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New York est une ville réputé pour être une ville très bruyant et ça Jane le savait bien. Les voitures, les touristes, les simples bruits de la rue formaient un orchestre donnant mal à la tête.

Traînant les pieds sur le béton d'une petite ruelle abandonné et sombre, elle écoutait de la musique.

Jane Wilson était fille héritière de la famille Wilson qui possédait toutes les entreprises de recherche en robotique des États-Unis. Ses parents étant tout le temps absent, elle échappait souvent à ses cours à domicile pour visiter les moindres quartiers de New York et découvrir chacun de ses secrets. Autonome depuis ses 9 ans grâce à un Q. I de 150, elle arrivait à tromper la vigilance de ses gouvernantes chargés de son éducation.

Pour une jeune fille de 13 ans, elle avait une bonne condition physique. Ses muscles et son corps habitué à courir, grimper et sauter. Elle avait une agilité qui s'était développé lors de ses nombreuses années d'escapade aussi bien nocturne que le jour.

Aujourd'hui, elle marchait dans le but de rentrer chez elle pour son cours de piano. Jane assistait tout de même à des cours pour ne pas attiser la colère de ses parents et de terminer dans un internat anglais dans la banlieue de Londres.

Son pas lent se transforma soudain en course quand elle vit l'heure. Elle décida de passer par un petit passage pour atteindre la grand avenue où se trouvait le building. La musique fusait dans ses oreilles et la rythme rapide était coordonnée avec ses pas. Sa respiration s'accélera.

"Merde, Merde, Merde..." Se répétait-elle en voyant que ça séance commençait dans 5 minutes.

Elle arriva finalement au seuil de la porte pile à l'heure essoufflée par la course qu'elle avait fait. Elle posa son sac dans l'entrée et une servante alla lui annoncer que le professeur était présent.

Elle le salua en s'asseyant sur le petit fauteuil en velours rouge et commença à pianoter sur touche blanc. Elle tapa sur les touches pour jouer le troisième mouvement Moonlight Sonata de Beethoven sous le regard attentif du professeur qui frappait son pied en rythme (Média). Elle l'avait appris deux semaines auparavant pour le montrer à ses parents lors de son anniversaire dans deux jours.

Elle avait hâte d'être à cette date pour avoir ses parents qu'elle n'avait pas vu depuis au moins 3 mois. Elle avait régulièrement des nouvelles de la part de son oncle Tom.

Lorsqu'elle termina le morceau, elle reprit son souffle avant de se tourner vers son professeur mais elle vit aussi une vingtaine de servantes qui la regardaient avec admiration. Elle se leva et les salua. Le cours se termina et elle monta dans sa chambre. Ils rentraient ce soir ses parents et elle enfila une robe noir pour les accueillir et pouvoir dîner le soir au restaurant à chaque trouvaille.

Elle aimait ce rythme de vie. Elle était heureuse même si elle n'avait pas d'ami. Elle vivait des aventures seuls et cela lui suffisait. Elle avait contrairement au autres un grand contrôle sur ses émotions, le faite d'être surdouée contribuait.

Elle s'installa à son bureau fixant sa fenêtre qui donnait sur les grand buildings de New York et sortit une carte énorme de New York tout entier. Elle était anotée de tous les côtés indiquant les meilleurs endroits en fonction de ce qu'on cherchait : cachette, belle vue, gang à éviter...

Alors qu'elle écrivait différente chose qu'elle avait vu, elle entendit quelqu'un frapper à sa porte.

"-Entré. Dit-elle concentré sur sa feuille.

-Jane ? Murmura son oncle en rentrant dans la pièce.

-Mon oncle ? Vous avez des nouvelles de père et mère ? Demanda-t-elle avec grand sourire d'enfant et des étoiles dans les yeux."

Tom soupira tristement et demanda à Jane de s'asseoir. Elle s'exécuta en le regardant droit dans les yeux. Il s'asseya aussi à côté avant de lui poser une main sur le dos.

"-Disons, qu'il y a eu un attentat en Inde où était tes parents et... Commença-t-il par dire.

-Père et Mère sont morts...? Dit-elle après avoir analyse le comportement de son oncle.

-Oui... Termina-t-il par dire en serrant Jane contre lui. "

Jane baissa la tête en fixant le sol avec de grand yeux. La bouche entre-ouverte mais aucun son ne sortait de sa bouche. Elle se leva soudainement poussant son oncle et alla chercher son sac, sa carte et son manteau pour ensuite partir de l'appartement en courant. Dans les couloirs, toutes les servantes en pleurs essayaient de l'arrêter pour la consoler mais Jane les repoussait. Elle voulait être seule. Seule pour pleurer.

Elle prit l'assenceur sous les protestations de son oncle qui l'appelait par son nom pour qu'elle reste mais Jane ne l'écoutait plus. Tout était muet autour d'elle. Elle avait le regard fixe au sol regardant le vide. Sa vie s'était écroulée. Ses parents. Ses parents qu'elle aimait tant était désormais mort. L'ascenseur s'ouvrit sur une centaine de paparazzi et de journalistes qui se jetèrent sur la jeune fille parlant de sa réaction et ce qu'elle ressentait. Elle avait peur et se sentait compressée par la masse de personnes qui se jetaient sur elle.

Elle ne répondit rien et poussa tout le monde pour partir en courant dans la rue. Elle ne disait pas un mot. Elle était horriblement triste mais aussi en colère qu'ils soient morts. Elle continuait à courir vers les quartiers peu fréquenté de la capitale. Les larmes coulaient toutes seules sur ses joues rougis par l'air froid de New-York.

Elle manqua de trébucher plusieurs fois. Elle manquait horriblement d'air et de force. Alors qu'elle était dans une petite ruelle vide, elle se laissa tomber par terre d'épuisement et de fatigue.

C'est à ce moment là qu'elle éclata en sanglot. Les larmes coulaient de plus en plus. Les sanglots l'etranglaient. Elle frappa avec ses poings plusieurs fois contre une poubelle. Ses poings devinrent rouges et la peau s'arrachait un peu plus à chaque coup. Elle devait extérioriser sa colère et sa tristesse dans des coups.

Elle se calma au bout d'une heure de pleurs. Elle avait mal à la tête et à la gorge. Ses poings posés sur le sol. Sa poitrine bougeait en fonction de sa respiration irrégulière. Elle avait horriblement froid et ne sentait plus ses mains.

Elle entendit des pas dans la ruelle. Elle fut étonnée car il faisait sombre et froid. Qui irait dans une ruelle aussi petit et sinistre, un soir. Les bruits se rapprochèrent de Jane qui ne bougeait pas. Elle vit une silhouette dans le noir.

Celle-ci avança jusqu'à Jane et s'arrêta devant elle. La jeune fille leva la tête et vit un homme avec de long cheveux noirs légèrement ondulé complément décoiffe et un visage fermé. Ses yeux la fixaient avec un air à la fois de pitié et de supériorité.

Jane l'avait déjà vu quelques parts mais impossible de savoir. Elle plissa les yeux doucement et le fixait avec un air d'incompréhension sur le visage.

Soudain l'homme s'effondra par terre lui aussi en face d'elle. Elle n'avait pas vu avec l'obscurité que l'homme en question était tâche de sang. Elle n'avait pas peur étrangement. Ce n'était pas dans sa nature d'avoir peur. Elle avait repris l'expression neutre qu'elle avait au quotidien mettant de côté ses sentiments.

Elle fut coupé dans sa réflexion par une voix.

"-Qui es-tu humain ? Demanda-t-il d'une voix grave et fatigué.

-Jane Wilson. Répondit la jeune fille sèchement.

-Piètre enfant. Dit-il en regardant la jeune fille de haut en bas.

-En attendant vous êtes dans un état pitoyable monsieur. Rétorqua Jane en le regardant.

-N'en rajoute pas.

-Promis monsieur.

-Loki. Appelle moi Loki. Finit-il par dire.

-Il vous est arrivé quoi ?

-Ce ne te regarde pas. "

Jane sourit doucement devant l'attitude l'homme qui se comportait comme un enfant dans la nuit. Et essaya de se lever à l'aide de ses bras. Elle avait mal mais après quelques secondes d'effort, elle fut sur ses jambes.

Elle regarda où elle était et fouilla dans son sac et sortit sa carte pour regarder où il pouvait y aller.

Elle se trouvait près d'un appartement qui était abandonné par la propriétaire depuis plusieurs années. Elle allait s'y rendre pour soigner au plus vite l'homme en face d'elle.

Elle ne voulait pas perdre encore une personne aujourd'hui. Même un inconnu. Loki lui inspirait de la confiance. Elle avait beau avoir peur, froid et de la tristesse dans son cœur. Son visage restait avec un léger sourire figé comme si tout allait bien dans sa vie.

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Bonjour ! Bonsoir ! J'espère que ce début vous a plut et que cette fiction va voir plaire. Ce chapitre était plutôt long et désolé pour les fautes.

N'hésitez pas à donner votre avis.

Bisous.