffire pour quitter la maison à mes dix -huit ans. Et puis, ce marcher n'est que temporaire j'imagine. Il n'y a pas de date précise, je peux tout arrêter à tout moment. Et si il ne fait pas son travail, au pire, je ne le paie pas. Je soupire et tends la main vers William.
-Marcher conclu. Mais je paie en fin de semain, clair?
-Je te préviens, si tu paie pas, tu t'en mordras les doigts.
Avant que j'ai pus retirer ma main, il l'a sert fermement en me lancant un regard indescritible. Je retiens mon souffle tendis qu'il ce lève et me fait un salut militaire avec sa main.
-Bon, je vais commencer le travail alors.
Il me fais un clin d'oeil et disparaît derrière la porte des toilettes, dans le couloir. J'ai l'étrange impression d'avoir pactiser avec le Diable.
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