8 - 𝐓𝐡𝐞 𝐛𝐞𝐠𝐢𝐧𝐧𝐢𝐧𝐠
Coucou vous !
Bonne lecture
- Ce n'est pas tous les jours qu'une jolie femme me marche sur les pieds.
J'allais abuser de la drague un maximum. Je n'avais pas eu à draguer quelqu'un depuis bien longtemps et peut-être que j'avais perdu mes talents. Mais sur elle ça avait l'air de fonctionner.
- Quel beau parleur dites moi. Quel est votre nom ?
- Monsieur Jeon. Et vous ?
Ils ne m'ont pas dis si j'étais sous couverture ou non. Résultat, je ne savais pas si j'avais le droit de donner mon prénom en entier. Mais «Jeon» ça allait non ? Il y avait plein de «Jeon» en Corée, ce n'était pas comme si elle pouvait me retrouver à mon nom.
- Appelez moi Yea Won.
- Et si j'avais envie de vous appeler par un autre nom. M'y autoriseriez vous ?
- Tout dépend du nom que vous souhaitez m'attribuer.
- Madame Jeon ?
Si quelqu'un m'abordait comme ça, je pense que je lui rirait au nez. Avant de le ou la gifler. Mais elle m'offrit un sourire timide supplémentaire alors que moi j'essayais toujours de la déstabiliser avec mon regard.
- Oh bien joué. Mais je ne fais pas sur le long terme.
Tant mieux puisque moi non plus. Je n'avais vraiment aucune envie d'en faire ma femme.
Si je devais appeler quelqu'un monsieur Jeon, ce serait... Non. Ça c'est vraiment de la folie.
- Quel dommage. C'est mon cœur que vous blessez là. Passer à côté d'une jolie femme comme vous.
Il ne faudrait pas non plus que j'insiste trop. Certes c'est mon job mais je n'ai pas envie de passer pour un harceleur lourd dingue qui ne sait pas se la tenir dans le pantalon.
- Loin de moi l'envie de vous importuner. Retournez donc à ce que vous faisiez.
Elle me sourit et détourna le regard de moi. Je sentis que mon petit jeu avait marché. Ce n'était plus qu'une question de temps.
J'en profitai pour sortir mon ordinateur et l'allumer. De l'inspiration tourbillonnait dans ma tête. J'avais vraiment envie de profiter un maximum du temps que j'avais en avion pour mettre mes idées à l'écrit. Je ne pensais pas avoir accès à mon ordinateur une fois là bas alors 12 heures de trajet pourraient m'être bénéfique.
Je ne lui prêtais pas attention de nouveau et commençais à taper sur mon clavier.
L'inspiration était là mais j'avais un peu de mal à retranscrire mes pensées. Bien sûr, je savais ce que je voulais écrire mais j'étais comme bloqué. Une histoire comme la mienne c'était ce que je voulais écrire mais d'autres choses tournaient dans ma tête.
Est ce que son vol se passait bien ? Est ce qu'il pensait à moi ?
- Tout compte fait, ce serait aussi dommage de passer à côté d'un bel homme comme vous. Et puis vos lèvres sont... Simplement magnifique.
Est ce qu'elle était en train de me demander un baiser ? Si oui c'était vraiment nul comme manière de demander. Je me tournais vers elle en prétendant être un minimum intéressé par sa proposition déguisée.
- Bien alors si vous n'aimez pas l'engagement. Je suppose que vous ne diriez pas non pour être Madame Jeon le temps d'un voyage en avion.
- Tout ça n'engage en rien ?
- Aucun engagement.
Elle haussa un sourcil l'air de chercher un quelconque piège. Bien sûr qu'il y en avait un mais je n'en connaissais pas les tenants et les aboutissants. Alors disons que j'étais honnête avec elle entre guillemets.
- Dans ce cas là qu'attendez vous pour m'offrir un baiser ?
- J'attendais un consentement mais on dirait que vous venez de me le donner très chère.
Un dernier sourire avant que je ne fonde contre ses lèvres. Elles avaienr un goût de cerise qui me poussa à vouloir l'embrasser un peu plus longtemps. Mais ma mission me revint en pleine figure. Je glissais discrètement ma main dans la poche de ma veste pour attraper la clé.
Très doucement, je tentai de la placer dans l'ordinateur. Il me fallut un peu tâter car contre ses lèvres, je ne voyais pas grand-chose. Une fois que je le sentis entrer, je plaçais ma main contre sa joue pour mordre très doucement ses lèvres.
Je n'eus aucun mal à savoir qu'elle n'était pas du genre baiser à l'eau de rose sinon ça aurait probablement été ce que je lui aurais donné. Non, madame était bien en train de dévorer mes lèvres de ses dents. Elle s'accrochait à mes épaules et s'approchait de moi comme si nous n'étions pas déjà collé au maximum.
Un, deux, trois, quatre, cinq, six, huit, neuf, dix... Et ainsi de suite. Dans ma tête je comptais pour savoir à peu près quand retirer la clé de son ordinateur. La jolie brune était tellement captivée par mes lèvres qu'elle ne remarqua rien.
J'approchai mes deux mains pour caresser ses cheveux avec tendresse pour qu'elle ne veuille surtout pas reculer.
Quarante deux, quarante trois, quarante quatre, quarante cinq...
Putain, je n'avais presque plus de souffle là ! Il n'y avait aucun moyen de respirer vu qu'on s'embrassait sans retenue.
Cinquante cinq, cinquante quatre...
Putain j'allais mourir asphyxié.
Cinquante six, cinquante sept, cinquante huit...
Qu'on me vienne en aide !
Soixante !
J'arrachai la clé et la glissai dans l'une de mes poches. Ensuite, je me reculai d'elle doucement pour la regarder. Qu'est ce qu'elle était belle. Elle aurait vraiment pu être mon genre si monsieur n'était pas devenu une sale obsession.
- J'avais donc raison à propos de vos lèvres monsieur Jeon ?
- Oh... Avez-vous envie de vérifier de nouveau ? Je propose juste au cas où vous ne seriez pas sûr de vous.
Je pouvais bien m'amuser un petit peu non ?
- J'accepte la proposition.
Elle me tira de nouveau vers elle pour avaler mes lèvres. Cette fois ci, je fis bien attention à respirer entre chaque baiser pour ne pas me vider de la vie qu'il me reste.
- Et puis-je savoir dans quoi travaille l'homme que j'embrasse ?
Je restai contre ses lèvres en réfléchissant. Quelle était ma profession ? Étudiant/ Futur écrivain de renom ?
Ouais non.
- Je suis PDG d'une entreprise de mannequin.
Elle fut intéressée directement. Je le vis à cette lueur dans ses yeux.
- Wow. Et bien moi, je suis PDG d'une entreprise fitness. Est ce que quelques cours vous tenteraient à votre retour en Corée ?
Ouh mais la voilà entreprenante ? J'allais me faire tuer si j'acceptais mais jouer un peu ça me manquait.
- Quel honneur venant d'une personne qui ne fait pas sur le long terme ?
- Je fais des exceptions monsieur Jeon. Qu'en dites vous ?
- J'aime qu'on fasse des concessions pour moi alors je vais en faire une avec vous. Je vais être honnête.
Je venais d'insérer une clé USB dans son ordinateur et je parlais d'honnêteté ?
C'était tout moi ça !
- Vous êtes clairement mon genre de femme. Mais je ne suis pas un homme de promesse. Je peux m'évaporer un matin sans donner de nouvelles. Et puis j'apparais de nouveau quelques jours après. C'est comme ça que je fonctionne. Pas d'engagement.
Elle me regarda et commença à rigoler un petit peu. Qu'est ce que j'avais dis de marrant ?
- Ce que vous n'avez pas compris monsieur Jeon est que c'est moi qui risque de m'évaporer pour ne plus jamais réapparaître. Mais j'aime votre initiative. Disons alors pas d'engagement ? Mais je vous donne quand même ma carte si jamais vous voulez vous remettre sur pieds.
Elle me tendit une carte que j'attrapais pour la ranger dans ma poche.
- Oh et je ne suis pas déjà sur pieds ?
- Il faudrait que je retire votre costume pour le savoir. Me laisseriez vous faire ?
- Avez vous un soucis avec l'idée de se découvrir un peu plus amplement dans des toilettes d'avion?
- Non.
Je le raconterai bien mais tout le monde savait ce que j'avais fais.
Cette jolie femme m'avait définitivement chevauché dans les toilettes. C'était bien torride comme il fallait et c'était tout ce dont j'avais besoin pour oublier le corps qui s'était frotté à moi précédemment.
En sortant des toilettes, on nous avait regardé un petit peu étrangement. J'ignorais encore la raison de ces regards choqués. Quoi ? Elle avait crié trop fort ? Ou bien c'était moi ?
- Vous êtes un bon coup. Me susurra t-elle avant d'aller s'asseoir à sa place.
- Oh merci vous aussi.
Qu'est ce que je pouvais répondre à ça ? Elle me faisait vraiment rire n'empêche. Quand nous avions baisé elle n'avait pas arrêté de tracer mes abdos en disant que je n'avais plus besoin de passer à sa salle de sport mais qu'elle voudrait bien venir faire son sport en rebondissant sur moi de temps en temps.
Putain si j'avais cru que j'allais taper un coup pareil dans cet avion, je ne l'aurais pas cru une seconde. C'était vraiment bon et son petit délire de «Pas d'engagement» m'arrangeait bien plus que prévu. J'étais un connard mais pas du genre à donner de l'espoir aux gens pour disparaître juste après. Non. Moi je préférais que les choses soient claires pour éviter tout malentendu possible.
Encore une fois, je passai ce long trajet à écrire. Écrire si vite et si longtemps que mes mains finirent par me brûler mais ça me plaisait. J'aimais ça. Et j'espérais si fort que durant les trois mois, on ne me retirerait pas ce droit là.
J'en ai eu si peur que je n'ai que très peu dormi. Même quand l'inspiration s'est échappée de mon cerveau, j'ai trouvé une solution pour la ramener par la peau des fesses. J'ai écrit sans sens mais profondément. Des bribes d'histoire, des débuts de chapitre, des débuts d'intrigues. Des dialogues qui n'avaient pas encore trouvé leur propriétaire mais que j'ai préféré coucher sur écran pour ne pas les oublier. Quand mon ordinateur a manqué de batterie, j'ai attrapé un carnet dans lequel continuer de puiser toute ma force.
Pour ce qui était de Yea Won, nous avons mangé ensemble. Elle a énormément dormi donc je ne lui ai pas parlé des heures non plus. Mais les séances de baiser entre chaque de ses réveils resteraient gravés dans mon esprit. Il faudrait que j'écrive un personnage aussi spontané qu'elle, ça pourrait être intéressant à développer.
Elle était le genre de personne dont j'aimerais lire le livre entier. Un livre la concernant elle et elle seule.
«Non Jungkook, vouloir des livres sur la vie de chaque être humain n'est pas saint»
En descendant de l'avion, ce sont les mots de mon père qui me revinrent en tête. Il trouvait ça très étrange mon obsession sur la vie des autres mais moi je n'y voyais rien de bizarre. Une vie, même lente et monotone était intéressante. Les pensées, l'expérience, les rencontres, tout ça apprenait forcément quelque chose.
Et c'était ce que je voulais moi. Apprendre aussi bien dans le réel que dans l'irréel.
Quelques minutes après, j'avais déjà ma valise en main et je cherchai du regard mon équipe de fou furieux.
Au loin sur son téléphone, j'aperçus Jimin. À ma gauche il y avait Hoseok et Jin et tout droit devant moi se trouvait Taehyung.
Qu'il était beau comme ça. J'avais envie de courir comme un débile et de me réfugier dans ses bras. Cette idée me donna un frisson que je chassai d'un mouvement d'épaule. Son regard sur moi était fort et je me faisais du bien mais je devais aller aux toilettes et pas vers eux. Il fallait que je réussisse ma mission alors j'entamais un pas déterminé. Du moins jusqu'à ce que quelqu'un m'appelle.
- Monsieur Jeon ?!
Je reconnus cette voix sans peine. Elle s'avança vers moi avec sa valise et moi je tentai de cacher ma valise nounours derrière mes jambes. Bon oui, je devais admettre qu'il y avait quand même plus viril.
- Très... Jolie valise. Je me disais qu'on ne risquait pas de se revoir un jour. Pouvez vous m'offrir un dernier souvenir ?
Elle mordilla sa lèvre alors que mon sourcil se haussa sans que je ne contrôle rien. Il faudrait être fou pour refuser un dernier baiser. Surtout si la personne en face en offrait d'aussi bon. Mais mon équipe était autour de moi.
- Oh vous êtes le genre d'homme à hésiter ?
- Non. Le genre d'homme à réfléchir avant d'agir.
Faux. Archi faux. La preuve. Si je me retrouvais ici c'était parce que j'avais suivi un mec dont je ne connaissais même pas le nom juste parce que sa tenue était trop sexy. Bravo Jungkook quelle intelligence!
- Et que donne cette réflexion ?
- Approchez donc que je vous montre ce qu'il en est.
J'enroulai ma main autour de sa taille et la collai contre moi. Elle ne rechigna pas et sauta sur mes lèvres. Dire que cette jolie brune dévorait mes lèvres était peu dire mais ce que j'aimais qu'elle fasse ça. Ma main se balada un peu plus au sud jusqu'à se poser sur sa fesse. Oui le public, le public mais je m'en fichais à cet instant. Les gens pouvaient bien penser ce qu'ils voulaient. On ressemblait juste à un couple se disant au revoir. Personne ne pouvait se douter que je l'avais rencontré quelques heures avant.
Elle poussa une sorte de gémissement avalé par mon baiser lorsque la paume de ma main pressa sa fesse. J'essayai de penser à une mamie en maillot de bain ou encore à MA mamie en maillot de bain pour ne pas avoir une érection. Mais elle se hâtait à la tache. Elle m'en donnait toujours plus et maintenant j'avais de nouveau envie d'aller aux toilettes mais avec elle.
Ma respiration devenait de plus en plus difficile et elle sembla le comprendre puisqu'elle se retira en gardant ma lèvre sud entre ses dents. Putain ce que c'était sexy qu'elle me morde ainsi.
Une main toujours contre ses fesses, je la regardai et j'eus soudainement un peu de peine de n'être qu'un piège. De l'avoir piégé parce qu'elle était le genre de femme après qui je pourrai courir sans me fatiguer.
Sa respiration se mêla à la mienne et je savourai cette douce odeur.
- Vous êtes mon meilleur coup, chuchotai-je pour qu'elle seule puisse m'entendre.
J'avais baisé un bon monde. Ils avaient tous un truc un peu spécial. Mais ça devait être cette idée de l'interdit qui resterait gravée dans ma mémoire. L'avoir pris dans les toilettes comme ça et cette sensation d'être sur la même longueur d'onde...
- Oh mais vous aussi monsieur Jeon. Vous aussi.
Sa main se glissa dans mes poches et moi je remontai les miennes à sa taille. Un dernier regard. Mais un regard différent. C'était comme une conversation où je me sentais démasqué. Bien trop étrange pour que je ne puisse comprendre. Un regard lourd de sens.
Pourtant elle me fixa comme ça un long moment. Je fis de même ressentant toute la tension de cet échange puis elle attrapa sa valise et me quitta après un ultime et chaste baiser sur les lèvres.
J'avais un début d'érection putain !
Elle venait d'emmener toute la chaleur avec elle. Elle s'en alla et moi je repris conscience de l'endroit où j'étais et de ce pourquoi j'y étais.
Jimin me regardait avec de grands yeux et il rigolait. Pareil pour Hoseok. Jin n'en avait rien à foutre sans grande surprise et Taehyung-
Taehyung ?
Il n'était plus là.
Ma veste pour cacher ce qui ne devait pas être vu, j'entamais une marche inquiète vers les toilettes où je devais me rendre.
Il y avait des gens présents mais tous en train de se laver les mains. Je le repérai, lui, de dos dans le fond des toilettes. J'attendis patiemment que ça se vide avant de m'avancer vers lui. Il n'attendit pas que je l'atteigne pour se tourner vers moi.
- Est ce que tu peux me dire à quoi tu joues là ?
Sa voix fut sans appel. J'avais bel et bien merdé. Mais que voulait-il que je lui dise ?
- Rien. J'ai fait ce que vous m'avez demandé de faire.
- Et tu t'es gentiment octroyé un droit supplémentaire. C'est bien ce que je dois comprendre ?
Il avait vu le baiser. Je le savais. Et une part de moi - vraiment minuscule - était satisfaite de ce fait. Il n'y avait pas de raison à ça étant donné qu'il restait mon responsable et rien d'autre.
Moi je ne niais rien. Je n'ai jamais nié les battements de mon cœur à chaque fois qu'il entrait dans une pièce. Je n'ai jamais nié avoir ce sentiment de familiarité avec lui un peu comme si, j'étais déjà habitué à tout ce qu'il était.
Mais lui !
N'était-ce pas lui qui s'efforçait de mettre cette satané distance entre nous ?
- Réponds moi Jungkook. Tu as couché avec cette femme ?
Le raccourci qu'il venait d'emprunter me surprenait quelque peu. Il avait vu un baiser et comme ça, il en avait déduit que je me l'étais tapé ?
- Ta main sur ses fesses, grinça t-il.
- Oui. On a couché ensemble. Mais c'était après avoir fait le travail demandé. Alors il ne me semble pas avoir de compte à rendre.
Il passa sa main sur son menton parfaitement rasé avant de me regarder avec colère.
- Depuis que tu travailles pour moi si. Tu as des comptes à me rendre gamin.
Cette lueur dans ses pupilles me fit bien plus mal que je ne l'aurai cru. De la déception. Ou bien de l'abandon ? Je ne pouvais le décrire mais je le ressentais. Un peu comme si il baissait les armes après une très longue et fatigante bataille.
Peu importe quel combat il était en train de mener, il devait reprendre les armes.
Je voulais qu'il les reprenne.
- Veuillez m'excuser. Ça ne se reproduira pas.
Il ne les avait pas ramassé.
Les armes je veux dire.
- Pardon. Vraiment.
De quoi est ce que je m'excusais ? Je ne savais pas vraiment mais j'avais réellement l'impression d'être en tord. Alors valait mieux le faire maintenant plutôt que de le regretter après.
Il me regarda de manière si intense que je crus le voir les ramasser. Mais non. Je devais me faire des films comme d'habitude.
- Pas de pause. On va immédiatement à l'hôtel. Alors sois prêt mentalement.
- Hein ?
- Il va il y avoir des choses vraiment horrible là bas. Tu seras placé avec les captives. Je n'ai pas d'oeil sur ce qu'ils te feront voir la bas. Et là bas, je ne suis pas ton patron. Simplement un chef qui t'a kidnappé pour te faire vivre des horreurs.
- Tiens. Dans ce sac, il y a les vêtements que tu dois maintenant enfiler. Retire moi tout ce gel et enfile ça.
Il me donna un sac rempli de vêtement, d'une brosse et de basket. Ce n'était pas très beau mais ça me paraissait déjà plus confortable que le costume que j'avais en ce moment.
Il quitta la pièce. J'obéissais.
J'enfilais ce jean moulant avec un tee shirt gris et un gilet à capuche noir. Des baskets noir bien évidemment étant donné qu'un peu de couleurs finirait par avoir raison d'eux. Avec l'eau et la brosse, je retirai tout le gel de mes cheveux avant de sécher le tout avec une serviette.
Mes cheveux retombaient maintenant sur mon visage. J'attrapais ma valise pour le rejoindre alors qu'il m'attendait juste contre le mur d'à côté.
- Je suis prêt.
Il me relooka sans aucune gêne augmentant mon envie de me cacher quelque part au plus vite.
- Tu es encore trop mignon avec cet air là. Ce n'est pas ce qu'on cherche.
C'était donc un compliment ? Mon cœur le prit comme tel et doubla la fréquence.
Sa main passa dans mes cheveux pour les faire tomber devant mes yeux. Je ne voyais presque plus rien mais je n'osais pas faire la remarque. Mon regard était bloqué sur son bras. J'avais envie d'y déposer mes baisers.
Une fois de plus !
Alors qu'on avait déjà eu des rapports deux ou trois fois et que l'envie se faisait généralement remplacer par du dégoût au bout d'une fois. Pourquoi pas avec lui ?!
- On y va.
Il prit ma valise en plus de la sienne et je le suivis jusque partout dans l'aéroport. Je cherchai les autres du regard mais aucune façon de mettre la main dessus.
Une fois à l'extérieur de l'aéroport, la chaleur de l'Italie me frappa en pleine face. C'était agréable ça. Mon sourire s'enleva tout de suite quand Taehyung pinça ma main.
- Aw.
- C'est maintenant. Arrête de sourire.
Un car noir était là. Il monta dedans comme si elle lui appartenait. Je m'inclinai vers l'homme qui tenait la portière et m'approchait pour rentrer. Cet homme me fit barrage.
Je voulus faire signe à Taehyung mais il m'ignora royalement. Pourquoi Taehyung ne me jeta aucun regard ? Qui était cet homme ? Habillé en noir, probablement Italien mais je ne devinais rien d'autre. Fin il n'avait pas l'air très gentil non plus.
- Vos mains.
- Hein ?
- Vos mains maintenant.
Je le regardai de haut en bas essayant de discerner un signe de blague mais rien. Il était très sérieux. Si Taehyung ne réagissait pas c'était que je devais obéir non ?
Je levai mes mains et il n'attendit pas une seconde pour me mettre des menottes et me pousser si violemment sur la banquette arrière que j'en perdis l'équilibre.
- Aie mais ça va pas non !
Je me tortillais pour m'asseoir convenablement. Taehyung était assis sur la banquette de devant.
- Taisez vous je vous prie.
Il referma la portière et fit le tour de la voiture.
- J'ai un peu... peur ? Dis-je à l'intention de Taehyung.
Je m'étais embarqué là dedans en connaissant les règles. Oui. Mais le stress commençait à grimper sans que je ne parvienne à rien contrôler.
- Je suis là.
Il ne me dit rien d'autre. Pourtant mon cœur fut apaisé. L'autre gros bras entra dans la voiture et démarra. Le silence régna tout le long de ce trajet pire que long. Les menottes me faisaient vraiment mal au poignet.
- On y est.
Environ 40 minutes après. J'espérais bien qu'on y était vu la durée !
La porte de Taehyung se fit ouvrir en premier. Il descendit. Et cet homme revint vers moi et me tira par la capuche pour me faire sortir de là.
- Faudrait voir à prendre des cours de gestion de colère parce que ça va plus là msieur. Et puis-
- Ferme là ou je t'en colle une. Pas deux.
- D'accord.
Je n'allais même pas essayer de faire le malin. Avec une seule main, il pouvait briser chacun des mes os. Mes pieds sur le sol, je relevais la tête.
Cet endroit était réellement immense. C'était ça l'hôtel des crasses ? Il me semblait bien luxueux.
En tournant ma tête, je vis que certains étaient vêtu comme Taehyung. Avec des costumes et tout ça. D'autres comme moi. Vêtement simple et laisse pour certains.
Ce mec avait une laisse autour du cou ?!
Ils en avaient tous une enfaîte.
Un homme s'approcha de moi alors je reculai mais je me cognai à quelqu'un d'autre au passage.
- Pas bouger, me dit-il.
- Je suis un chien ?
- Maintenant oui.
Il enroula autour de moi une laisse et me tira par celle ci. C'était une blague ? Non.
Dans quoi est ce que je venais de m'embarquer ?!
Fin de chapitre.
On entre dans le cœur du sujet dès le chapitre suivant.
Je ne vais rien commenter de plus car le chapitre parle de lui même. J'espère tout de même qu'il vous a beaucoup plu.
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Je vous aime fort, à samedi !
N'oubliez pas le petit vote si vous avez aimé, ça fait toujours plaisir.
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