Chapitre 3

Je tombe donc nez à nez en face pas d'un mais de trois garçons. Je n'avais pas remarqué les 2 autres derrière. Waou je m'attendais pas à ça. Même si la plupart du temps les mecs dans les filières sportives sont beaux goss la c'était du haut level.

- Salut moi c'est Alex et voici Thomas et Noah. Tu dois être Salomée c'est bien ca ?

-Oui c'est bien ca. Ba enchantée alors.

Je sais pas trop comment me comporter. Dois je leur faire la bise ou un truc dans le genre ? Finalement c'est Noah qui rompt le moment de gêne.

- Bon on te laisse ranger tes affaires on va dans la chambre d'a côté. Tu n'auras qu'à nous rejoindre quand tu auras fini. Et a ce que je vois tu as du boulot.

Je leur souri ils ont l'air vraiment gentil. Mise à part le fait que Thomas ne me parle pas ce qui me fait assez peur vu que c'est lui mon véritable colocataire.

-Ok pas de soucis on fait ça.

-Tu es sur que tu ne t'es pas tromper de chambre ici c'est le cursus sportif et tu n'as pas vraiment le physique d'une athlète mais plutôt d'une barbie...

Oula première fois qu'il parle et c'est pour m'envoyer un pic. Seigneur dans quel merde tu m'as encore fourrée. J'allais lui répondre un truc du genre "toi aussi tu t'es trompé on n'est pas non plus dans le cursus connard" mais je me suis rappelée que j'allais vivre avec cette énergumène durant toute une année. Donc je respire et repond gentiment.

-Bon ba j'ai hâte que les cours commence pour que la barbie te prouve le contraire.

Je maintiens bien son regard hors de question de craquer je vais certainement pas me faire marcher sur les pieds par ce Thomas et ces préjugés à la con. Matcho va ! Il me fait finalement un petit sourire en coin.

-Allez les mecs on se tire. On va pas la ralentir dans son rangement. A plus tard Barbie.

Je pense qu'il m'appellera comme ca durant toute l'année super... Ils partent et j'ai juste le temps d'entendre une réflexion d'Alex comme quoi j'ai du caractère et que Thomas a du soucis à se faire. Bon allons commençons par mettre de la musique pour trier tous mes habits. Comme je l'avais prédit tous mes vêtements ne rentrent pas donc la moitié restera dans mes valises et je ne parle même pas des chaussures. J'ai rangé ce que j'ai pu, je décide de me changer et de rejoindre mes nouveaux colocs comme ils m'avaient proposé. Je toque à la porte. Et j'entends la voix de Noah.

-Oui entrez. Ah Salomée, t'es encore vivante on n'y croyait plus.

Je roule les yeux. Je suis pas au bout de mes peines avec ces 3 là. Je remarque que Thomas me fixe. C'est assez déstabilisant.

-Oui ça a prit un certain temps...

-La barbie s'est changée. Waouu... Je pense que j'ai réellement raison vis à vis de toi. J'ai fait mes petites recherches et j'ai trouvé que ton père était plein aux as et puis même sans faire de recherche on dirait un panneau d'affichage combien les marques te paye t elle pour que tu portes tout ce blingbling. Enfin bon ça je m' en tape je t'expose ma théorie ton père a payé pour que sa petite fille adorée puisse aller dans l'école de ses rêves sans le mériter. Juste un dessous table c'est pas plus compliqué que ça.

-Thomas, merde t'abuse la.

C'est Alex qui essaye de prendre ma défense.

- Waou bravo tu sais utiliser google. Tu veux une médaille peut-être. Mais tu ne sais pas réfléchir pour autant. Mon père est blindé et en effet il est juge. Tu penses vraiment qu'un juge voudrait que une de ses filles soit une sportive de haut niveau. Non certainement pas. J'avais déjà été accepté dans cet établissement l'an dernier mais il avait refusé mon entrée. Il n'a pas accepter de payer. Donc cette année pour ne pas me faire avoir de nouveau, j'ai demandé une bourse, voyant que l'argent n'était plus un problème il a été contraint de me payer la totalité des frais et me laisser étudier ce qu'il me plaisait. Donc en fait j'ai autant le droit que toi d'étudier ici. Et si je m'habille comme cela c'est parce que là aussi je suis obligée comme il me l'a si bien gentiment fait comprendre je dois le représenter à tous moments et tous endroits et vu que le plus important a ses yeux c'est le pognon je me retrouve habillée comme quoi tu as dit un panneau d'affichage c'est ça ? Tu ne sais rien de moi. Alors n'essaye pas de jouer à Mesmer avec moi.

La fin de ma phrase sonnait un peu comme un ordre. Je vois la mâchoire de Thomas se contracter. Mauvais signe... Les deux autres ne savent pas comment se positionner. Thomas allait prendre la parole mais sauvée par le gong mon téléphone sonne. Je regarde c'est Matt. Je fronce les sourcils. Qu'est ce qu'il me veut on était au téléphone il y a à peine trois heures. Je lance aux trois autres
"Excusez moi faut que je réponde". Je décroche

-Allo Matt ? Tu me rappelles déjà tu peux pas te passer de moi.

Et je le dirige vers la sortie. Ils n'ont pas à entendre ma conversation déjà ça ne les regarde pas et puis comme ça j'éviterais le retour à de l'attaque de Thomas. Il a vraiment un problème avec moi. Finalement c'était pas très important ce que Matt avait à me dire il a parlé à ma sœur et apparemment ces voisins de chambres sont adorables. Y en a une qui a de la chance dis donc. Je préfère pas trop parler des miens pour pas qu'il commence à s'inquiéter. Automatiquement je suis sortie visiter le campus le temps est magnifique. On a continué à parler pendant une heure comme ça. Et pendant cette heure la je n'ai pas arreter de marcher et devinez quoi je me suis perdue. Quelle journée ! Je vais finir par être en retard au rendez vous que Mila m avait donné...super. De plus je connais personne je vais pas arriver et leur demander ou je suis ils vont me prendre pour une malade. Bien sûr  qui j'aperçois au loin mon meilleur ami oui oui Thomas en pleine galoche avec une brune. Super bon je crois en plus que la cafétéria est derrière eux. Allez haut les cœurs avec un peu de chance il ne me fera aucune remarque. Au pire ses deux acolytes viennent de le rejoindre donc je pourrais toujours leur demander. Je marche donc vers eux enfin plus exactement derrière eux airs pods aux oreilles comme ça je pourrais toujours faire genre que je les ai pas entendu si ils m'appellent. Et j'avais raison il en loupe pas une.

- hey barbie,tu nous snobe déjà ? On n'est pas assez riche c est ça ?

La brune est avachis sur ses genoux. Il a limite sa tête entre ses deux obus. Rectification on peut retirer le limite. Et lui il me sourit mais comme si il sentait superieur. Voila il a un air supérieur, hautain qui me donne envie d'exploser son visage d'ange contre le mur le plus proche.

-C'est pas un problème de richesse mais de connerie.

-Tu dis ça mais en attendant c'est pas moi qui suis perdu.

Il me fixe droit dans les yeux.

-Et oui on dirait un petit chien chien qui a perdu son maître.

Mais il me veut quoi celui la. Je préfère me barrer que d'essayer de répondre à ses attaques gratuites.

-Deja plus de repartie ?

Sa bimbo toujours sur lui il doit se croire invisible.

-Ecoute je n'ai pas le temps à perdre avec toi Thomas.

-Tu te sens tellement superieur à moi que tu fais la meuf indisponible... c'est dingue.

-C est pas une question de supériorité, c'est une question de je suis attendu quelque part et je ne veux pas être en retard. Tu peux comprendre où faut que tu ailles encore faire des recherches sur internet.

-Et qui peut bien t'attendre ici ton mec ? C'est quoi déjà son petit nom Matt ? J'espère qu'il te ressemble pas parce que sinon on n'est pas sorti. 

-Et qu'est-ce que ça peut te foutre à toi hein ?

J'entends mon nom derrière.

-Salomée ?!

- Mila !

-Putain je t'attends depuis 10 minutes qu'est ce que tu fous ?

Les autres nous regarde bizarrement. Ah oui c'est sur que ça doit faire bizarre de voir arriver un clone de quelqu'un à qui tu parles sans savoir qu'elle a une jumelle.

-Barbie a une double. Intéressant.

-Je me suis perdue Mila. Enfin bref j'arrive. Thomas laisse la tranquille. Ne mêle pas ma sœur à ça. A plus Alex, Noah.

Je leur lance un rapide coucou de la main. Puis me retourne. Et affiche un faux sourire.

- Thomas. Et euhhh....

Je fronce les sourcils vers l'autre qui mâche  goulûment son chewing-gum. Ba elle me dégoûte.

- Anais

Elle couine ça a mon égard. Elle attendait sûrement que Thomas dise son nom mais il s'en foutait royalement toute son attention été sur moi. Il avait la réelle envie de me rendre la vie impossible. Je me dirige vers Mila. Elle est avec ses nouveaux potes. Ils sont vraiment adorables. J'apprends que ceux sont ces colocataires Ava, Elly et Joyce. On a pris à emporter à la cafétéria et on s'est posé sur une table dehors. Le repas s'est passé merveilleusement bien. Mila était étonnée que je n'avais proposé à aucun de mes nouveaux amis de venir manger avec nous. Je n'ai pas eu le cœur de lui dire que je n'avais pas une très bonne relation avec eux. J'ai prétendu qu'ils avaient déjà prévu un truc entre eux. Elle n'a pas posé plus de question. On est retournée dans notre chambre vers 23h30. Je rentre dans la mienne, et quelle est ma stupéfaction lorsque je vois Anais à califourchon sur Thomas. Hors de question que je parte c'est ma chambre et d'ailleurs ça serait pas mal qu'elle ne se transforme pas en chambre close... Ca me dérange pas qu'ils assouvisse ses pulsions mais qu'il prévienne putain. C'est quoi ces manières. Je vais jamais tenir une année entière.

-Tu as oublié la chaussette sur la poignet.

-Je pensais que tu avais compris que je ne voulais pas de toi ici.

-J'en ai rien à foutre de ce que tu veux. Je suis là  pour le meilleure et pour le pire. J'ai été gentille avec toi mais ça pourrait changer.

-Oula j'ai peur Barbie.

Il décale Anais sur le lit comme si c'était un objet. C'est sûrement comme ça qu'il doit la considérer d'ailleurs.Un objet ou un accessoire ou peut-être même comme un trophée avec laquelle, il peut se pavaner. Il se rapproche dangereusement de moi tellement que je sens son souffle sur moi.

-Et qu'est-ce que tu vas bien pouvoir faire hein ? Regarde moi quand je te parle.

Il prend mon menton et le lève très doucement ce qui est très déstabilisant vu la situation,  jusqu'à qu'il capte mon regard.

-Tu as perdu ta langue ? Tu étais en train de formuler des menaces.

Je retire mon menton de ses doigts. Il sourit, il est content. Il me pousse à bout et il le sait. Il veut me faire craquer. Mais je ne rentrerai pas dans son jeu. Je ne lui ferais pas ce plaisir. Je prends mes affaires pour me laver.

-Tu fuis alors. Tu avais plus de caractère tout à l'heure. Je suis déçu.

- Tu me fatigues. Tu sais quoi occupe toi de ta copine et laisse moi ok.

-Et toi il est où ton copain ?

-Je n'ai pas à me justifier mais c'est pas mon copain mais mon ami.

-Tu crois que ça m'intéresse ? Ta vie de princesse là ? Va te doucher que je puisse reprendre ou j'en été.

Il regarde sa bimbo en disant ça.

-Arrete de me donner des ordres putain. Tu as cru que tu étais qui pour me parler comme ça.

J'avais presque crier ça.

-Anais tu nous laisse s'il te plaît.

Ce n'était pas une question. Il a la mâchoire qui ressort. Je crois que je l'ai vraiment énervé cette fois. Il va se déchaîner sur moi c'est sur. Et la plus aucun témoin pour qu'il soit obligé de se retenir. Anais part sans oublier de me lancer un regard noir au passant en même temps je lui ai niquer son coup de ce soir.

-N'élève plus jamais la voix sur moi comme tu vien de le faire Salomée. C'est clair. Tu n'es clairement pas en position de force.

Je suis coincé entre son corps et le mur, ces deux bras autour de ma tête. Je suis prise au piège.

-Lache moi.

Je lui redemande mais cette foi en murmurant. Il me terrorise. Il le sait. Il lève un bras pour me laisser passer.

-Bien. On va pouvoir faire quelque chose de toi finalement.

Sur cette phrase je m'enferme dans la salle de bain et prends une douche brûlante. Je pleurs toutes les larmes de mon corps. Quel enculé. J'ai opté pour le pyjama qui couvre le plus de parcelle de mon corps. Et je suis sortie de la salle d'eau, je redoute une nouvelle confrontation avec Thomas. Qu'est-ce qu'il me veut ce pauvre con. Je voulais juste passer une année tranquille et voilà ce que je vais devoir me coltiner. Il est allongé sur son lit les yeux fermés. Il a l'air tellement calme, apaisé mais je sais que sous ce physique des plus attirants se trouve un malade.

-Arrête de me mater tu seras gentille.

-Ah merde t'es toujours vivant.

Il ouvre les yeux et bondit du lit. Merde j'aurais mieux fait de me taire.

-Je croyais que tu avais compris que tu me devais le respect Salomée. Quand je parle tu te tais. Je tolère ta présence et c'est déjà pas mal. Ne me pousse pas à bout. Tu es seule et toi contre moi on sait très bien qui gagnera. Tu as entendus ? Maintenant tu te le fous dans le crâne que je n'ai pas à te le répéter.

J'ai la voix cassé elle tremble comme une feuille et a tout moment je peux craquer et recommencer à pleurer.

-Pourquoi tu me fais ça ? Thomas regarde moi pourquoi tu me fais ça ? Je t ai rien fais.

-Arrete d'essayer de dévier mon autorité. Je suis la depuis 2 ans et je suis ici chez moi. Tu arrives avec ton air superieur et tu penses pouvoir tout détruire. Alors non tu restes à ta place et tu arrêtes de faire des vagues. Que se soit en public ou entre nous tu arrêtes de me tenir tête. C'est clair. Ne fais pas des actions que tu ne peux pas assumer.

Je prends quelque affaires c'est bon c'est mort je vais dormir dehors si il le fait mais je ne reste pas avec ce malade.

-Ou tu vas comme ça ?

-Nimporte où mais loin de toi. Très loin.

-Certainement pas tu restes là avec moi dans cette chambre.

-Thomas lache moi la grappe comme ça tu appelles ta bimbo tu lui fais des gosses tu transforme cette chambre en bordel si tu veux mais tu ne m'auras jamais sous ton contrôle.

J'avais fait un petit tas d'affaire. Mais il avait raison je n'avais aucun endroit où aller je n'irais sûrement pas voir ma sœur sinon elle va s'inquiéter. Je me serais trouvé une planque dans une classe ou quelque chose du genre. Des larmes recommencent à couler je ne sais pas si c'est de peine, de rage, de peur peut-être aussi...Il se plante devant la porte d'entrée.

-Tu restes là. Commence pas à refaire ta rebelle. Ce rôle ne te vas pas. Si tu restes ici en échange pour te montrer ma bonne fois on écrit là maintenant les règles à respecter pour cohabiter.

Je roule les yeux.

-Ca par exemple ça sera dans les règles tu ne roule pas des yeux lorsque je te parle.

-Je suis vraiment sensé te croire là ?

-Oui Salomée.

-C'est pour mieux me contrôler que tu fais ça ?

-Arrete ça. Toi aussi tu auras le droit de proposer tes conditions.

C'est la première fois qu'il s'adressait à moi avec autant de douceur c'est sûrement pour me convaincre plus facilement.

- Très bien. Ça marche.

Qu'est-ce que j ai a perdre là rien et puis si c'est le seul moyen pour qu'ilarrête de me faire la misère je suis prête a mettre un peu d'eau dans mon vin. On a passé au moins 2h30 à écrire toutes les règles. On ne s'est pas disputé une seule fois. Miracle. Mais ce côté bipolaire m'épuise au plus haut point. On a passé un bon moment fin pas trop mal par rapport aux autres que j'ai partagé avec lui on a même rigolé mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il m'a déjà fait pleurer deux fois alors que ça fait seulement un jour que je suis là et que l'on cohabite.

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