4. Aslander

Le 09.02.2018... encore un anniversaire... MA MORT QUE VOUS AUREZ ! 😂😂 Juste au passage... vous savez qu'Ada aussi fait les anniversaires, hein ? Un nouveau PDV gratos de Kiki ou Riri, ça tente personne OU QUOI ? 😒

Un joyeux anniversaire à notre @missanonyme35 qui nous fait toujours plaisir avec ces commentaires et qui nous suit, encore et toujours  ❤️ Des bisous ma belle 😍




Killian et Curtis riaient entre eux et ne prêtèrent pas plus d'attention que ça à l'entrée de Rhys, qui n'était autre que mon Mage. Il faisait partie de mes Neuf et était un vieil être. L'expression de son visage se modifia lorsqu'il croisa le regard de Siobhane.

Je connaissais mes hommes par cœur. Aucun d'eux n'avait de secret pour moi. Plus depuis des centaines d'années.

Chacun était mon extension. Chacun était moi.

La surprise fut remplacée par la méfiance. Oh oui, il reconnaissait cette femme. Et elle ne lui inspirait aucune confiance. Je fronçais des sourcils et Zhel se détourna pour observer à son tour. Siobhane était figée sur son fauteuil. Elle tenait sa fourchette, s'agrippait à elle.

— J'imagine que faire les présentations ne servirait à rien, dis-je.

Elle pinça les lèvres et les deux loups de Dean se tournèrent. Siadhal n'avait pas bronché, assis, les bras croisés et la tête penchée en avant.

Tout doucement, Rhys reprit une certaine contenance et leva son regard de jade sur moi. Il s'inclina légèrement :

— Sire, me salua-t-il.

Je hochai la tête, lui signifiant qu'il pouvait approcher et prendre place. Rhys n'était pas aussi fort physiquement que pouvaient l'être mes autres hommes. Avec Ler, ils étaient tous les deux ceux qui paraissaient être les plus chétifs. Leur force se trouvait ailleurs.

Rhys avait un visage fin, aux traits ciselés et au nez aquilin. Lorsqu'on y regardait de plus près, on se rendait compte que son œil gauche était plus terne que le droit. Un tatouage l'entourait d'ailleurs, mangeant une bonne partie de sa joue et de sa pommette saillante. Il portait les cheveux courts et lorsque ceux-ci étaient rasés, les symboles sur son crâne émergeaient. Pour n'importe quelle branche de sorcier, les marques sur un corps n'étaient jamais une bonne chose.

Rhys faisait partie du peuple des Mages. Ceux qui représentaient la nature. Ceux qui l'incarnaient de bien des façons. Il n'était pas d'une puissance incroyable, mais ce qu'il était capable de faire me suffisait. Je n'attendais pas des miens qu'ils se surpassent ou qu'ils soient les plus vaillants. Bien loin de là.

Rhys s'installa sur la chaise à côté de moi, presque en face de Siobhane. Ses jointures avaient blanchi.

Je souris et me penchai en avant :

— Vous voyez, si j'étais d'une curiosité sans bornes, comme vous, j'aurais déjà demandé à mon ami de tout me dire à votre sujet.

Je la vis se mordre l'intérieur de la joue et ne lui laissais pas le temps de répondre que je me tournais déjà vers Rhys. Il la fixait, son corps droit, tendu. Il n'était vraiment pas à l'aise.

Intéressant. Cela aurait pu me mettre la puce à l'oreille et ainsi, j'aurais compris qu'elle était un danger pour moi, mais j'avais toujours aimé vivre un peu dangereusement. Surtout lorsque j'avais trois de mes hommes à mes côtés. Sous ses airs de bibliothécaire assidu, Arzhel restait l'un des plus mortels. Mieux valait ne pas trop s'y frotter.

Siobhane choisit d'ignorer ma pique, ce qui me donna encore plus envie de l'asticoter. Mais je me contins. Quand même, je n'étais pas un sauvage. Pas totalement.

J'aurais pu en ricaner moi-même.

Mon doigt traça le contour de ma coupe rempli d'un vin rouge fin et délectable. J'avais toujours eu un fin palais ; mon père y avait veillé, je ne sais pour quelle raison. Encore aujourd'hui il m'arrivait d'essayer de trouver un sens à tout ce que mes parents m'avaient légué, que ce soit à propos ou non. L'innocence de ma mère me manquait.

— Elle est jolie.

Aucune réaction de ma part lorsque la Divinité apparut, seulement visible par moi. Personne n'aurait pu imaginer un seul instant qu'une autre personne se tenait à table.

Aujourd'hui, Dakshi, car là était son nom, avait choisi l'enveloppe d'un enfant, aux yeux innocents et à la mine dubitative. Peau bronzée, regard de saphir, perçant et sondant.

Je bu une gorgée de vin, sentant mon sourire poindre.

— D'où vient-elle ?

C'était une des questions, n'est-ce pas ? Si on omettait sa présence sur le territoire de Dean, elle devait forcément venir de quelque part. Un endroit qui portait la trace de son histoire, de son passé.

La Divinité pencha la tête sur le côté :

— Tu ne vas pas me répondre ?

Je haussai un sourcil, lui faisant comprendre qu'il m'était difficile de le faire avec autant de monde présent. Devant Arzhel ou les autres étaient une chose, mais Siobhane, Killian et Curtis ? Ça aurait pu être drôle, qu'on se le dise. Suffisamment pour que je m'essaye à le faire. Mais pas tout de suite. Pas cette fois.

Je jetai un coup d'œil à la femme face à moi. Si elle était belle ? Je penchai la tête pour l'observer à mon tour avec beaucoup plus d'attention.

Ses yeux croisèrent les miens. Ils étaient immenses et captivant. C'était plonger entièrement dedans. En son être. Perdre pieds. Ses yeux me rappelaient ceux de la magnifique Kyrianna Val'endyr.

Belle ? Oui, elle l'était probablement. Pour moi, les gens étaient beaux à l'intérieur. Le reste n'était qu'une question d'enveloppe.

Quand on était un vieil être foulant la Terre depuis bien longtemps, comme moi, on apprenait à vraiment observer les gens. À regarder plus loin que l'apparence. Tout devenait subjectif d'une certaine manière.

— Et là votre regard sur moi n'est-il pas la preuve de votre curiosité ? lâcha Siobhane, me prenant presque de court.

Presque.

Elle avait parlé d'une voix forte, assurée.

— Je suis seulement observateur, répliquai-je. Puis-je ?

Je tenais la bouteille de vin, prêt à la resservir moi-même. Elle hocha lentement la tête, ne me quittant pas du regard. Elle poussa son verre vers moi.

Dakshi se tenait maintenant tout près d'elle, la fixant. C'était drôle. Sentait-elle quelque chose ? Un frisson ? Une simple impression ?

— Et que voyez-vous ? s'enquit-elle, ramenant son verre devant elle.

Je cherchai une trace de maladie chez elle. Siadhal avait senti un résidu pendant un instant et puis ça s'était envolé.

— Vous redevenez curieuse, Siobhane.

La Divinité roula des yeux :

— Tu joues avec elle, Kaizer. Et ce n'est pas très gentil.

Qui avait dit que je devais l'être ?

— Alors, je peux vous observer à mon tour ?

Mon sourire se fit plus grand.

— Très chère ; le pays entier m'observe à chaque instant.

— Et modeste en plus, lâcha Dakshi.

— Comment vont vos chevilles ? souffla Siobhane en même temps que la Divinité avait commenté ma phrase.

Je me penchai en avant, tout sourire :

— Quelques douleurs, je dois l'avouer.

— Un enfant, marmonna Dakshi.

Je me laissai aller de temps en temps. Je ne pouvais pas être parfait tout le temps, n'est-ce pas ? Siobhane but une gorgée et secoua la tête.

— Connaissez-vous la modestie ?

Je balayai ses mots d'un geste ample de la main :

— Je ne peux décemment pas dire que c'est mon deuxième prénom.

Je la vis retenir un sourire. Elle aussi s'amusait de tout cela. Ma foi.

— Aucune équipe de masseurs pour vous aider avec vos douleurs ? railla-t-elle.

Rhys, à mes côtés, se racla la gorge, mais je l'ignorai copieusement. Siadhal quant à lui avait relevé la tête pour la tourner dans notre direction. Cette petite joute verbale avait même réussi à appeler mon loup.

— Malheureusement non ! Je suis un homme bien seul, vous savez ?

Son sourcil se leva. Très haut.

— J'en doute. Vous êtes, après tout, le grand Empereur d'Australie.

— Le titre ne fait pas tout. Mais vous pourriez peut-être faire quelque chose pour moi, non ?

Elle pinça ses lèvres :

— Vous me laisseriez vous toucher ?

— Pourquoi pas ? relevai-je.

Elle s'était penchée elle aussi.

— Vous ne voulez rien entendre de ma part et dès que j'approche de trop près, Grosminet se fait un malin plaisir à me grogner dessus. Alors, mes mains sur vos chevilles ? Je n'ose y penser !

Je remarquai seulement le silence autour de nous. Tout le monde nous regardait. Siobhane le vit et rougit violemment.

— Je... loin de moi l'idée de...

Elle ne finit pas sa phrase, légèrement mortifiée. J'étais peut-être allé un peu trop loin.

— Pardonnez-moi, Siobhane, dis-je. Mon intention n'était aucunement de vous mettre dans une position inconfortable.

— Menteur, murmure la Divinité avec une moue.

J'avais bien envie de lui dire de se taire.

— Vous ne mentez pas très bien, répondit Siobhane, osant de nouveau me regarder.

Cette fois, j'éclatai de rire. Il résonna dans l'immense salle et fut porté par l'écho. Les yeux de Siobhane s'écarquillèrent très légèrement et la Divinité à ses côtés ferma les yeux, comme pour savourer ce simple son.

Lorsqu'il se tarit, je finis ma coupe d'une seule traite. Arzhel prit alors la parole :

— Pardonnez Aslander, Siobhane ; notre Empereur n'a aucune bienséance.

Je le foudroyai du regard. De quoi il se mêlait, d'abord ?

— Oh, mais je suis que votre Empereur est courtois avec quiconque n'est pas moi.

— C'est parce qu'il ignore encore tout de vous. L'Homme a besoin de se forger une opinion, lui répondit Arzhel.

Siobhane secoua la tête, désabusée.

— Cette opinion était biaisée dès lors que je suis arrivée ici.

C'était vrai. Et il n'y avait aucune objectivité là-dedans, j'en avais conscience.

— La confiance s'acquiert difficilement ici, Siobhane.

— Vous ne voulez pas de moi ici, Kaizer, souffla-t-elle. Que fais-je seulement assise à cette table ? Mon désir de sauver un enfant ne semble même pas vous atteindre.

Un combat silencieux entre nous. Yeux dans les yeux. Elle semblait aussi bornée que je pouvais l'être. Mais nous savions tous les deux que j'étais le seul décisionnaire ici, que ça lui plaise ou non.

— Ne doutez jamais de la force de ma détermination à aider chacun des enfants-esprits qui foulent cette Terre, Siobhane. Jamais.

— Alors pourquoi ne voulez-vous rien entendre ?

Un langage de sourd. Du coin de l'œil, j'attrapai le pas d'une Sevae s'approchant de moi avec un plateau.

— Sire.

J'attrapai le papier et le dépliai. Ma mâchoire se contracta sous les quelques mots que je pus lire. C'était bien le moment !

— Nous reprendrons cette conversation plus tard, lâchai-je en me levant.

— Vraiment ? rétorqua-t-elle, plutôt froide.

Elle me défiait. Elle voulait attirer mon attention. Pouvais-je l'en blâmer ?

— Arzhel.

Mon Conseiller se leva et nous nous excusâmes auprès des gens présents avant de quitter la grande salle.

— Un problème ?

Je lui tendis la note.

— C'était bien le moment, grognai-je. Pourquoi faut-il toujours qu'ils fassent de la merde au moment où on s'y attend le moins ?

Nous traversâmes nombre de couloirs et d'ailes du château. Des gardes poussèrent d'immenses battants et nous entrâmes dans une fourmilière presque. Cette partie du Deity grouillait toujours de monde ; de jour comme de nuit. C'était un peu une cellule de crise à bien des égards ; c'était ici que se gérait la communication avec mon peuple ; avec mes Rois, Reines, Chef de guerre et autres. Ici que les décisions étaient prises. C'était ici qu'une guerre pouvait être lancée.

Nous étions dans le cœur même de l'empire des loups.

— La Révolte sait choisir les bons moments, répondit Arzhel.

Et ces putains d'incapables arrivaient à me mettre dans une colère noire en un tour de main. Bravo. En même temps, ils n'étaient pas là pour se placer en tant que pro écolo, utilisant leur propre merde comme engrais. Ça aurait été un peu trop beau.

Des talons claquèrent et les gens présents se poussèrent pour laisser passer Amelia, celle qui gérait tout ce petit monde d'une main ferme. C'était une humaine qui avait l'énergie de dix louves en elle et personne ici n'osait jamais lui tenir tête. Sa langue claquait à la manière d'un fouet lorsqu'elle donnait des ordres et si tout était aussi efficace, c'était grâce à elle. J'étais chanceux de l'avoir et j'aimais lui faire savoir, même si elle détestait ça par-dessus tout. Toujours très drôle de la voir m'envoyer sur les roses de la façon le plus professionnelle possible.

Elle était surnommée la dragonne lady. Rien que ça.

— Thatcher est en ligne, dit-elle en se mettant à notre niveau sans s'arrêter de marcher.

— Et les autres ?

Des portes furent repoussées sur notre chemin, nous permettant d'avancer vite. Il y avait un bruit ambiant qui ne devait pas être bien loin de celui d'une fourmilière.

— Acelin est en attente. Lothar n'a pas attendu.

Je souris. Rien d'étonnant à ça. Je me demandais parfois si le Roi du territoire de l'Australie méridoniale faisait autre chose que répondre à ses devoirs et obligations. Mais ça, c'était un débat qui le faisait beaucoup rire. Et grogner. Les deux d'un même coup. Et là, je sentais d'avance qu'il n'allait pas être d'humeur. Ça tombait bien, parce que moi non plus.

Lorsque les merdes des Terra Australis Incognita arrivaient jusqu'à moi et que je devais y mettre le nez, cela prouvait seulement que mes Konings n'avaient pas fait leur boulot. Et quand c'était le cas, j'étais très, très en colère.

Nous nous retrouvâmes dans une grande salle de réunion, avec une immense télé écran plat renvoyant pour l'instant les visages de Thatcher, le Koning du territoire de l'Australie occidentale et de Lothar. Ce dernier tirait une gueule de six pieds de longs, attendant qu'Acelin active son système de communication.

— Kaizer, me saluèrent mes Konings. Conseiller.

Ce système nous permettait de communiquer entre nous. Il était ultra sécurisée avec des codes que moi-même je ne comprenais pas. Tant que je pouvais leur passer un savon et aller me coucher après, ça m'allait.

Arzhel prit les papiers que lui tendait Amelia et alla s'installer dans un coin de la pièce. Je jetai un coup d'œil à ma montre à l'instant où le visage d'Acelin apparaissait. Son territoire, tout comme celui de Lothar, avait une frontière commune avec celui de Thatcher.

— Topo, demandai-je à Thatcher.

— Il y a eu un raid, dit-il, froidement. Aux abords d'un village qui se faisait livrer des vivres par les miens. Des explosions ont éclaté un peu partout et il y a eu beaucoup de blessés.

— Des morts ? souffla Acelin.

— Deux.

Je soupirai, affligé et en colère. Ce n'était donc pas la meilleure branche de ces enfoirés qui avaient attaqué. La nouvelle ferait les gros titres dans les jours à venir, surtout si des humains avaient été touchés. Ce n'était jamais bon. Jamais.

— Et tu vas me dire que personne n'a rien vu ? Rien sentit ? grommela Lothar. Comme c'est pratique.

Arzhel releva la tête et nos regards se croisèrent en même temps que Thatcher reniflait avec dédain.

— Qu'est-ce que tu insinues au juste, Lothar ? Que j'aurais quelque chose à voir avec tout ça ?

— C'est toujours chez toi que ça arrive, avoue que c'est quand même bizarre.

Je me passai une main sur le visage. Le regard d'Amelia pesa un instant sur mes épaules.

— Que veux-tu, il faut croire que le Kaizer avait suffisamment confiance en moi pour me donner le territoire où il y a le plus de travail à abattre.

Ces deux-là ne se haïssaient pas. Ils se détestaient juste cordialement. Ils étaient bons séparément. Ensemble ? Ils devenaient de vraies plaies.

— La bonne blague, lâcha Lothar. C'est toujours Acelin et moi qui sommes obligés de nettoyer tes merdes.

Arzhel secoua la tête et décida de reprendre le contrôle sur tout ça.

— Aucun Terra n'a été attrapé ?

— Des loups ont été envoyés. Ils cherchent et traquent, mais...

— En plein désert, c'est peine perdu, souffla Acelin, dépité.

Voilà exactement où se situait le problème. Voilà pourquoi ce groupe avait élu domicile en plein milieu de... rien en fait. Beaucoup plus simple pour eux. Oh, bon nombre de mes Godar – qui étaient des loups un peu spéciaux – savaient la position exact des campements, mais agir signifiait lancer une guerre et avec ça, je restais frileux. Terriblement, même.

Notre siècle n'était pas propice à jouer à ça. Je ne voulais pas transformer mon pays en un champ de bataille. J'en avais trop vu dans ma vie.

— Les hommes de ton Krig ont été déployés ? s'enquit Arzhel.

Thatcher secoua la tête.

— Je marche sur des œufs brouillés avec plusieurs regroupements de Terra ; envoyer un contingent de notre armée n'est pas une bonne idée.

Il n'avait pas complètement tort malheureusement. Il fallait comprendre une chose avec les Terra Australis Incognita ; à l'intérieur de cette grande poche de résistance qui crachait sur mon autorité, il existait des radicalisés qui n'y allaient pas par quatre chemins. Faire éclater des bombes et tuer des innocents, humains, loups ou autres ne leur faisait ni chaud ni froid. Ils étaient de la pire espèce. Et beaucoup d'entre eux avaient été des vassaux de mon père. Là était la pire réalité.

Tuer n'était motivé par rien d'autre qu'un égoïsme pur. Ils étaient des êtres vindicatifs, à exterminer jusqu'aux derniers. Mais j'avais les pieds et les poings liés.

— Tout comme laisser ces actes impunis, cracha Lothar. À force de ne rien faire, ils prennent en puissance et en stupidité !

Oui, aussi. Je me frottai la nuque, parce que dans ce genre de situation, on devait faire attention à chacun de nos faits et gestes. La sécurité du pays tout entier était en jeu.

— Amelia, appelle le Prime, dit Arzhel à ma place. Dis-lui que le Kaizer ira à sa rencontre d'ici une quarantaine de minutes.

Bruit de talons, porte et silence.

— Pour l'instant, on ne peut rien faire, que ça plaise ou non, ajouta Arzhel à l'adresse de Lothar. N'attisons pas les flammes.

— Je ne suis pas d'accord avec ça, cracha Lothar. Ne rien faire, c'est aller dans leur sens. On le sait tous très bien.

Je plongeai dans son regard, lui faisant comprendre que oui, je le savais, mais que non, je ne pouvais agir. C'était plus compliqué que ça.

— Le bien commun avant une quelconque vendetta, souffla Acelin.

Lothar secoua la tête.

— Quand vous en aurez assez d'agir comme des couilles molles, appelez-moi.

Et Lothar coupa la communication. Arzhel soupira et congédia les deux autres Konings après quelques ultimes mots et directives à Thatcher.

— Tu devrais penser à recadrer Lothar, dit Arzhel, replaçant ses lunettes correctement.

— Non. J'ai besoin qu'il soit lui-même à son poste, sinon, j'aurais choisi un autre lycan à sa place.

Nous quittâmes l'aile pour revenir sur nos pas. Au niveau de l'entrée de la grande salle, trois hommes m'attendaient pour m'accompagner jusque la voiture qui m'amènerait au Premier Ministre ; le Prime.

— Cashel est déjà en mouvement, me dit mon Conseiller.

Je hochai la tête quand une Sevae m'apporta mon manteau. Je l'enfilai à la hâte :

— Je veux des rapports des plus proches de nos Godar. Demain matin à l'aube au plus tard.

— Ce sera fait, Kaizer.

Et dans la nuit, je filai voir mon homologue humain. 

*

*           *

*

C'est officiel, notre Mage connait Siobhane, mais vous en saurez plus dans le prochain PDV du coup  : je ne vais pas vous gâcher tout le plaisir non plus 😤😤

Et cette joute verbale entre nos deux tourtereaux, vous en pensez quoi ? 🤭 On s'amuse à chaque scène semblable avec Ada, donc autant vous prévenir qu'il y en aura d'autre par la suite, sinon ce serait bien fade... 😚

J'espère honnêtement que c'était le dernier anniversaire de la semaine, hein ! Pensez à allez voir Ada NAH MAIS OH ! 🤯

Alors sinon, nous avons besoin de faire une mise au point avec Ada pour certaines d'entre vous :  oui, oui, oui, nous sommes beaucoup moins régulières dans nos postes depuis quelques mois et nous avions prévenues. Je tiens à rappeler que les premières histoires mises sur Wattpad étaient terminées depuis longtemps, d'où le fait qu'on pouvait poster bien plus souvent !  Pour cette histoire #WOMS et pour Out of Control #OOC tout est en court ! En gros pour faire simple, on poste quand on a écrit un PDV. Nous en avons d'avance et à chaque fois que j'écris un Aslander par exemple, et bien je peux poster un déjà écrit sur Wattpad. C'est exactement la même chose pour Kéan & Niji. J'avoue que ne plus être aussi présente ne me plaît pas non plus et ça me fait un peu de peine de ne plus pouvoir autant discuter avec vous, mais je fais mon maximum. Pour rappel, je suis en dernière année de Master, c'est mon année de stage et je dois rendre un mémoire. Alors non, l'écriture n'est pas mise de côté, mais on se concentre sur des projets qui nous plaisent avec Ada et ce n'est pas forcément les suites que vous attendez... ne soyez pas tristes, d'accord ? On vous aime et on vous aimera toujours. 😊

BISOUS 😘

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