Voilà le chapitre, comme promis :)

Je suis perdue. Faut-il que je leur explique pour la vidéo? Et si je le fais, est-ce qu'il pourrait y avoir des conséquences?

- Mlle Clarckson, il penche sa tête de côté, comme s'il essaye de déchiffrer ce que je pense en ce moment. Mais il ne verra rien.
J'arbore un visage neutre. Aucun déchiffrage n'est  possible.

- Je trouve que vous mettez pas mal de temps pour répondre à mes questions. Il plisse ses yeux et se penche vers moi. Vous ne serez tout de même pas en train de me duper, Mlle Clarckson ?

Je secoue la tête négativement. Il fallait que je trouve une excuse. Et vite!

- J'étais justement en train de réfléchir aux raisons pour lesquelles je me serais couchée plus tôt. Lui rétorquais-je avec ironie. Mais malheureusement, je ne m'en souviens plus! Mis à part le fait que j'ai subi un décalage horaire de huit heures, bien sûr! Je fis un petit sourire en coin et il soupira, défaitiste.
Je n'allais pas cracher le morceau. Et ça, il le savait.

- Bien, dit-il, vous pouvez vous en aller. Vous n'avez plus rien à faire ici.

Je souris puis me lève de cette horrible chaise très inconfortable. Encore pire que celle de mon école. Je croise son regard frustré et empoigne la pièce de métal fixée sur la porte.

- Mlle Clarckson, je fais volte-face et le regard un air interrogateur, nous vous recontacterons si nous avons des nouvelles. Oh! Et ne vous en faites pas pour vos amis, ils sont sortis d'affaires. Mais pour vous, c'est tout autre chose.

Je me retourna et appuya sur la poignée de porte.

- Bonne journée! M'avait-il crié d'un air ironique.

Je ne sais pas pourquoi, mais mon instinct me dit que je vais revenir très bientôt ici. Et ça, c'est certain.

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Je traverse les couloirs du commissariat de police. Je viens d'appeler Liam et il m'a dit de les rejoindre à la salle d'attente.

Je vois un panneau indiquant que la salle d'attente se trouve à ma droite. Je le suis et arrive directement à destination.

Les garçons  sont tous assis et semblent être en train de parler. Quand ils me voient, ils se lèvent tous et viennent me faire une accolade. Je leur rends la pareille.

Si j'en crois Zayn et Niall, tout c'est bien passé, même si Harry voulait tuer le policier qui les a interrogés. Ce dernier était soit disant "trop chiant et sans aucune once d'humour".

Heureusement, rien de grave ne s'est passé. Je leur ai aussi raconté mon interrogatoire et ils m'ont félicité. Ils ont trouvé que j'étais très courageuse. Et pour fêter ça, nous allons au restaurant.

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Les paparazzi fusent de tous les côtés alors que nous sortons du commissariat. Ils nous posent des tas de questions, mais nous ne répondons pas. Liam a dit que nous leur fournirons des explications lors d'une prochaine interview. Ce n'était pas le bon moment pour en parler.

La majorité des paparazzi comprennent et nous laissent passer. Juste certains nous encerclent encore. Ils pensent sûrement pouvoir nous faire cracher le morceau en restant comme ceci, mais ils se trompent. Aucun de nous n'a envie de tous leur expliquer. Surtout en sachant qu'ils vont noter seulement la moitié de ce que nous disons, puis ils la transformeront selon leur envie, afin de rendre l'histoire plus intéressante.

Nous entrons dans la limousine après une rude marche de 20 mètres avec des paparazzi insupportables, criant dans nos oreilles afin que nous puissions entendre leurs questions plus indiscrètes les unes que les autres.

~~~~~~~~~~~~~Ellipse~~~~~~~~~~~~~~

Louis insère sa clé dans la serrure et ouvre la porte. Nous venons de rentrer du restaurant. Ce que nous avions mangé était vraiment délicieux. Ça a dû leur coûté horriblement cher,  et d'un côté je m'en veux, même si j'ai quand même payé les boissons des gars et la mienne. Bien qu'il gagne des millions, je ne veux pas les ruiner.

Les garçons proposent de regarder un film, mais je suis réellement épuisée, de plus, il est tard.
Alors je souhaite une bonne nuit à tout le monde avant de monter les escaliers.

Mes pas se font entendre dans le couloir sombre, le silence est omniprésent alors que je me rends dans ma chambre. Je ne sais pour quelle raison le fait qu'il n'y ait pas de bruit me terrifie. Je crois qu'avec toutes ces histoires, je deviens parano.

Et si tu n'étais pas parano? Et si quelqu'un t'attendais dans ta chambre, avec un couteau à la main, ne rêvant que de te voir morte? Après tout, c'est pas comme si ton père était impliqué dans de dangereuses choses, non?

Cette voix dans ma tête ne fais que de répéter ces quelques phrases dans la tête, ce qui me fais frémir. Et si elles avaient raison? Et si quelqu'un m'attendais dans ma chambre, prêt à me tuer?
Non.
Ça suffit.
Je ne vais quand même pas écouter ces stupides voix!
Serais-je aussi en train de devenir schizophrène par la même occasion?
Je marche. Puis je m'arrête devant la porte de la pièce où je dors. Elle est fermée. Non. Mon pouls s'accélère. J'ai peur. Devrais-je demander à un garçon d'ouvrir cette porte à ma place?
Non. Je leur ai déjà causé pas mal d'ennuis depuis que je suis ici, je ne peux pas encore les terroriser.
Mais s'il y a vraiment quelqu'un derrière cette porte, vais-je survivre?
Je prends une bouffée d'air, espérant que ça me donnera le courage dont j'ai besoin. Mes mains caressent la poignée en métal. Oh. Et puis merde!

J'ouvre la porte à la volée et allume rapidement la lumière. Mes yeux inspectent toute la chambre. Personne. Je soupire de soulagement avant de refermer la porte et de foncer sous la douche.

L'eau chaud qui coule sur ma peau me détend, me faisant oublier l'espace d'un petit instant cette journée chaotique. J'entends un bruit sourd, comme si quelqu'un venait de fermer une fenêtre. Je reste paralysée sous ma douche l'espace de deux secondes. Je tends l'oreille, Maus je n'entends rien de semblable. C'était probablement les garçons en bas qui ont fermé une fenêtre. Du moins, j'espère que c'est ça.

Quelques temps après, je sors de ma douche, puis me change. Je saute sur mon lit, exténuée, et un petit bruit se fait entendre à côté de moi. Un bruit de papier. Je jette un coup d'œil à ma droite et je vois une lettre. Curieuse, je l'ouvre. Ok, je suis dans la merde...