3.
Je me réveille en entendant la porte d'entrée claquer. Je regarde l'heure, 8h17.
Super.
Je me lève et me prépare rapidement. Je file dans dans la cuisine rapidement pour manger. La porte s'ouvre sur Zeus et je fronce les sourcils.
- T'es pas sensé être en cours toi ? Je demande la bouche pleine.
- Si, mais c'est pas aussi drôle sans toi. Il s'installe en me volant une tartine.
- Ta mère va te tuer quand elle va savoir que t'a séché.
- Mais j'ai trouvé un truc intéressant. Il me tend un vieux grimoire dont toutes les pages semblent vouloir s'échapper. Vas-y ouvre.
Je le fais et commence à voir des symboles et des connotations en latin.
- C'est quoi ? Je demande confuse.
- Un mode d'emploi pour activer ça. Il tourne la page.
La clé de Midas.
- C'est un artéfact rempli de magie super puissante. Il est dit qu'il peut donner des pouvoirs à quiconque arrive à le trouver.
- Ça doit être de la magie noire.
- C'est pas indiqué. Et avec, j'ai trouvé une carte. Un sorcier avait commencé à la chercher, il a tout indiqué.
- Il l'a trouvé ?
- Non, il s'est arrêté et on ne sait pas pourquoi. Il n'a rien écrit après avoir trouvé l'endroit.
- C'est peut-être un signe qu'il ne faut pas chercher ce truc. Je dis en allant jusqu'à la dernière page écrite.
- Ou alors, c'est un signe qu'on devrait y aller à deux. Il pourra rien nous arriver si on est deux.
Je réfléchis quelques secondes.
- Laisse moi la journée pour me décider. Et en attendant va à l'école, j'ai pas envie de me faire engueuler parce que t'étais là.
- Okay chef.
Il part et je file dans la salle de mes parents où ils gardent tous leurs trucs de magie.
Je regarde la grande carte sur le mur qui bouge et je regarde la carte dessinée à la main.
Merde.
L'endroit se trouve dans le void.
Le void, c'est la forêt où personne ne peut localiser personne. On dit que nos peurs prennent une apparence pour se jouer de nous.
Je prépare plusieurs fioles, pour différentes utilisations. Je monte ensuite dans ma chambre pour tout cacher dans un sac. Je m'assieds sur mon lit pour feuilleter le bouquin.
14 Janvier 1892,
Il fait froid, le vent me glace. Mais ce n'est pas le pire. Le pire sont les monstres qui me poursuivent depuis le début de ma quête. Sont-ils réels où sont-ce mes propres démons qui me rattrapent ?
Moi, Stanislas Mieckowychz, je ne me laisserai point atteindre. J'aurais la clé de Midas dans les mains ou je mourrais comme un lâche.
Et bah dites donc. Je file à la dernière page écrite mais il n'y aucun mots. Juste une suite de symboles sans queues ni têtes.
J'y réfléchis un moment...
Si je trouve cette clé, je serai comme les autres et plus personne ne pourra me reprocher quoi que ce soit.
Je range le bouquin dans le sac et le planque dans le fond de mon armoire. Je file ensuite jusqu'au portail et je vais à l'école.
Je traverse les couloirs et le trouve dans la cour avec tous les autres gars.
- Zeus !
Tout le monde se tourne vers moi mais je n'y prête pas attention, me dirigeant vers mon meilleur ami.
- Aerin ?
Je souris et le tire à l'écart.
- J'ai bien réfléchis. Il sourit. J'suis partante pour qu'on parte à l'aventure.
Il me tape dans la main, visiblement très content.
- Je le savais !
- On fait ça quand ? Je demande.
- Ce soir ? Ils ont une réunion alors ils seront pas là.
J'hoche la tête avec un sourire en coin.
- Faudra faire vite alors. Et bien se préparer.
Il acquiesce.
- Qu'est-ce qu'elle fout ici celle là ?
Je déglutis en me retournant. C'est le mec que j'avais frappé.
- Elle est venue me voir, mêle toi de tes oignons. Lui répond sèchement Zeus.
- Comme Beren l'a dit, elle a pas sa place parmis nous, elle devrait même pas pouvoir entrer ici.
- Cette école appartient à sa famille, qu'est-ce que t'esperait ? Beren en rajoute une couche.
- Toi ferme ta gueule. Et toi, t'en a pas eu assez quand elle t'a mit une droite la dernière fois ? Tu veux que je m'y mette aussi ? Zeus le provoque.
- Zeus non. Je le retiens par le bras. Laisse tomber.
- Écoute ta meuf Zeus. Il rigole et je ne peux retenir mon ami.
Ils commencent à se battre alors que les autres forment un rond autour d'eux en les encourageants.
Les mecs.
Je tente d'aller les séparer mais quelqu'un m'en empêche. Je me tourne vers Damian, le meilleur ami de Beren.
- Si j'étais toi Miss Americana, je ne le ferais pas. Tu risquerai de prendre un coup. Il sourit.
- Mais il faut les séparer !
- Pourquoi ? C'est Zeus qui gagne.
- Parce que ! J'ai pas envie qu'il ai des ennuis.
- Je les sépare si tu me dis ce que vous prévoyez de faire.
Je fronce les sourcils mais Zeus qui se prend un mauvais coup me fait grimacer.
- D'accord ! Je dis excédée. Sépare les s'il te plaît.
- Okay. Il sourit et ses yeux deviennent presque blancs.
Un vent violent sépare tout le monde et fait reculer ceux qui étaient autour de nous. Damian et moi ne bougeons pas d'un pouce.
- Qu'est-ce qu'il se passe ici ?! Papy Isildur fait irruption puis me regarde en fronçant les sourcils. Aerin ? Qu'est-ce que tu fais là ma grande ? Il sourit.
- Salut papy ! Je lui fait signe gênée.
- Désolé, c'était de ma faute. Dit Damian. Je voulais faire apparaître une petite brise mais il semblerait que c'était bien plus fort.
- Bien, ne recommence pas. Il dit et retourne dans son bureau.
Je m'approche de mon ami.
- Ça va ?
- Oui. Il sourit.
Je le frappe à l'épaule et il grimace.
- Aïe !
- T'es qu'un idiot !
- Mais !
- Non ! Tu le mérites !
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