Chapitre II
~Déménagement ~
J’allais enfin partir de ce lieu, sortir de cet bâtisse blanche qui me faisait penser à un hôpital psychiatrique et pouvoir m’adapter à ma nouvelle vie.
Je me demandais comment était la maison de Bakari.Possédait il une île déserte ? Était il riche au point que sa maison soit aussi grand qu'un château ?Allais je m adapter à ma nouvelle vie ? Fini le repas drastique sans goût de l'hôpital ! Ces légumes sans goûts, ce poisson terne, sans assaisonnement, j'avais l'impression d'être dans une prison où peut être était ce mon châtiment .
Je souris toute seule en pensant à mon départ et à ma nouvelle vie qui s'offrait à moi.
Au revoir infirmières qui bavaient littéralement sur mon Bakari. Bon cet homme à proprement parlé ne m’appartient pas mais pourtant à chacune de ses visites après mon réveil j’avais l’impression qu’il me draguait juste un chouilla.
A chacune de ses visites, Bakari venait avec des barre de chocolat HERSHEY’S, d’autres fois il ramenait des fraises enrobés de chocolat.
-Quelles étaient bonnes !
Bakari avait toujours ce sourire charmeur au lèvres, il ne cessait de me complimenter ce qui me faisait rougir .
C’est étrange comment cet homme avait réussi à obtenir un peu de ma confiance, mais en même temps il m’intriguait. J’avais depuis qu’il m’avait imposé ce jeu plusieurs questions qui me venaient en tête mais je devais être plus maligne, afin de lui poser les questions les plus pertinentes .
Je sais pas a proprement parlé qui il est mais notre relation passé reste flou, lorsqu’il me rendait visite après mon réveil, nos sujets de conversations étaient plus tournés vers le retour à son domicile. J’avais commencé quelques séances à l'hôpital et bien entendu d’autres étaient prévus à son domicile.
-Madame WILLIAMS? ça va ?
-Oh désolé docteur BAKER j’étais dans mes pensées!
J’étais toute gênée je n’avais pas entendu mon médecin entrer dans la chambre , ce dernier ne s’en formalisa pas puis commença à parler de mon départ.
-Vous allez être en fauteuil roulant, quand vos séances avec le kiné seront plus fructueuse vous pourrez enfin commencer à marcher par vous même. ...Votre compagnon est en bas, il se charge de vos papier de sortie , nous nous reverrons lors des visites de contrôles puis j’espère par la suite que tout se passera pour le mieux pour vous, vous le méritez!
-Je vous remercie docteur
Bakari était venu me chercher quelques minutes plus tard il portait un smoking bleu marine et une chemise blanche.Accompagné d'un homme plus âgé, celui ci avait été présenté comme étant le chauffeur privé de cet voix grave qui m'avait hanté durant mon long sommeil.
-Bonjour Madame WILLIAMS, je suis esteban votre chauffeur, je suis enchanté de faire votre connaissance.
-De même !
J'étais un peu nerveuse, il était la deuxième personne à me nommer ainsi.Bakari est peut être plus que je ne pense.
...
Les paysages défilaient, le chauffeur Esteban avait mit une musique en fond et semblait être concentré sur la route , quant à moi, je ne savais pas comment me comporter.
J'avais toujours cette incertitude envers Bakari, il était très beau, gentil à mon égard et attentif, mais j'avais peur de baisser ma garde et de tomber de haut. Pourtant cet homme représentait mon univers et mon monde lorsque j'étais dans le coma.
J'avais envie d'être moins coincé, d'être moi même mais comment?
Comment puis je être moi même si je ne sais toujours pas qui je suis réellement? Est ce que je vais être heureuse ? Pouvoir me relever et vivre cette vie qui m'a été offerte?
Après avoir prit un jet privé et m'être assoupie dans ce dernier , je me réveillait en sursaut. En regardant l'endroit où j'étais, je compris que je ne me trouvais plus dans l'avion mais dans un grand lit.
Toc toc
Fallait il que j'autorise la personne à entrer dans la pièce ? Je ne savais pas quoi faire.
Après une petite hésitation je décidais donc de permettre à cette personne se trouvant de l'autre côté de la porte d'entrée.
-Entrez!
-Oh, je suis désolée si je vous ai réveillée madame WILLIAMS, je suis ravie de faire enfin votre connaissance! Monsieur WILLIAMS m'a chargé de m'occuper de vous.
Dorénavant si vous avez besoin de quoi que ce soit vous pourrez me le delander . Je suis Madame [......]
Du coup on est tellement heureux de vous rencontrer ! Vous êtes si belle, ça nous a brisé le coeur [...]
J'essayais d'écouter cette femme, mais c'était compliqué, un vrai moulin à parole. Elle devait sans doute être âgé d'une soixantaine d'années, ses quelques cheveux blancs, les rides et son visage prouvait que mes déductions devaient être juste.
Publié le 17.11.2019
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