9.2 Siobhane

Un joyeux anniversaire à toi, Nya 🎉✨ Chapitre en avance for you 😘



Il y eut une halte durant le voyage, mais j'avais dormi profondément pendant de longues heures. Je n'avais donc même pas profité de ce moment où les pilotes avaient fait le plein d'essence. Arzhel avait laissé des livres neufs et anciens, ce qui m'avait réellement surprise. Il fallait le dire. J'avais eu le temps d'en lire deux ou trois avant que l'hôtesse ne vienne me dire que nous allions bientôt atterrir. Elle n'avait pas eu l'air de s'ennuyer et je le compris quand elle me montra les livres qu'elle aussi avait pris en réserve.

Je tapotai la lettre d'Arzhel que j'avais trouvé sur la table de chevet de la petite chambre où j'avais dormi. Il y avait aussi un mot de Dogan glissé à l'intérieur. Je glissai l'enveloppe dans mon sac et attachai ma ceinture pour l'atterrissage.

J'étais fébrile de retrouver la meute de Dean et tous les loups qui la composaient. J'avais hâte et en même temps, j'étais nostalgique de mon voyage. J'avais rencontré des personnages tout aussi hauts en couleur qu'extraordinaires. Et je n'avais pas eu le temps de dire adieu aux enfants.

J'étais persuadée de ne jamais les revoir. Et ça me rendait triste. Je posai une main sur ma gorge et supportai difficilement l'atterrissage. Ma peur des avions n'allait pas changer en un séjour.

À la sortie de l'avion, je découvris mon petit comité d'accueil. Comme j'aurais aimé les prendre dans mes bras. Comme j'aurais aimé les saluer de manière tendre et proche. Je m'avançai avec mon petit sac en bandoulière. Curtis se pencha en premier vers moi et je frôlai sa joue de ma main. Killian ne s'embarrassa pas de ça et me prit dans ses bras. Plusieurs images me parvinrent, mais mon cerveau était bien trop habitué à tout ça, il engrangea presque facilement le flot de souvenirs de la vie du Second.

_ Tu nous as manqué, souffla-t-il en me déposant à terre.

Dean s'approcha à son tour. Les trois étaient là. Ça voulait tout dire. Tessa contourna Curtis pour venir à moi à son tour.

_ Mais qui tient Bear Creek hein ? les grondai-je.

Tessa se pencha vers moi. Nos fronts ne se joignirent pas, mais elle continuait de me reconnaître comme une sorcière. Elle se redressa et se pressa contre le flanc de Dean. Ce dernier l'agrippa par la nuque et embrassa sa tempe en souriant tendrement.

_ Heureusement qu'Aslander ne t'a pas gardé avec lui, marmonna Dean.

Je détournai mon regard de son visage, mais tombai sur celui de Tessa. Elle vit mon léger rougissement et haussa un sourcil.

_ Allez les gros bras ! s'exclama-t-elle. Ally est toute seule à la maison en train de préparer le repas. Dépêchons-nous.

Il était tard ici et le décalage horaire allait m'attaquer un peu, mais rien de bien méchant. Les hommes allèrent récupérer le peu de bagages que j'avais et Tessa m'embarqua dans la voiture. Je grimpai à l'arrière avec elle.

_ Il va falloir que tu me racontes tout ! minauda-t-elle. Surtout ce qui t'a fait rougir comme ça !

_ Penses-tu, marmonnai-je. Que des rustres là-bas. Vous avez bien raison de rester ici.

_ Vraiment ?

Le regard malicieux de Tessa m'arracha un petit sourire.

_ Aslander était un hôte très soucieux dans mes souvenirs, remarqua la sorcière. Très bel homme soit dit en passant. N'aurait-il pas joué de tes charmes sur toi, Sio ?

Je rougis un peu plus, mais l'empêchai d'en dire plus quand les garçons entrèrent dans la voiture. Killian s'assit à mes côtés et quand son flanc frôla le mien, les lumières de sa vie m'apparurent encore une fois.

_ Je ne vois aucune blessure sur toi, dit-il en tâtant mon bras.

_ Un mois en Australie n'aura pas eu raison de moi ! Alléluia ! m'écriai-je pour donner le change.

Tout le long de la route, j'eus droit à des questions sur les endroits que j'avais visités et si j'avais réussi à trouver l'enfant que je cherchais. Je pus répondre facilement à cette question, mais le regard de Dean dans le rétroviseur ne semblait pas convaincu.

D'ailleurs, quand il s'arrêta devant chez lui, Curtis et Tessa furent les seuls à sortir. Je ne relevai pas. Je ne me sentais pas bien et je savais que Dean voulait que Killian m'ausculte. Pas besoin d'être liée à la meute pour entendre ça.

Dean s'arrêta à quelques mètres de ma maison et nous sortîmes tous les trois de la voiture.

_ Tu viendras manger avec nous demain ? s'enquit tout de même l'Alpha en déposant mes valises sur le petit porche de ma cabane.

_ Avec plaisir, soufflai-je.

Killian eut le temps de me rattraper avant que je ne tourne à moitié de l'œil. Il me souleva dans ses bras et me déposa rapidement dans mon lit. Il tira sa petite boîte d'instrument qu'il m'avait demandé de placer dans la salle de bain pour ses visites. Il écouta mon cœur, prit mon pouls deux fois de suite pour être sûr et sembla mécontent de mon état.

_ Combien de crises as-tu eues là-bas ? me demanda-t-il en rangeant ses affaires.

_ Plusieurs, admis-je. Nous le savions tous, Killian. Ne te fustige pas pour quelque chose que tu ne peux pas soigner.

_ Je suis médecin, Siobhane. C'est une déformation professionnelle, admit-il en grimaçant. Je peux t'apporter des médicaments pour soulager un peu la douleur quand elle vient, sinon je ne peux te prescrire que du repos.

Je hochai la tête et m'assis dans mon lit. Il fallait que je me lave un peu et après, je pourrais dormir pendant deux jours s'il le fallait.

Killian vérifia que le portable qu'il m'avait laissé était toujours d'actualité et vivant. Dean quant à lui prit le temps de regarder mes provisions. Satisfait, il en déposa un autre paquet sur mon comptoir. Après plusieurs indications de leur part à chacun, je pus refermer ma porte sur eux.

Je regardai un instant ma petite maison. Cela n'avait rien à voir avec le Deity et je me surpris à comparer ma petite cabane aux immenses tipis de la tribu. Je frôlai le collier caché sous ma robe que Dogan m'avait donné avant que nous ne rentrions. Je sortis la plume et la frôlai de tout son long. Son visage m'apparut et je me sentis rassurée. Il me surveillait à sa façon.

Je n'eus même pas la force de me laver. Je glissai sous ma couette, nue, et m'endormis. D'un sommeil sans rêves. D'une fatigue qui allait continuer de me consumer.

Usant mon corps et mon esprit.

Bientôt, je m'endormirai et ne me réveillerai plus jamais.

Bientôt.

***

Je m'installai sur les escaliers de mon porche, aux côtés de Tessa et Allyson. Elles étaient celles qui m'avaient réveillée après deux jours et demi de sommeil. Ayant vraiment besoin de dormir, j'avais protesté quand Tessa m'avait piquée d'une aiguille, car me secouer n'avait servi à rien pendant cinq bonnes minutes.

Allyson nous avait préparé un petit plateau de gâteaux sucrés qu'elle avait ramené de chez elle, ainsi qu'un thé extrêmement bon de sa composition qu'elle avait nommé : Rêverie du promeneur solitaire. Un thé bon et voluptueux comme je les aimais.

_ Cet Empereur a vraiment dû t'épuiser pour que tu dormes plus de quarante-huit heures d'affilée, remarqua Allyson.

Je faillis cracher mon thé sur mes jambes, mais évitai de justesse la catastrophe en faisant que tousser. Tessa tapa dans ses mains comme une enfant.

_ Je le savais ! s'écria-t-elle. Vous avez couché ensemble !

Je détournai le regard sans trop m'appesantir sur le sujet. Allyson éclata de rire et Tessa s'agita sur sa marche. Elle se frotta les mains avec un sourire espiègle.

_ J'ai toujours su qu'Aslander aimait les belles femmes. Rassure-moi, vous n'avez pas attendu le dernier jour pour faire ça et vous avez pu profiter des plaisirs charnels entre adultes plus d'une fois !

_ Tessy ! rigola Allyson. Tu ne peux pas... Oh bon sang. Ils ont vraiment fait ça.

_ Tu es un livre ouvert pour moi, Siobhane, soupira Tessa. Ce n'est même plus drôle.

_ Vous l'avez vraiment fait, n'est-ce pas ? insista Allyson.

J'aurais pu répondre non et mentir, mais les deux sorcières en face de moi l'auraient forcément compris.

_ La nuit a été plutôt savourée je dirais, finis-je marmonner du bout des lèvres.

Les cris et les rires des deux sorcières résonnèrent autour de chez moi. Cela me fit penser à un autre temps, quand j'avais encore des amies qui me connaissaient bien. La nostalgie ne fit que m'étreindre encore plus.

_ Tu es bien plus coquine que je ne m'y attendais, admit Allyson. Je dois l'avouer.

_ Comme Tessa l'a si bien fait remarquer, nous étions deux adultes consentants, minaudai-je. Qui ose retenir encore toutes ses pulsions n'est-ce pas ?

_ Franchement, je ne sais pas comment tu as fait tout ce temps sans sexe, soupira Allyson. Je dois être accro.

_ Tu l'es ! s'exclama Tessa.

_ Ou tu aimes juste bien trop le corps de ton homme et ce qu'il te fait avec sa langue, rétorquai-je.

Allyson éclata de rire en se rappelant que j'avais tout vu dans ma tête et pas qu'une seule fois.

_ Tu gagnes un point, acquiesça-t-elle. Et alors, cet Aslander, est-il doué de sa langue ?

Je ne pus retenir un éclat de rire. Elles étaient tellement incorrigibles.

_ Tu te rappelles mon dernier mail, Tessa ? m'enquis-je.

La sorcière hocha la tête, mais Allyson eut une moue interrogative.

_ J'ai fait mention du petit quelque chose spécifique d'Aslander. Killian et Curtis ne te l'ont pas dit, ce qui est étonnant.

_ Dean a préféré ne pas ébruiter l'affaire.

_ On parle de moi là, maugréa Allyson.

_ Aslander est particulier quand il s'agit de sa vie privée. Killian et Curtis n'ont rien dit, car ils le savent. Dean y a beaucoup pensé quand Killian l'a découvert. Il a choisi de taire ce détail, expliqua Tessa.

_ Je peux comprendre, admit Allyson. Et donc, qu'était-ce donc ?

_ Je n'ai rien perçu de la vie d'Aslander quand il m'a touchée, dévoilai-je.

_ Rien du tout ?

_ Rien, insistai-je.

_ Donc il est doué de sa langue, hein ?

Tessa et sa moue malicieuse me firent rire encore une fois. Nous continuâmes sur notre lancée, discutant de tout et de rien. De l'attaque de Piers. En passant par Dogan, ainsi que de ma nuit avec Aslander. Je ne m'étendis pas sur les détails. À quoi bon ? Rien de tout cela ne se reproduirait.

Aslander m'avait donné ce dont j'avais eu besoin à ce moment-là.

Quelque chose que je n'avais pas éprouvé depuis tellement longtemps que cela m'avait profondément bouleversée.

Nous n'avions pas beaucoup dormi cette nuit-là, outre nos plaisirs charnels comblés pour l'un comme pour l'autre. Nous avions parlé avant de nous lever.

Parfois, notre éternité pesait sur nos esprits.

Sur nos vies.

Parfois, tous nos souvenirs étaient un poids et il fallait vivre avec.

Parfois, cela pouvait même nous empêcher de trouver la personne qui comprenait vraiment cet épuisement.

Parfois, il suffisait de rencontrer une personne qui n'aurait jamais fait partie de votre liste.

Parfois, il suffisait d'offrir un peu de chaleur à l'autre.

Dans le silence qu'Allyson et Tessa avaient laissé derrière elle en partant, je compris ce que la seconde avait voulu dire. Ne le faire que la dernière nuit. C'était comme un beau cadeau de départ non ? Ma dernière volonté ? Je secouai la tête, frôlant ma nuque, me rappelant la douceur des lèvres d'Aslander à cet endroit là.

Mon corps frémit. Me rappeler de notre dernière nuit à Port Augusta réveillait chez moi bien plus de choses que je ne le voulais. Avec toutes les visions que j'avais eues de lui et moi, je ne comprenais pas pourquoi je ressentais cette profonde tristesse en pensant à tout ça.

Le destin avait parfois de curieuses façons de vous jouer des tours. Mes fantasmes sur lui avaient réveillé peut-être certains besoins. Je n'avais jamais pu faire l'amour avec quelqu'un dont je voyais la vie défilée sous mes yeux. Mais Aslander n'avait eu aucun mal à réveiller mon envie concernant le corps d'un homme.

Il n'avait eu aucun mal à réveiller la bête qui avait sommeillé pendant toutes ces années de solitude.

Nous n'avions échangé presque aucun mot depuis qu'il m'avait embarquée dans la voiture en me demandant si je voulais le suivre. Nous nous étions si vite éclipsés de la soirée que je me demandais bien comment notre disparation n'allait pas paraître suspecte.

Il tenait toujours ma main dans la sienne, ne l'avait pas lâché depuis qu'il m'avait embrassée avec toute cette fermeté, cette tendresse dissimulée et ce besoin de me donner quelque chose. Une dernière chose que lui seul pouvait m'offrir.

Je ne pouvais pas refuser.

Je ne voulais pas refuser.

Je voulais prendre tout ce qu'il pouvait me donner de lui.

Même si on ne se connaissait pas.

Même si notre amitié ne faisait que débuter.

Car c'était bien le mot qu'il avait utilisé.

Cela changeait-il quoi que ce soit pour moi ?

Aslander entra dans la maison. Les lumières y étaient éteintes et il ne les alluma pas. Il retira ses chaussures et lentement se pencha pour défaire les miennes. Ma main sur son épaule, ses doigts sur ma cheville, je retins mon souffle.

Tout ceci n'était que pure folie et j'avais très envie d'arrêter de réfléchir.

Je voulais ressentir tout ce que me procurait Aslander comme sensation, il avait l'air de très bien s'en sortir, avouons-le.

Un tel désir ne m'avait pas traversée depuis plusieurs siècles.

Un tel besoin ne m'avait pas submergée.

Une telle envie ne m'avait pas dévorée depuis si longtemps.

Pieds nus, nous nous dirigeâmes vers la chambre dans laquelle Aslander s'était installé, à deux portes de la mienne.

_ Tu es sûr de toi, Aslander ? soufflai-je.

Il pivota vers moi, ses mains glissant sur ma nuque. Ses paupières se fermèrent doucement et il se pencha pour m'embrasser avec toute la lenteur dont il était capable.

C'était bon. C'était excitant. C'était tout ce que je voulais.

Mes doigts tirèrent sur ses cheveux, cherchant à le rapprocher de moi. Avec des gestes un peu tremblants et chaotiques, je réussis à lui retirer sa veste, son petit veston, sa chemise. Quand je voulus m'attaquer à sa ceinture, il m'arrêta et se mit lui aussi à m'effeuiller. Ses gestes lents qui pourtant suffisaient à me rendre folle allaient bientôt me rendre impatiente.

Il descendit lentement ma fermeture éclair à l'arrière de ma robe, tout en m'embrassant avec la langue. J'adorais ça. Disons qu'il s'en sortait très bien dans cette catégorie. Mes mains étaient posées à plat sur son torse et palpaient tout ce qu'elles pouvaient.

Il fit lentement glisser les bretelles de ma robe qui s'étala bientôt par terre. Je me retrouvai nue devant lui à l'exception de ma culotte en dentelle qu'il frôla du bout de ses doigts. Il s'écarta d'un pas à peine et s'agenouilla. Sa main s'étala sur le scellé qui se trouvait sur ma cuisse. Je déglutis et repris mon souffle quand il caressa une autre partie de mon corps. Puis encore une autre. Il frôla le deuxième scellé, mais ne s'attarda pas dessus.

Sa bouche prit le relais de ses mains me poussant à gémir de satisfaction. Les légers coups de langue me faisant trembler de la tête aux pieds à chaque fois qu'il s'amusait à le faire sur des parties bien trop sensibles.

_ Tu aimes ça ? murmura sa voix dans la pénombre de la chambre.

Son nez frôla le bas de mon ventre, ses doigts enfoncés dans mes hanches. Il embrassa mon sexe à travers la culotte, allant jusqu'à poser un baiser très humide. Je sentis mes jambes trembler et soudain, mon dos heurta le lit.

Je n'eus pas le temps de reprendre mon souffle qu'il glissait sa langue dans ma bouche. Je le laissai faire.

Je le laissais tout faire.

Tout me faire.

J'acceptai tout.

Ne rejetai rien.

Ni ses gestes.

Ni son cadeau.

Encore moins sa personne.

Je poussai un soupir tremblant, tentant de penser à autre chose. Aslander n'avait jamais eu besoin de moi dans cette histoire. J'avais toujours eu besoin de lui.

Je ne savais pas ce que j'aurais dû faire de plus pour lui en étant là-bas, mais à présent que j'étais de retour, je devais arrêter de penser à lui.

Je devais penser aux dernières choses que je voulais faire, avant de partir.

Je devais accepter le fait que la malédiction d'Aloysuis avait été là pour m'éliminer.

Pas me sauver.

Je me redressai et rentrai.

Il fallait accepter cette fatalité.

Tout en chérissant les derniers souvenirs que j'avais en tête.

_ Certaines personnes ne comprennent pas pourquoi l'éternité épuise, souffla Aslander. Pourtant, lorsque nous avons vécu toutes les épreuves que nous devions subir, ou que de nous devions réussir, que nous reste-t-il hormis le temps qui passe ?

Son doigt cessa de caresser mon dos. J'appuyai mon coude sur son torse, mon sein se pressant contre son flanc.

_ Peut-être que l'amour d'une famille, d'un foyer, doit suffire à vouloir vivre des moments heureux. Peut-être que la vie n'est pas juste un enchaînement d'épreuves.

Le regard d'Aslander m'apprit qu'il appréciait cette réponse, mais qu'elle ne lui donnait pas toutes les clés. Il devrait en trouver lui-même la plupart. Moi, je n'avais même plus besoin de les chercher.

_ Veux-tu prendre une douche ? souffla-t-il après un moment de silence.

Je regardai le soleil se lever à travers les rideaux clairs qui avaient été tirés à la vite cette nuit.

_ Avec plaisir, répondis-je.

J'abandonnai la chaleur de son corps et celle de la couette pour la fraîcheur de la pièce. Lentement, je pivotai avant d'entrer dans la pièce attenante de la chambre de l'Empereur. Je tendis ma main à Aslander. Pendant plusieurs secondes, il regarda cette main avec une expression presque fragile. Il se débarrassa de la couette et avança vers moi, nu, dans toute sa gloire.

Ses doigts s'enroulèrent autour des miens.

Depuis toutes ces années, ce fut la première fois où je me sentis vraiment connectée avec une personne. Alors même que je n'entendais aucune pensée de sa part.

Là était la beauté même de l'intimité. 

*

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Oh... Ils avaient... 😮 Siobhane et Ani, ils avaient... couchés ensemble ! NAH MAIS !!!🤭🤫 Qui... qui avait deviné ? Qui s'y attendait, HEIN ? 😇🧐 Pas moi (ouuuuuh la menteuse 🤭🤭)

Une deuxième partie un peu triste, mais tout aussi drôle avec Allyson et Tessa 😙 Elles n'en loupent pas une, ces deux-là ! Mdrrrr

Les deux prochains chapitres seront du pdv d'Aslander 😋 On va faire la rencontre d'un nouveau personnage qui sera présent dans la suite de Whispers et qui ne sera pas forcément du côté des gentils... AHEUM, je n'en dis pas plus ! Vous le rencontrerez bien assez tôt ! 😊

Pour rappel, le tome 2 de Whispers sera sur Lothar et le T3... sur un personnage que vous connaissez très bien aussi puisqu'on le voit souvent 😎 Alors, des idées ?! 🤔

Des bisous à tout le monde 😘😍

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