Chapitre 11

Un bébé gorille. Voilà ce que j'avais devant les yeux. Je fus pris d'une telle émotion que je commençai à trembler de la tête aux pieds.

Comment était-il arrivé là ? Je regardai autour de moi, tous mes sens en alerte. Il était tout seul. Mais les gorilles vivent en groupe, ils ne peuvent pas se débrouiller par eux-mêmes, surtout pas un petit. J'allais m'approcher de lui quand j'entendis quelque chose derrière moi.

-Louis.

Je me suis retourné pour voir Haz accroupi juste derrière moi, la tête relevée pour me regarder. Je n'avais même pas eu le temps d'avoir peur, j'étais encore surpris par le petit singe qui se roulait dans les feuilles pour s'amuser.

-Hey, j'ai salué en secouant la main doucement.

Il m'a contourné doucement pour aller prendre le petit dans ses bras. L'animal se laissa faire et j'ai trouvé ça fascinant. C'était le mot. Fascinant. Le gorille s'était accroché à l'avant bras du sauvage et le serrait de toutes ses forces. Je trouvais ça vraiment touchant. C'était...adorable. Je sentais presque mon cœur fondre.

Haz m'a regardé en souriant avant de se remettre à marcher, portant le gorille sur un de ses bras. Il avançait avec autant d'agilité que quand il avait ses deux mains sur le sol. Je l'ai suivi d'un pas hésitant dans le calme de la jungle. Je n'osais pas dire grand chose, je l'entendais murmurer des sons et je me suis dis que je devenais fou en entendant le petit gorille pousser des cris en retour. Haz parlait aux singes. C'était une évidence, il savait parler avec eux. Osez me dire que je n'étais pas devenu fou.
Mais ce voyage m'avait déjà rendu fou dans son ensemble, de toute façon.

Haz s'arrêta brusquement sur le chemin et je n'osai plus bouger. Pourquoi il s'était arrêté ? Il y avait une bête sauvage qui allait nous tuer ? J'allais mourir encore. J'ai commencé à regarder autour de moi, le souffle court.
Haz plaça le petit sur son épaule et je fus complètement attendri de la manière dont l'animal s'agrippa à ses cheveux, le sauvage ne s'en plaignît même pas. Il se tourna ensuite lentement vers moi et me lança un regard sérieux que je pouvais percevoir grâce à l'éclat de la lune.

-Louis.

Il fallait vraiment que je lui apprenne autre chose que mon prénom, parce que niveau compréhension, j'étais au plus bas.
Il tapa le sol avec son poing.

-Ouh, fit-il en retapant le sol.

J'allais m'avancer vers lui mais il m'arrêta dans mon élan en frappant une nouvelle fois le sol. Il se voulait pas que je bouge. Je hochai la tête et j'attendis.

Haz se mit debout et avec une agilité exceptionnelle, il grimpa à un arbre qui se trouvait près de nous. Je l'ai regardé attraper une liane et se balancer à travers la jungle, le singe toujours accroché à lui.

Je devais sûrement être en train de baver. Heureusement qu'il faisait assez noir pour ne pas voir ce que ma chemise ne lui cachait pas. Il l'avait gardé, d'ailleurs, et ça me faisait plaisir. Il fallait que je lui trouve autre chose pour le couvrir entièrement.
Un coup de chaleur s'empara de moi et je me fis de l'air avec les mains. Ce n'était sûrement pas chez moi que j'allais voir un homme aussi musclé si peu vêtu en train de faire des acrobaties dans les arbres.

Mais il y avait un léger problème. J'étais tout seul maintenant. Haz m'avait laissé seul dans la jungle et je ne connaissais pas le chemin pour rentrer. Je n'avais aucun repère.

À cet instant, j'ai commencé à entendre un tas de bruits bizarres et effrayants autour de moi. Mon rythme cardiaque s'éleva en flèche et j'eus peur de frôler la crise de panique. À chaque craquement, je me retournai en un sursaut. Il fallait que je me calme, rien ne pouvait m'arriver.

-Haz, fais vite, suppliai-je à voix basse.

Je ne souhaitais à personne de se retrouver dans une jungle en pleine nuit. J'aurais dû écouter Liam en fait. J'avais l'impression d'enchaîner les erreurs et j'avais juste envie de me foutre des gifles. Les secondes de transformaient en heures et Haz mettait horriblement de temps revenir...ou peut-être n'allait-il jamais revenir.

Oh mon dieu. Il m'avait abandonné. Après tout, j'étais celui qui avait envahi son espace, cela semblait logique qu'il ne me fasse pas confiance. Je plongeai mes mains dans mes poches dans l'espoir de trouver quelque chose qui m'aiderait. Trois bonbons. Je n'avais que ces trois foutus bonbons.

J'allais commencer à pleurer quand j'entendis un craquement de nouveau.

-Haz ? je chuchotai, soulagé.

Ou peut-être un autre petit singe.
Mon cœur loupa un battement quand je vis que je n'arrivais pas à distinguer la chose dans le noir.
Haz ne sifflait pas, pas vrai ?
Je reculais, effrayé, et trébuchai sur le sol, tombant par terre lourdement.

L'animal se redressa devant moi et ne bougea plus. Je voyais ses yeux dans noir, il me fixait attendant de voir si j'allais bouger ou non. Ce n'était clairement pas un bébé gorille.

J'étais tétanisé. Le son était coincé dans ma gorge et je n'arrivais pas à hurler. Non non non non.

Le serpent commença à bouger et rampa jusqu'à moi très lentement. Ses écailles brillaient sous la lune. J'entendais ses sifflements et ça me fit trembler violemment. Je n'arrivais pas à savoir quel type de serpent c'était mais il était très gros. Horriblement gros. Je transpirai à grosse gouttes. Le froid de la nuit ne me faisait plus rien. J'étais en train d'étouffer.

Quelque chose passa brusquement au dessus de mon épaule et sans avoir le temps de réagir, le serpent tomba au sol, se débattant et se tortillant devant moi.
Je me suis relevé en sursaut, observant ce qu'il se passait le souffle court.

Le serpent se tordait sur lui-même. Il avait reçu quelque chose juste en dessous de sa tête. Je tournai la tête et vit Haz, debout juste derrière moi, observant le spectacle devant nous. Il regardait l'animal sans aucune peur apparente sur le visage. Comme s'il avait l'habitude de rencontrer des serpents tous les jours.

L'animal ne bougeait plus. À ce moment-là, le sauvage bougea et alla prendre une pierre qui traînait par là. Il s'approcha du serpent et je fermai les yeux alors qu'il la laissait tomber sur sa tête.

Wow. Ça devenait horriblement gore pour moi. C'était trop. Le serpent était vraiment mort cette fois. Et Haz venait encore de me sauver la vie.

J'ouvris un œil et vit le bouclé retirer le bâton qui avait transpercer l'animal. C'était une lance. Je ne savais pas qu'Haz avait des armes.

-Louis, il a dit en s'approchant de moi et en me tendant le bâton que je n'avais vraiment pas envie de toucher.
-Merci, j'ai dit, bêtement le cœur battant. Merci...d'être revenu.

Il m'a regardé sans comprendre et je l'ai remercié une dernière fois avant de l'attirer dans mes bras. Oh mon Dieu.

Son corps se crispa ne comprenant pas pourquoi j'agissais comme ça. Mon cœur battait à toute allure et je le serrai encore plus. Pour les singes, les fruits et le serpent. Haz était mon ange gardien.

Je me suis détaché de lui et je remarquai que son souffle était bloqué. Il me regardait de ses yeux verts surpris sans comprendre.
Je me suis raclé la gorge pour retrouver contenance et je montrais son bâton du doigt.

-T'as fabriqué ça alors.

Il m'observait toujours, se replaçant accroupi, l'air un peu gêné. Il se déplaça un peu, me disant du regard de le suivre. Je ne quittais pas des yeux son outil qu'il tenait toujours dans la main et je fus surpris de voir que la pierre au bout du bâton était si bien taillée. Haz évoluait donc comme les hommes préhistoriques. Il trouvait les combines sans qu'on ne l'ai jamais enseigné et je trouvais ça vraiment magique. C'était incroyable.

Il m'entraîna dans une direction et je le suivis sans broncher. J'étais épuisé, je n'avais jamais eu autant de sensations fortes en si peu de temps. J'avais encore la sensation de son corps contre le mien et je m'interdis de rougir. Mais qu'est-ce qu'il m'avait pris. C'était d'autant plus gênant que Haz était à moitié nu. Louis Tomlinson, tu es un abruti.

Nous sommes arrivés au campement rapidement et Haz attendait que j'aille complètement dans ma tente pour repartir. S'il ne sentait pas aussi mauvais, je l'aurais aussi embrassé depuis longtemps. Pour le remercier. Évidemment. Rien d'autre.

-Tiens, j'ai dit en lui tendant un bonbon.

Il a fixé la chose dans ma main sans comprendre. Alors j'ai pris celui qui était parfumé à la fraise et j'ai enlevé son emballage.

-Mange-le, j'ai dit en faisant mine de le mettre dans ma bouche.

Il a prit la confiserie en fronçant les sourcils et le goûta du bout le langue. Il fut surpris du goût sucré parce qu'il le mit entièrement dans la bouche cette fois-ci. Et il semblait aimer, ça me fit plaisir de voir ses yeux briller comme ça.

-Je t'en donnerais d'autres si tu veux. C'est un bonbon.
-Ouh, il a dit les yeux étincelants en se passant la langue sur ses lèvres.

Du calme Louis.

-Bonbon, j'ai répété en montrant les autres confiseries que j'avais dans la main.
-Bonbon, il a dit avec un sourire.

Il a serré son poing droit avant de le poser prêt de mon cœur, signe qu'il allait s'en aller. Je lui ai souri quand il s'approcha timidement pour essayer de m'enlacer maladroitement. Et cette fois-ci, c'est mon souffle qui se coupa. C'était...étrange. Un sourire s'est étiré sur ses lèvres révélant ses fossettes que j'avais trouvé très belles la première fois.

Il fallait que je me calme.

Il est finalement reparti alors que je le regardais une dernière fois, comme un con, avant de rentrer pour me coucher, mon cœur jouant toujours un rythme endiablé. J'espérais que je ne sois pas rouge.

-Louis, t'es rentré ? murmura Liam. Putain merci, je n'arrivais pas à fermer l'œil.
-Je ne sortirais plus jamais seul dans la jungle, j'ai répliqué en me cachant sous mon drap, n'ayant que l'image du sauvage dans mes pensées.

***

Liam me demandait ce qu'il s'était passé alors qu'on se débarbouillait le visage dans le ruisseau près de notre camp. On venait à peine de se réveiller et mon ami était encore un peu dans les vapes.

Il faisait très chaud aujourd'hui et c'était notre jour libre. On avait le droit de faire ce qu'on voulait du moment que l'on prévenait le professeur de nos attentions.

-Tu veux faire quoi aujourd'hui ? j'ai demandé.
-Raconte-moi déjà ce qu'il s'est passé avec le sauvage cette nuit.
-Quel sauvage ?

On a sursauté tous les deux en se retournant. Zayn nous regardait, sans comprendre et lâcha un long bâillement.

-Les moustiques étaient insupportables cette nuit, vous ne trouvez pas ? continua le basané en se penchant vers l'eau.

C'est vrai qu'ils ne l'avaient pas raté. Zayn avait quelques piqûres sur le visage et on le voyait serrer les dents pour ne pas se gratter. Simon nous avait dit qu'il ne fallait surtout pas le faire et qu'il fallait appliquer une pommade qu'il avait emporté. Il nous a dit que quand on en aurait plus, il nous montrerait quels types de plantes nous soulageraient.

-Alors, vous parliez de sauvages ? Vous pensez qu'il y en a ici ?

Liam se racla la gorge mal à l'aise. Et mon cœur battait très vite au fond de ma poitrine. Je voulais que Haz reste notre secret, je ne voulais pas le partager alors que c'était absolument ridicule.

-Et bien, on s'est dit qu'il y en aurait peut-être ici, j'ai osé répondre.
-Tu parles de cette hallucination dont Stan n'arrête pas d'évoquer ?
-Ce n'était pas une hallucination, je me suis agacé.
-Louis, souffla Liam pour me calmer.
-Non mais explique Louis, j'ai pas eu l'occasion d'entendre ce qu'il s'était passé.

J'allais répondre quand j'ai vu Stan de rapprocher de nous. Pas lui ugh.

-Alors de quoi on parle, les gosses ?
-Salut Stan, salua son cousin en souriant. Je demandais à Louis s'il y avait vraiment des sauvages ici.

L'archéologue éclata de rire et essuya une larme invisible au coin de son œil. Je roulai des yeux avant de remplir ma gourde tout en ignorant les deux cousins. Liam me fit un sourire désolé.

-Zayn, ne sois pas ridicule. L'île est parfaitement déserte. Il n'y a aucun sauvage, a dit Stan.

Je me suis levé en soupirant, prêt à aller voir si Niall était réveillé. Mon meilleur ami finissait de remplir sa gourde.

-Louis, appela Stan.

J'ai tourné la tête vers lui, curieux de voir ce qu'il allait encore inventer.

-Avant de partir...dis-moi plutôt où tu es allé cette nuit.

Je me suis étouffé avec ma propre salive.

-Pardon ?
-Pourquoi tu es parti cette nuit ? Je t'ai vu, grinça-t-il d'un ton sec.

Ouh là. Ça sentait définitivement mauvais pour moi.

-Je...
-Des bananes, s'est exclamé Liam en me rejoignant à grandes enjambées.
-Quoi ?
-Il est allé me chercher des bananes, expliqua le brun.

Stan leva les yeux au ciel, l'air fatigué et ennuyé.

-Louis, si tu penses t'en sortir comme ça, tu te fourres le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Tu vas venir avec moi, on va aller s'expliquer avec le professeur, il a lâché avant de m'agripper violemment par mon manche.
-Eh mais...
-Stan, s'écria Liam. Qu'est-ce que vous allez faire ?

Ce gros con n'a pas répondu et a continué de me tirer jusqu'à la tente du professeur. J'ai entendu Niall sortir de la sienne et demander ce qu'il se passait. Mais avant d'avoir le temps de faire quoi que ce soit, je me suis retrouvé face à Simon qui était en train d'envoyer un message en morse au capitaine du bateau pour lui donner des nouvelles.

-Bonjour Louis, il m'a dit avec un grand sourire.
-Bonjour professeur, répliqua Stan à ma place. Figurez-vous que Tomlinson se paie des balades nocturnes dans la jungle, pendant que tout le monde dort.

Simon fronça les sourcils avant de ranger sa machine dans sa valise.

-On va s'expliquer dehors. Venez.

Je ne savais plus où me mettre. Mais quelle poisse j'avais. J'étais quelqu'un de sympa pourtant, je ne comprenais pas pourquoi les forces de l'univers s'acharnaient sur moi.

Simon s'est tranquillement installé sur une chaise pliable alors que les trois garçons étaient assis sur un tronc en nous attendant en silence. Stan se tenait prêt de moi, comme si j'allais m'enfuir, tel un chien de garde.

-Alors Louis, nous t'écoutons, me dit Simon avec un sourire rassurant qui faisait tout sauf me rassurer.

J'allais devoir m'expliquer, ils allaient prévenir l'université, on allait venir me chercher alors que ça ne faisait même pas trois semaines que nous étions là. Je serrais les dents, contrôlant ma colère mêlée à l'embarras.

-Et bien...
-Ça t'amuse d'aller courir dans la jungle en pleine nuit alors que NOUS sommes responsables de toi, Tomlinson ? hurla Stan, me faisant sursauter.
-Je ne faisais rien de mal, je me suis défendu, embarrassé.
-Tu es complètement inconscient, je devrais t'assommer pour t'empêcher de bouger.
-Du calme Stan, intervint le professeur. Laisse-le parler.

Je n'avais plus le choix. Je devais leur parler d'Haz. Je tenais à mon séjour ici et ce n'était sûrement pas ce bouclé au corps de dieu grec qui allait me faire renvoyer.

-Je suis allé voir le sauvage, j'ai lâché à contre cœur.

J'ai vu Liam et Niall se tendre et Zayn se tourner vers eux, perdu.
Stan a éclaté de rire.

-Professeur, renvoyons-le tout de suite. Tomlinson est malade, il doit voir un médecin.
-Comment ça Louis ? me demanda Simon en ignorant son assistant.
-Je suis allé voir le sauvage, le même qui m'a sauvé de la horde de singes.

Simon est resté silencieux, attendant que je continue.

-Il est plutôt gentil pour un sauvage.
-Professeur, Louis a perdu la tête, insista Stan.
-Non il a raison, je l'ai vu, lâcha Liam faisant tourner tous les regards vers lui.
-Je le crois aussi, a rajouté Niall.

J'ai jeté un œil à l'archéologue avec un sourire provoquant. Tu vois que j'avais raison, bouffon.

-Louis, reprit Simon. Continue, s'il-te-plaît.
-Et bien, le jour où je me suis fait attaqué, il y avait ce petit singe. Je crois que je l'ai provoqué un peu et c'est pour ça que les singes adultes m'ont attaqué. Je me suis mis à courir, j'étais terrifié. Et tout à coup, j'étais en train de me balancer sur une liane, volant et flottant dans les airs, complètement encerclé, et surtout, j'ai dit en faisant des grands gestes, ils ont pris ma chaussure.

J'entendis Zayn pouffer discrètement.

-Oui, j'ai cru que j'allais perdre mon pied, j'ai repris. Et puis j'ai été sauvé. Par un magni...Par un sauvage volant, tout nu.

Il me semblait important de le préciser. Niall s'est mis à tousser et Stan semblait complètement désespéré à écouter ce que je racontais.

-Tomlinson est devenu fou.
-Mais non, je vous assure, j'ai répliqué. Je lui ai passé ma chemise pour qu'il la mette autour de lui. Il m'a sauvé et...Il y avait ces gorilles aussi.
-Des gorilles ? répéta Stan, d'un ton sec.
-Tu en as vu ? s'est écrié le métis en se levant brusquement.
-Et tu ne nous as rien dit ? enchaîna Niall.

Je me suis frotté la nuque un peu gêné.

-J'ai failli mourir, j'avais d'autres choses à penser, j'ai marmonné.
-Louis, fit Simon. Et le sauvage alors ?
-Il est partit avec eux.
-Qui ça ? soupira Stan.
-Le sauvage est reparti avec les singes.

Je ne voulais pas leur dire son nom. Je voulais le garder pour moi, j'avais déjà presque tout dit, d'ailleurs. J'avais le droit de garder des choses pour moi.

-Et donc cette nuit...?
-J'étais curieux, je voulais en apprendre plus sur lui, c'est tout, j'ai soupiré.

Simon s'est levé en se passant un main sur le visage.

-Les garçons, allez chercher des fruits pour qu'on puisse déjeuner. Louis, je voudrais que tu ailles quand même te reposer. Je t'appellerai quand on sera prêt à manger.

J'allais protester quand il me lança un regard qui ne me laissa pas le choix.
La journée allait être visiblement très longue.

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