2 - 𝐓𝐨𝐨 𝐥𝐚𝐭𝐞


Coucou vous 🥀

J’espère que vous passez un bon samedi. Je vous souhaite une bonne lecture !

Je le regardai attendant une réponse mais rien. Il me regarda comme si j’avais touché un point sensible. Mais il lui suffisait de me répondre non ? C’était vrai qu’avant mon accident, j’avais déjà couché plusieurs fois. Juste un peu moins que maintenant.

J’en avais conscience. Qu’il fallait que j’arrête de coucher autant mais c’était si compliqué. Pour moi, j’avais besoin de coucher. C’était même presque une addiction car je ne pouvais pas m’en empêcher. Bien évidemment, je ne le faisais qu’avec des gens qui étaient consentent. Jamais je ne reportais mes addictions sur les autres.

Mais mon rapport avec le sexe était malsain. Ça je le savais.

- Non. On a jamais rien fais avant. Confirma t-il d’un ton plus froid que nécessaire. Mais ça je commençais à m’y habituer grâce au peu de fois que je l’avais vu.

- Mais j’ai l’impression que vous et moi on-

- Descends de la voiture. C’était la condition. Alors sors.

Je restai concentré sur son profil car il ne me regardait plus. En le détaillant, je remarquai que son visage n’avait rien d’intéressant. Comme le mien. Il était beau et il n’avait pas ce petit défaut qui aurait pu faire sa différence.

Ou alors sa beauté faisait sa différence ?

- Bien. Je ne vous embête pas plus que ça. Au revoir.

J’ouvrai la portière et sortis directement pour rentrer de nouveau dans l’endroit où j’étais avec mes amis. Quand je revins, j’obtins des regards surpris.

- Tu es complètement malade Jungkook, me cracha Yoongi et Namjoon resta silencieux. Je le connaissais bien. Il n’aimait pas que je n’écoute pas ses conseils et ça le vexait très rapidement. Mais quand bien même je le considérais comme mon grand frère, il devait comprendre que je vivais ma vie.

Mes décisions, mes erreurs.

- S’il te plaît ne te fâche pas Nam. C’est pas comme si j’allais tomber amoureux non plus ! Je veux juste… orh je sais pas mais ne te fâche pas.

Moi même, je ne saurai dire si j’étais obsédé par lui pour une raison. Car, je me rendais compte qu’il n’y en avait pas.

- Fais juste attention à toi Kook. C’est le début des vacances, je sais que le sexe est tentant, surtout avec un mec comme lui mais ne va pas te mettre dans des problèmes inutiles.

Là, je pouvais comprendre son inquiétude. Je sentis quand même que c’était différent. Nam avait l’air vraiment en colère même si il n’ajouta rien de plus.

On resta avec les gars à manger et à parler de nos projets de vacances. Moi bien sûr, je ne partais pas. Ou bien je partais seul avec Yoon. Nam lui avait un voyage de trois mois pour le boulot et d’ailleurs il partait bientôt.

Père voulait bien me donner de l’argent pour que je puisse aller où je le souhaitais sur le globe. Mais il ne viendrait jamais avec moi. Ce qui était peut-être normal puisqu’il en avait marre de moi.

Après avoir quitté mes amis, je rentrai à la maison avec mon tout nouvel appareil photo. J’avais déjà hâte de le tester quand mon père m’arrêta à l’entrée.

Oula, ça ne sentait pas bon ça.

- Hey papa !

- Non Jungkook.

Je le dépassai malgré sa mauvaise humeur clairement visible. J’allai dans l’immense endroit qui me servait de salon pour m’installer avec le paquet de chips que je venais de trouver sur la table basse.

- Il y a quoi encore ? Demandai-je

- Tes pieds sur le canapé !

Ohlala mais ce canapé n’était pas en or massif ! Je me redressai en râlant et sans le faire exprès, je mis des chips au sol. C’était pas de ma faute mais je vis le visage de mon père se serrer. Il vint s’asseoir à côté de moi avant de tout déballer.

- Je t’ai repris un appartement.

Quoi ?

Il avait fait quoi ?!

- Avant que tu ne dises quoi que ce soit. Tu as presque 22 ans et tu vis encore chez moi alors que tu as les moyens de t’en aller. Je sais que ton accident t’as laissé une mauvaise expérience quant à l’idée de vivre seul mais cette situation n’est plus possible. Puis tu es ingérable. Alors j’ai pris les devant et j’aimerai que tu partes maintenant.

Je ne sus quoi répondre. Pour le coup, je me sentis un peu trahi. Je ne voulais pas retourner vivre seul ! Ça me faisait peur. Beaucoup trop peur.

Je me remémorai encore et encore le harcèlement que j’avais subi en m’installant seul à mon entrer en fac. Mes voisins étaient des gens plutôt persuasifs et je pouvais même dire que c’était à cause d’eux que mon rapport au sexe était aussi malsain.

- Papa, je veux pas que.. je veux pas que tu me laisses, confiai-je en le regardant durement. Il savait. Et après mon accident, beaucoup de choses avaient changé car je ne savais pas qui en était la cause. Et que j’avais peur que ça soit mes voisins d’enfer qui m’aient fait un coup pareil ? Je ne savais pas. C’était beaucoup trop flou.

- Je suis désolé mon fils. Mais crois moi, tu me remercieras. Je veux juste que tu vives et que-

Je ne l’écoutai plus. Je me levai et montai dans la chambre en courant.

Pourquoi il me faisait ça ?

J’avais vraiment peur moi.

Mais je savais que je pouvais le supplier que je trouverai quand même à la porte. Car quand mon père prenait une décision, elle était définitive. Alors avec toute la rage du monde, je fis ma valise comme il me l’avait demandé. J’en fis au total 3 pour réunir mes vêtements et des choses importantes.

Sur ma commode, je vis une clé et un papier contenant une adresse. Probablement celle de mon nouvel appartement. Génial !

Pff. Je descendis le tout en étant toujours aussi abasourdi par ce changement soudain. Je mis tout dans ma voiture et roulai jusqu’à la bonne adresse. En relevant la tête, je vis un bâtiment. Il me semblai bien que cet endroit était spacieux. Genre un immeuble avec seulement un habitant par étage. Mais je n’avais pas besoin d’un si grand espace. Je voulais juste ma chambre.

Et soudainement, je sentis que j’avais les chocottes. Je n’étais pas prêt alors je fis demi tour direct et une fois arrivé à destination, je laissai mes affaires dans ma voiture avant de sonner et de monter.

- Salut, Nam…


Je restai chez Nam pendant une semaine sans oser mettre les pieds dans mon nouveau chez moi. Pendant une semaine, il m’avait gardé dans ses bras tandis que je me plaignais de mon père, de mon accident, de ma vie en général.

J’avais le meilleur ami qui soit.

- Nam ? Est ce que tu sais que je t’aime ? Demandai-je en traçant la ligne de ses abdos avec mes doigts. Ma tête était posée à l’endroit où son cœur battait et ça me fit du bien de sentir sa main caresser mes cheveux. Car j’aimais les caresses dans mes cheveux.

- Oui je le sais que tu m’aimes Kook. Dors maintenant.

Enfaîte, il était entrain de consoler mon sentiment de solitude. Comme à mon habitude, j’avais pleuré pendant de très longues heures car mon père me manquait. Parce que je voulais retourner le voir.

Oui oui comme un enfant. Mais pour tout dire, cela faisait déjà 5 ans que mère nous avait quitté pour vivre son métier pleinement. Apparemment, mon père et moi étions un frein à son développement. Alors mon père avait été un papa poule. Il m’avait comblé de cadeau et surtout d’amour. Et moi j’avais besoin de ce cocon, de voir mon père. Alors je pleurai comme un enfant qu’on venait d’abandonner.

Il allait me falloir quelques temps pour m’y habituer comme la première fois que j’avais quitté la maison.

- Je t’aime Nam, répétai-je

- Et je t’aime Kook.

Il marqua une pause avant de reprendre :

- Et Yoongi t’aime et ton père t’aime, les gens de la classe t’aiment, tes amis plus jeune t’aiment, Kai t’aime-

J’eus un petit rire avant de renifler.

- Kai ne m’aime pas, déclarai-je en attrapant un mouchoir pour me moucher et en rigolant légèrement car je savais qu’il avait dit ça pour me faire rire.

- Il est jaloux de toi. Parce que t’es le plus fort de ta classe, le plus beau, le plus intelligent, le plus drôle, le plus aimant, mon préféré…

Nous savions tous les deux que je n’étais pas tout ça. Le plus fort oui, puisque j’étais premier de ma classe. Mais le reste c’était totalement subjectif. Namjoon se comportait juste avec moi comme un grand frère le ferait. Il me protégeait, me rassurait et je lui en serai reconnaissant à jamais.

Et grâce à toutes ses énumérations, je pus m’endormir en sécurité contre lui. Et cette nuit là, je ne fis aucun cauchemar.


- Encore ! Encore ! YEES !

Je sautai de joie au plafond ! Je venais de réussir à créer un record de jeu dans Secret Game ! Qui pouvait me battre à ce jeu ? Personne ! Ce jeu consistait à faire sortir 20 hommes enfermés dans un manoir. Le méchant maître avait tout préparé pour les empêcher de passer la barrière menant à la sortie. Et mon rôle à moi était de trouver les failles pour les faire sortir au plus vite.

J’avais réussi à le faire en 10min15 ! Personne ne pouvait battre ce record. Tellement facile de griller la puce dans le bras des capturés. La barrière pouvant les électrocuter.

- C’est bon Kook, il est déjà 23h, presque 00h, tu veux pas rentrer dormir ? Me rappela Namjoon alors qu’il commençait à s’endormir sur la chaise. L’endroit était vide. Ne restait plus que Nam et moi.

Il existait ce genre d’endroit qui n’était géré que par les clients eux même. J’aimais la Corée pour ça. Plus personne n’était là et je ne voulais pas partir. Personne ne pouvait me foutre à la porte alors c’était tant mieux.

- Rentre sans moi Nam. Tu vis à 10 minutes à pied d’ici, je fais une dernière partie et je rentre d’accord ?

- Non je ne veux pas te laisser traîner ici seul…

Je m’approchai de lui et posai une main sur son bras.

- Tout va bien se passer. Je ne risque pas d’attraper froid, plaisantai-je et j’obtins d’ailleurs un faible sourire de sa part.

- Tu sais bien que ce n’est pas de ça qu’il est question. Et je sais que tu es habillé chaudement.

Je portai une chemise bleue sur un tee shirt blanc et un jean bleu. Rien de très chaud. Mais quand l’air s’était rafraîchi, Nam avait passé son manteau noir et bien trop grand pour moi d’ailleurs, autour de mes épaules.

Autant j’étais bien foutu hein ! Mais Namjoon à côté de moi c’était une armoire à glace. Son manteau m’arrivait au bas des genoux et je me noyai dans les manches.

- Vas y grand frère. Tout va bien se passer je te dis. Juste une partie.

Après avoir bien négocié avec lui, il m’avait pris dans ses bras et j’y étais resté un peu avant qu’il s’en aille. Maintenant j’étais seul et je comptais bien battre mon propre record.

Car il n’y avait rien de mieux que d’être son propre concurrent.

Tandis que je me battais avec cette foutue manette, un bruit attira mon attention. Un verre qui se cassait. J’eus alors un sursaut et compris vite que ça venait de dehors. Je me levai alors de mon tabouret et passai discrètement ma tête par la fenêtre.

Mon cœur rata un battement. Ou peut-être deux finalement ? Il était là. Dans son accoutrement le plus sexy. C’était banale. Un col roulé lisse et noir avec un pantalon tailleur de la même couleur. Rien que ça me donnait envie de lui courir après.

J’allais probablement défoncer une de mes règles. «On ne baise pas deux fois avec la même personne.» Il y avait deux exception à cette règle. Une relation amoureuse ou bien que ce coup d’un soir soit vraiment vraiment exceptionnel.

Le soucis étant qu’au lit j’aimais la violence. J’aimais qu’on me commande et qu’on me domine. Et lui, je trouvais qu’il ne l’avait pas assez bien fais la dernière fois. J’avais pu désobéir trop de fois car il était parfois dans la lune. Juste comme ça sans raison, il me regardait et semblait ailleurs. Ça m’avait plus troublé qu’excité.

Cet homme était de nouveau entrain de parler avec ce grand garçon dont Namjoon m’avait parlé quelques jours avant. Je voulais aller le voir.

C’était trop étrange qu’on se voit encore une fois. Et il avait peut-être raison sur un point au final.

Et mon père sur un autre. J’aimais le danger. Ça m’excitait. J’avais frôlé la mort et ça avait été putain de traumatisant.  Mais pourtant ça ne me donnait pas moins envie de vivre des expériences dangereuses.

Oui j’étais carrément contradictoire avec moi même.

Je me collai au mur et fermai le grand manteau de mon ami avec la fermeture. Je cachai mes doigts dans les poches et commençaient à marcher en dehors du lieu de jeu.

Le froid du soir me claqua le visage alors que je serrai mes mains dans mes poches et marchai vers l’endroit où je pensai avoir vu cet homme. C’était une ruelle assez vide et étrangement effrayante.

Je ne voulais pas m’y engouffrer. Puis ils n’étaient plus là. Je ne les voyais plus.

Tout à coup, je ne me sentis plus du tout confiant. Je voulus faire demi tour, rejoindre Nam et rester dans ses bras à regarder un film. Car oui, il avait les bras le plus rassurant de la planète.

Quand enfin, je m’apprêtai à me retourner, je vis au fond de cette ruelle, une silhouette reculer et se placer dans mon champ de vision. Il mit ses mains devant lui comme pour se protéger de quelque chose et moi je m’abaissai très légèrement et fronçai mes sourcils dans le but de mieux voir ? Ou plutôt de voir si je ne rêvai pas.

Un bruit me fit revenir à la réalité et m’offrit un sursaut et un cri d’effroi par la même occasion.

Le bruit d’une balle. Et je l’avais vu arriver pour atterrir dans la tête de ce garçon. Pourtant en voyant son corps s’écrouler au sol, j’avais crié. J’avais beau cacher ma bouche de mes mains tremblantes pour que plus un son n’en sorte, je vis quand même arriver une silhouette armée.

En plus d’être armée d’un pistolet, cette silhouette était aussi armée d’un sourire que je distinguai au fur et à mesure qu’elle s’avança et donc que moi je reculai.

Manque de bol. J’avais reculé jusqu’à un mur et j’étais maintenant coincé.


- Aw !

On venait de me jeter au sol comme un vulgaire sac de pomme de terre. Je ne savais pas où j’étais puisqu’un sac était sur ma tête. À travers les petits trous, je ne voyais rien. Mais vraiment rien du tout.

J’avais bien vu la tête de la personne qui m’avait embarqué dans un putain de coffre qui faisait mal aux fesses. Et ma tête tournait pendant que je me demandai pourquoi je n’avais pas réagi quand cet homme s’était approché ?

Il était de taille moyenne et pas très imposant. Ses cheveux noirs coulaient légèrement dans son cou mais étaient bien coupés devant. Son visage était à la fois joyeux mais effrayant. Ce mec était sûr de lui et ça m’aurait fait sourire si il ne m’avait pas balancé dans son coffre!

Maintenant j’essayai de me concentrer un maximum, sur les pas, les sons que j’entendais mais rien. C’était soudainement devenu silencieux. Alors je tentai quelques mouvements mais mes mains étaient attachées fortement.

Que me restait-t-il à faire ?

Je venais de m’embarquer dans une belle merde et j’en avais totalement conscience.

Ça restai ennuyant. Alors je commençai à chantonner un air d’une de mes chansons favorites. «Darling you look perfect tonight»…

- T’as une jolie voix ! Entendis-je mais je ne savais pas qui c’était. Cette voix était un peu plus aigüe  mais je savais que ce n’était pas celle d’une femme. Alors qui était-ce ? En tous cas, sa voix m’avait fait sursauter.

Je n’osai pas décrocher un mot et croyez moi ce n’était pas l’envie qui m’en manquait. Je me disais simplement que si il me tuait, l’aventure s’arrêtait ici pour moi. Alors je ne voulais clairement pas faire le mec.

- Tu pourrais répondre à mon compliment hein. Râla cette personne d’une voix faussement vexée.

- Merci… Arrivai-je à dire timidement. Je sentis cette personne s’avancer vers moi à pas rapide et le sac se retira.

L’homme était penché vers moi et il me souriait. Il était vraiment très prêt alors je reculai mais encore une fois, mon dos cogna le mur me faisant comprendre que je n’allais pas aller plus loin. Il s’approcha encore plus de moi et finalement lui il n’était pas effrayant du tout.

Il était blond avec un sourire qui rendait ses yeux minuscules. Ses joues donnaient envie d’être pincées et il avait les lèvres très roses. Franchement je le trouvai réellement beau.

- Wow t’es beau ! Me dit-il alors que moi je commençai à me demander si tout ça n’était pas qu’une vaste blague. Fin cela n’avait pas d’intérêt de me kidnapper et d’être gentil avec moi.

Je le regardai donc avec un sourcil haussé et un air effrayé. Je voulais Nam maintenant. Et je regrettai déjà ma folie.

- Est ce que… Est ce que vous pouvez me retirer ça s’il vous plaît ? Osai-je demander en lui montrant mes deux mains. Je savais qu’il était armé, je voyais une arme dépasser de son jean mais je me disais que si il était là pour me tuer, je serai déjà mort. Alors je pouvais encore tenter de sauver ma vie. 

Il sembla réfléchir un instant alors que moi mes poignets me faisaient mal. 

- Je suis justement là pour ça.

Il s’abaissa près de moi et avec un couteau, il coupa les fils qui enlaçaient mes mains ensemble. La première chose que je fis, fut de dégourdir mes poignets.

Ensuite, je ramenai mes jambes vers ma poitrine et serrai fortement mon manteau près de mon nez pour sentir cette odeur qui m’était familière et qui me rassurait.

- J’ai besoin de savoir qu’est ce que tu as vu ?

Tout.

- R-rien du tout. J’ai rien vu du tout, mentis-je mais au sourire qu’il m’afficha, je sus qu’il ne croyait absolument pas.

- Je peux pas sauver tes fesses si tu mens aussi mal. Cracha t-il. Oui bah j’aimerai bien le voir à ma place celui là.

- Je ne dirai rien, je vous le jure. Je veux juste rentrer chez moi là… Et je ne suis pas une balance.

Bon j’allai sûrement le raconter à mon père. À Nam. À Yoon. Mais juste eux et personne d’autre promis ! 

- Ah mais moi j’en doute pas hein. Mais ici c’est pas moi qui décide.

Je pris quand même le temps de regarder l’endroit dans lequel je me trouvais car aussi étrange que cela puisse être, je n’avais pas eu ce réflexe.

C’était un endroit sombre qui ressemblait à une simple cave. Vide et lugubre en plus de ça, ça résonnait ici.

- Alors dites le à la personne qui-

- Jimin ! Reviens ici, on t’a donné une seule mission et même sur ça tu te- oh… Il est encore en vie lui ?

Je reconnaissais cet homme. C’était celui de tout à l’heure ! Et aucune méchanceté ne se fit visible sur son visage cette fois ci. Juste un peu de mépris probablement pour moi ?
Mais euh attendez ? Comment ça «Encore en vie»

- N-non je, je dirai rien c’est promis !

- Silence. Il ne me semble pas que quelqu’un ici t’ait demandé de parler ? Lâcha l’homme.

Le dénommé «Jimin» sembla s’en vouloir et ses joues devinrent toutes rouges.

- Pardon. Dis-je

J’allai me faire tout petit. Je retournai dans le manteau de Nam mais ça n’était pas pareil que d’avoir ses bras autour de moi. Lui il m’aurait protégé. Et en plus de ça, il doit être mort d’inquiétude.

- On ne peut pas tuer les gens sans l’accord du chef.

- Oui mais là c’est évident qu’il doit mourir, il m’a vu abattre quelqu’un.

Oui j’avais bien vu ça. Et c’était d’ailleurs effrayant la manière dont ils parlaient de la mort avec simplicité.    

- C’est toi qui va finir par- commença Jimin mais cet homme l’arrêta.

Wow je n’étais pas sorti de l’auberge.

- Le chef comme tu dis, il est bien ailleurs en ce moment. Je pense qu’il n’en a que faire de-

- Que faire de quoi ? Prononça une voix dans l’embrasure de la porte mais moi je ne pouvais absolument pas voir qui c’était car j’étais loin.

J’avais franchement envie de tenter de fuir mais ça ne ferait qu’avancer la balle dans mon crâne.

Les deux garçons précédemment prêt de moi, me tournaient le dos.

- Il y a un mec qui m’a vu lors de l’opération A52. Il est juste derrière mais Jimin ne l’a pas tué car il attend ta permission.

- Je m’en occupe.

Je vis Jimin me lancer un regard compatissant avant de quitter la pièce avec l’autre jeune homme.

Quand le sois disant chef entra, je me cachai encore plus dans mon manteau car je savais que lui n’allait pas m’épargner. Jamais de la vie.

- Lève la tête.

Non, je ne voulais pas. Alors je serrai encore plus fort ma veste. Je le sentis descendre à ma hauteur car il était tout aussi proche de moi que Jimin l’était quelques minutes avant.

- J’ai dis. Lève. La. Tête.

Ce fut à ce moment là que je remarquai que je tremblai. Je tremblai énormément mais n’ayant plus le choix, je descendis lentement le manteau en gardant les yeux fermés.

- Ju-Jungkook ?!

Mon nom ? Rapidement j’ouvris les yeux et.. sans aucune surprise pour vous mais grande surprise pour moi, je le vis.

- T-toi ?

- Tu m’expliques ce que tu fous là ?

Je n’arrivai pas à me concentrer sur autre chose que son souffle sur ma joue. Et j’arrivai à entendre sa respiration.

Le fait de le voir ici me rassurait tout autant que ça m’inquiétais.

- Je suppose que tu avais raison. À force de te voir, tu as fini par me manquer. Alors me voilà.

Fin de chapitre

On rentre directement dans le vif du sujet hein. Jungkook est cinglé.

Avis sur ce chapitre ?

Moi, je me suis éclatée en l’écrivant. Tout comme ceux qui vont suivre !

Quoi qu’il en soit, on se retrouve samedi pour la suite !

Mon insta : Ams_dandelions. N’hésitez pas à y faire un petit tour ! Il y aura quelques indices pour les suites les plus croustillantes.

Je vous aime mes sweaters !

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