Chapitre XIV
-Monsieur et Madame WILLIAMS bienvenu à el cielo, veuillez me suivre s’il vous plaît!
Le maître d’hôtel nous conduit à une table située sur le toit du restaurant, lorsque nous marchions je vis le regard que posaient ces clientes sur mon Bak, je me rapprochais encore plus de lui afin de marquer mon territoire. Elles étaient pourtant bien accompagné mais on aurait dit que ces hommes étaient devenus invisibles à leurs yeux car elles avaient trouvés la cible à abattre. Ces femmes me faisaient penser à des hyènes , elles mettaient leur atout en plastic en avant sans doute pensaient elles que mon Bak allait me rejeter pour l’une d’entre elles et moi telle une lionne je fis tomber ma béquille puis me laissa tomber sur mon protecteur. Ce dernier ne vit pas que tout ceci était surjoué, au contraire, inquiet il me demanda si tout allait bien puis ramassa ma béquille et mis ses bras autour de ma hanche .
J’esquissais un sourire victorieux et regardais tel une lionne ces hyènes en chaleur qui avaient perdue cette bataille.
Nous étions installé au fond du restaurant , en face d’un immense aquarium dans lequel se trouvait les fruits de mer et crustacés. Le maître d'hôtel tira ma chaise puis celle de mon Bak avant de repartir vers le bar situé à gauche de notre table. Il nous ramena la carte de menu ainsi que celles des boissons avant de nous présenter un serveur qui sera à notre service le temps du repas.
Puis, le maître d'hôtel disparu dans mon champ de vision, en vue de retourner à son poste à l’entrée du restaurant.
Je regardais tout autour de moi, je scrutais ces plantes grimpantes qui se trouvaient sur le mur du restaurant mais aussi ce décor qui me faisait plus penser à une forêt exotique. Il y avait un coffre ouvert dans lequel des faux bijoux avaient été installés pour faire penser à un trésor.
-C’est très beau! finis je par dire
-Ouais c’est un restaurant très atypique chaque six mois ils changent de décor! Le mois dernier le thème c’était l'antarctique, là où tu vois le coffre fort il y avait un ours polaire et là où tu vois les arbustes, il y avait de la fausse neige ainsi que des pingouins!
Bak parlait et moi je l’écoutais avec admiration, je buvais toutes ses paroles, mes yeux regardais son visage si lumineux et je me mis à sourire. Cet homme si séduisant avait ce sourire magique qui me fit fondre.Parfois je me demande comment j’aurai été si je ne l’avais pas dans ma vie, Bak était devenu mon oxygène, mon pillier.
J’avais cette crainte en moi celle de tomber éperdument amoureuse de lui et de ne pas pouvoir me séparer de lui.
-Voudrais tu qu’on passe commande maintenant?
-Oui ce serait bien ! répondis je tout en coinçant une mèche rebelle à mon oreille.
Bak interpella notre serveur puis commença à indiquer les plats qu’on avait choisi, j’étais impatiente de goûter tous ces mets et j’ai cette excitation celui de me délecter de mon cocktail et d’apprécier le temps passé avec mon protecteur.
..
-Au boulot!
Je regardais John puis la pile de documents qu’il avait posé sur mon bureau et soufflais de déception. J’avais envie que le temps passé au restaurant s’arrête, j’étais heureuse d’avoir si bien mangé des plats gastronomique tel que ma purée d’aubergine agrémenté d’une langouste confie à la mangue , mon cocktail virgin mojito me manquait. Tout était délicieux, même le plat de mon Bak, pourtant ce qu’il avait choisis ne m’attirait pas plus que ça au départ mais la présentation était si bel que ça me donna envie d’y goûter.
Sur une feuille de banane se trouvait son gratin de banane accompagné de ribbs caramélisés et à coté il avait eu du riz noir ainsi que des haricot rouge.
Le téléphone sonna ce qui me fit sortir de mes souvenirs, revenus sur “terre”, je regardais John discuter avec sans doute un client puis je me levais et me rendit à la machine qui avait la fonctionnalité d'imprimer , scanner, envoyer par mail les documents.
Je me rappelais des directives du matin sur le fonctionnement de l’imprimante,puis pris mon temps avant de commencer à imprimer les documents.
-Aurevoir Sarah, à demain!
John prit son sac à bandoulière ainsi que son sac contenant son ordinateur portable avant de s’en aller du bureau.
En regardant la grande horloge qui trônait sur le mur en face de mon bureau, je vis qu’elle indiquait 18H30. Satisfaite je me mis à sourire puis pensa au dîner que Juanita allait préparer, je salivais déjà. Mon protecteur vint me voir pour m’expliquer qu’il avait des documents à signer avant qu’on rentre à la maison, j’acquiesçais puis lui demanda son portable pour jouer à des jeux.
-On peut y aller!
Je pris mon sac à main puis de l’autre main libre je donnais la main à mon Bak. Ce dernier me regarda avec tendresse avant de resserrer nos mains entrelacées ,comme si il avait peur que je lui échappe.
-Aurevoir Monsieur WILLIAMS!
-Aurevoir Monsieur OBKINS
Le chef de la sécurité du parking esquissa un sourire content que mon Bak connaisse son nom, nous avançons tous deux à la voiture puis lorsqu'il fut se séparer pour juste monter au véhicule j’eu un pincement au coeur.
Bak démarre la voiture, quant à moi je cherchais une chaîne de musique, je m’arrêtais sur NRJ puis me mis à fredonner la chanson qui passait. Elle était si triste, et si plaisante.*
-C’était lonely de Justin bieber et benny blanco sur NRJ! énonça l’animateur radio d’un ton joviale
Je me mis à écouter les autres musiques puis après l’animateur annonça comme invité surprise le maire de New-York.
J’étais un peu déçu en pensant qu’il y ai un artiste connu mais bon, j’écoutais distraitement l’échanges puis mon regard se porta vers les autres véhicules.
Après un long trajet, nous étions enfin arrivé à la maison, je saluais Maria et Juanita et leurs racontais ma journée avant de me diriger vers ma chambre pour aller me doucher.
L’eau coulait sur mon corps, les yeux clos je repensais à mon Bak, à son sourire ainsi que ma journée. Au départ j’étais un peu déçu mais dans l’après midi j’avais réussi à accomplir les missions confiés par Monsieur STEWART, j'étais dans l'ensemble satisfaite de mon premier jour de travail.
À la fin de la douche, je pris mon peignoir puis me dirigea vers ma buanderie avant de me changer. Un mal de tête me pris, je cherchais un doliprane puis de l’eau avant de l’avaler. Par la suite, Bak m'interpelle pour me signifier qu’il fallait se mettre à table.
Nous étions tous assis autour de la table, à manger les lasagnes et à discuter des faits divers, j’écoutais un peu absente avec toujours ce mal de tête persistant.
-Ca ne va pas? me questionna Maria
La conversation qu’entretenait Juanita et Bak mourut tel un souffle de gâteau, Bak me regarda avec des yeux inquiet.
-J’ai mal à la tête! répondis je sur un ton qui se voulait être rassurant
-Tu as pris des antibiotiques? dit mon protecteur
-Oui il y a quelques minutes!
-Finis ton plat et va te coucher! m’ordonna Bak
Je m'exécute puis me dirigea dans la chambre d’un pas fébrile, je m’allonge dans le lit puis ferme les yeux.
Je finis par m’endormir, puis plus rien. Je me réveillais en sueur puis posa les yeux sur Bak qui lui dormait toujours.
Mes larmes coulaient, j’éprouvais des sentiments contraires, je me sentais mal et en même temps soulagée, puis il y avait cette part d’incertitude.J’allumais la lampe de chevet ce qui réveilla Bak, il ouvrit les yeux puis regarda tout autour de lui un peu perdu avant de porter enfin le regard sur moi.
Lorsqu’il vit mes larmes il me prit dans ses bras et essaya de me calmer mais je le repoussais, cette part de trahison refit surface.
-Sarah, qu’est ce que tu as ?
-Qui es tu?
Son visage se décompose, il mit sa main sur ma tête puis commença à paniquer.
-Tu ne te souviens pas, je suis ton Bak, ton protecteur!
-Je me souviens de après mon réveille. J’aimerai savoir pourquoi as tu prétendu être mon copain?
Il avait l’air perdu, il me regardait un peu incrédule puis lorsque je commençais mon récit son visage changea.
-J’ai eu in souvenir, tu étais plus jeune, adolescent, tu portais un pull blanc à rayure bleu et te trouvais avec ton groupe d’amis près des escalier menant au lycée. Je me souviens de l’exaspération que j’ai éprouvé lorsque je t’ai vu, j’étais quant à moi accompagnée de Savannah et un gars au visage flou. Lui aussi t’avais regardé avant de me murmurer de ne pas faire attention à toi.Lorsque je suis passé près de ton groupe du a commencer à m'appeler Noodle et à m’embêter jusqu’à ce que le gars au visage flou te dise d’arrêter. Je me souviens de ton insolence, de ta réponse désinvolte, “Tu vas faire quoi le gnom? et de sa réponse” Pour ma copine même si je prendrais des coups je te casserai la gueule RICHARDSON!”
Bak se mit en position assis puis commença à gratter sa tête puis il me lança un regard nerveux avant de se confier.
-Je comprends ta colère mais jamais je ne me suis joué de toi. Je n’ai pas non plus essayé d’expliquer notre lien que ça soit à toi ni même à Maria et Juanita, là je suis en faute.
Mais je n’ai jamais dis que tu étais ma petite amie, je t’ai bien dis que je t’ai fais du mal et tu as sans doute pensé que c’était moi qui t’avais trompé et je ne t’ai rien dis. J’avais peur, tu sais quand je t’ai dis que j’étais un connard au lycée et que j’aurai aimé remonté le temps c’est de ça et de ton accident dont je parlais. Je ne sais pas pourquoi mais je t’ai toujours embêté, de l’école primaire au lycée. C’est lorsque tu as eu ton accident que j’ai compris, j’ai eu si mal, chaque jour j’allais te voir et j’ai tout fais pour te protéger. RICHARDSON est le nom de jeune fille de ma mère, ce n’est que plus tard que ma grand-mère a fait une reconnaissance post-mortem. Mon géniteur je ne l’ai jamais connu , ma grand-mère a tout fait pour me retrouver . Je ne voulais pas de cet famille de bourge qui s’est manifesté du jour au lendemain , mais sournoise elle a su mon point faible et m’a aidé à te protéger. Donne moi juste une chance Sarah, j’ai changé, évolué et mûri, je ne suis plus ce con , sur les bords emmerdeur et bagarreur .
Abasourdis je ne dis rien pendant une dizaine de minutes avant de sentir les bisous de Bakary sur ma nuque.
-S’il te plaît petit coeur !
-Tu me promets de ne plus me mentir? finis-je par dire
-Oui!
Il me fit un bisou sur le front avant de m’enlacer.
Je gardais toujours les yeux ouverts et me rappelais de toutes les conversations que j’avais eu et entendus concernant mon Bak. Il m’avait attendu, certes c’était un gros connard mais dans l’obscurité il était ma lumière, cette voix rassurante qui était tout le temps là pour moi. C’est le coeur plus léger que je finis par m’endormir.
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