19 - 𝐓𝐚𝐞𝐡𝐲𝐮𝐧𝐠, 𝐓𝐚𝐞𝐡𝐲𝐮𝐧𝐠, 𝐓𝐚𝐞𝐡𝐲𝐮𝐧𝐠
Coucou vous !
Je vous souhaite une bonne lecture.
Il n’était qu’à une marche de moi. Je ne pouvais pas dire qu’il me dégoûtait là tout de suite parce que c’était moi qui me dégoûtait. J’étais tellement en manque que j’avais songé à accepter pour de vrai qu’il me baise. Ou bien que je le fasse.
La chose qui m’empêcha de lui sauter à la gorge c’était sa femme. Lui il en avait vraiment une alors quand bien même pour moi ce n’était qu’une mission, je ne voulais pas y prendre du plaisir.
- Où se trouvent les toilettes ?
Il haussa un sourcil à ma question parce qu’il venait de me proposer une chambre là.
- J’aime ça sale. Je ne suis pas là pour faire dans la propreté.
J’eus peur qu’il refuse. Ou bien qu’il me trouve louche. Pourtant, il me montra ses dents et me prit par la main.
Quel drôle de personnage.
Un peu à contre coeur, je le suivis jusqu’à une porte où il me poussa presque. C’était des toilettes avec plusieurs cabines. Il nous fit entrer et referma à clé derrière. J’étais maintenant seul avec lui dans des toilettes publiques.
Est ce que Kai avait fini ? Comment pouvais-je le savoir ?
- Si tu aimes ça sale, je devrais te sauter dessus pas vrai ?
J’étais légèrement crispé et surtout dos à lui. Je tentais de me reprendre avant de me tourner pour lui faire face.
Bien… J’allais définitivement coucher avec cet homme… marié.
Il s’approcha à pas rapide et me colla dans une cabine au hasard. Je ne cillai pas et posai mes deux mains sur ses hanches. Il mordit sa lèvre et moi je me demandai dans quelle merde, je venais encore de me foutre.
San me souriait sans arrêter et pressa ma cuisse dans sa main. Cette fois ci, il se pencha visiblement décider à m’embrasser sauf qu’à ce moment, on entendit quelques chose tomber juste devant la porte. Ou plutôt quelqu’un.
Il se raidit et nos corps se séparèrent naturellement.
Ça ne pouvait-être que Kai, non ? Si c’était lui c’était la merde. Parce que San courrait déjà en direction de la sortie. Sa main s’activa sur les clés pour faire céder la serrure.
- Que se passe t-il voyons ? Demandai-je avec une pointe de stress dans ma voix. Je décidai d’être malin et de ne pas courir derrière lui, sinon il pourrait penser que j’avais un truc à voir avec Kai.
Ah oui. J’ai bien un truc à voir avec lui.
Une fois près de lui, il se tourna vers moi avec rage et la porte s’ouvrit. Je crus que j’allais m’évanouir de stress mais rien de tout ça.
- Pa-pardon papa… Maman nous a dit de-
Il me poussa si fort en arrière que je me cognais contre un lavabo.
Je n’osai pas m’approcher mais je compris la situation sans souci. La petit fille était en larmes. Sa voix tremblait et San semblait totalement paniqué. C’était mon échappatoire. Je devais et je pouvais partir maintenant.
Normalement, Kai devait être aussi en bas ?
Je tentai de m’avancer mais il me renvoya derrière la porte pour que la petite ne me voit pas. Elle explosa en sanglots et tout se passa très vite. Il quitta la pièce et ferma la porte comme si je n’étais pas là. Ma respiration me lança plusieurs fois.
Est ce qu’il allait revenir ? Je ne le savais pas mais je n’avais pas vraiment envie de le savoir. Dans ma tête, je comptai jusqu’à 100 puis je poussai la porte à mon tour.
Personne. Ce grand espace recouvert de rouge était vide. Ma tête se tourna vers l’étage. Je devais monter voir si Kai était dedans ou non ?
Techniquement non. Ça ne faisait pas partie du plan. Si San était monté avec sa fille là bas, je signai mon arrêt de mort.
Je pris donc la sage décision de redescendre.
Les gens étaient toujours là. Debout dans le grand espace, à boire, parler, rire. Le rideau était retombé sur les œuvres. Les chaises avaient disparues rendant l’espace encore plus spacieux que nécessaire.
Pas de Kai en vue.
J’étais limité essoufflé sans avoir eu à courir. Soit j’avais de la chance et il m’attendait dans la voiture. Soit j’allais m’en aller quand même. Je ne voulais pas rester ici et je trouvais que j’attendais depuis assez longtemps.
Un homme s’approcha de moi, vieux, fin, raffiné, regard troublé. Il tenait dans sa main un bloc note.
- J’ai besoin de votre nom, numéro et adresse. Pour le tableau.
Merde. Merde deux fois. Je répondais quoi ? Est ce que Jeong Hwihyun existait vraiment?
- Je suis assez pressé mais notez Monsieur Jeong, et mon numéro, le voilà.
Je lui avais donc expliqué ça en anglais puis, j’avais écrit mon vrai numéro alors que je n’avais même plus de téléphone. À priori, c’était les autres qui l’avaient en leur possession. Alors, je risquai de ne jamais avoir ce tableau. J’espérais au moins qu’ils le remettraient aux enchères et que quelqu’un de passionné, l’obtiendrait.
Je lui rendis son bloc note ainsi que son stylo. Poliment, je le saluai avant de presque prendre la fuite.
Pourquoi est ce que je courrais ? Je ne savais pas. Ce que je savais était que je fuyais quelque chose ou quelqu’un. Peu importe.
Je courus en dépassant les gens qui fumaient dehors, ceux qui se disaient au revoir ou encore ceux qui se disputaient. Je courus à toute vitesse en suivant la ligne droite que j’avais emprunté avec Kai.
En réalité, je pensais avoir peur. Peur d’avoir totalement foiré ma première mission. Car j’avais laissé San me quitter alors que Kai était peut-être encore en haut. En réalité, je fuyais pour aller à la voiture et avoir le coeur net.
Peut-être que j’aurais dû claquer mes principes plus rapidement et le claquer lui contre cette cabine pour le baiser. Là, il n’aurait rien remarqué du bruit derrière.
Mais je n’avais pas assuré. J’avais douté par moment. Mon stress s’était aussi fait ressentir dans ma voix à certains moment. Je m’en voulais un peu. Si Kai n’était pas dans la voiture alors ça signifierait que j’avais bel et bien foiré.
Je m’arrêtais à bout de souffle devant le parking. La nuit était définitivement tombée. Je me demandais même à quelle heure nous allions arriver à la maison à ce stade.
- Carton d’invitation ou vous ne passez pas.
Je levai ma tête vers cet homme italien qui me barrait la route. C’était à lui que Kai avait fait signe un peu plus tôt dans la soirée.
Ma main se glissa nerveusement dans ma première poche mais rien. Alors mon cœur s’agita presque tout de suite. Je fouillai l’autre poche et il se calma.
Quand le grand homme vit mon carton, il se recula. Je partis en courant vers la descente sombre en passant par les côtés pour ne pas me faire percuter par une voiture.
Trop de voiture.
Je l’avais bien dit. Elles se ressemblaient toutes et il y en avait énormément. Comment est ce que j’étais censé retrouver celle qui appartenait à Kai ? Je ne connaissais même pas la marque. Tout ce que je savais était qu’elle était noire.
Mes pieds tentèrent d’avancer mais ça ne servait pas à grand-chose. Pour aller où ? Puis ce parking était étrangement silencieux. Comme si personne n’avait prévu de partir tout de suite.
- Kai !? Tentai-je plusieurs fois en marchant prudemment entre les voitures.
À ce moment là, un moteur gronda et une voiture me passa à côté à toute vitesse. J’en fus presque décoiffé. Elle s’arrêta alors je me tournais vers la voiture. La vitre descendit et il montra sa tête par la fenêtre.
- Jungkook ! Monte.
Kai… Kai était là.
Je n’avais pas foiré ma première mission alors ?! Je n’avais pas tout raté ?!
À toute vitesse, je courrais jusqu’à la voiture, j’ouvris la portière et je m’installai.
- T’aurais pu te grouiller, ça fait 10 ans que je t’attends dans la voiture.
Je lui lançai un regard meurtrier. J’étais content de le voir car il était la preuve de ma réussite. N’empêche que je voulais également l’étrangler, l’étriper,, l’embrasser…
- Revoyez vos plans bancals. Je n’avais aucune façon de là où j’étais de savoir si tu étais parti ou non tête de con.
L’envie de lui gueuler à quel point ce fichu plan manquait de précision me démangeait. Mais ce stupide sourire ne voulait pas quitter mes lèvres.
- Tu as l’air quand même ravi de revoir ma tête de con, dit-il sarcastiquement.
Je ne savais pas pourquoi il ne roulait pas. Mais là tout de suite j’avais envie de lui montrer à quel point j’étais ravi de le voir. Encore une fois c’était inconscient oui. Mais bordel ce que j’en avais envie.
- Est ce que tu veux savoir à quel point? Osai-je en collant ma tête contre mon siège tout en la tournant pour le voir quand même.
- Dis moi tout champion.
- Pas dire. Montrer.
Il n’eut même pas le temps de dire quoi que ce soit. Je me penchai et agrippai sa tête pour coller nos lèvres. Je le vis hésiter car dans sa tête, il devait se dire «Putain mais c’est quoi ce bordel de merde»
Jungkook.
C’était moi, Jungkook, le bordel de merde. Parce que quand quelque chose explosait dans ma tête, tôt ou tard je finissais par le partager aux autres.
Deux semaines que je me sentais si seul. Que ma bouche n’avait touché personne. Que personne ne m’avait serré dans ses bras.
Et ça explosait. Là, maintenant, avec lui. Parce que j’avais besoin d’affection et que je détestai ce trait de chez moi autant que je l’adorais.
Kai finit par répondre au baiser. À aucun moment nos langues ne se rencontrèrent mais nos lèvres elles, s’activaient longuement les unes contre les autres. Les siennes étaient douces. Tellement douce que je ne voulais pas reculer. Pourtant je le fis.
Pourquoi est ce que j’ai reculé putain !
Je détournai la tête immédiatement bien trop gêné de ce que je venais de faire. Son regard me brûla mais je tentai de l’ignorer. Mes joues étaient déjà rouges et je remerciai intérieurement l’obscurité de dehors et de la voiture car ça me camouflait un petit peu.
Monsieur comprit et démarra la voiture.
- Attache ta ceinture.
Sa voix me provoqua un vilain frisson mais j’obéis. Je bouclais la ceinture et concentrai mon regard sur les alentours. Il quitta le parking et lança une musique au hasard probablement pour combler le silence gênant qui s’était installé.
Où est ce que je pouvais m’enfuir ? Je m’étais fait la promesse de ne plus faire déborder mes désirs, mes émotions et tout ce qui me constituait. Pourtant mon besoin d’affection était bien trop élevé. Je n’arrivais plus à l’ignorer. Et c’était pour ça que j’avais été assez stupide pour sauter sur ses lèvres.
Il devait penser à moi comme on pense à un gamin en chaleur qui ne sait pas gérer ses pulsions. Je le soupçonnais même d’avoir répondu à mes lèvres plus par politesse qu’autre chose.
J’avais foutrement honte.
Il roulait depuis maintenant une heure et demi. Nous allions à Venise. C’était ce que disait le GPS. Kai avait rouvert le toit de la voiture et quand bien même l’air devrait m’être agréable, je me sentais légèrement étouffé.
Il ne m’avait pas adressé la parole du trajet. Mais c’était normal en même temps, je ne lui avais pas facilité la tâche non plus.
Je remarquai que la voiture ne continua pas tout droit comme le GPS l’indiquait. Kai venait de tourner dans une station essence déserte.
- J’ai pas fait le plein, dit-il simplement.
Je me contentai d’un «Huum» en guise de réponse. Il se gara au bon endroit et quitta l’hâbitacle me laissant seul à l’intérieur. Kai marcha un peu plus loin pour entrer dans la boutique et payer.
Ma respiration accéléra comme si je l’avais de nouveau retenu en montant dans la voiture.
- Pourquoi j’ai fait ça, murmurai-je pour moi même.
Bordel mais ce mec était mon collègue de travail. Je lui avais sauté au cou alors que je ne le connaissais que depuis ce matin !
Hypocrite. D’accord j’étais un bel hypocrite. Parce qu’en boite de nuit, il ne me fallait que quelques minutes pour jeter mon dévolu sur quelqu’un. Mais je pensais que ça avait changé.
Bêtement, j’avais pensé que ces trucs ignobles qui naissaient en moi pour Taehyung m’avaient changé. Oui ignobles. Parce que ce mec ne méritait pas le quart de mes sentiments. Il n’avait pas tenu la promesse du contrat. Et il ne m’avait pas protégé comme si j’étais l’un des siens. Alors tout ce que je pouvais encore ressentir pour lui ne valait plus rien du tout.
J’emmerdais Taehyung.
Je l’emmerdais avec tous les sentiments qu’il m’avait refilé.
Cette boule se logea de nouveau dans ma gorge. Je l’ignorai. Je n’avais pas envie de pleurer. Ça faisait quelques jours que j’avais arrêté de chialer pour lui alors j’allais continuer. Je fixai un point immobile et inspiraiplusieurs fois pour juste- me calmer.
Kai sortit du magasin, il fit le tour de la voiture et mon regard croisa le sien cette fois ci. Est ce qu’il comptait me torturer ainsi encore longtemps ? Je préférerais limite qu’il se moque de moi un peu ? Ouais qu’il pète de rire un bon coup et m’insulte de gamin.
Ce silence était juste insupportable.
Encore quelques minutes après, il entra dans la voiture. La radio ne tournait plus alors j’entendais parfaitement sa respiration. Je continuai de fixer la fenêtre en espérant qu’il démarre et qu’on arrive chez Heesun plus vite.
Il était écrit qu’il ne restait que 40 minutes de trajet. Ça allait passer vite non ? Et si je dormais ?
Kai ne démarra pas tout de suite après. j’entendis ses mains se poser quelques part mais pas sur le volant. Il soupira un coup et j’entendis sa voix cette fois ci :
- Est ce qu’on va parler du fait que tu m’as embrassé ?
- Non.
La panique.
Je venais de paniquer alors que j’attendais ça depuis environ une heure ! Je fermai les yeux en espérant me faire plus petit mais ça ne marchait pas comme ça malheureusement.
Je l’entendis sourire. Ce genre de sourire accompagné d’un petit bruit sarcastique.
- Alors on peut parler du fait que j’ai terriblement envie que tu recommences ?
Mon coeur se serra étrangement avant de commencer à battre fortement. Très fortement. Je tournai la tête lentement vers lui encore choqué par ses mots.
- Hein ?
Non je n’avais pas trouvé mieux pour exprimer ma surprise.
- Tu as bien entendu Jungkook.
Il semblait sérieux mais lui ne fuyait pas. Il me regardait comme s’il venait de me demander de lui passer le sel. Et punaise qu’est ce que cette indifférence le rendait beau. Elle le rendait magnifique. Il avait toujours une tête de con mais un beau con.
Ouais… Un très beau con.
Qui ? Je ne savais pas qui avait fait le mouvement pour coller nos lèvres. Coller ? Non. Cogner. Mes lèvres s’étaient désespérément collés aux siennes. J’avais même peur de lui avoir fait mal tant le choc avait été présent.
Cette fois ci, nos langues étaient bien de la partie. Elle créait un vaste désordre de bave mais j’en avais besoin. Mon être entier réclamait de l’attention. Ce n’était probablement pas la sienne que j’aurais voulu mais je pouvais m’en contenter.
Oui, je pouvais m’en contenter tant qu’il continuait de m’embrasser comme ça.
Je ne savais quel bonbon acidulé il avait mangé mais ça rendait ce baiser aussi délicieux que sale. Je levai une main pour la coller à son visage et l’embrasser de manière puissante. Je ne saurais dire qui dominait cet échange mais je pouvais décrire à quel point c’était bon.
J’étais impatient. De quoi ? Juste de me coller à lui encore plus. De le sentir me serrer comme j’en avais besoin.
Kai était presque allongé sur moi à ce stade là. Je voulais monter sur ses genoux tout de suite, alors je le repoussai. Il respira fortement et dans son regard j’eusl’impression qu’il ne voulait qu’une seule chose. Me dévorer.
Et putain je le voulais aussi.
- Est ce que je peux-
- Tout ce que tu veux Jungkook. Là, tu peux tout ce que tu veux.
Bien. Je déboutonnai mon pantalon et tentai de le retirer. Ce fichu pantalon était bloqué. Je dus me tordre le dos pour m’en libérer alors que Kai lui, n’eut aucun mal à retirer le sien. Du moins il s’était moins fait remarqué que moi.
Ses jambes étaient parfaitement rasés. Il portait un boxer blanc et j’avais envie de le retirer. Je ne pensais plus qu’à ça. Je voulais voir ce qu’il y avait ici.
- Il y des caméras de surveillance ici.
Et le toit était totalement ouvert. Comment est ce que je n’avais pas fait attention à ça ? Hein. Comment.
Il rigola en voyant ma face en phase de décomposition et nous couvra avec le toit. D’un coup, tout devint noir car il teinta les vitres également.
- Ni vu, ni connu.
Dans son regard, je décelai une impatience presque aussi grande que la mienne. C’était maintenant. J’enjambais ce qui nous séparait pour me poser sur ses genoux dans un bruit sourd. Kai avait toujours ce sourire en coin et je l’embrassai fortement pour le lui retirer.
Ses mains s’accrochèrent à mes fesses et je poussai mon premier gémissement. Je ne voulais pas grand-chose. Juste jouir contre lui.
Ma main se posa directement sur sa bite à travers le tissu. Ses lèvres s’ouvrèrent contre les miennes et il poussa un gémissement rauque aussi. Je me contentai de la sortir et de garder la mienne bien tranquillement dans mon boxer.
On bandait tous les deux.
Je reculai par manque de respiration à ce baiser qui m’étouffait. Je posai d’abord un doigt sur son épaule puis ma main entière.
- Jungkook est ce que ça va ? Tu es tout rouge.
Il était vrai que j’avais étrangement chaud. Chaud de partout. Mais là tout de suite, je m’en fichai.
- Non ça ne va pas. Ça ira quand tu m’auras fait jouir.
Je collai nos deux bassins, son érection découverte se colla alors à la mienne et à l’unisson nous gémissions.
Au début, je ne trouvais pas l’endroit qui me donnait un plaisir monstre. C’était bon mais pas au point de me faire gémir comme un fou.
Je tentai alors un autre angle de frottement mais ce n’était toujours pas ça. Est ce que lui, il aimait la manière dont je bougeais mes hanches contre lui là maintenant ?
Sa main vint me surprendre lorsqu’elle sortit mon érection de mon boxer. Je ne retins pas un gémissement de surprise surtout à cause de sa main froide. À bout de souffle, je le fixai dans la pénombre en essayant de garder crédibilité.
Sauf qu’il colla nos deux érections ensemble et ce fut un cri qui sortit de ma bouche au moment où il les serra.
- Ju-juste comme ça…
Je bougeais dans sa main de manière impatiente. Il soupira fortement et sa bouche s’invita dans mon cou. À ce moment là, il commença à me mordre et à gémir dans mon cou.
C’était bon. Je frissonnai et je me perdais dans toutes ces émotions. Sa deuxième main pressait toujours mes fesses quand l’autre nous branlait à nous en faire crier.
- Aw…
Je sentais déjà les marques rouges qui allaient naître sur ma peau. Il ne me ménageait pas une seconde et j’aimais ça.
J’aimais tellement sentir des mains posées sur moi. Sentir que là maintenant, j’étais important au plaisir d’une personne. Sentir à quel point il contribuait à mon plaisir. Je pourrai presque en pleurer tellement cette attention m’avait manqué.
- Tu vas me rendre fou à gémir comme ça, murmura t-il contre moi alors que sa main s’accéléra un peu plus. Je bavais presque dans son cou car c’était là que ma tête était allée se réfugier.
Un geste de sa part.
Il suffit d’un geste supplémentaire de sa part pour qu’une boule violente se crée dans mon ventre et que je jouisse en criant quelque chose que je ne compris pas moi même. Je tremblai de partout en m’accrochant fortement à lui sans ne jamais arrêter de gémir.
Mes gémissements eurent visiblement raison de lui car son sperme gicla sur ma chemise comme le mien avait giclé sur la sienne. Il respirait si fortement contre moi et moi je- moi je sentais encore mon orgasme de partout.
Kai quitta mon cou et recula mon visage du sien pour me regarder dans les yeux.
- On ne va pas en parler ? Soupira t-il.
Cette fois, je ne sus quoi lui dire. Je ne savais juste pas de quoi il parlait.
- Parler de ?
Il semblait à la fois : amusé, gêné, fatigué mais surtout gêné.
- Du fait que tu as gémis le nom d’un autre en jouissant contre moi.
- Pa-pardon ? J’ai fait quoi ?! Ça doit être une erreur. Tu as dû mal entendre.
Je m’en serai rendu compte si j’avais fait ça. On m’avait déjà fait ça et mon égo était longuement resté blessé.
- Cool, stress pas. C’est rien. Ça arrive.
Non ça n’arrive pas !
- Tu es sûr que-
- Tu l’as répété trois fois Jungkook. Je peux pas avoir mal entendu.
Ma respiration se coupa une nouvelle fois alors que j’essayai de me rejouer la scène. À quel moment est ce que j’avais fait une chose pareil.
- Taehyung… Taehyung… Taehyung… C’est ce que tu as gémis à mon oreille Jungkook.
Non… Ce n’était pas possible…
Pas encore lui…
Fin de chapitre !
Il est sacrément piqué le Kookie. Et encore, vous n’êtes pas au bout de vos surprises. J’ai hâte, de voir vos réactions pour la suite. D’ici deux chapitres, vous devriez avoir un énorme indice, si ce n’est presque la vérité sur la deuxième grosse intrigue de Who are you.
En attendant, je vous fais des bisous et je vous souhaite de passer un mois de Décembre, heureux !
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