27 - 𝐏𝐥𝐞𝐚𝐬𝐞, 𝐜𝐨𝐦𝐞


Hey vous !

Bonne lecture.

Il y avait-il une manière de savoir où est ce que j’allais me sentir chez moi ? Plusieurs options s’offraient à moi. Habituellement, le loft de mon père. Dans ma chambre plus précisément. Il y avait ensuite l’appartement de Namjoon. Dans ses bras plus précisément. Puis, il y avait chez moi. Plus précisément nulle part.

Cet appartement était à mon nom mais aucun souvenir n’y habitait. Il était vide, vide de sentiments. Et si j’y allais, je ne me sentirais pas enfin de retour à la maison. Si j’allais chez mon père, ce serait un trop grand retour en arrière. Si j’allais chez Namjoon, je ne le trouverais pas, il avait disparu des radars.

Alors, il ne restait que mon 1er choix.

J’avais d’abord passé une semaine dans un hôtel à déprimer. Puis, j’étais finalement sorti de cet hôtel d’assez basse qualité, je devais l’admettre.

Mes jambes étaient fatiguées d’avoir bien trop marché. Il devait être au moins 18h. Je déambulais dans les rues avec ma valise à la main, depuis bientôt 3h. Je ne savais pas où aller. La canicule me poussa à faire un choix. Cette chaleur était insupportable.

Mon téléphone vibrait dans ma poche. Il réceptionnait toutes les notifications bloquées par mon voyage en Italie. Je savais que ça devait venir principalement de Yoongi et de mon père. J’ouvrirais tout cela, une fois rentré.

D’un pas lasse, j’avançais sous le soleil en évitant le regard des autres. J’avançais un peu comme si j’étais une image grise dans un fond coloré. Comme si un énorme nuage pluvieux se trouvait juste en haut de ma tête.

En à peu près 20 minutes de marche, je reconnus mon immeuble. Ma voiture aussi se trouvait ici. Je la contournais pour accéder à la porte de l’immeuble. J’ouvrais avec un code enregistré dans ma mémoire. Une odeur forte m’accueillit. Elle était assez désagréable, me poussant à entrer dans l’ascenseur presque au pas de course.

Dans l’ascenseur, je couvrais mon nez avec mon pull mouillé de transpiration. Le temps me parut une éternité mais enfin, il marqua un arrêt à l’étage numéro un. Quelques pas plus tard, ma porte d’entrée me fit face.

Je tapai le long code. Le fameux code, de chez moi, de la valise, du dossier et la porte s’ouvrit.

Un salon propre et rangé s’offrit à moi. Je n’avais pas choisi la décoration ni rien, c’était père qui l’avait fait. Alors tout était très neutre. Du gris, du blanc et du noir. Rien de plus.

La pièce principale était éclairée par l’immense baie vitrée. Je réalisais avoir oublié de la fermer avant de partir. Par chance, on ne semblait pas m’avoir cambriolé ou que sais-je. Tout était parfaitement comme je l’avais laissé. Rien n’avait changé.

Sauf moi.

Je retirais mon pull avant de le jeter au sol. Je collais et voilà qui était bien désagréable. Pourtant, je ne filai pas sous la douche non. Je me laissais retomber contre mon canapé en cuir. Piètre erreur. Je sentis le cuir me coller à la peau immédiatement, c’était bien  que gênant comme sensation.

Je sortis mon téléphone de ma poche de fesses et enfin, je le regardais.

57 appels manqués de Papou.
13 appels manqués de Yoonieeeee
3 messages de Papou.
47 messages non lu de Yoonieeeee.

Je descendis un peu plus bas et une notification m’étonna.

3 appels manqués de Génitrice.

Qu’est ce que ma mère pouvait bien me vouloir ? Les appels dataenit d’une semaine en arrière. Peut-être que mon père s’était inquiété de mon mutisme et l’aurait prévenu ? Totalement improbable. Il devait y avoir une autre explication.

J’avais aussi reçu des messages venant de groupes d’études, d’anciens plan cul et de potes éloignés à moi. Je balayais tout cela en cliquant sur le bouton «Tout effacer». Et j’entrais dans l’application messages.

Sans même lire ceux de mon père, je lui écrivis «Viens à la maison».

Je cliquai ensuite sur la conversation avec Yoongi. Il y avait un tas d’images et de vocaux en absence. Nul besoin de cliquer sur chaque image pour comprendre de quoi est ce qu’il était question. Des palmiers, l’océan, des cocktails, le soleil. Tout ça c’était des photos des vacances qu’il était en train de passer.

Un audio se lança sur le tas. « Eh Kook, c’est pas bien de m’ignorer. T’as intérêt à avoir une bonne raison ! Même Nam le gros con fait pareil. Bref, je passe chez toi dès que je rentre. Si t’es pas là, je te tue.»

Le vocal se coupa ainsi. Un sourire se plaça sur mes lèvres sans que je ne le contrôle. Yoongi aussi me manquait. Je n’avais pas vraiment eu le temps de ressentir ce manque là mais à lui, je comptais bien tout raconter. Une fois qu’il serait rentré.

En attendant, j’avais une douche à prendre moi.


Ding, dong.

La sonnerie de mon appartement me fit relever la tête. J’éteignis le feu de ma sauce tomate avant de sucer mon doigt qui en était rempli. Elle était bonne, je l’avais réussi.

Assez fier de moi, j’avançais jusqu’à la porte d’entrée. La musique résonnait dans mon appartement grâce à la sono. Je ne pris la peine de la baisser. Lorsque j’ouvris la porte sans même regarder dans le trou, je sus que c’était mon père.

Il était là devant moi. Barbe parfaitement taillée, cheveux désordonnés, sourire rayonnant, casque de moto sous le bras. C’était mon père quoi. Et je ne me retins pas de lui sauter dans les bras. Il laissa le casque tomber et entoura mon corps de ses bras.

Là aussi, contre lui, je me sentais chez moi. Avec son parfum trop fort qui marquait des années et des années d’amour et de réconfort. Il était aussi un bout de ma maison. Et ce fait, me fit craquer. Les larmes vinrent seules et cette fois, elles me firent du bien.

- Tu m’as manqué papa…

Il serra ma taille un petit peu plus fort. Un coup de pied dans le casque pour qu’il glisse et il put entrer et refermer la porte derrière lui.

- Toi aussi mon fils. Toi aussi.

Mon père tenta de me faire descendre mais j’étais tenace. Je m’accrochais encore plus. Il comprit que j’en avais besoin alors, il me permit de me recueillir dans ses bras à lui.

Ça avait été toujours comme ça. Mon père et moi. Énormément de disputes mais un lien indestructible. Il était tout pour moi. Et être séparé de lui aussi longtemps ne m’avait absolument pas réussi.

- Dis moi mon fils ? Tu as vécu ce mois ci ? C’est un mois dont tu te rappelleras ?

Sa notion de la vie aussi m’avait manqué. Cette manière de me pousser à vivre des expériences, à repousser mes limites, à assumer, à me mettre en danger, c’était sa manière à lui de me pousser à découvrir. Parfois, cette manière m’avait causé plus d’ennuis que prévu. Mais d’autres, elle m’avait changé la vie.

- Toute ma vie, je m’en souviendrais. Toute ma vie.

Il n’était pas possible d’oublier tout cela, si ?

Taehyung, Jimin, Jin, Hoseok, Heesun, Kai, cette fille bizarre qui mangeait avec moi, l’hôtel du crime, les frites de la cuisinière, les bras de Taehyung, les bras de Kai, les missions, le tableau aux enchères, la vente et encore un tas de choses.

Je n’avais jamais autant vécu que ce mois ci. 

Peut-être aurais-je en revanche préféré l’éviter ?

- La prochaine fois fiston, vis en répondant aux appels de ton père, d’accord

Je ricanai cette fois ci. Un rire sincère et je réalisai que ça faisait un temps que mon rire n’avait pas été si sincère. Ça faisait du bien.

- On mange et je te raconte d’accord ?

- On t’a vendu ?!

Si mon père était resté silencieux tout le long de mon récit, cette information là ne le laissait pas sans voix. Ses yeux grands ouverts et sa main tenant la fourchette en suspens.

- Oui papa. Et ça c’était vraiment le truc de trop. Je te jure papa ce sentiment c’était comme… Devenir un objet. Ils étaient tous là à proposer des chiffres pour savoir qui allait l’emporter. Et celui qui a fait l’enchère la plus élevée était…

- L’autre vieux con je paris.

- Bingo papa.

J’attrapai une bouchée de pâtes bolognaise, je la machouillais avant de reprendre mon récit. Aucun  étail ne m’échappa. Je lui parlais de ma rencontre avec HeeSun, de Kai, de ce que j’avais appris sur moi en étant simplement dans ses bras. À savoir ma dépendance affectif.

- Et tu as choisi qui entre ton chef et Kai ?

- Mon chef.

- Putain Jungkook. Pourquoi ? Ce garçon t’a abandonné n’est ce pas ? Et Kai, tu ressentais des choses pour lui pas vrai ?!

Le souci de cette histoire était que je ne savais pas. Je voulais revoir Kai. Je voulais m’excuser de ne pas l’avoir suivi. Je voulais le serrer dans mes bras et l’entendre me dire qu’il me pardonnait même si je n’étais qu’un con. Je voulais qu’il me regarde à nouveau dormir. Je voulais sentir ses mains contre moi, son souffle chaud contre moi, son rire gras dans mes tempes. Je le voulais lui.

Mais Taehyung… Taehyung lui il était tout. Il était mes rêves, il était le sourire dont j’avais besoin, la chaleur que je réclamais, les mains que j’exigeais pour nettoyer mes larmes. Il était tout. La main que je voulais tenir, la bouche que je voulais embrasser, les yeux que je voulais fixer, tout. Tout.

- Je sais pas papa. C’est compliqué. Tout est compliqué. Kai était parfait pour moi mais Taehyung avait-

Mon père fit tomber sa fourchette dans le plat. Je le regardais surpris, ses yeux une fois de plus grands ouverts et je ne compris sa réaction.

- Tu viens de dire Taehyung la ?

Je hochai la tête soudainement peu sur de moi. Qu’est ce qu’il tentait de me dire là ? Il était vrai que j’avais jusqu’à maintenant nommé Taehyung comme mon chef mais à moins qu’il n’en connaisse un, sa réaction n’avait pas lieu d’être. 

- Taehyung. Kim Taehyung. Mon ange, tu te souviens ça y est ?

Cette fois ce fut à ma cuillère de retomber lourdement dans mon plat. Aussi délicieuses soient-elles, je sentais que je n’allais pas terminer mon plat ce soir.

- Je me souviens de quoi ? Papa, tu connais Taehyung ?

Il pinça ses lèvres entre elles, le regard coupable, les mots silencieux. Donc mon père aussi savait ? Je posai mon assiette sur la table basse et m’installai en tailleur calmement. Je devais me calmer. Ça ne servait à rien de m’énerver encore.

- Oui, je connais Taehyung. Tu me l’as présenté.

Moi ? J’avais présenté quelqu’un à mon père ? Quelqu’un qui n’était pas un ami à moi ?

- Comment ça ? Explique moi je… Tu sais toi donc ? Est ce que j’étais amoureux ? Comment est ce que tu l’as rencontré ?

Mon père ne semblait pas vraiment prêter attention à ma réaction. Non, il réfléchissait à autre chose. Je le voyais à ses yeux qui allaient de droite à gauche et à ses sourcils froncés.

- Il y a un truc qui ne colle pas. Le Taehyung que tu m’as présenté n’est en rien comme ce que tu es en train de me décrire. Taehyung n’est pas froid, ni mystérieux. Au contraire, il est assez pensif et ne se gêne jamais pour dévoiler ce qu’il a en tête. Taehyung est marrant, gentil, peut-être même trop gentil. Et il n’a absolument pas la tête d’un chef de gang. C’est surréaliste ce que tu me dis. Peut-être qu’on ne parle pas du même Taehyung.

Ses mots glissaient dans mon cerveau comme sur une pente dangereuse. En effet, il y avait bien deux Taehyung et j’avais l’impression de les connaître. Les deux mais juste un petit peu. Ce qui était sûr était que les mots de mon père allaient me hanter longtemps.

Je suis un menteur.

Est ce que Taehyung jouait un rôle ? Ça ne pouvait être que ça. Mais alors pourquoi ?

- Oui tu étais amoureux Jungkook. Je vais même dire que tu étais fou amoureux de lui. Vous étiez tellement mignons tous les deux. Tu m’en parlais tout le temps. Vous aviez des projets et j’avais validé la relation sans soucis. Tu l’avais invité à dîner à la maison. Ce jour ci, Taehyung a lu mes romans et il a adoré. C’est peut-être un peu pour ça que je l’aime bien.

J’étais amoureux. Plus aucun doute sinon jamais, je n’aurais jamais fait l’erreur de le présenter à mon père sinon.

Mon père n’avait aucun souci à me déballer tout ça. Un grand sourire nostalgique décorait son visage alors que moi, j’avais juste envie de pleurer. Je n’avais plus du tout faim. Je voulais juste dormir là maintenant.

- Pourquoi personne ne m’a rien dit ? Je comprends pas.

Ça n’avait vraiment pas de sens, je ne cesserai de le répéter en boucle s’il le fallait.

Nous étions installés au sol avec papa. Il posa son plat sur la table à son tour et se leva pour prendre place dans le canapé me faisant relever la tête vers lui.

- C’était la décision de Taehyung. Je l’ai respecté, Yoongi aussi.

- Yoongi aussi ?! Papa ! Et Namjoon alors ?

- Non Namjoon ne sait rien. Tu ne lui as pas dit par peur de sa réaction. On sait tous les deux qu’il est très… Protecteur.

Mon père mit des guillemets à cela. Et je savais pour quelle raison, c’était parce que mon père restait persuadé que Namjoon avait des sentiments pour moi. Du grand n’importe quoi.

- Taehyung a souffert quand tu lui as dit «Qui es-tu», devant nous tous à l’hôpital. On était tous contre mais il a dit qu’il n’aurait jamais le courage d’affronter un Jungkook qui avait tout oublié de lui et de vous. Et qu’il préférait juste- avancer. Alors, on a respecté sa décision.

- Vous auriez du me le dire.

- On aurait du oui. Mais c’était sa décision. Je ne regrette pas de l’avoir suivi.

C’était bien de mon père que je tenais ça. Le «No regrets». Sauf que j’avais l’impression qu’il me quittait peu à peu et que les regrets s’installaient de plus en plus en moi.

- Tu sais ce qui est drôle ? C’est que je savais que vous alliez finir par vous retrouver. Les âmes sœurs ça ne se perd pas mon fils. Elles peuvent s’égarer oui mais finissent toujours par se retrouver. Changé ou non, il sera toujours ton Taehyung. Crois moi fiston.

Il sera toujours ton Taehyung.

Déjà plus de cinq heures que mon père avait quitté mon appartement. Il était à peu près 3h du matin et je me retournais dans mon lit.

- Putain…

Le sommeil allait venir à un moment donné, oui ou non ? Je m’étais mis en tête que si je fermais les yeux assez longtemps, il pointrait le bout de son nez assez tôt. Mais voilà que je me retrouvais à ouvrir les yeux en même pas quelques secondes.

Je me positionnai sur le ventre et retirai l’oreiller pour être plus à l’aise. Ça ne changea rien, à part me donner un léger mal de dos.

Il sera toujours ton Taehyung.

- Argh ! Ok. Ok. Ok. Il est où ce fichu téléphone portable.

Ma main tapa rageusement dans le lit. Je mis la main dessus en dessous de l’oreiller d’à côté.

3h27.

Je déverrouillai l’écran. Il y avait encore pas mal de notifications mais j’ignorais tout. Je devais trouver son numéro. J’allais devenir complètement fou sinon. Une semaine déjà sans le voir et il hantait mes nuits, mes repas, mes journées, mes dîners. Tout.

Ma première option fut internet. Je tapai son nom comme un con avec écrit à côté «Numéro». Malheureusement des Kim Taehyung, il en existait des centaines sur terre. C’était un nom et un prénom connu. Rien d’unique là dedans.

Alors ma deuxième option fut les réseaux sociaux. Je tentai toute les combinaisons possibles, les jeux de mots du genre @Tae_trop_con mais rien. Rien ne vint. Je trouvai en revanche sans souci le compte instagram de Jimin mais il ne suivait personne. Je ne pouvais donc par conséquent pas aller vérifier s’il suivait un Taehyung.

Dernière option la bonne étoile.

Ah oui, ça ne marchait pas ça. Résigné, je soufflais avant de laisser retomber mon téléphone sur le côté.

- Oh mais si…

L’ampoule sur ma tête s’il vous plaît !

Ce code long qui me servait de mot de passe pour ouvrir ma porte, je n’avais plus aucune idée de pourquoi moi je l’avais choisi. Mon père m’avait juste remis mon ancien code. Donc à priori, j’avais du choisir ce code car cette combinaison de chiffre me paraissait simple à mémoriser. Ok donc, Taehyung était mon copain, il connaissait ce code par coeur et l’utilisait à toutes les sauces.

- C’est son numéro de téléphone ?

Soudain intrigué par ma propre idée, je remettais le téléphone en ma possession et appuyai le plus vite possible pour entrer dans l’application «Appel». Un peu hésitant mais excité, je tapai les chiffres un à un ravi de voir que cela formait un numéro de téléphone valide.

Puis, je cliquai.

J’approchai le téléphone de mon oreille, un doigt mordillé nerveusement dans la bouche. Ça sonna. Une fois, deux fois, trois fois, mon coeur s’emballa et ça raccrocha.

Votre correspondant n’est pas disponible pour le moment. Si vous le souhaitez laissez un message après le bip sonnore.

Bip.

Un soupir, je raccrochai. Je devais m’être trompé. Ou alors, il dormait simplement. J’étais donc bon pour une nuit blanche. Je retirai la couverture pour avoir juste un peu plus d’air. J’étalais mon corps sur le lit, le regard rivé vers le plafond. Et je fermais les yeux.

Ma sonnerie de téléphone me fit sursauter. Sérieux ? Je m’empressai d’attraper l’appareil et de décrocher l’appel en voyant le numéro que je venais de composer.

- A-Allô ? Taehyung ?

Ma voix était hésitante de peur d’avoir interrompu la nuit d’un inconnu. J’avais juste besoin de savoir. Et le silence au bout du fil ne fit qu’augmenter la pression au creux de mon estomac.

- Jungkook ?

Je ne m’étais pas trompé. J’avais visé juste et ce simple fait m’emplissait de bonheur. Ce timbre fatigué, rauque, hésitant, lui appartenait bien.

- Taehyung. Tu penses que tu peux passer à la maison… là maintenant?

Culpabilité niveau 300 de ne penser qu’à moi. Mais, je ne voulais pas, rester seul ce soir avec mes doutes et mes craintes.

- J’arrive.

Fin de chapitre !

Je le répète mais j’ai hâte que vous connaissiez  la fin !

On se dit à la semaine prochaine ! Je vous aime fort.

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