PROLOGUE
PDV ISIL JORDAN
Je serre Anar dans mes bras.
- Tu vas trop me manquer.
- Toi aussi Isil.
- T'es obligé de partir ?
- Oui tu le sais très bien. Il pouffe de rire. Je vais voir ma famille en Angleterre et je reviens dans 2 semaines. Ce ne sera pas long tu verras.
- T'a intérêt à m'appeler tous les jours. Je dis en le lâchant.
Il rigole et m'embrasse avant de saluer Melian. Il avance dans l'aéroport en nous faisant signe, souriant.
Une fois qu'il disparaît de mon champ de vision, je soupire et Melian me frotte le bras.
- T'en fais pas ma petite Isil.
- J'ai pas envie qu'il soit loin de moi.
Il sourit d'un air niais.
- Oh vous me dégoûtez tous les deux. Tellement d'amour... Il grimace et je ris. Allez viens, on ferait mieux de rentrer avant que ton père nous fasse un caca nerveux.
J'hoche la tête et on prend le bus pour rentrer.
- D'ailleurs, il a quoi ton père en ce moment ? Il est sur les nerfs !
J'hausse les épaules.
- J'en sais rien. J'ai essayé de lui en parler mais Dagnir m'a fait comprendre que je ne voulais pas me lancer sur le sujet en un regard donc...
- La dernière fois que je l'ai vu dans cet état là, tu partais te battre contre Lucifer.
- C'est vrai.
- Qu'est-ce qui peut être pire que Lucifer ?
- Rien. Mais tu connais mon père, il se fait un sang d'encre pour un rien.
-Mmh.
- J'essaierai d'en savoir plus.
- Malgré l'avertissement de Dagnir ?
- Elros me préviendra si c'est une mauvaise idée. Il le verra venir.
On rigole et le bus s'arrête prêt de l'école. On rentre tranquillement, main dans la main comme à notre habitude. Je le laisse devant la cantine pour aller toquer au bureau de mon père.
Rien.
Je me déplace jusqu'à sa pièce où il garde toutes ses affaires et je le trouve en train de jouer avec des plantes.
- T'a fini de faire mumuse ? Je lance avec un sourcil levé.
Il se tourne vers moi et me lance un petit sourire. Je ferme la porte et m'approche pour m'asseoir sur le bord de la table.
- Tu vas bien ? Je demande l'air innocente.
- C'est plutôt à moi de te demander ça. Anar vient de monter dans un avion et tu ne vas pas le voir pendant 15 jours.
Je lève les yeux au ciel.
- T'a pas répondu à ma question p'pa. Je sais qu'il y'a un truc qui te tracasse en ce moment. Tu peux m'en parler tu sais, même si c'est un truc que je vais pas comprendre je peux toujours t'écouter.
Il pose une main sur mon genou en me regardant comme si j'étais là chose la plus adorable du monde.
- C'est complètement idiot. Mais on va avoir un nouvel élève. Il s'est fait viré de plusieurs écoles, même les plus diciplinaires. Je ne sais pas ce qu'il va se passer, mais je le sens mal. Apparemment, c'est un vrai petit con.
- T'inquiète pas, il fera pas sa loi ici.
Il fronce les sourcils.
- C'est moi qui fait la loi. Je continue et il lâche un rire.
- Non non. Tu me laisses ça, c'est moi le directeur.
Je souris.
- En plus, Elros m'a conseillé de te confier sa visite de l'école. Je crois qu'il pense que ton mauvais caractère va compenser avec le sien. Il continue.
- Ça ou il a vu quelque chose. Et il ne veut pas nous l'avouer. Il me regarde confus. J'ai battu Satan, tu crois qu'il va oser se frotter à moi ? Je me vante et il rigole.
- Très bien, je te fais confiance sur ce coup là. Il me lance un regard. Ne me le fais pas regretter.
- J'peux rien te promettre.
Il secoue la tête en souriant.
- Il arrive quand ?
- Demain.
- Alors viens, profite de ta dernière soirée de tranquilité.
Il attrape ma main en souriant et je le traîne à la cantine pour qu'on aille manger.
Je fais un clin d'œil à Dagnir quand il voit mon père arriver avec le sourire aux lèvres.
Je retrouve Leikha, Melian et Nico à une table. Je pique des frites au latino qui sourit, ayant l'habitude.
- Alors cette discussion ? M'interroge Melian.
- Ça s'est super bien passé.
- Pourquoi il est inquiet ? Demande Nico.
- Vous verrez demain, ça ne sera plus aussi tranquille.
- Avec toi et Anar, ça n'a jamais été tranquille. Rigole Leikha et les deux autres font de même.
- Et encore, t'étais pas là quand ils pouvaient pas se voir avant ! Dit Nico.
- Une fois elle a failli lui éclater un verre sur le visage juste avec la pensée. Balance Melian.
- Au fond, vous vous êtes quand même toujours bien aimé tous les deux. Rajoute le latino.
- Même si vous étiez toujours en train de vous chercher des poux. Regarde, quand ton père s'est fait infecter avec un parasite, il a passé la nuit avec toi. Dit Melian.
Je souris en y repensant. C'est vrai que même si on ne s'apreciait pas tellement, il avait toujours été là quand j'en avais eu besoin.
- Bon vous avez fini ? Je demande exaspérée et ils rigolent à nouveau.
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