Chapitre 7
Lorsque je me suis réveillée, j'ai mis un peu de temps à comprendre ou j'étais. Puis je me suis remémorée la soirée catastrophique de la veille. Thomas n'est plus là. Je regarde ma montre il est 10h passé. Je me lève et me dirige vers le bureau de l'infirmière.
-Hey, la belle s'est réveillée. Comment ça va aujourd'hui ? Tu te sens mieux ?
-Oui ça va, je meurs de faim par contre.
-Ah c'est parfait ça. Tiens prend un fruit dans le frigo.
-Dites-moi peux reprendre les cours aujourd'hui ?
-Non demain, mais tu peux retourner à l'internat si tu veux.
Ça me saoule de ne pas aller en cours, je vais devoirs tout rattraper, et en plus je rate athlétisme.
-Ok. Je suppose que je n'ai pas vraiment le choix de toutes façons.
-En effet, tu veux que je prévienne tes parents que tu as été malade ?
-Non c'est pas la peine ça servirait à rien de toutes façons.
Je lui offre le plus beau sourire forcé dont je suis capable.
-D'accord pas de soucis.
-A quelle heure est parti Thomas ce matin ?
-Oh Garcia, très tôt vers 6h
Il voulait vraiment m'éviter parce que même lorsqu'on commence à 8h il ne se lève jamais plus tôt que 7h00 quitte à arriver en retard en cours.
-Il n'a rien laissé pour moi par hasard ?
-Pas que je sache non.
Je suis légèrement déçue, je ne m'attendais pas à un poème mais à quelque mots tout de même.
-Salomée, Garcia est un garçon très complexe pas autant que son frère, quoique non son frère est compliqué. Tu saisies la différence ?
-Pas vraiment...
Je prends place sur la chaise qu'il lui fait fasse.
-Ecoute je ne peux pas te dire combien de patients j'ai reçu suite à une bagarre avec le grand. Thomas en faisait souvent parti, avant il s'interférait pour calmer son frère ou protéger le pauvre homme qui avait signé son arrêt de mort en contredisant Louis.
-Je ne savais pas ça. On m'a raconté le lien très spécial qu'ils entretenaient avec leur parents.
-Thomas est un bon garçon, il faut juste qu'il se lache, qu'il se confie, qu'il soit juste sois même.
-Ils sont rares ces moments.
-Si tu en as déjà vécu tu es une privilégiée je peux te l'assurer.
-Oh non je suis juste une autre nana avec qui il joue comme Anais ou... enfin il y a du en avoir d'autre dont je ne suis pas au courant.
-Oh Anais elle n'est pas à plaindre. Elle aussi c'est une terreur, honnêtement je ne sais pas ce que fait Thomas avec elle, il s'épanouirait mieux avec une fille moins vulgaire. Plus dans ton genre en fait.
-Dans mon genre ?
-Oui une fille intelligente qui se soucie des autres tout ça quoi.
-Merci mais je ne pense pas convenir à Thomas.
-Je peux mettre ma main à couper que si. Je n'ai jamais vu Garcia aussi inquiet pour une fille. Et c'est la première fois que je le vois emmener une personne à l'infirmerie. Je suis sure que l'état déplorable dans lequel tu étais hier est notamment de sa faute. Je me trompe ?
-Non c'est vrai, vivre avec Thomas est très intense on dira. Il passe du oui au non sans aucune raison. C'est impossible de savoir ce qu'il pense ou même ce qu'il veut.
-Il lui faut du temps, il n'a jamais eu d'attache. Il ne sait pas aimer. Mais ça ira mieux au fur et à mesure du temps. Et puis je pense que même lui ne sait pas ce qu'il veut.
Je me souviens alors de ce qu'il m a dit hier soir... que c'était la dernière nuit.
-Je suis pas sure de ça. Il m'a dit qu'il voulait prendre ses distances.
-Alala les jeunes de nos jours c'est plus ceux que c'étaient. Écoute bien, Thomas culpabilise, il sait que c'est lui le coupable de ton épuisement. Et vu qu'il t'apprécie il préfère s'éloigner que d'être le responsable de tes douleurs.
-Parce que c'est sensé ne pas me faire souffrir qu'il se détache de moi ?
-Les garçon et leur manière de réfléchir...
-Je ne vous le fait pas dire.
-Si j'étais toi j'irais me reposer à l'internat, une bonne grosse douche et un long dodo. Prends soin de toi.
-Je vais faire ça alors.
-Salomée décompresse...
-J'y penserai. Au revoir.
Je retourne dans ma chambre, j'avais remis le sweat de Thomas. Je remarque sur mon bureau un plato avec un croissant, une salade de fruits et un jus de poire. Je ne peux pas m'empêcher de sourire finalement Thomas a peut être changé d'avis, il ne veut peut-être plus prendre ses distances. J'ai dévoré le petit repas puis j'ai fait ce que m'a conseillé l'infirmière, prendre soin de moi. Je me suis permis une petite manucure et un masque anti point noir, j'ai regardé un épisode de dynastie puis je me suis mise à jour sur mes cours. Il est environ 14h je décide d'aller manger. Je me suis changée, j'ai pris un livre avec moi. Lorsque je suis arrivée au self, il n'y avait presque personne, je me suis installée sur une table dehors. Le soleil réfléchissait sur ma peau, dans moins d'une vingtaine de jours l'été laissera place à l'automne. On passera d'une chaleur éreintante aux feuilles mortes. Je mangeais mon repas tout en bouquinant. Je me sens beaucoup mieux je pense que le Soleil est le meilleur médicament qui existe au monde. Finalement j'ai eu l'idée d'aller voir l'entraînement d'athlétisme, j'ai pas le droit d'y participer mais je peux toujours le regarder. Je suis arrivée en peu en avance au gymnase, en même temps le cours commence à 16h. Je me suis installée dans les gradins et j'ai recommencé à lire jusqu'à que la sonnerie retentisse. Les élèves ont commencé à affluer, j'ai aperçu Thomas avec Anais ? Comment ça se fait qu'elle soit là celle ci ? Oh non c'est une blague. Les morceaux du puzzle s'emboîtent, comme l'a dit le directeur les classes ne sont pas définitives. Et je crois bien en avoir la preuve sous les yeux. C'est pas possible quel cauchemar.
-Hey Salomée !
Je me retourne vers la personne qui m'a appelé, enfin qui a crié mon nom, c'est Chloé. Merde, je l'avais complètement oublié, j'espère que Thomas ne lui a rien fait. Thomas se rend compte de ma présence. Il me regarde mais ne m'offre aucun sourire mesquin dont lui seul à le secret. Chloé me serre dans ses bras.
-Hé ba c'est les vacances ou quoi ? Petite manucure et tout, tu te fais pas chier.
Elle rigole. Si elle savait ce qui s'est passé hier soir. Je suis contente que Thomas ne lui ai rien fait, mais en même temps je ne le vois pas lever la main sur une fille, ni sur un mec en fait. Après que tout le monde se soit changé on se dirige à l'extérieur, vers le terrain, c'est un grand rectangle en synthétique délimité par une large piste de course qui fait tout son périmètre.
-Je suis désolée de te l'annoncer mais Anais est maintenant dans notre classe. Elle a échangé sa place avec Tyler.
Tyler ? Je ne savais même pas qu'il y avait un Tyler dans notre classe. Anais va me faire la misère...
-Dis moi Chloé, Anais est dans quelle filière ?
-STMG. Elle en a besoin pour gérer son business.
Elle rigole.
-Au moins elle ne sera pas avec moi tout le temps. C'est déjà ça.
-Ni avec moi. Dieu soit loué.
-Au fait tu es en quoi toi ?
-En ES avec Noah et Alex. C'est bien tes colocs non ?
-Oui c'est ça. Bon bonne chance pour le relais je vais m'assoir sur le le banc. Tu veux que je garde ta gourde ?
-Merci Salomée. Tu es adorable.
Elle me passe bouteille. Et me refait un câlin.
-Je suis là Salomée. Anais te feras pas de mal devant moi. Je l'en empêcherai. Je te le promets.
Je resserre notre étreinte.
-Bon aller va galoper ma petite gazelle.
Je m'installe sur le banc et les regarde s'échauffer par duo et évidement Anais est avec Thomas. Je souffle. Je sais que c'est mauvais de penser comme cela mais j'espère qu'elle va réaliser un mauvais temps au relais. Ils commencent à faire quelque tours de terrain. Thomas Noah, Alex et Anais passe devant moi. Noah et Alex ralentissent le pas pour me demander comment je vais mais Thomas trace sa route comme si de rien était.
-Vous inquiétez pas les gars c'est juste un petit coup de mou. Je reviens demain vous ne vous débarrasserez pas de moi.
-Oh ba on espère bien ça.
Finalement ils repartent plus vite pour diminuer l'écart avec le petit couple Thomas Anais devant eux. Je me demande qu'est ce que peut bien penser Thomas en ce moment. Est il en colère contre moi ? Pourquoi je n'ai rien fait ? Il avait l'air étonné de me voir. Il devait être étonné oui que je le prenne la main dans le sac avec son Anais. Alors c'est ça je ne viens pas un jour et l'autre elle débarque.
-Je peux m'assoir ?
Je me retourne vers la personne qui m'a demandé et qui n'a clairement pas attendu la réponse à sa question pour s'assoir.
-Que puis je faire pour toi Louis ?
-Rien de spécial en fait, tu n'es pas assez signifiante à mes yeux pour que je te demande quoi que se soit.
Je me tourne vers lui. Qu'est qu'il me veut ce con ? A part me faire chier évidement.
-Salomée, je ne t ai pas vu de toute la matinée. Ce qui est étrange vu que tu es toujours là pour foutre la merde. Je te pose donc la question où étais tu ?
-Qu'est ce que ça peux te foutre ?
-Ecoute moi bien ici c'est moi qui pose les questions.
-Si tu as des questions tu n'as qu'à les poser à ton frère.
-Sans blague. Figure toi que je l'ai déjà fait mais qu'il m a bien gentil faut comprendre qu'il ne me dirait bien. Toi tu m'as l'air un peu plus locasse et tu as intérêt de l'être sinon je vais devoir me rapprocher de ta sœur quand dis tu ?
-Ne touche pas à ma sœur gros con que tu es.
Je me lève et essaye de fuir. Il m'attrape violemment le bras si bien que j'en perd l'équilibre.
-Lache moi putain. J'avais mal au bide à cause mes règles c'est bon ça te vas.
-Tout ce suspens pour du sang qui coule c'est un peu gros même pour toi la dramaqueen.
-Excuse moi de ne pas parler de mes menstruations à tous les connards que je croise ça me prendrais beaucoup de temps.
-Oh moins c'est rassurant tu n'es pas enceinte, image un petit bébé de toi. J'espère que le père relèvera le niveau mais bon le mieux c'est que les causes perdues n'ai pas de progéniture. Qu'en dis tu ?
-J'en dis que ta théorie de merde tu peux te la foutre là où je le pense.
Il ressert sa poigne autour de mon poignet si fort que j'en ai les larmes au yeux.
-J'ai touché un point sensible à ce que je vois. Mais pourquoi est il sensible ? Peut être parce que ton papa et ta maman ne sont pas les meilleurs parents ? C'est ça ? Les rumeurs vont vites par ici alors essaye de préserver tes secrets mieux que ça. C'est juste un conseil d'ami tu vois le genre.
-Louis je t'en supplie lache moi. Tu me fais mal.
-D'habitude les filles me demande de ne pas les lâcher mais toi vu que tu me dégoûte je t'accorde cette faveur.
Je reprends alors possession de mon bras endolori avec en prime les trace en formes de lune de ses ongles. Je le déteste.
-Ah et dernière recommandation Salomée, ne t'approche plus de Thomas.
-Ca va être compliqué vu qu'on est dans la même chambre.
Il rigole. Pourquoi il rigole ce con. Finalement il part sans rien ajouter. Je ne sais pas si c'est une bonne chose ou pas. Thomas nous a lancé quelque coup d'oeil durant l'échange mais n'est pas venu pour autant. En même temps il m'avait prévenu hier c'était notre dernière nuit. J'ai décidé de retourner vers ma chambre pour me reposer les échanges avec les Garcia sont toujours fatigant. J'ai donné la gourde à Chloé prétextant devoir aller aux toilettes. J'ouvre la pièce qui est évidemment vide, j'ai tellement de rage au fond de moi j'ai besoin d'évacuer. Ce n'est pas prendre soin de moi dont j'ai besoin mais de me défouler. Mon cerveau va exploser. Je me jette sur mon lit, je tape, tord et hurle dans mon coussin. Je ne sais pas combien de temps je suis restée dans cette position à pleurer, je crois même que je me suis assoupie à un moment. Bon Salomée arrête de t'apitoyer sur ton sort. Je me change, je vais aller faire de la muscu, je sais que je n'ai pas vraiment le droit mais je ne peux pas faire autrement. J'ai l'impression d'être un lion en cage il faut que j'occupe mon esprit. Ça fait plus d'une heure que je porte des poids altérant entre les squats et les abdos.J'observe mon reflet dans les longs miroirs de la salle, je me fais peur, les autres verront une petite blonde au yeux bleus, maquillée et manucurée. Mais moi seulement les défauts dansent devant mes yeux, les cheveux emmêlés, mes lèvres sèches, mes vergetures, et les cicatrices en forme de lune. J'en avait bien plus avant plus longue et en forme de ligne au niveau des poignets et sous les genoux. Il y en qui ne m'ont pas encore quitter mais elles sont nettement moins voyante qu'avant.
-Putain Salomée qu est ce que tu fous la ? Tu es sensé être dans ton lit pas à faire du sport.
-Ok tu m'adresse la parole maintenant ?
-Joue pas à la conne avec moi.
-Ferme la Thomas. Je fais ce que je veux c'est mon corps.
-Oui et justement faut que tu en prennes soin, tu n'as le droit de faire de la muscu pendant juste un jour. Tu pouvais attendre non ?
-Non c'est que de ta faute si je suis dans cet état je vois pas pourquoi je devrais être doublement puni d'être malade et d'être privé de ma passion.
Vu la grimace qu'il vient de faire ça a su le blesser tant mieux. Je veux qu'il se rende compte de ce qu'il me fait.
-Viens la. Barbie ?
-Non c'était notre dernière nuit c'est ce que tu as dit alors assume.
Il faut bien que quelqu'un les mette ces putains de barrière parce que c'est moi qui vais finir par souffrir pas lui. Je passe à côté de lui pour quitter la pièce mais il me retient le bras.
-C'est quoi ça ?
Il me montre les cicatrices encore rouge vif. Il en fait le contour. Ça me brûle, j'ai les larmes au coin des yeux. Il me relance devant mon silence
-Salomée, parle moi. Tu n'avais pas ça hier.
-Quel sens d'observation.
Il sert la mâchoire. Mais son ton est calme,doux.
-Dis moi. S'il te plaît.
-Tu n'assumeras pas la réponse.
-Et depuis quand je n'assume pas ?
-Depuis toujours Thomas.
-C'est pour ça qu'on ne devrait plus se parler. Je ne t'apporter rien de bon. Je ne veux plus te faire de mal. Je veux m'assurer que ta santé morale et physique ne soit jamais aussi mal en point qu'aujourd'hui. Je...
-Et tu crois pas que ton absence me fasse encore plus de mal que si tu étais avec moi ?
Il baisse les yeux sur mes cicatrices. Mais je pense plus que c'est pour éviter de me regarder en face.
-C'est mieux comme ça, ça passera, et quand tu m'oublieras tu iras bien.
-C'est bon, laisse. Pas besoin d'un discours à la con avec des arguments de merde.
Je sorts mon bras de ses mains. J'allais partir mais vu que je suis une putain d'égoïste je me retourne et lui dit la vérité.
-C'est ton frère qui m a fait les cicatrices. Parce que je ne voulais pas lui dire pourquoi j'étais absente ce matin. T'inquiète pas je ne lui ai pas dit que son petit frère m'a mis tellement à bout que mon corps ne le supportait. J'ai prétexté avoir mes règles. Alors essaye de ne pas gaffer hein que je n'ai pas ces marques pour rien.
Je ne sais pas ce que Thomas va faire de son frère. Le frapper ? Peut être mais à quoi bon qu'ils s'entretuent les Garcia. Ils m'ont soulé l'un comme l'autre. Je le laisse en plan, c'est plus mon affaire. Mais pourquoi ça me rends aussi triste. C'était qu'un pauvre con. Lorsque je rentre dans ma chambre je trouve Charles ? Charles ?
-Hey Charles qu'est ce que tu fais là ?
-Thomas ne t'as pas dit ?
-Non ça a toujours été compliqué entre Thomas et moi. Qu'avait il a me dire ?
-Heu je suis ton nouveau colloc.
-Hein ?
Des larmes coulent le long de mes joues. Je les essuie rapidement
-Il m'a dit que c'était mieux comme ça. Je n'ai pas eu trop de véritable explication.
C'est alors que je remarque que toutes ses affaires ont été remplacées par celles de Charles.
-T'inquiète c'est pas grave. Ba bienvenue notre humble demeure.
-Merci beaucoup. Tiens ce sont les cours de la journée.
-Merci Charles de les avoir pris tu n'étais pas oublié.
-Il n'y aucun soucis.
Je vais poser les documents que mon nouveau colocataire sur mon bureau. Et je remarque qu'il y a encore notre contrat avec toutes les règles. Ce qui recommencent à me faire pleurer.
-Je vais me laver ok ?
J'ai besoin d'être seule. J'envoie un message à Míla pour qu'on mange ensemble le lendemain soir. Je voulais la préserver de ça, garder toute ces histoires pour moi mais faut que ça sorte la. Une fois savonnée, je fait la queue au distributeur. J'ai clairement pas envie d'aller dans le réfectoire avec plein de gens autour de moi.
-Salomée, Salomée, Salomée. Je ne sais pas ce que tu as fait pour virer mon mec de sa propre chambre mais bravo. C'est une première.
-Anais vraiment ta gueule. Je suis pas d'humeur.
-Peut être mais moi si. Tu ne tourneras plus autour de mon chéri et je m'en réjouis. Je serais toujours avec lui et avec toi.
-Dommage qu'on soit à côté dans presque tous les cours.
Je lui fais un clin d'œil et part.
-Reste la. On n'a pas fini.
-Rectification. Tu n'as pas finis. Moi si chao.
-Oh Salomée tu n'avais pas cette assurance tout à l'heure sur le banc.
-Louis. Quelle belle surprise. J'ai en face de moi les deux personnes les plus gentilles de l'interna.
-Anais c'est pas la journée où faut la faire chier c'est le début de ses règles.
Et ils rigoles. Quelle bande de cons.
-Pourquoi tu rigoles Anais à chaque fois qu'on te dis ça tu petes un câble.
Thomas, mais qu'est ce qu'il fout la lui.
-Petit frère tu te la fermes s'il te plaît.
-Seulement si tu en fait autant.
-Me cherche pas Thomas.
Ah le retour du duel de coq.
-Sinon quoi ? Hein tu vas enfoncer tes ongles jusqu'au sang. Et ouais je suis au courant. Je t'avais dispo de me laisser fair. Et de ne pas t'en mêler.
-Tu mettais trop de temps. Et puis tu fais souvent tout foirer. Je voulais voir de mes propres yeux que tu avais bien suivi le plan.
-Quel plan ?
-Oh mais ton frère t'as pas dit ?
-Ta gueule Louis.
-Quel plan ?
Ma voix tremble. Qu'est ce qu'ils avaient encore bien pu manigancé ?
-Tu devenais beaucoup trop présente dans notre groupe, en gros tu prenais trop de place. Et tu vois c'est trop risqué d'avoir la fille d'une juge près de nous avec nos affaires. Donc...
-Louis ferme la.
-Thomas, voyons. Arrête de me couper c'est compliqué de raconter une histoire avec toi. J'en étais ou moi ? Ah et donc Thomas s'est rapproché puis t'a tej pour te briser le cœur et enfin se débarrasser de toi. C'était particulièrement dure tu es une vraie sensue.
C'est pas possible.
-Thomas ?
-Et oui Salomée tu croyais quand même pas que mon mec pouvais s'intéresser à une fille comme toi ? Si. Oh que c'est mignon.
Je ne sais pas quoi dire. A part pleurer. J'attends que Thomas dise quelque chose que tout ça et faux. Mais il ne fait rien. Il évite mon regard ce qui prouve que tout est vrai. Je pars mon pas de plus en plus pressant jusqu'à que je me mette à courir dans ma chambre. Charles était en train de lire sur son lit. Lorsqu'il me voit il me prend dans ses bras. Et me laisse pleurer. Il ne pose aucune question. Est ce par politesse ou était il au courant ?
-Tu le savais ?
-De quoi ?
-Qu'il s'est rapproché de moi pour me jeter juste après.
-Non mais si c'est ce qu'il a fait c'est qu'il est vraiment con.
Je ressers mon étreinte. Charles est une bonne personne. Je lui ai donné mon sandwich car je n'avais plus vraiment faim. Puis je me suis couchée fatiguée de cette journée.
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