Coucou vous !

Bonne lecture 💕

Quelques heures avant :

Je vis cet homme débouler vers moi avec son couteau et par réflexe, je me roulai en boule pour me protéger.  Est ce que c’était réellement ma fin ?

- Putain qu’est ce que tu fous Jin ?! Entendis je alors qu’un bruit désagréable retentit.

Je tremblai réellement et une boule se forma dans ma gorge. J’allais mourir à coup sur non ? Je sentis un corps au dessus de moi mais aucun mal ne me vint. Vraiment aucun. Juste une chaleur… réconfortante ?

Un autre bruit violent se fit entendre avant qu’un ordre soit donné.

- Sors d’ici ! Et maintenant !

Oula, ce Jin n’avait pas l’air mais vraiment pas l’air de m’aimer. Et tant mieux parce que je ne l’aimais pas non plus. Par quel miracle est ce que j’étais encore en vie ? Pourquoi est ce que je pouvais encore trembler et bouger ?

- Regarde moi…

Je ne saurai dire pourquoi mais cette phrase m’effraya. Maintenant la question était : Est ce que j’avais vraiment le choix ?

Lentement, très lentement, je redressai ma tête. La première chose qui attira mon attention fut du sang. Beaucoup de sang dans la main de cet homme. Et il ne me fallut pas beaucoup de réflexion pour savoir qu’il avait arrêté le coup de couteau avec sa propre main.

- S’il te plaît. Je veux rentrer. Dis-je en le regardant sincèrement. Mes doigts devenaient presque blanc tellement je serrai ce putain de manteau.

Je vis dans son regard qu’il ne savait pas quoi faire. Et c’était bien la première fois ça.

- Et ta main… Je peux-

- Non tu ne peux rien là. Rien du tout. Tu n’aurais jamais du me suivre dans cette ruelle !

Bah j’en avais bien conscience mais un truc m’interpella. Ce n’était pas...cohérent. Comment est ce qu’il pouvait savoir que je l’avais suivi dans la ruelle, si ce n’était pas lui qui m’avait trouvé là bas ?

- Je vais avoir besoin de toi pour un truc. Soit marche, soit crève. Compris ?

- O-oui.

Non je n’avais pas compris. Pas le moins du monde mais une minuscule voix dans ma tête me fit savoir que je n’allais pas tarder à savoir de quoi il parlait. Encore un peu de temps.

Présent :

Dans les bras de Namjoon, je ne pus m’empêcher de croire qu’il était venu me chercher. Je m’agrippai à lui et tout ce que je retenais depuis quelques heures sortit.

- Nam… J’ai eu-j’ai eu tellement peur, avouai-je en serrant encore plus fort. Et il me chuchota des mots rassurant alors que moi je tentai de m’y retrouver dans mes sanglots.

- Calme Kook. Calme toi s’il te plaît.

Je respirai. Une fois rapidement. Une deuxième fois lentement. Une troisième fois profondément.

- On-on peut partir maintenant ? Lui demandai-je presque timidement en le repoussant pour pouvoir le regarder.

Ce que je compris immédiatement en glissant dans ses orbes, était qu’on allait pas sortir maintenant. Sinon, je n’aurai plus mes fesses sur ce sol dur.

- Namjoon ? Qu’est ce qu’il se passe.

Il s’installa dos au mur, juste à côté de moi et je me tournai pour lui faire face. On ne me disait pas tout.

- Jungkook tu viens de te mettre dans une merde mais pas possible. Je t’avais mis en garde mais tu n’as pas écouté ! Je t’ai dis de ne pas t’approcher de ce type. Je te l’avais dis non ?

- Oui Namjoon mais toi. Dis moi ce que tu fais ici ?

Je me devais de poser la question. Il n’avait pas l’air d’être là pour me sauver. Alors pourquoi il était là putain? Et pourquoi ma question avait ajouté autant d’agacement à son visage.

- Dehors.

Une voix nous fit sursauter tous les deux. Et je revis cet homme.

- Mais monsieur Jungkook n’a pas-

- Dehors. Répéta t-il avec un peu plus durement. Namjoon me lança un dernier petit regard avant de s’en aller.

Je ne savais même pas depuis combien de temps j’étais là.

- Laisse moi aller au toilette, s’il te plaît.

J’allais me pisser dessus si ça continuait. Puis j’avais besoin d’une douche aussi. Et cette nuit n’avait-elle pas de fin ?

- J’ai une proposition à te faire. Tu es libre de refuser ou non. Mais tu vas devoir faire un choix.

Il était debout devant moi mais je le vis m’ignorer. Il semblait en colère mais ça c’était habituel chez lui visiblement.

- Tu peux décider de partir. Mais si la police découvre qui a tué cet homme, tu seras tué sur le coup. Quoi qu’il se passe.

- Et c’est quoi la deuxième option ? De préférence une qui n’inclut pas ma mort. 

Celle là me plaisait déjà pas mal. Mais l’idée de crever pour une raison aussi bête m’effrayait réellement.

- Tu pars avec nous pour un voyage de 3 mois. Tu ressors avec une certaine somme mais contre en échange de truc pas plus top.

Je le regardai en me demandant si une seule de ces options allait sauver mes miches. Non parce que dans tous les cas, la mort semblait s’inviter. Le stress qui grimpa en moi fut légitime. La mort était aussi excitante qu’effrayante. Je voulais bien la risquer mais je refusai de la vivre. 

- T’aimes écrire toi. C’est ça ?

J’ouvris grand les yeux à cette question. Oui j’aimais ça. C’était ce que je voulais faire en ce moment même d’ailleurs. Aller câliner Namjoon ne me disait absolument rien car je sentais qu’il m’avait menti et ça ne me plaisait absolument pas. Ce que je faisais quand je ne réclamais pas des câlins était écrire.

- Oui j’aime ça.

J’aimais ça plus que bien même.

- Alors sois tu acceptes de vivre l’aventure la plus dangereuse de ta vie mais qui t’en apprendra bien plus que tu ne le croies. Ou bien tu retournes à ta misérable vie et surtout tu fais attention à toi dans les coins de rues.

Namjoon :

J’étais tellement énervé contre lui. J’avais essayé de le mettre en garde et ça plus d’une fois. Je lui avais pourtant demandé de faire attention. Je ne voulais pas de lui dans mon monde. Ce que je faisais moi, il n’aurait jamais du le savoir. Comment j’allais procéder s’il racontait tout à Yoongi ?

- Vous ne pouvez pas faire ça. Ce mec à un avenir, il ne doit pas entrer dans ça putain !

Je m’approchai de Jin et Jimin qui s’embrouillaient une fois de plus dans le canapé. Je ne les connaissais pas beaucoup mais ils m’agaçaient. Pourquoi est ce que j’avais l’impression que personne n’était professionnel dans cette équipe ?

Ils auraient quand même pu m’affecter dans une équipe avec un chef qui avait les pieds sur terre. Celui ci était tellement passif sur le comportement de ses employés que c’en est humiliant.

- Mais attendez ? Vous le connaissez pour dire ça ? Me demanda Jimin. Et là je me souvins que je devais moi aussi faire attention à ne pas griller ma couverture. Ils n’avaient pas à en savoir plus que nécessaire sur ma vie et à partir du moment où ils avaient Jungkook, ils en savaient déjà beaucoup trop.

- Non je ne le connais pas. Mais je sais que ce n’est pas tout le monde qui-

- Bon. Le petit a déjà 21 ans faudrait voir à ne pas le traiter comme un bébé. On va lui apporter le contrat, si il le signe c’est que son si grand avenir peut attendre.

Je claquai ma langue contre ma joue mais décidai de ne rien ajouter. Jin avait raison, si Jungkook ne signait pas le contrat ça devrait le faire. Je le connaissais et je sais qu’il n’était pas assez fou pour signer une connerie comme ça.

- On fait comme ça.

Jungkook :

Si j’avais pensé un jour connaître la folie, je pouvais maintenant affirmer que je n’y connaissais rien. La folie ce n’était pas juste boire 16 bouteilles d’alcool à la suite ou encore conduire une moto en ayant les yeux bandés comme dans l’un de mes films favoris.

Non.

La folie c’était faire quelque chose qui dépassait réellement l’entendement. S’engager dans des choses qui pouvaient dépasser certaines personnes mais se sentir heureux de les commettre.

Croyez moi, les fous avaient conscience qu’ils l’étaient. Et ils aimaient ça sinon ils ne le serait pas.

- Lisez moi le contrat.

J’étais toujours dans cette vieille cave lugubre entouré de Jimin, l’asperge et le chef. Le garçon tout sourire qui m’avait captivé un peu avant n’était pas présent et Nam non plus ne l’était pas. Tant mieux. Car si Namjoon avait été là, il m’aurait tué.

Jimin tenait le contrat dans les mains alors que les deux autres se contentaient de me jauger. L’asperge le faisait avec mépris comme si le seul fait de mon existence l’agaçait. Si il ne voulait pas me voir, il n’aurait pas du me louper avec son fichu couteau.

Puis pour ce qui était de l’homme sans nom, il me regardait avec crainte. Je sentais en moi qu’il n’était pas d’accord avec ce qu’il se passait. Car quand j’avais rendu le «oui» comme une possibilité, son visage avait changé du tout au tout sans que je ne le comprenne.

Mais quelque chose m’échappait. Si c’était vraiment lui le chef, est ce qu’il ne pouvait pas juste exiger qu’on me libère ? Ou bien est ce que c’était juste plus compliqué que ça ?

- Je vais lire mais vraiment n’hésite pas si tu as des questions ou bien si tu veux-

- Jimin tu la fermes et tu lis. Se plaignit le gigantesque brun et moi je lui offris mon regard le plus sombre. Ce mec m’avait juste l’air sanguin et rien d’autres. Ça se voyait bien qu’il n’était armé d’aucune patience pour régler des situations qu’il avait lui même crée.

- Jin tu la fermes simplement. J’ai aucun ordre à recevoir de toi débile. Donc je disais si tu veux que je me répète tu me le dis. Et fais pas attention à l’autre idiot là.

- Alors toi je vais te-

- Aie !

Le Jin venait d’attraper les cheveux de Jimin ce qui lui avait arraché un cri de douleur. Je fis une grimace en voyant que le chef en question ne les regardait même pas. Il me regardait moi. Mais qu’il agisse merde !

Ah non… Plus besoin. Jimin venait de riposter avec un coup de poing bien placé qui força Jin à le relâcher pour se replier sur lui même.

Cheh ! J’espérais franchement qu’il allait avoir une douleur affreuse pendant un moment ! Parce que si j’étais honnête le fait qu’on fasse du mal à Jimin m’énervait déjà. Simplement parce qu’il avait l’air d’être le plus humain de toute cette bande de fou furieux.

- Merci Jimin, je souffle

Cette fois ci, j’arrêtai de le regarder lui et je fixai le blond tandis qu’il commença à me lire le fameux contrat que j’avais le choix de signer ou non.

- Tu t’engages à ne jamais révéler que tu travailles pour nous.

Pour ça, ça me semblait déjà clair. Je n’allais pas m’amuser à répéter tout ça à qui que ce soit. Alors je hoche simplement la tête pour lui signifier que je suis d’accord.

- Tu seras traité comme un otage.

- Hum c’est à dire ?

Je m’appuyai de nouveau contre le mur derrière moi pour me sentir un peu plus à l’aise. Mon regard dévia vers les trois silhouettes qui étaient debout devant moi.

- Peu de nourriture. Tu seras caché dans une des chambres de l’hôtel. Peu de droit. Et je crois que j’ai fais le tour. Tu ne seras pas attaché ni bâillonné mais tu ne seras que très peu autorisé à quitter ta chambre.  

Ça ressemblait un petit peu plus à un confinement qu’autre chose mais bon.

- Quel hôtel ?

- La mission est sur 3 mois. Les détails sur le pourquoi du comment te seront données seulement si tu signes.

Je mordillais ma lèvre assez nerveusement en me disant que ça faisait sens. Il n’allait pas me révéler leur plan alors que je ne faisais même pas partie de ce dernier.

- Tu dois accepter les risques comme un otage. Et je cite par là des trucs vraiment vraiment moche. Comme de la torture, des viols et plein d’autres trucs pas super fun car à part nous, tout le monde ne sait pas que tu n’es pas un vrai otage.

Je sentis l’homme sans nom se tendre et ça attira mon attention.

Le viol ? Encore ? Je ne pus m’empêcher de trouver ça injuste. Sur cette terre il y avait des centaines, des milliers, voire des millions de personnes qui ne voulaient que ça. Baiser. Alors pourquoi d’autres gens allaient toucher des personnes non consentantes quand ces gens là existaient ?

Le sexe était une bonne activité. Je le savais car elle était ma préférée après l’écriture. Mais je savais aussi que jamais ça ne me viendrait à l’esprit d’aller toucher ou forcer quelqu’un à m’en donner pour combler mes propres pulsions. Où se trouvait le putain de plaisir dans ces conditions là ?

- Il y a de grands risques de viols ? Je demandai

- Ou-commença Jimin mais il se fit couper immédiatement.

- Non. Personne ne te touchera.

Je regardai la personne qui venait de me dire ça. Et pour je ne savais quelle raison, je n’eus aucun mal à la croire. Mais vraiment aucun mal.

- D’accord et la suivante ?

- Pour finir, tu dois accepter le risque de mourir. Sinon refuse directement.

Ah la Mort. Ma meilleure amie. Elle venait de nouveau me rejoindre ? Mais la vérité était qu’elle ne m’avait tout simplement jamais quitté. Elle n’avait jamais quitté personne d’ailleurs. Car elle était arrivée en même temps que la vie. C’était juste qu’elle savait se faire un petit peu plus patiente pour certains cas. Nous laissant le choix de vivre ou non.

Vivre sans prendre de risque ce n’était pas vraiment vivre n’est ce pas ? C’était juste repousser la mort au plus loin possible.

Vivre en prenant des risques restait donc selon moi la meilleure façon de vivre une vie. Personne ne pourra sauver personne de la mort car elle finira toujours – et je disais bien toujours – par nous trouver.

Alors autant profiter du temps qu’il me restait.

- Je signe.

Fin de chapitre !

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je reste impatiente de vous livrer la suite.

Vous auriez signé ?

On se retrouve samedi, je vous aime mes sweaters !