Chapitre 10

Je me suis levée vers 10h ce matin, Charles était en train de se casser la tête sur un problème de physique. 

-Ca y est la lilliputienne s'est réveillée. Je t'ai apporté ton petit déjeuner. 

-Oh merci fallait pas. 

Je m'approche de lui et lui fait la bise. 

-J'ai pas eu le temps de te féliciter hier soir.

Oula me féliciter de quoi ? D'être en couple ? Il est déjà au courant ? Et est ce que je suis en couple ? Beaucoup trop de questions dans ma tête.

-De quoi tu parles ?

-D'avoir gagner l'équipe, tu pensais à quoi ?

Ouf il est au courant de rien. 

-C'est vrai j'avais complètement oublié cette histoire. Anais doit être furieuse. 

-Je confirme, plusieurs vidéos circulent de vous tu sais quand tu la fouette avec tes cheveux... Je pense que ça restera dans les annales ça. 

-Il y a des chances. Au fait tu as besoin d'aide, tu as l'air de galerer sur ton exercice là. 

-Ouais je veux bien. 

Je m'assoie à côté de lui. Je lis son énoncé, et lui montre ce qu'il faut faire. Il me regarde comme si j'étais la chose la plus intéressante qu'il ai vu de la journée. Après 20 minutes d'explication et de calculs, il a fini.

-Merci pour ton aide. 

Il me serre dans ses bras. 

-Mais de rien. 

Je mange enfin mon petit déjeuner que Charles m'a apporté. C'est ce genre d'attention qui peut nous mettre de bonne humeur dès le début de la journée. 

-Au fait cet après-midi je vais faire un tour à l'extérieur du campus, tu veux m'accompagner ?

J'ai rendez vous avec Thomas à 16h. 

-Oh je suis désolée mais j'ai déjà quelque chose de prévu...  

Je suis mal à l'aise de refuser.

-T'inquiète pas c'était juste une proposition. Je peux te demander ce que tu as à faire ?

Il a l'air quand même déçu. 

-Je vais boxer. 

-De la haine a évacuer ?

-Pas cette fois, je veux juste m'entraîner la dernière fois, j'étais contre Thomas et j'ai perdu je ne veux pas que ça arrive de nouveau. 

Bon c'est un mensonge mais bon, je ne peux pas lui dire que je vais retrouver Thomas. Il va s'inquiéter et j'ai pas le temps pour ça je veux juste en apprendre sur mon frère. Chloé nous a rejoint pour déjeuner, on a trouvé une petite maison pas trop cher à louer avec une piscine pour notre voyage. Vers 15h50, j'ai pris mon sac de sport dans lequel j'avais glissé un carnet et un stylo pour marqué tout ce que Thomas va m'apprendre. Je suis arrivée au gymnase, Thomas est assis sur un banc, plongé dans ses pensées. Je toussote pour lui signaler ma présence, mais il n'entend pas, je m'approche de lui et pose une main sur son épaule. Il sursaute. 

-Excuse moi j'ai toussé mais tu ne m'as pas entendue. Tu vas bien ?

-Ouais je, j'étais ailleurs...

Il a l'air complètement perdu. Il se décale et je m'assois à côté de lui. 

-J'ai besoin que tu répondes à mes question Garcia. Même si les réponses seront dures à encaisser,  il faut que je sache. 

-Je sais.

Il a la voix qui flanche. Puis explose en sanglot. Je le prend dans mes bras comme il l'a fait tellement de fois avec moi. 

-Je suis sincèrement désolé Salomée.

-Tu n'y est pour rien.

J'espère que ce que je viens de dire est vrai. Après quelque minutes il se décolle de moi, il a l'air en colère maintenant. Mon dieu qu'est ce qu'il est lunatique. 

-Ton frère était une bonne personne il a juste croisé la route de mauvaises personnes. Et je te jures qu'on va le venger. Le mec qui l'a tué va le rejoindre je te le promets. 

Je le tire de nouveau vers moi pour essayer de l'apaiser. 

-Chut Thomas, calme toi. 

Je sors mon carnet de mon sac ainsi que mon stylo. Je souffle et regarde Thomas droit dans les yeux. 

-Commençons par le début quand est ce que tu as rencontré mon frère ?

-Je l'ai rencontré à une soirée de James, il y a cinq ans. Clément n'était pas invité, mais il avait le mot code pour rentrer. J'ai appris bien plus tard que c'était Louis qui lui avait donné. Il se connaissait du collège.

-C'était quelle genre de soirée pour qu'il y ait un mot de passe ?

-Une soirée d'ouverture, en gros c'est une soirée durant laquelle on présente les nouveaux membres. J'en faisait parti cette année, en moyenne on y rentre à 13 ans.

-Mais tu avais 11 ans seulement !

-Bien tu ne serais pas en S par hasard. 

Il rigole et je lui donne une petite tape sur l'épaule. 

-Clement souhaitait commencer les courses, ton père ne voulait pas et il n'avait pas l'argent pour pouvoir s'entraîner tous les jours sur un circuit, tes parents lui avaient coupé les vivres. Alors il s'est dit que commencer par des courses illégales seraient pas mal. Seulement il avait reçu plusieurs menaces car même à ses débuts il était extrêmement doué  alors il s'est tourné vers un gang le notre plus précisément pour qu'on assure sa sécurité. En échange il devait partager ses bénéfices ainsi que courir pour nous pour des courses avec bien plus d'enjeux. 

Donc mon frère a rejoint un gang lorsqu'il avait 14 ans à cause de nos parents. Putain mais ils font chier jamais ils ont laissé leurs enfants choisir ce dont ils avaient envie de faire. 

-Dans ces soirées se sont souvent des membres de la famille qui sont présents pas des inconnues comme ton frère. Louis a pris un très grand risque en l'amenant à cette soirée. Il tenait à lui, je sais que toi tu ne peux pas te l'encadrer mais ils étaient amis. C'est à cette soirée où on se fait tatoué, tous au même endroit.

-Omoplate gauche. Lorsque mon frère est rentré à la maison avec un diable sur sa peau ça a crié. Thomas retourne toi. 

Il sourit.

-Tu veux voir le mien n'est ce pas ?

Je rougis. 

-Oui.

Il retire son teeshirt et se retourne. Il y a une une phrase écrit en italien je crois « l'Italia e 'una repubblica democratica fondata sul lavaro » au niveau du bas de son cou et sur son omoplate il a un loup qui tient dans sa gueule un masque. 

-Qu'est ce que ça veut dire ? 

-C'est la devise de l'Italie. L'Italie la république démocratique fondée sur le travail. Quand au loup c'est l'animal qui représente mon pays c'est toujours mieux que le coq pour les français. 

Il rigole en même temps il a pas tord. Puis reprend.

-Le masque c'est celui de Venise, je vivais la ba avec ma grand mère quand j'étais petit. 

J'aurais dû me douter que son tatouage aurait eu un rapport avec ses origines. Je l'effleure du bout des doigts. Il est vraiment beau, à mon contact il frémi. 

-Vous ferais je de l'effet Monsieur Garcia ?

Il se retourne vers moi. 

-Comme si ça t'étonnait. 

Je rougis de nouveau. 

-Ça veut dire que tu as fais ton tatouage à 11 ans. Mais c'est interdit.

-Comme faire parti de la mafia et faire des courses illégales. 

Il rigole. 

-Pourquoi aussi tôt ?

-J'en avais marre d'être exclus de tout. Je pensais qu'en rentrant dans le gang ça changerait mais rien Louis est le gosse prometteur et moi je suis enfin je sais pas vraiment...

-Je préfère  le petit Garcia au grand.

-T'es bien la seule. 

Je le reprends dans mes bras. Il glisse sa tête dans le creux de mon coup. 

-Et puis c'est pas parce que tu me préfères que tu m'aimes pour autant.

-Pourquoi tu dis ça ?

-Tu m'as baffe hier je te rappelles. 

-Et j'en suis réellement désolée même si tu l'as amplement méritée. 

-Je sais j'ai vus à quel point tu étais affolée lorsque tu es partie. 

-Je ne t'ai pas fais trop mal j'espère. 

Je me recule pour l'observer.

-Ça va mais je ne dirais pas non a un petit bisou qui guéri tout. 

Je lève les yeux au ciel. 

-Tu as oublié les règles Barbie ?

-Tu en as transgressé aussi Thomas. 

-Je sais mais je veux pas te faire du mal, et je veux pas que tu finisses comme moi ou ton frère. 

-Thomas ça ne sert a rien de me repousser parce que je ne te laisserais pas.

-Et tu es sure que ton boyfriend sera d'accord avec ça. 

Je l'avais complètement oublié lui.

-Je pense pas qu'on soit ensemble, c'était juste sur l'euphorie du moment. Il est gentil mais...

-Mais quoi ?

-Rien oublie.

-Salomée, fais moi confiance. J'essaye moi. 

-Ce n'est pas toi. 

-Ah ba j'espère bien qu'il n'est pas moi mais ça veut dire quoi ça ?

-Ça veut dire qu'il a beau faire ce qu'il veut c'est toi que j'ai envie d'embrasser. 

Voilà c'est sorti je suis hyper mal à l'aise. Je me lève. Oui je prends la fuite. Mais Thomas me prends par la main. 

-Salomée c'est impossible. On ne peut pas... C'est trop dangereux.

-Je sais tu me le répètes tous les jours. Alors faire des courses illégales, traîner avec des mafieux c'est normal pour toi mais me laisser une chance là c'est trop dure ?

-Je...

-Non tu sais quoi. Tais toi. Maintenant quand on parlera ça sera seulement de mon frère car je veux toujours savoir de pourquoi il n'est plus à mes côtés. Mais je ne veux plus qu'on ait d'autre contact. C'est plus fort que moi, je n'arrive pas à te voir comme un gars banal je voudrais toujours plus. 

-Ecoute moi Barbie. Je sais pas si ça va te rassurer mais je je enfin tu...

-Quoi accouches merde !

-Tu ne me laisses pas indifférent non plus ! Mais comme tu l'as dit je fais partie de la mafia et tu sais comment les gangs se font passer des messages entre eux ?! En s'en prenant à leurs proches et je veux pas que tu rejoignes ton frère !

-Et Anais ?

-Quoi Anais ?

-Pourquoi tu es avec elle ?

-Je ne suis pas avec elle.

-Arrête de jouer sur les mots. Tu sais très bien ce que je veux dire. 

-C'est uniquement professionnel...

-Comment ça c'est uniquement professionnel, vous couchez ensemble c'est pas professionnel du tout !

-Je t'ai déjà répété plusieurs fois Salomée, si je baise Anais c'est uniquement pour préserver l'équilibre et les alliances car nos parents sont « collègues ». Si je pouvais je l'aurais déjà jeté. 

Je ne sais pas si je dois être soulagée qu'il ne ressente rien pour Anais ou pleurer parce que jamais je ne finirais avec Thomas. 

-On fait quoi nous deux alors ? 

-Je sais pas. Mais je ne me le pardonnerai si il t'arrive quelque chose. 

-Du coup tu vas vivre toute ta vie dans les suppositions et à toujours penser aux conséquences de tes actes. Parce que si tu comptes faire ça c'est extrêmement triste. Profite tu n'as qu'une vie. Tu regretteras plus tard Garcia. 

-Je ne peux pas me le permettre. Salomée tu ne te rends pas compte du danger et tout ce que ça implique. J'aurais préféré être un enfant normal qu'être bientôt le futur meneur d'un gang. 

-Tu as raison jamais je ne pourrais mesurer le danger que j'encours mais moi je ne veux rien regretter plus tard. J'en veux plus Thomas j'ai besoin de plus. 

Il souffle et se rassoit sur le banc, la tête entre les mains. 

-Une soirée. Je te donne une soirée par semaine pas plus. On se croisera en cours mais tu ne m'approcheras seulement lorsqu'il y aura Alex et Noah. Évidemment tu ne diras à personne qu'on se voit. 

Je le rejoins sur le banc et me glisse dans ses bras, il me serre fort contre lui. 

-Merci Thomas. 

-Non merci à toi de dépenser autant d'énergie pour mon bonheur quitte à te retrouver toi dans la merde. 

Il m'embrasse le haut de mon front. Il m'attrape telle une princesse et nous amène sur les grand tapis épais normalement utilisé en gymnastique. Il me dépose délicatement et s'allonge sur moi. 

-Oh Thomas t'es lourd.

Lorsque je lui dis ça il s'étale encore plus sur moi. Je lui relève délicatement la tête. Qu'est ce qu'il est beau ! Il plante son regard dans le mien. Puis m'attaque de guili. Je bouge dans tous les sens mais il n'arrête pas pour autant. Il est assis sur mon ventre, je suis donc coincée sous Thomas qui est califourchon sur mon petit corps. 

-Thomas arrête !

J'arrive à prononcer ces quelque mots entre mes fous rires. Et après plusieurs fois que je répète cette demande il s'arrête et baisse sa tête vers moi. Nos nez se frôlent. Il regarde mes yeux puis s'attarde sur ma bouche. Oui allez embrasse moi j'attends que ça. Mais rien. Il calle  sa tête dans mon coup. Et rater. 

-Fais moi des papouilles Barbie.

Il me regarde avec son air d'ange là. Comment lui refuser. 

-Le mot magique ?

-per favore

-Hum ok. 

-C'est tout ?

-Tu as déjà fait assez d'efforts pour aujourd'hui, je ne veux pas te pousser à bout. 

-grazie

Je lui souris et commence à lui masser les cheveux. Il a alors la tête sur mon ventre. Je descends le bout de mes doigts dans son coup. Bon j'avoue que  après une vingtaine de minutes je commence à avoir mal à l'épaule à force. Il embrasse mon ventre et relève la tête. 

-E il mio turno di massaggiarti ora principessa.

Je fronce les sourcils. Je connais pas du tout l'italien. Bonjour et merci et on a fait le tour de mon vocabulaire. 

-Alors là je t'avouerais que je n'ai pas tout compris. 

Il rigole puis me souris. 

-Je te proposais d'échanger nos rôles. 

On entend alors des bruits venir de la porte de gymnase. Puis une voix, la voix de Hugo. Merde. Thomas se cache derrière la pile de tapis où on était. Je lui murmure. 

-Proposition alléchante mais peut être plus tard ok ?

Je me dirige vers Hugo. 

-Hey comment va la plus jolie fille du campus. 

Mdr. Je me force à sourire. 

-Bien bien et toi. 

-Ca va, on a pas trop eu le temps de discuter de enfin tu vois ?

-Oui d'ailleurs je voulais te dire...

J'ai pas le temps de dire quoique se soit qu'il plaque ses lèvres sur les miennes. Je le décolle de moi. 

-Justement je te suis très reconnaissante d'avoir mis une chanson que je connaissais, ce baiser c'était uniquement sur l'euphorie du moment. J'étais ivre enfin...

-Finalement tu ne vaux pas mieux qu'Anais !

Ma bouche s'ouvre puis se referme mais aucun mot ne sort de ma bouche. Je n'ai pas le temps de répliquer que Thomas a plaqué Hugo au mur. 

-Ecoute moi Hugo, n'ose même pas lui reparler comme tu viens le faire parce que la prochaîne fois tu ne t'en ressortiras pas aussi bien. J'ai été clair ?

Je place une main sur son épaule, il relâche alors tout de suite Hugo. Il avait prononcé ses menaces d'un ton très calme. Hugo s'éloigne de Thomas et me regarde avec dégoût.

-J'en toucherais quelque mots à James. Pas sûr que ça plaise à U Patri Nostru. 

-Essaye un peu pour voir. Tu ne fais pas parti des nôtres Hugo et on a déjà été extrêmement généreux envers toi. N'oublie pas ce qu'on a fait pour toi et ta famille dans le passé. 

Hugo nous lance un dernier regard mauvais puis part. Je souffle et me rassois sur les tapis. 

-Garcia va vraiment falloir qu'on soit plus discret...

Il hoche la tête.

-Et ça va Barbie ?

-Oui ça va je crois. Thomas c'est quoi les U patrie ?

-U Patri Nostru ? C'est le nom de mon gang on est surnommé comme ça. C'est en rapport à notre religion. James est un ancien membre, il avait prévu de quitter le sol américain pour aller en Europe je crois. Mais finalement il n'a rien fait depuis il a été chasser pour avoir eu l'intention de fuir. Il s'en est bien sorti normalement pour trahison il aurait dû écoper d'une punition bien plus sévère. Depuis il essaye de se racheter pour de nouveau faire parti du gang sauf qu'on ne peut plus avoir confiance en lui. 

-Pourquoi il voudrait revenir ?

-Il s'est fait plein d'ennemis lorsque tu rejoins une organisation comme l'a notre tu t'en fais forcément. Et puis quand tu te fais exclure la réputation de ta famille en prends un coup. 

-Toujours la réputation...

-Toujours. 

-Clément avait pour projet déménager lui aussi...

-Oui mais lui c'est différent, il allait courir pour nous ailleurs, alors que James lui allait fuir. 

Je me remémore alors que James est un des garçons avec qui mon frère devaient partir à Ibiza ainsi qu'avec Louis et Tom. Faut que je creuse cette piste mais un autre jour. Finalement Thomas me coupe dans mes pensées. 

-C'est pas que tu me déranges Barbie mais on devrait changer d'endroit. Si Hugo nous a trouvé, il pourrait très bien le dire à Anais. 

-Bonne idée. Je te rejoins ce soir pour manger. 8h30 dans ta chambre. J'apporte la nourriture. 

J'attends pas sa réponse et détourne les talons. Il me court après et me retient. Il m'embrasse la joue. 

-Tu avais oublié ça ! 

Puis il part en courant. Je referme le gymnase derrière moi. Je dois être en train de sourire bêtement. Lorsque j'atteins ma chambre Charles n'est pas là. Il y a un petit mot sur mon bureau, « je sors ce soir, Chloé mange aussi à l'extérieur ! Bonne soirée lilliputienne. » Comme ça il ne me posera pas des questions vu qu'il ne sera pas au courant que moi aussi je ne passerais pas ma soirée dans notre chambre. Je regarde ma montre il est bientôt 18h. J'appelle le pizzaiolo le plus proche du campus comme ça je pourrais aller les chercher à pieds. Il m'informe que ma commande sera prête vers 19h45. Le temps je me lave, me maquille très légèrement en mode naturel, puis enfile une tenue décontractée mais assez classe tout de même. J'ai donc opté pour une combishort noire. Je prends ensuite le chemin de la pizzeria. J'entre, la plupart des visages me sont familiés ils doivent faire parti du campus. Je m'avance vers le comptoir et une jeune fille me sourit. 

-Bonjour j'ai commandé au nom de Gray. 

Elle me tend les pizzas en me souriant. 

-Et voilà. Bonne soirée. 

Je la remercie et fait demi tour. Mais je croise Chloé avec un garçon que je reconnais, c'est celui de la boîte. Et le courant a l air de bien passé entre eux. 

-Hey Salomée ! Je te présente Connor. Connor c'est Salomée, une amie. Que dis je ma meilleure amie. 

-Je me souviens de toi. Tu étais au club avec nous. Excuse moi je t'ai complètement volé la compagnie de ton amie ce soir là. 

-Ce n'ai rien. T'inquiète pas. Et puis si tu rends heureux Chloé je t'accueille à bras ouverts. Bon je vais vous laisser. Bonne soirée.

-Bonne soirée.

J'allais partir lorsque Chloé m'interpelle de nouveau.

-Tu manges avec qui ce soir ? Je suppose que tu ne vas pas manger deux pizzas entières toutes seules. 

Merde, elle a remarqué. Elle a un sacré sens de l'observation. Avant que je puisse trouver quoi lui dire elle reprend. 

-Mais je suis bête avec Hugo c'est logique. 

Je lui souris, vaut mieux qu'elle pense ça plutôt qu'elle sache la vérité. J'arrive finalement à l'heure devant la porte de Thomas. Je toque. 

-Entre !

J'ouvre, et j'aperçois un Thomas avec un pantalon noir droit et un haut tommy hilfiger blanc. 

-Vous êtes êtes très élégant monsieur Garcia. 

-Mais vous aussi vous êtes très en beauté mademoiselle Gray. 

Je rigole de son accent d'aristocrate qu'il vient de prendre. Thomas s'approche de moi et me prend dans ses bras. On reste quelque temps comme ça puis il me tire par la main vers la table, c'est en fait un bureau qu'il a recouvert d'une nappe où il a déposé deux assiettes rouges en carton avec des faux verre à vin en plastique. Il a même mis quelque pétales de roses. Je souris, c'est trop mignon ce qu'il a fait. Je me retourne vers lui, il se gratte la nuque apparemment gêné. 

-Ça te plaît ?

-Évidemment. Je ne te savais pas si romantique. 

Il sourit visiblement content de mon compliment. Il tire la chaise pour que je puisse m'assoir. 

-Un vrai gentleman. 

-Bien sur pour qui me prends tu. 

On ouvre les pizzas, j'allais mettre de la sauce piquante sur ma part mais il me l'arrache des mains. 

-Hey mais c'est ma sauce. Si tu en veux il y en reste d'autre dans la boîte. 

-Je ne sais pas qui est le con qui a inventé cette sauce mais en Italie personne n'en mange. C'est un manque de respect de mettre ça sur sa pizza.

Dis donc on en apprend tous les jours. 

-Excuse moi je voulais pas insulter tes origines. 

Je rigole avec lui.

-Hum ça ira pour cette fois. 

-J'aurais dû prendre des sushis 

Il rigole face à mon air Rochon. 

-Non c'est parfait là. 

Je lui souris. On fini de manger dans la bonne humeur. Il m'explique ses passions, dont le sport la cuisine et les fêtes. Il ne parle pas des courses même si je sais que c'est quelque chose qui lui tenait à cœur quand il était jeune. Il m'a dit qu'il avait vécu en Italie jusqu'à ses 5 ans avec sa grand mère puis après il a rejoint ses parents en Amériques. Pour une fois qu'il se confie à moi ça change. Il est environ 23h et demain on se lève tôt. 

-Tu restes dormir ?

-Je n'ai pas pris mes affaires...

Il retire son teeshirt et me le tend puis il va dans la salle de bain et me tend une nouvelle brosse à dents. 

-Maintenant tu n'as plus d'excuses pour tenter de fuir. 

-Merde je suis démasquée. 

Je rigole et retourne dans ses bras. Je ne sais pas trop ce qu'on  est avec Thomas et quel mot mettre sur notre relation. Mais je ne veux pas le brusquer, il fait des efforts et c'est déjà pas mal. 

-Ah quoi tu penses Barbie ?

-Merci pour cette soirée, merci de te laisser être heureux et de me rendre heureuse à la même occasion. 

-Sei così unica Barbie. (Tu es tellement unique Barbie )

-Thomas je ne comprends pas l'italien. 

Il embrasse mon front. 

-Je sais. Va te changer le temps je vais jeter les cartons de pizzas et tout le reste. 

J'hoche la tête, me dirige vers la salle de bain et applique ses instructions. Lorsque je sors la chambre est nickelle. J'ai limite l'impression que le dîner ne s'est jamais passé. Thomas est allongé sur son lit et m'observe, il sourit lorsqu'il voit que j'ai son teeshirt comme chemise de nuit. Il a l'air plus court que d'habitude d'ailleurs, il m'arrive en haut des cuisses. Le bel homme a troqué son pantalon pour un jogging. Je rejoints ses bras. Il calle son nez dans le creux de mon coup. Puis il me murmure. 

-Je crois que je vous dois un massage si mes souvenirs sont exacts Mademoiselle Gray. 

-En effet. 

Il sort du lit pour me laisser sa place, je retire mon teeshirt dos à lui évidemment et je m'allonge sur le ventre. Thomas se rassoit sur le bas de mon dos. Il me fait des papouilles, des caresses le long de mon dos. Je ne le savais pas aussi habile, je ne peux pas m'empêcher de me demander avec combien d'autres filles il a fait ça. Je sens les mèches de ses cheveux frôler le haut de mes épaules. 

-Thomas tu me chatouilles !

-Ah oui ?

Il recommence. Il fait exprès. Ça ne va pas se passer comme ça ! Je lui pince les jambes, il couine ce qui me fait rire. 

-Alors comme ça je vous offre un massage fait par mes soins en plus  et vous vous me pincer ! Quel manque de respect. 

Il rigole. Il s'allonge à mes côtés puis replace des mèches de mes cheveux derrière mon oreille. Puis me serre vers lui pourtant je ne m'approche pas de lui. Il fronce les sourcils. Je ne sais trop comment lui dire pour pas qu'il me prenne pour une coincée. 

-Qu'est ce qu'il t'arrive Barbie ?

Je baisse les yeux vers ma poitrine que je cachais avec un coussin que je serrais depuis le début pour me cacher au maximum. Il se retourne sans que je n'ai du lui demander. Il a compris. 

-Tu sais Salomée, tu peux me parler. Et tu dois pas avoir honte de ton corps hein. 

J'enfile mon haut. 

-Je sais mais tu as vu tellement de belles filles avant moi. 

Il se tourne vers moi. 

-Salomée tu es la plus belle fille que je connaisse, le fait que je sache des choses sur toi te rends unique. Plus le temps passe plus tu t'embellis parce que tout ce que j'apprends sur toi montre que tu es une personne formidable. 

Je repense au Thomas que j'avais rencontré le premier jour ici et il est totalement différent de celui que j'ai en face de moi ce qui me fait rire. 

-Pourquoi tu rigoles comme ça Barbie ?

- Je repense au jour où on s'est rencontré. 

Il me sourit.

-Des que je t'ai vu je savais que tu allais être spéciale.

-Quoi c'est pas possible, ce jour là tu as été insupportable ! J'ai cru que j'allais t'en coller une.

-Ouais mais finalement tu as tenu quelques jours avant de réaliser ce rêve.

Il rigole.

-Arrête, je me suis déjà excusée, tu veux que je fasse quoi de plus. 

-Ne me mets plus jamais dans un pari. Imagine tu aurais perdu cette danse, on aurait fait comment ?Anais aurait gagné on n'aurait plus eu le droit de se parler.

Je ne m'attendais pas à ce qu'il dise ça. 

-Je suis désolée pour ça mais je savais que j'allais gagné. Hugo a mis une musique que je connaissais. 

A son nom les mâchoires de Thomas se crispent. Je reprends calmement. 

-Thomas, je n'avais pas vraiment le choix non plus. 

Je passe une main sur sa joue et il baisse les yeux vers moi puis il souffle. 

-Je ne m'imagine pas ne plus te parler Barbie. 

-Moi non plus. 

Sur ces mots il me serre plus vers lui, et nous nous endormons ainsi. 

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top