Chapitre 6
-Hé Barbie c'est l'heure de se lever.
Il me caresse le dos délicatement. Mais ne reçois qu'un grognement en échange. Il rigole.
-Bonjour à toi aussi.
Il a remarqué que les patouilles me lèveront pas du lit, alors Monsieur décide de me serrer très très fort contre lui.
-Ok c'est bon je me lève
Je prend appui sur son torse pour me relever.
-Tout ça pour me toucher. Tu sais tu m'aurais demandé je t'aurais dit oui.
-Mince je suis démasquée. Il est quelle heure Thomas ?
-7h30. Je savais pas que tu étais du genre ogresse le matin.
-Et l'ogresse t'emmerde. Par contre comment tu veux que l' on soit à l'heure alors qu'il nous reste que une demi heure pour nous préparer et manger.
-Relax Alex et Noah vous nous prendre des trucs à manger à la cantine. Nous on aura pas à bouger d'ici.
Je vais dans la salle de bain enfiler une tenue puis commence à me maquiller. Il ouvre la porte m'enlace autour de la taille et colle ses lèvres sur le derrière de mon cou. Ce qui provoque un frisson dans tout mon corps. Il l'a senti car je le sens sourir.
-Tu entres comme ça heureusement que je n'étais pas en train de me changer.
-Au contraire c'est bien dommage.
Je lui pince les côtes et me retourne.
-Espèce de petit voyeur.
-Moi je ne vois pas de quoi tu parles Barbie. Bon je te laisse te pouponner les autres ne vont pas tarder pour nous nourrir.
Il commence à sortir de la salle de bain.
-Thomas...
Il se retourne vers moi.
-Oui ?
-Ça va mieux ?
Je vois une fraction de seconde passer une ombre devant yeux.
-Merci.
Quoi merci ? C'est pas la réponse que j'attendais mais je m'en contenterais. Si il veut parler il sait que je suis là. Ça toque à la porte. Enfin j'ai la dalle.
-Eh ça va mec ?
-Ouais merci les gars vous pesez lourd.
Je sors de la salle de bain et je leur fait la bise.
-Olala mais vous êtes mes héros. Vous avez pris plein de truc à graille.
-Ah c'est le retour de l'ogresse.
-Et aussi le retour du prétentieux à ce que je vois.
En mangeant une pomme je commence à préparer mon sac de sport pour le cheerleading ce soir.
-Salomée on n' a pas sport aujourd'hui.
-Noah, figure toi que si Barbie fait parti de l'équipe de cheers.
-Mais non ! C'est trop bien ça. Félicitations !
-Ouais merci Alex.
Ils ont l'air tous les trois ravis pour moi.
-Ça vous dit on fait une soirée vendredi pour fêter ça.
-Noah tfacon quand faut faire la fête tu es toujours là.
-En effet Thomas.
-Les gars ce vendredi je passe la soirée avec Míla.
-Mais non Barbie tu fêtes ça avec nous, au pire tu n'as qu'à l'inviter.
-Ok ok je l'appellerais.
-Mais Anais aussi fait partie de l'équipe des pompongirls non ?
-Oui et elle est capitaine. Elle y faisait déjà parti l'an dernier.
-C'est la merde. Elle est capitaine en plus. Oh mais elle va me faire la misère.
Je me vautre dans mon lit.
-Et ça va le faire Salomée. Je crois en toi Alex et Thomas aussi. Pas vrai les gars ?
-Évidement.
-Bon on va y aller nous. On est de l'autre côté du bâtiment avec l'SES.
-A plus les mecs.
C'est vrai qu'ils ne sont pas en S avec nous mais en ES.
-Ça va aller avec Anais.
-Comment tu peux dire ça elle me déteste. Elle est horrible avec moi.
-C'est parce qu'elle se sent menacée. Depuis que tu es arrivée tout ne tourne plus autour d'elle. C'est le manque d'attention qui la dérange.
-C'est sensé me rassurer ?
Il me tire les bras pour me remettre à vertical.
-Tu es une fille forte Salomée. Tu m'as tenu tête plusieurs foi à moi. Alors à Anais ça sera bien plus simple.
J'aime bien ce côté protecteur, c'est la première fois que je le vois réellement.
-Pourquoi tu souris Barbie ? A quoi tu penses dans cette petite tête ?
-Je me disais que j'aimais bien quand tu prenais soin de moi.
-Je pourrais prendre encore plus soin de toi.
Toujours avec ses sous entendu celui là.
-Non c'est bon ça ira. Tu tiendrais pas le rythme toutes façons.
Ba merde alors c'est sorti tout seul. Il est aussi surpris que moi.
-Tu me mets au défis la ?
-Non bien sûr que non.
Il me tire vers lui. Et me serres bien fort contre lui.
-Salomée promet moi que tu ne laisseras personne essayer de suivre ton rythme.
Je ne te dois rien Thomas voilà ce que la petite voix dans ma tête me dis.
-Qu'est ce que tu entends par la ?
-C'est l'heure faut se dépêcher.
-Thomas réponds moi...
Mais il est déjà parti. Lorsque j'arrive le prof a déjà ouvert la porte. Thomas est déjà installé à côté de Charles. Donc on peut se placer à côté de qui on veut pas d'ordre alphabétique à la con. Une fille me sourit. La seule autre fille de la classe, Je décide de m'installer à côté d'elle. J'apprends qu'elle s'appelle Chloé. Elle est hyper gentille. J'ai pris mes cours attentivement toute la matinée. Puis elle m'a proposé de manger avec elle. Ce que j'accepte volontiers puisque Thomas m'évite. On fait la queue à la cantine. Thomas est toujours avec Charles mais Alex et Noah l'ont rejoint. Chloé était là l'an dernier donc elle connait a peu près tout le monde. Si je veux connaître les derniers potins c'est bien à elle que je dois m'adresser.
-Dis Chloé tu sais quelque chose sur Louis Garcia.
-Oui évidemment. Ça a toujours été la guéguerre entre les frères Garcia. Louis a deux ans de plus que Thomas mais il a redoublé donc il est toujours dans l'établissement. Malgré ça ses parents le voit toujours comme l'enfant prodigue et Thomas comme un poid. Apparemment ses parents lui auraient dit qu'il n'aurait jamais dû naître et qu'il était un accident, un enfant non désiré.
J'en reste sans voix.
-Mais c'est horrible. Quel genre de parents disent ça à son fils ?
-Les Garcia apparemment. Depuis Thomas a toujours eu des notes exemplaires multipliant les options pour se faire remarquer par ses parents mais rien n'y fait il n'est pas l'élu.
-Mais quels salopards et moi qui me plaignais de mon père...
-Dis moi en plus tu suscite ma curiosité tout le monde veux savoir comment les deux filles Gray on atterrie ici. Tu devrais être dans une prestigieuse école privée de droit.
-Et ben avec ma sœur on a dit à nos parents fin troisième qu'on voulait intégrer une école de sport pour moi et pour ma sœur une d'art. On avait été accepté mais nos parents ont refusé. L'année d'après on a demandé une bourse pour pas se faire réavoir c'est pour ça qu'on a réussi à entrer ici.
-C'est dingue chez vous les riches il se passe des milliards de choses.
-Comment ça ?
-Ba Thomas il est blindé. Je ne sais pas trop dans quoi. Ils sont propriétaires de plusieurs casino ça c'est leur façades mais d'après les rumeurs ils baigneraient dans des affaires louches. Si tu vois ce que je veux dire ?
-La mafia tu parles ?
-Ouais. Alex et Noah aussi sont plein au as mais ils n'ont pas l'air plus clean pour autant. Les parlant d'Alex sont dans les boîtes de nuit et ceux de Noah dans les hôtels. Pourquoi tu t'intéresse autant à Thomas ? Il se passe un truc entre vous ?
-Avec Thomas ?
-Depuis que tu es là tu as mis un coup de pied dans la fourmilière. Il y avait un équilibre très fragile qui a complètement explosé dès ton arrivée. Anais est du même genre que eux. C'est pour ça que Thomas doit prendre soin d'elle. Le père de cette nana est un des plus dangereux mafieux des États Unis. Et puis je pense aussi que c'est pour passer du bon temps.
-Pour répondre à ta question, je ne sais pas ce qui se passe avec Thomas il change tous les jours avec moi. Il peut être adorable comme me faire la misère. Je ne sais même plus combien de fois j'ai pleuré depuis la rentrée à cause de lui.
-Vous avez une connexion forte ça se sent mais fait attention de ne pas te brûler les ailes en volant aussi prêt du Soleil.
-Ça va être compliqué les 3 sont dans ma chambre.
-Vraiment quelle veinarde tu es.
-Tu viens juste de me dire qu'ils venaient d'une famille de criminels.
-Oui ils en viennent mais ils le sont pas forcément. Et puis regarde moi ça ce sont des dieux sur Terre.
-Mais tu es pas lesbienne toi ?
-Non je leur ai fait croire ça pour qu'ils arrêtent de me soûlé car j'ai eu la bonne idée un jour de leur dire que j'etais bi et pour eux ça n'existe pas et vu que l'an dernier je suis sortie avec une fille ils en ont déduis ça.
-Ils sont vraiment cons.
-Je te le fais pas dire.
-Avant de reprendre les cours, il faut que j'aille chercher mes classeurs dans ma chambre.
-Ok pas de soucis tu me rejoins en classe.
-Oui a plus Chloé.
Je remonte dans ma chambre. Je viens de me rendre compte que cet aprem dans nos matières nous sommes ordonnés par ordre alphabétique. Je me demande comment ça va se passer avec Thomas. Mal...sûrement mal. Je souffle déjà blasé de cette future dispute.
-Qu'est ce qui t'arrive Barbie ?
-Thomas ?
Je suis étonnée qu'il vienne me parler surtout qu'on n'est que tous les deux devant notre chambre.
-Tu as décidé d'arrêter de m'esquiver.
-Oui
-Quoi c'est tout. Oui ! Juste oui.
Il souffle c'est la meilleure.
-Tu veux que je te dise quoi ?
-Tsais quoi rien je n'attends rien de toi Thomas.
-Salomée c'est quoi le problème.
-Arrête de rire. Tu m'évites puis tu reviens comme ça. Tu penses que ça suffit ?
-Hey Barbie.
Il essaye de me prendre dans ses bras. Mais pas cette foi.
-Non Thomas. Ça marche plus ça.
-Oula mon petit frère viens de se faire refouler.
Comment ça mon petit frère. Je me retourne vers la voix qui a prononcé ces mots. Ça doit être...
-Louis, qu'est ce que tu fous là ?
-Je viens te voir mon frère.
-Et sinon la véritable raison ?
-Pas devant elle.
-Et elle de un elle t'emmerde et de deux elle a un prénom Salomée.
-Oula mais c'est qu'elle mordrait presque la lionne.
Je devrais peut être mieux lui parler si les accusions de Chloé s'avèrent vrais.
-Salomée elle vient de te dire.
-J'en n'ai rien à carrer, j'ai à te parler. C'est pas parce que tu t'es trouvé un nouveau jouet que tu peux te permettre tout ce que tu veux.
-J'arrive.
Il se retourne vers moi.
-Ne t'en mêle pas.
C'était pas un ordre, mais un conseil. Thomas qu'est ce que tu me caches à part que tu fasses parti de la mafia. Je vois la fraterie s'en allait. Qu'est ce qu'ils peuvent bien se dire ? Je prends mes affaires de cours plus celles de cheerleaders. J'ai entraînement ce soir. Finalement je regrette de l'avoir repoussé j'aurais voulu qu'il me serre dans ses bras, j'adore quand il cale son nez dans le creu du derrière de mon cou et que je sens sa respiration sur mes oreilles et son sourir sur ma nuque. Mais quelque chose me dis que quand il réapparaîtra il s'éloignera plus qu'il ne l'a jamais été. Bon fini tes rêveries Salomée on va en cours. Thomas n'est pas venu de l'après midi. Je n'ai aucune nouvelle de lui. Il m'avait dit qu'il viendrait me voir à mon entraînement. Je rejoint les vestiaires et enfile la tenue. Vous vous imaginez ma stupéfaction quand j'ai remarqué Thomas dans les gradins en pleine galoche avec Anais, son frère a sa gauche. Ce tableau me donne envie de vomir. Je vois flou, des larmes sérieux Salomée, tu es une fragile ma pauvre fille. La prof nous fait passer sur des figures au sol basiques du cheer. Anais se débrouille vraiment bien je comprends pourquoi elle est capitaine avec ses chevaux soyeux et son faux sourit au dents. Je suis voltigeuses car qu'on se le dise je suis une des plus petites. Anais aussi est voltigeuses ça me rassure au moins si elle ne me porte pas elle ne risque pas de me faire tomber sans faire exprès. Bien sûr elle m'a fait des réflexions pendant tout le cours. Míla est venu me voir lors de la deuxième heure. Je l'avais appelé avec Math pour leur annoncer la nouvelle. Une fois l'entraînement terminé je me dirige vers le haut du gradin où s'est installé ma jumelle, elle était en face Time avec Math en train de me filmer. Un amour cette fille. C'est ma sœur soyez pas deg.
-Salomée j'ai cru que j'allais faire au moins 3 arrêts cardiaques. Ces filles te lance haut et au mon dieu.
-Mais c'est que vous tenez à moi Monsieur Math.
-Tu es doutes encore ?
-Non évidement que non. Bon la familia je vais aller me laver je suis crevée. Math je t'appelle bientôt. Míla on se voit demain midi. Je vous aime mes amours
-Ça me va mon cœur. Te surmène pas.
-Oui papa.
-A toute suite petite sœur.
Lorsque je descend les gradins Anais est encore sur Thomas, bouche à bouche. Il y a des chambres pour ça. Quoique je préfère qu'ils soient ici que dans la mienne. Mes yeux croisent ceux de Louis. Il me fixe, je presse le pas il est vraiment étrange. J'espère ne plus jamais le revoir mais je sens que c'est que le début de l'histoire avec lui. Ça fait 10 minutes que je suis sous la douche. Je me sens tellement mal. Mon envie de vomir ne m'a toujours pas quitté.
-Salomée t'as bientôt fini ?
Il m'a fait sursauté.
-Je... oui je me sèche.
J'enfile mon pyjama et sors de la salle de bain. Je ne mange pas ce soir même si le voudrait j'en suis dans l'incapacité.
-Qu'est ce que t'as ?
-Rien ça va.
-Tu es une putain de mauvaise menteuse.
Je ne répond pas. Je devrais me défendre mais j'ai pas la force ce soir. Je vais juste me glisser dans mon lit avec un bouquin. Après me fixer durant un petit moment. Il rentre dans la salle d'eau. Lorsqu'il ressort je lui tourne le dos allongé dans mon lit.
-Salomée ? Tu vas pas manger.
-J'ai commander un truc à livrer t'inquiète pas.
Oui c'est un mensonge.
-Il ne livre pas ici Barbie.
-J'ai pas faim.
J'ai la voix qui tremble. Juste lui parler est une épreuve.
-C'est plus par rapport à ce matin. Il y a autre chose.
-Non.
-Salomée arrête de me mentir.
-Putain Thomas laisse moi tranquille.
-Non. Tu as été là quand j'étais pas bien c'est à mon tour maintenant d'être là.
-Mais t'es vraiment con ma parole. C'est toi qui me met dans cet état. Et ton frère aussi et...
-Qu'Est ce qu'il t a fait mon frère ? Oh putain je vais me le faire...
-Non il m'a rien fait. Il me fou juste les jetons. Avant qu'il vienne te parler tout aller normalement...
-Ah bon normalement ? je t'esquivais et toi tu me renvoyais bouler.
-C'est ce que je dis normalement pour nous deux. Et après...
-Et après quoi Salomée ? Tout ne tourne pas autour de toi. C'est compliqué à comprendre pour une gosse de riche mais c'est la vérité.
-Tu peux parler toi...
-Pardon ?
-Ba tu n'es pas le plus pauvre du campus d'après ce que j'ai compris.
-Qui t'a dit ça. Ta nouvelle amie Chloé c'est ça ? Bordel ! Elle t a dis quoi d'autre.
Il s'énerve. Il me sors du lit j'ai l'impression qu'à tout moment il me tape dessus. Il est hors de lui.
-Rien.
Il frappe le mur à côté de ma tête. Mes larmes coulent de plus belle.
-Arrête de me mentir Salomée.
-Qu'avec Alex Noah et Anais vous traîniez dans des affaires louches...
-Merde merde et merde, elle va jamais la fermer sa gueule celle ci !
Il est fou de rage. J'ai l'impression qu'à tout moment il fait vriller toute la pièce. On est bien loin du Thomas de ce matin qui me murmurait dans l'oreille ou qui me gratouillait le dos.
-Salomée me dis pas que tu crois à ça.
Ça sonne pas vraiment comme une question. J'ai pas envie qu'il me frappe donc je dis ce que je pense qui pourrait le moins l'énerver
-Thomas j'en n'ai rien à faire de ce que fait ta famille ou celle de Noah Alex ou Anais.
Il a l'air d'être redescendu.
-C'est pas la question Salomée.
-Je ne sais pas quoi te dire Thomas à par que là tu me fais vraiment peur.
Lorsque je lui dit ça il a l'air de reprendre d'un coup ses esprits. Je suis toujours coincée entre lui et le mur. Il pose délicatement son front sur le mien. Je n'ose pas bouger je suis terrorisée.
-Chloé t'as dit autre chose sur moi ?
-Oui mais je pense pas que tu aies envie d'en parler.
-Dis moi s'il te plaît il faut que je sache comment tu me vois maintenant.
-Thomas je me fais mon propre avis sur les gens ok ? J'ai pas besoin des ragots ou dernières rumeurs à la mode pour ça.
-Je sais Barbie. Mais même si on ne veut pas en tenir rigueur ça nous trotte quand même dans la tête.
-Promets moi de rien casser si je te le dis.
-Salomée je peux pas te...
-Promets le moi Thomas.
-Ok je te le promets.
-Elle m a parlé des relations que tu entretiens avec tes parents et ton frère.
-Elle est pas sérieuse. Je vais me la faire celle ci.
Je le retiens fermement par le bras. Il ne faut pas qu'il parte.
-Non Thomas, tu avais juré.
Il se dégage me faisant presque tombé au passage. Je le contourne le plus vite possible et me plante devant la porte pour l'empêcher de sortir.
-Salomée sors de mon chemin.
-Non tu avais promis. Je ne bougerais pas.
Je continue à pleurer mon visage doit être rouge, ma tête va exploser et mon envie de vomir est de plus en plus forte. Jusqu'à que je ne puisse plus tenir il faut que j'aille au toilette. Je me précipite au dessus des WC. J'ai perdu j'ai laissé Thomas, il va pouvoir aller tabasser ou je ne sais même pas quoi faire à Chloé. Et c'est de ma faute. Mon sang tape fort dans mes tempes, je vois flou.
-Salomée, Salomée, ca va ?
Voilà que j'ai des hallucinations maintenant. Je sens qu'on me tient les cheveux pour pas que je vomisse dessus. Je reste comme ça sans bouger ma tête sur mon coude, j'ai l'impression qu'elle va exploser. Je retourne pour voir qui me tient les cheveux. C'est Thomas, au moins il n'est pas allé frapper Chloé. Je me colle au mur le carlage froid me fait le plus grand bien. Il m'observe je sais pas si il est inquiet ou choqué ou énervé on ne sait jamais avec lui.
-Me dis pas que tu es enceinte quand même.
Il essaye une blague sûrement pour détendre l'atmosphère, mais je ne suis pas d'humeur.
-Je vais t'amener à l'infirmerie.
-Non c'est bon je ne suis pas malade, c'était juste une journée longue et stressante.
-Tu es à deux doigts de t'évanouir Salomée.
-Je veux bien y aller seulement si tu restes avec moi.
Yes comme ça il abandonnera l'affaire et je pourrais rester là.
-Ok pas de soucis.
-Quoi ?
Mais non tu devais dire non. Et me laisser ici. Il me tend un de ses sweets et mes baskets
-Enfile moi ça.
Je fais ce qu'il me dit de toutes façons c'est pas comme si j'avais réellement le choix.
-Thomas je meurs de chaud, vraiment un sweat-shirt là ?
-Évidement tu ne sors pas dehors avec ce pyjama.
J'ai pas la force de me battre contre lui. J'essais de me lever mais je m'écroule. Thomas me rattrape juste avant que ma tête tape le sol. Je pensais pas être dans un état aussi pitoyable. Il me porte comme une princesse comme l'avait fait Noah.
-Je croyais que les jeunes demoiselles en détresse tu les baisais jute.
-C'est pas l'envie qui me manque mais là faut te soigner.
On n'a croisé presque personne sur le chemin c'était bien la peine de me forcer à mettre son pull. Thomas s'assoie délicatement dans la salle d'attente mais ne me lache pas. Il y a une seule personne devant nous, ça ne devrait pas être trop long. Comme ça l'infirmière me donne un dolipran et je peux rentrer dans notre chambre. C'est à mon tour, j'essaye de me lever mais je me casse la gueule encore, et Thomas me rattrape une nouvelle fois.
Il nous fait rentrer dans le bureau de l'infirmière.
-Installe là moi ici Garcia.
Il y a en tout trois chaises dans la salle Thomas s'assoie à côté de moi.
-Tu peux me dire ta classe, ton nom, ton prénom et ta chambre s'il te plaît ma caille.
Thomas répond à ma place, au fond de moi je le remercie car mon cerveau marche au ralenti.
- Première 1 cursus sport, Gray Salomée et la chambre 420.
-Qu'Est ce qui t'arrives ma belle ?
-Rien je vais...
-Elle a vomis, et elle est dans l'incapacité de marcher sans s'écrouler.
C'est sur maintenant elle va me garder toute la nuit.
-Leve toi poulette. Et essaye de faire le tour de la pièce.
A peine je suis debout que j'ai la tête qui tourne, je vais tomber.
-Ca va devenir une manie de tomber dans mes bras.
-Salomée je vais te garder ici pour la nuit, on verra comment tu te sens demain. Mais j'ai quelque question à te poser. Garcia tu nous laisse.
-Non je reste.
-Bon c'est vous qui voyez. Salomée tu as eu des vomissements. Tu as eu des rapports sexuels protégés ou non ces derniers jours ?
Je comprends pourquoi elle a demandé à Thomas de partir. Il a la mâchoire serrée.
-Non, aucun.
-Tu as mangé quelque chose ce soir qui n'est pas passé.
-Elle n'a pas mangé ce soir.
-Salomée c'est pas sérieux tu es en session sportive tu ne peux pas te permettre ça.
-Je sais...
-Tu as vécu des situations stressantes ces dernières heures.
-Non je n'ai pas...
-Si et c'est de ma faute, elle vient de rentrer chez les cheerleaders, et vous connaissez les filles entre elle...
-Ok je pense pas que tu sois malade Salomée, je pense que c'est du surmenage mental. Ça t'es déjà arrivée ?
-Non jamais.
-Ok je vais te montrer ta chambre pour la nuit ma belle, Thomas tu l'aides s'il te plaît.
-Avec plaisir.
Il me sourit et me reprend dans ses bras. Ma tête tourne encore. Mais j'arrive à percevoir ma chambre, c'est le même lit qu'à l'internat auprès duquel il y a une chaise. Il me dépose très délicatement sur le lit.
-Je peux retirer ton sweat maintenant.
-Oui si tu veux même si je t'avoue que je trouve qu'il te va très bien.
Je le retire j'ai tellement chaud.
-Tiens Thomas, une bassine pour ta protégée
-Merci
Il la dépose à côté de mon lit.
-Tu vas dormir ou ?
-Sur cette chaise.
Mort de rire.
-Dis pas n'importe quoi. Viens là.
-Salomée...
-C'est pas contagieux.
Je lui prends la main et le tire légèrement vers moi. Il se cale à côté de moi et du mur.
-Si tu te sens pas bien tu m'appelles ok ?
-Oui.
Il met sa main sur mon front.
-Tu es brûlante.
Il a l'air vraiment inquiet.
-C'est rien...
-Si et c'est ma faute, je te pousse à bout et ton corps n'arrive pas à suivre. Je suis désolé Salomée.
-Ca va aller Thomas.
-Je me déteste de te faire autant de mal.
-C'est pas grave.
-Si putain Salomée, pourquoi tu es aussi gentille avec moi. C'est de ma faute si tu es là aujourd'hui.
-Pas que de ta faute.
Je me retourne pour lui faire face. Je lui caresse la joue.
-Chut Thomas calme toi.
-Salomée c'est la dernière nuit qu'on passe ensemble. Je ne veux plus te faire du mal. Ça me tue de te voir dans cet état et savoir que c'est en parti de ma faute ça m'achève encore plus.
-Non Thomas, tu peux pas me faire ça.
-Je suis désolée Barbie, il y a pas que ça tu ne connais pas toute la situation mais c'est impossible.
Je recommence à pleurer.
- Tu vois tu pleurs à chaque fois qu'on se parle.
Il sèche mes larmes et me prends la tête entre ses deux mains.
-Vous êtes une personne formidable Gray. Profitons de notre dernière nuit. Viens là.
Il me prend dans ses bras. Demain quand je me réveillerais il ne sera plus là. Je ferme les yeux et écoute les battements de son cœur, si seulement ils étaient pour moi. Mais non ils sont pour Anais. Je me demande réellement ce qu'il lui trouve.
-Thomas...
-Oui ?
-Vu que c'est la dernière...
J'ai plus rien à perdre donc autant lui poser la question .
-Oui ?
-Qu'Est ce que tu lui trouves à Anais ?
Je sens tout son corps se contracter.
-Je l'aime c'est tout ça s'explique pas.
Comment ça il l'aime. Oh ma nausée.
-Tu l'aimes ?
-Oui Salomée.
-Alors pourquoi tu lui as dit que c'était qu'un plan cul ? Pourquoi ça fait deux nuits que tu es dans mon lit ?
-Tu me connais je suis toujours dans la provocation. C'était pour voir à quel point elle était in love de moi.
-D'accord.
-Aller dors Barbie.
-Je n'ai pas sommeil.
-Mais ton corps si.
-Je m'en fou Thomas. Ça n'ira pas mieux en dormant.
-Si fais moi confiance.
-Tu m'en demande trop là.
Je vois que ce que je lui dit lui fait mal. Mais moi aussi il me tue.
-Tu as raison. Tu n'auras plus à le faire, je vais disparaître de ta vie.
-Comment tu comptes faire ça hein ! On est dans la même chambre, dans la même classe et on a trois sport en commun et ah aussi je fais parti de l'équipe de cheerleaders de « ta copine »!
-Salomée calme toi...
-Non c'est impossible. C'est trop tard pour faire machine arrière. Tu as trop joué avec moi.
-Je n'ai pas le choix même si un jour je veux qu'il se passe un truc entre nous c'est impossible. Fais toi y à l'idée. Nous deux c'est mort.
-C'est bon je crois que j'ai compris merci.
J'essaie de me décaler de lui mais il ne me laisse pas.
-Salomée c'est notre dernière nuit tu veux vraiment la gâcher à nous disputer ?
-Et tu voudrais quoi que je te saute dessus.
-Ça serait déjà mieux
-Tseuu
Il me soulève pour me poser sur lui. Puis me serre bien fort. Il me caresse le dos. J'ai toujours les joues humides, et je sens que lui aussi. Il me cache des choses, tellement de choses depuis que Louis est arrivé c'est parti en vrille. Je ne me dégage pas de son emprise, je sais que c'est con et que je devrais mais c'est la dernière fois comme il l'a dit...
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