Sur cette même histoire, il y a un an jour pour jour, on te souhaitais déjà un joyeux anniversaire Angéline 😊 Je suis contente de pouvoir encore le faire !!! De gros bisous à toi ma belle LenaHodkins 🎉😘

Lothar marmonnait dans sa barbe, nouant le lien qui permettait à la cotte de mailles d'être maintenue contre ma poitrine, couvrant mes seins et mon ventre. Deux points vitaux qui pourraient servir à mes attaquants.

_ Comment le savait-il ? murmurai-je.

_ Arzhel a plus d'oreilles qu'Ani sur cette terre. Il savait, c'est tout.

Je secouai la tête et laissai Lothar terminer d'attacher ma nouvelle cape attitrée, faite pour moitié de fourrure. Je n'osai pas demander à qui elle avait appartenu. Ce n'était pas mes affaires. Dogan s'approcha de moi avec une petite ceinture à laquelle était glissée une magnifique dague. Je secouai la tête.

_ Je ne suis pas douée pour les combats au corps à corps, remarquai-je quand il tira sur ma cotte de maille version miniature.

Je grognai quand il noua la ceinture d'Arhzel autour de mes hanches. Ma robe qui était en dessous de la maille de fer frôlait à peine mes chevilles. Pour que je ne me casse pas la figure en allant au combat. Parce que c'était ce qu'il était en train de se passer. Dogan portait déjà certaines peintures de guerre et il semblait avoir ramené des lycans avec lui. Tous me surprenaient, de par leur taille, leurs muscles et surtout la fureur qui se dégageait d'eux. Dogan m'avait expliqué qu'ils étaient les meilleurs guerriers de sa tribu, de celle d'Aslander par extension.

_ Il faut que tu puisses au moins te sortir d'une situation dangereuse pour nous rejoindre, remarqua Lothar en glissant à son tour une longue épée à sa hanche.

_ Si nous avons besoin d'armes pour atteindre Mamaragan, alors tout est perdu, grogna Naata du coin de la salle.

Je pivotai vers elle, le regard sombre.

_ Rien n'est perdu tant qu'Aslander est en vie, rétorquai-je, tendue. Si tu es si défaitiste, tu peux faire demi-tour et rentrer chez toi.

_ Évidemment que non, gronda Lothar. Nous avons besoin des guerriers de Naata, Siobhane. Cessez donc vos chamailleries. Je croyais qu'elle t'avait convaincue, Naata.

Il regardait l'intéressée avec une moue désapprobatrice. Dogan vérifia les attaches de ma petite armure et me tendit des bottes assez hautes. Elles m'arrivaient au mollet. Il releva le bas de ma robe et glissa à l'intérieur de ma botte droite une autre dague. Il se releva et m'observa de longues minutes.

_ Tu étais celle qu'il attendait, murmura-t-il enfin.

Et il se détourna, me laissant avec mon cœur retourné et tous mes sentiments contradictoires.

Gabrok vint se presser contre moi et aboya. Je m'accroupis face à lui et frottais ma main contre son museau. Il me la lécha et me fila un petit coup de tête.

_ Tout ira bien, promis-je. Ne te mets pas en danger.

_ Tu crois vraiment que Mamaragan va vouloir te parler ? soupira enfin Naata en s'approchant de moi.

Elle avait enfilé sa tenue de combat. Tous ses tatouages étaient visibles sur ses bras, et elle avait dessiné une peinture de guerre sur son visage. Des traits noirs qui assombrissaient son expression et son regard. Ses cheveux, nattés pour la plupart, retombaient dans son dos, s'agitant au gré de sa démarche. Elle portait des armes un peu partout sur elle et semblait prête à se battre.

Nous n'avions pas les mêmes atouts dans cette bataille. J'en étais bien consciente, mais Indra avait confiance en moi pour aider Aslander, alors je devais moi aussi y croire de toute mon âme.

Je voulais sauver l'homme que j'aimais.

Je devais le faire.

_ J'ai des arguments, répondis-je le menton légèrement relevé en position de défi.

Le regard de Naata brilla intensément avant qu'elle ne grogne et ne perde sa position offensive. Lothar poussa un petit soupir. Je venais de gagner un combat de dominance sans même m'en rendre compte.

_ J'ai hâte de t'entendre parler à cette divinité.

_ Avant il faudra se battre contre les créatures d'Evekelis, souffla Arzhel de l'entrée de la pièce.

Je fus surprise de le voir lui en tenue de combat. Il avait enroulé sa natte sur le haut de sa tête, formant un chignon parfaitement maitrisé. Il avait remplacé ses lunettes sûrement par des lentilles, ou par sa vision de lycan. Je n'aurais su le dire. Il était magnifique ainsi habillé. Il transpirait la confiance et l'habilité.

_ Thatcher est vraiment reparti ? murmurai-je.

Evekelis avait son armée. Voilà ce qu'Arzhel nous avait confié un peu plus tôt, quand nous avions déterminé qui pourraient venir nous prêter main forte et ceux qui devaient rester ici pour plus de sécurité.

_ Ne nous occupons pas de lui. Lothar mènera l'armée et tu seras notre porte-parole.

Je tentai de ne pas paraître effrayée par toute cette situation qui appelait différents souvenirs en moi. Des souvenirs douloureux et sombres. J'avais déjà levé une armée. J'avais déjà été à la guerre avec des lycans qui n'avaient rien demandé à personne. Je les avais forcés à se battre et à mourir pour des idéaux que j'avais, des vengeances que je devais régler.

Je serrai les poings et me détournai un instant des trois personnes présentes dans la pièce. Je pris une longue inspiration.

_ Arzhel, il faut que je te parle en privé s'il te plaît, murmurai-je enfin.

Lothar voulut me contredire, mais le Conseiller leva sa main pour lui faire signe de sortir. Naata le suivit en me lançant un dernier regard. Puis la porte se ferma et Arzhel me rejoignit au bord de la fenêtre. Nous étions dans la salle d'armes d'Ani. Ici reposaient différents joyaux d'armurerie que je n'aurais jamais pensé recroiser.

Arzhel me regarda m'avancer vers le portant qui soutenait quatre épées longues autrement dit qui nécessitait d'être tenue à deux mains. Elles pouvaient faire de gros dégâts, surtout à l'époque où les armes à feu n'étaient pas encore les principaux arsenaux que vous pouviez déployer en temps de guerre.

_ J'ai toujours pensé que les armes n'étaient pas assez puissantes pour réellement nous permettre d'arriver à nos fins, soufflai-je.

Je glissai mon doigt sur le pommeau de la magnifique épée, sertie de gravures et aiguisée à souhait. Lentement, je tirai Excalibur de sa place tout en pivotant vers Arzhel. Son regard était plissé, comme s'il tentait de comprendre pourquoi je lui montrais cette épée qui n'aurait jamais dû être à disposition ici.

_ Jusqu'à ce que j'en ensorcèle une moi-même.

Arzhel pencha doucement sa tête et son sourire se fit mauvais. Il haussa un sourcil en me voyant approcher avec l'épée, pointe vers le bas, mes deux mains sur le pommeau.

_ Arthur aurait pu décimer des populations entières avec cette arme, racontai-je. Tout ça parce que j'y ai versé une partie de mes pouvoirs, en me disant que je n'étais pas assez forte pour le protéger.

_ Tu as connu Arthur.

_ Je suis sûre qu'Aslander te l'a dit, crus-je bon de lui faire remarquer.

Il ne répondit pas, preuve que j'avais raison.

_ Je n'ai plus de pouvoirs à donner à Ani, murmurai-je. Mais j'ai la possibilité de lui rendre ce qui lui manque.

_ Indra ne va pas prendre lui-même la marque comme tu nous l'as dit n'est-ce pas ? comprit-il en détournant son regard sur les nuages qui s'accumulaient toujours autant malgré la nuit tombante.

_ C'est à moi de servir de contenant, murmurai-je.

Arzhel ne put retenir une petite moue avant de me regarder dans les yeux. Bien en face. Je posai la pointe de l'épée dans le sol et une vague de frissons s'enroula autour de mes bras, comme si ma puissance me reconnaissait. Néanmoins, elle était entièrement dédiée à Arthur. Seul un Pendragon pouvait l'appeler.

_ Je ramènerai la marque à l'Empereur, chuchotai-je en m'agenouillant face à Arzhel.

_ Au péril de ta vie ? ajouta le Conseiller. C'est ça la partie de ton discours que tu omets, Siobhane.

_ En lui permettant de vivre, je trouverai le repos éternel.

Arhzel s'agenouilla lentement devant moi et écarta la lame de mon visage pour me voir.

_ Est-ce là ce à quoi tu aspires, Siobhane ?

_ C'est là, la seule chose que je peux promettre, admis-je, triste.

_ Alors, remplis ton devoir envers ton Empereur et sauve-le.

Nous scellâmes notre secret en empoignant la lame d'Excalibur et en nous entaillant la paume de la main avec.

* * *

Je regardai les deux Mages en face de moi. Dogan m'avait fait grimper sur un cheval et ma longue cape couvrait mes jambes, ainsi que le dos de ma monture. J'étais accrochée aux brides comme si ma vie en dépendait. Je n'étais pas remontée voir Aslander, mais je lui avais écrit une lettre. Au cas où, nous ne pourrions nous revoir après ma dernière mission.

Rhys pivota lentement et hocha sa tête. Le second Mage, qui n'était autre qu'un Ancien du même acabit qu'Aloysius se retourna pour m'observer. Son regard était aussi vieux que la puissance qui l'habitait. Elle fourmilla sur ma peau, faisant gronder le puma et le lycan qui étaient autour de moi. Lothar fit avancer son cheval à mon niveau, Dogan resta à côté de l'encolure de ma monture. Il se changerait bien assez tôt en bête.

Cela faisait un jour qu'Aslander avait perdu sa marque. Il avait été victime d'une première crise cardiaque dans la nuit, poussant Tamsyn à tout tenter pour le maintenir en vie. Il ne se réveillait plus depuis cet incident et il était primordial que notre guerre commence dès à présent.

Notre seule contrainte avait été de bouger notre armée d'une seule et même façon pour atteindre rapidement le mont où se cachait Mamaragan, ainsi qu'Evekelis. Ce dernier semblait avoir trompé la divinité et celle-ci le laissait faire ce qu'il voulait. Comme placer une armée de créature en bas de la montagne où elle se cachait, nous empêchant ainsi de l'atteindre et de lui parler.

De là était venu mon souhait et celui d'Arhzel de venir en force. De réunir une armée assez imposante pour faire peur à l'ennemi. Pour lui faire comprendre qu'il ne pouvait pas décemment se permettre d'attaquer notre Empereur.

J'aperçus derrière Lothar, Warren s'approcher, entouré lui-même des trois quarts de son contingent. La cour où nous étions étaient remplis de soldats. Certains attendaient même dans les couloirs de pouvoir avancer jusqu'ici. Je n'avais pas compté, mais je ne pouvais pas le faire.

Thatcher était reparti sans laisser le moindre soldat pour nous aider. J'avais dû batailler pour que Naata, Shiel et Azarus nous envoient des guerriers. Naata et Azarus seraient présents durant ce combat, Shiel resterait avec Aslander. Acelin, le plus jeune de la troupe, avait été autorisé à envoyer des hommes, mais Arzhel n'avait pas souhaité qu'il soit présent lors de cette bataille.

En sentant tous ces lycans dans mon dos, je ressentis cette adrénaline qui m'avait envahie lors du premier soulèvement que j'avais créé. Un soulèvement qui avait coûté la vie à de nombreux lycans innocents. Je fermai les yeux, me promettant de faire tout mon possible pour sauver Aslander.

Je rouvris les yeux en sentant la main de Warren sur ma cheville. Je baissai mon regard sur lui et il émit une pression sur ma jambe.

_ Je le connais, ne t'inquiète pas, soufflai-je.

_ C'est bien le problème, gronda-t-il. Il te regarde comme si tu étais une proie.

_ Reste calme. Tout ira bien. Il n'est pas là pour ça, le rassurai-je.

Il fit la moue, mais se détacha de moi et se campa près de Lothar, avec une mine patibulaire. Je fis claquer la bride sur l'encolure de ma monture qui avança à la rencontre de deux Mages. Je m'arrêtai non loin d'eux, observant le portail qu'ils commençaient à former. Leur puissance s'accouplait, se liait pour ne former qu'une seule et même unité de pouvoir, permettant ainsi au portail de résister à notre passage. Les passages seraient nombreux et permettraient de transporter énormément de lycans. Nous ne pouvions ralentir notre rythme. Ani n'avait plus que quelques heures.

Nous devions nous hâter.

Les minutes ne cessaient de s'égrener à une vitesse que je ne pouvais contrôler, tout comme Lothar qui trépignait sur son cheval en grommelant dans sa barbe.

_ Tout se déroule comme prévu, m'annonça Rhys.

Lui aussi viendrait avec nous, même si je savais que son cœur résidait entre les mains d'Aslander.

Tout comme le mien.

Je pris une longue inspiration et fis une petite révérence du haut de mon cheval vers l'Ancien présent ici. Il eut un petit sourire de connivence qui me rappela mon frère. Tout comme Aloysius, Cyriamann avait un physique presque intemporel. Je savais qu'il possédait plusieurs formes dans ce monde. Celle qu'il utilisait aujourd'hui était celle d'un homme plutôt aguerri et physiquement capable de tenir un combat. C'était un prédateur de nature et il semblait surpris que j'ai vécu aussi longtemps en étant une proie pour mes ennemis.

_ Vivante tu l'es, Miazara'Laha'Vor remarqua-t-il.

_ Smaugde'Lak vous a-t-il mis au courant du Mage contre lequel nous nous apprêtons à nous battre ?

_ Celui-Qui-Souffre se permet certaines abominations que je ne saurais tolérer, gronda Cyriamann.

_ Vous venez pour le tuer ou observer ? insistai-je.

Un Mage aussi ancien que Cyriamann aurait été d'une grande aide. Aloysius en sommeil, nous ne pouvions nous suffire à nous même en sachant Evekelis dans la bataille. C'était une des limites que j'avais soulevée à Rhys et qui avait donc fait venir un Ancien qu'il connaissait. Plutôt une bonne solution, mais tout comme Aloysius aimait se dire neutre dans une bataille, l'Ancien de notre côté n'aurait pas beaucoup de marge de manœuvre.

_ Tu sais là, utiliser des mots que je ne saurais employer de vive voix, Miazara. Toi-même tu es dans une position délicate non ? N'est-ce pas le meurtre d'un autre Mage qui t'a valu ce châtiment ? Et tu comptes aller en tuer un autre ? Il y eu plusieurs grognements autour de moi. Gabrok et Siadhal se mirent à feuler et à gronder, tandis que Lothar et Arzhel m'entouraient de leurs belles montures.

_ Nous n'avons pas le temps de jouer à ces petits jeux de pouvoir. Cette femme est sous notre protection, l'attaquer serait une offense, murmura Lothar.

_ Si vous ne comptez pas être utile dans ce combat, restez à l'écart, ajouta Arzhel d'une voix qui ne défiait aucune réplique.

Se rendaient-ils compte qu'ils parlaient tous les deux à un Ancien ?

Une nouvelle puissance s'enroula autour de mes chevilles, à la suite de celles familières de Warren et de Dogan. Naata se posta à droite de ma monture, non loin de Siadhal qui avait le poil dressé.

_ Tu as su t'entourer je te l'accorde, remarqua Cyriamann, d'un ton mutin. Sont-ils là pour toi ou pour leur Empereur qui se meurt ?

Lentement, je relevai la manche de ma robe, repoussant ma cape sur le côté. Le Mage posa son regard sur la marque rouge qui ceignait mon poignet. Il se figea, tout comme Naata qui ne l'avait pas encore vue.

_ Une Divinité t'a marqué ? Quelle folie.

_ Elle a la disponibilité de mon corps. Et elle ne souhaite pas perdre du temps à vous l'expliquer, remarquai-je. Nous sommes tous présents ici pour l'Empereur.

Indra m'avait expliqué que pour convaincre Mamaragan il allait devoir parler à travers mon corps, à travers ma bouche. J'avais laissé une Divinité apposer son sceau sur moi pour qu'Indra puisse sauver Ani.

Cette Divinité savait quel prix avait payé Indra pour sauver Aslander et elle ne voulait pas que ce sacrifice soit vain.

_ Le portail est prêt, souffla soudain Rhys.

Je regardai les personnes autour de moi, observai rapidement l'armée en rang dans mon dos puis fis claquer les rênes de ma monture.

Il était temps d'affronter ce qui nous attendait.

Il était temps de mettre en œuvre tout ce pour quoi nous avions travaillé et sacrifié.

Il était temps de rendre à l'Empereur ce qui lui était dû.

Je passai en première à travers le portail.

Soudain, le vent souffla brusquement, me faisant oublier que quelques secondes plus tôt j'étais encore sous les nuages d'Australie. Étions-nous toujours dans ce pays ? J'espérai bien que oui, sinon je n'arriverais jamais à rentrer à temps pour sauver Aslander.

Je tirai la petite pierre de mon décolleté. Tamsyn me l'avait donné en me disant que c'était la force vitale d'Ani qui la faisait briller. Tant qu'elle brillait, Ani était encore vivant. Mais la lueur était faible et tremblait de plus en plus.

Je serrai la pierre dans ma main puis posai mon regard sur la montagne devant nous. Là-haut se cachait une divinité au cœur brisé, car l'un de ses amis n'était plus avec lui. Je devais lui faire comprendre pourquoi.

Naata passa à côté de moi et fit tourner sa lame dans sa main dans un geste expert. Elle tourna lentement sa tête vers moi, agrippant de son autre main un petit tambour de guerre.

_ Es-tu prête pour la guerre ? souffla-t-elle simplement.

Puis, elle se mit à taper lentement sur son tambour, poussant les soldats à avancer et à s'amasser tout autour de nous, en bas de cette gigantesque montagne.

Le chemin serait long jusqu'au sommet.

Je devais faire descendre Mamaragan pour qu'il m'écoute.

Je le devais.

_ Les créatures qui vont sûrement nous attaquer sont des expériences de laboratoires créées par un esprit fou et sans limites, prévins-je les Asters qui se trouvaient autour de moi. Soyez prudents et vigilants.

Lothar me fit signe d'avancer en même temps que les Soldats, mais je restai cachée derrière trois lignes de lycans.

Les secondes défilaient.

Les minutes s'écoulaient.

Les heures disparaissaient.

La vie d'Aslander était une simple bougie au milieu d'un vent aussi furieux que celui nous claquant le visage.

Il nous fallait le protéger à tout prix.

Les premiers hurlements des bêtes immondes retentirent.

_ Ils sont là, gronda Warren.

Des yeux rouges se mirent à luire là, à quelques centaines de mètres de nous.

Et soudain, ils s'élancèrent.

*

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*

Coucou tout le monde ! 👋 Comment vous allez ? La neige est déjà chez vous ? Pas encore ou pas du tout ? ❄️😱 Moi j'attends de voir et je ris jaune parce que je déteste ça 😅⛄ Mais bon >.< Je vais mieux, enfin, et j'ai hâte aux vacances, même si je suis dans la zone des derniers à partir 🙁 Et vous alors ? ☺️

La bataille commence sérieusement. Ca va faire mal et on ne peut en connaître l'issue encore... mais bon, on reste des pros des fins heureuses avec Ada, donc pourquoi changer en cours de route ? 😜 Siobhane va-t-elle parvenir à atteindre Mamaragan et à lui faire comprendre que tout ça est vain ? Nous le saurons très vite ! 

Sinon, si en ce moment vous êtes à la recherche d'un peu de lecture, voici les profils qu'il faut aller voir sans une once d'hésitation ! 😋

❇️ Cassandre_Hicks avec Before Storm.

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