2. Première nuit au château
Après un bon festin, chaque élève avait regagné son dortoir. Les Gryffondors avaient laissé les Serpentard rejoindre l'étage en premier pour ne pas qu'ils y aillent tous ensemble. Hermione, elle, avait décidé de rejoindre la bibliothèque. Aussi fou que cela puisse paraître, depuis sa découverte cet été, elle n'avait pas ouvert un seul bouquin appartenant à la littérature magique. Il était presque minuit lorsqu'elle sortit de la pièce.
Elle somnola à travers les couloirs jusqu'à son dortoir. À sa grande surprise, lorsqu'elle fut presque arrivée, elle entendit du bruit. Plus elle s'avançait vers la source de celui-ci, plus son cœur battait vite. Elle sortit sa baguette au cas où elle tomberait sur une mauvaise surprise. Elle ne voulait pas que cela recommence. Elle ne voulait pas avoir à combattre encore. Ses pas s'accéléraient. Elle dépassa le tableau derrière lequel se cachait la porte de son dortoir, et continua de s'enfoncer dans le couloir. Elle distingua un banc, sur lequel étaient assis ou plutôt allongés deux élèves, l’un sur l’autre.
~*~
Quand Drago découvrit que l'histoire des dortoirs n'était pas une blague, il ne sut comment réagir en voyant que les élèves de Gryffondor étaient, eux aussi, bel et bien logé au septième étage dans la tour au fond du couloir. Les élèves des deux maisons n'en revenaient pas. Malefoy trouvait cela ridicule et hallucinant. Quoi de plus stupide que de les foutre tous au même étages ? Cela ne ferai qu'attiser la colère entre les deux maisons.
Il avait beaucoup réfléchi à cela lorsqu'il avait rejoint son lit. Même s'il sentait qu'il était fatigué, il n'arrivait pas à dormir : il était trop curieux. Il était assez anxieux à vrai dire.
Comment la journée de demain va-t-elle se dérouler ?
Cette question revenait en boucle dans sa tête. Il descendit de son lit en prenant soin de ne pas réveiller ses camarades de chambre, Blaise Zabini et Théodore Nott. Lorsqu'il sortit de la pièce, il se retrouva dans sa salle commune, où l’air était trop lourd selon lui. Il avait besoin de sortir, de faire le vide dans son esprit.
Alors qu'il siégeait sur un banc non loin de son dortoir, il entendit le tableau de sa maison s'ouvrir et se refermer. Pansy Parkinson apparut devant lui, les yeux tout aussi fatigués.
_ Drago ! s'étonna-t-elle. Tu m'as fait peur.
Le jeune homme se contenta de soupirer.
_ Je peux m'asseoir ?
Il acquiesça d'un signe de tête et la jeune Serpentard s'assit. Aucun des deux ne parla avant une bonne dizaine de minutes.
_ À quoi tu penses ? demanda Pansy, en tournant la tête vers Drago.
_ À des choses qui ne te regardent pas ! Mêle-toi un peu de ce qui te regarde Parkinson ! lâcha Malefoy à l'égard de celle-ci.
Il aimait beaucoup Pansy, mais il détestait le fait qu'elle veuille toujours s'immiscer dans sa tête ou dans ses affaires.
_ Tu sais, au fond de moi, je croyais qu'avec le temps je finirais par m'habituer à cette façon désagréable que tu as de me répondre parfois. Mais c'est toujours aussi agaçant, pesta-t-elle.
_ Alors pourquoi restes-tu là ? Va te recoucher et ne m'importune plus !
_ Si je reste là, c'est parce qu'il fallait bien que je fasse cela un jour ou l'autre, déclara-t-elle.
Sans que le jeune blond ne s'y attende, Pansy déposa ses lèvres sur la bouche de Drago. Ce dernier ne s'y attendait certes pas, néanmoins, il ne la repoussa pas. Il laissa la fille grimper sur ses genoux et passer ses mains derrière sa nuque. Il laissa la jeune femme fouiller sous son bas de pyjama pour sortir ce qu'il y avait sous son caleçon.
Il savait que s'ils se faisaient tous les deux prendre, cela serait terrible. Mais à cette heure-ci, et à cet étage, qui pouvait bien encore traîner dans les couloirs ? Pansy lui déposa des baisers dans le cou, sur le menton jusqu'à atteindre sa bouche. Le jeune homme savait qu'il lui laissait faire tout le travail, mais il n'avait aucunement envie de prendre l'initiative.
Premièrement, parce qu'il était fatigué, et deuxièmement parce qu'il n'aimait Pansy qu'en tant qu'amie, et jamais il n'avait désiré qu’ils soient autre chose l’un pour l’autre, même à cet instant.
Il la laissait faire parce que, malgré tout, le jeune homme aimait beaucoup pratiquer cette activité. Il en venait à se demander combien il en avait étalées sur le bureau de salle de cours ou à même le sol. Il n'avait jamais vraiment su pourquoi autant de filles avaient couché avec lui malgré son comportement exécrable. Beaucoup de filles de Poudlard, certaines même venant de Gryffondor, avaient couché avec lui sans qu'il n’ait à demander quoi que ce soit.
Il avait compris, au fil du temps, qu'il était beau et que son physique de sportif en faisait désirer plus d'une. Avec l'expérience, il s'améliorait vraiment et savait plus qu'y faire lorsqu'il s'agissait de baiser une femme. Ça, il aimait le clamer haut et fort lorsqu'il était pour lui nécessaire de le faire.
Ses pensées furent interrompues par la sensation d'un plaisir exquis. Pansy venait de se glisser sur la verge du jeune Serpentard de dix-huit ans. Après un an d'inactivité sexuelle, Drago pouvait enfin ressentir le plaisir qu'était d'être à l'intérieur d'une femme. Il ne perdit pas de temps pour plaquer la jeune Parkinson sur le banc, pour pouvoir lui gratifier des coups de hanches dignes de ce qu'il savait faire.
Hermione était figée devant ce spectacle. La lumière de la lune qui passait à travers les fenêtres du couloir lui permettait de voir ce qu’il se déroulait devant ses yeux. Elle était préparée à se retrouver devant les forces du Mal, mais pas devant une telle scène. Elle ne pouvait cesser de regarder Malefoy et Parkinson sur ce banc. Le jeune homme donnait des coups de hanches forts et rapides. Elle pouvait voir la jeune Serpentard exalter de joie à chaque fois qu'il s'enfonçait en elle.
Lorsqu'elle cligna pour la première fois des yeux, Malefoy leva le visage, mais ses yeux étaient clos. Hermione se disait qu'il fallait qu'elle parte et vite, avant que l’un des deux ne remarque sa présence, mais c'était trop tard. Le jeune homme avait déjà les yeux posés sur elle. Il s'arrêta pendant de brèves secondes, sans doute à cause du choc, puis il continua ses va-et-vient, sous les gémissements discrets de Pansy.
Hermione voulait lui crier d'arrêter de la fixer comme ça alors qu'il s'adonnait à un tel acte, mais elle n'était pas en état de formuler quoi que ce soit, même pas une onomatopée. Elle était pétrifiée devant le regard si féroce de Malefoy.
Un long frisson lui parcourut cependant la colonne vertébrale, et elle se demandait si ce frisson était lié à ce qu'elle voyait. Elle recula de quelques pas, avant de totalement se retourner et de rejoindre son dortoir. D'un coup de baguette, elle ouvrit discrètement ses valises et enfila son pyjama.
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