Je vais vous expliquer... Comment tout cela c'est produit. Comment j'ai fait la plus grosse erreur de ma vie, je vais tout vous expliquer.

« On était à cinq jours de l'anniversaire de ma sœur Eve, elle allait passer le cap des trente ans, et pour ce jour nous avions décidés de nous rentre à Londres, toutes les deux.

Elle avait confié ses deux enfants à nos parents pour l'occasion, heureuse de se rendre en Angleterre. On avait toutes les deux posés nos vacances exprès à cette date, réservé un billet d'avion, et prit un hôtel le plus proche possible des pubs les plus populaires.

On avait économiser pendant un an, et on avait tout prévu.

Le premier jour, on avait décidé de faire une journée shopping dans les plus grands centre commerciaux. Le deuxième jours, une journée au spa histoire de nous remettre de la journée shopping de la veille. Le troisième jours, on avait visité les lieux les plus touristiques qu'il puisse avoir, en prenant bien sur, une multitude de photos, plus ou moins ratées. Le quatrième jours, c'était son jour, son anniversaire. On avait d'abord commencés par un soin en institut, et tout le pomponage qui allait avec, on avait ensuite écumé trois ou quatre pubs avant d'aller dîner dans un prestigieux restaurant Londonien, et ensuite nous nous étions rendus dans un night club privé pour l'occasion.

Et c'est de là que tout à déraper pour moi.

Je me souviens de peu de chose, juste d'avoir danser et d'avoir bu, mais la fin de soirée je m'en souviens que moyennement, seulement des fragments d'images, et un réveil houleux avec un type à mes côtés, entièrement nu.

J'avais donc prit la fuite, sans un mot les larmes aux yeux et avec la nausée. J'avais regagné l'hôtel, je ne sais comment et par quel miracle dû à mon mal de crâne horrible.

Heureusement pour moi, ma sœur, n'était pas dans la chambre quand j'y étais entrée, l'heure affichée les six heures et demi du matin.

Je n'avais pu dormir après ça, même si, j'étais affreusement fatigué, j'avais d'abord prit une longue douche froide puis chaude pour essayer d'enlever l'erreur que je venais de faire.

Je n'avais cessé de pleurer, en pensant à Baptiste, mon futur mari. Je l'avais trompé avec un parfait inconnu. On avait prévu de nous marier cet été, à la mairie de son village natal, puis de partir en Australie fêter nos nuits de noces.

J'avais tout gâché. Et pourtant j'avais décidé de faire mine de rien. Je ne voulais pas tout détruire pour une histoire d'une nuit dont je ne me souvenais pas. Je ne voulais pas le détruire lui, et notre couple.

Je n'en avait parlé à personne, même pas à ma sœur, j'évitais de pleurer en présence d'une personne, parfois sous la douche, ou pendant mes jours de repos quand il y avait personne dans l'appartement. J'affichais un faux sourire en présence de ma famille, mes amis et aussi en sa présence.

Mais, rien ne s'est passé comme prévu, j'aurais dû oublier ce passage désastreux de cette nuit, et reprendre une vie meilleure en compagnie de Baptiste.

Pourtant, ce matin là quand je m'étais réveillé, avec l'envie de vomir et des crampes dans le ventre, tout c'est écroulé. J'ai d'abord cru à une gastro, mais étant médecin, j'avais donc reconnu les symptômes d'un début de grossesse.

Non pas un début, mais à un déni de grossesse de quatre mois. Là, où tout était impossible à stoppé selon la loi française.

J'avais pleurer pendant des heures, des nuits après l'annonce de cette nouvelle. Personne ne comprenaient ce qu'il se passait. Baptiste avait prit des congés pour s'occuper de moi, et je n'avais pas ouvert la bouche pendant deux jours, mis-à-part pour manger et boire. J'avais une boule dans la gorge et au ventre aussi.

Je savais que je ne pouvais plus garder ce secret, car je ne savais pas de qui était le père. L'inconnu ou mon fiancé ? Je ne pouvais pas le dire, et ça me détruisait petit à petit.

Quand je lui avait annoncé ce soir là, après une longue journée de travail, pour lui comme pour moi, je ne m'étais pas attendu à cette réaction, j'aurais préféré qu'il me crie dessus, m'insultant au passage mais, contre toute attente, il était devenu froid, et il était parti tout au long de la nuit.

Je n'avais pu dormir, trop soucieuse de comment il allait, et quand il était revenu au petit matin, il ne m'avait pas calculé, et cela avait duré deux semaines avant qu'il m'adresse la parole, et j'aurais tout compte fait préféré qu'il ne me parle pas.

"On retourne, ta sœur, toi et moi en Angleterre. On retrouve ce type, on lui explique, on fait des tests ADN et on voit les résultats. Et y a intérêt qu'il soit de moi, je ne supporterais pas élevé un enfant batard."

J'avais cessé de respirer, les larmes aux yeux. Je ne le reconnaissais pas dans ses paroles, il était beaucoup trop froid et mauvais.

Et il avait ajouté du même ton :

" Si il est de moi, je l'élève comme il se doit, mais toi et moi, c'est terminé, on vivra sous le même toit pour le gosse mais, ne t'étonne pas si je ramène des nanas chaque soir. Et si il n'est pas de moi, je reprend tout, l'appart, mes comptes en banque, tout, et tu pourras me dire adieu. "

Il n'avait jamais été aussi dur avec moi, en six ans de couple, je ne connaissais que de l'amour venant de lui rien d'autre.

Alors j'espérais du fond du cœur, que cet enfant soit de lui, et pouvoir tenté de le reconquérir.  »