Chapitre 3
POV T/P Dazai :
Je me matérialisai dans le bureau de mon supérieur, un sourire aux lèvres
- Cela fait longtemps, Fukuzawa-Sensei, dis-je avec ce même sourire.
A peine ai-je fini ma phrase, que je dégainai mon katana en fer forgé de couleur argenté, toujours attaché au niveau de ma ceinture, pour bloquer le sabre de mon adversaire, de mon professeur qui portait le sien près de mon cou.
- Je vois que tu n'as pas perdu tes réflexes chère élève, dit Fukuzawa-Sensei.
- Vous non plus à ce que je vois très cher professeur. Comme on dit, l'âge ne fait pas la force, rétorquai-je.
Nous nous regardions dans le blanc des yeux pendant quelques secondes, puis nous éclations de rire en rangeant nos armes aiguisées dans leur fourreau.
- Haaa... Cela fait du bien de rire enfin avec toi T/P... Je suis rassuré que tu te portes bien après tout ce temps.
- De même professeur.
- Je t'en pris, je ne suis plus ton professeur depuis maintenant quatre ans. Donc s'il te plaît, appelle moi patron ou président, s'exclama Fukuzawa.
- Les habitudes partent mal vous savez, répondis-je.
- J'ai pu le remarquer. Bon, ne voudrais-tu pas plutôt discuter autour d'un thé ? Tu dois être fatiguée après ce long voyage, non ?, dit calmement l'ex-assassin.
Je ris doucement à la réplique du patron. Son inquiétude qu'il ressentait envers moi me faisait à nouveau sentir comme une petite fille sans défense qui se faisait chouchouter par son père, et bizarrement, j'appréciais ce sentiment. Je me sentais enfin chez moi.
Cependant, ce dernier me coupa de mes pensées rapidement.
- J'imagine que tu voudrais que je te serve un thé vert avec du miel ?
- C'est exact. Vos souvenirs concernant mes goûts ne semblent pas être parti en même temps que moi, dis-je en esquissant un sourire innocent.
Une veine sur sa tempe droite était devenue plus visible après mon commentaire, marquant le début de son irritation. Cela provoqua un léger rire qui sortit de ma bouche. Je fini par me diriger vers l'un des fauteuil situé dans la pièce.
Une fois assise, il se tourna vers moi en rétorquant :
- Je vois que tu n'as pas perdu ton sens de l'humour, ironisa-t-il.
- Difficile ne me passer d'une aussi vieille habitude en votre compagnie, dis-je avec ce même sourire.
- ...tel frère, telle sœur..., marmonna-t-il.
Je restai blême face à cette réponse mais je répondis quand même feignant de n'avoir rien entendu.
- Vous dites ?
- Ce n'est rien.
J'ai dis que je ne l'avais pas entendu mais ce n'était pas le cas. Mais il y avait quelque chose qui me chiffonnait...Je ne me rappelais pas avoir fait rencontrer mon frère et le Patron... Comment et quand se sont-ils rencontrés ? Je décidai de garder cette remarque pour moi et changeai le sujet.
- Ne faites pas cette tête et venez vous assoir !
Le quarantenaire se calma, se dirigea vers les fauteuils et s'assit en face de moi. Mais aussitôt fut-il assit qu'il se releva instantanément : il fallait préparer le thé. Il s'excusa et sortit immédiatement de la pièce pour descendre à la cafeteria au rez-de-chaussée, me laissant seule à nouveau. Comme j'étais seule avec moi même, j'en profitai pour me détendre et réfléchir à l'information que je viens de recevoir. Je fermai les yeux laissant mon esprit divaguer. Je ne réfléchis pas beaucoup car j'étais assez fatigué du long voyage que je venais de faire. Je finis donc par m'endormir pour un temps de quelques minutes avant d'être réveillée par des toquement et des marmonnements provenant de la porte.
POV Edogawa Ranpo :
Le Patron nous a soudainement interdit de rentrer dans son bureau jusqu'à nouvel ordre en début d'après-midi. C'était étrange, et je savais que cela cacher quelque chose, mais cela concernait le Patron, donc je n'avais pas l'autorisation de m'y mêler. Pour faire passer le temps, je me mis à manger mes sucreries, bizarrement déranger par cette situation. Finalement, au bout d'un certain moment, ma curiosité pris le dessus, et je mis mes lunettes. Mes yeux s'ouvrirent, et je découvris la vérité au bout de quelques secondes. Mon humeur descendit. Cela faisait un moment que je n'avais pas découvert un secret qui pouvait me concernait. Mais là, cela concernait toute l'Agence. Pourquoi le Patron ne nous a jamais dit qu'on avait une membre en plus ? Personne, y compris les membres originaux, ne l'avait rencontrée. Je fus plongé dans mes pensées pendant plusieurs minutes. Étant concentré, les bruits et actions se déroulant autour de moi n'existaient plus. Après encore deux minutes de réflexion, je décidai d'interroger le Patron de mon propre chef.
Je me levai de mon bureau et marchai jusqu'à son bureau tout en marmonnant des phrases incompréhensibles. Arrivé devant la porte de son bureau, je toquai et ouvris la porte à moitié. J'y découvris une jeune femme aux cheveux châtains clairs, ils semblaient refléter la lumière du jour, ce qui leurs donnèrent un côté blond voire dorés. Quant à ses yeux ils étaient d'un marron profond avec une touche de rouge au niveau de ses iris, cela leurs offraient un côté perçant que l'on ne pouvait pas oublié... Son regard, lui, était remplit d'étonnement et de curiosité face à un inconnu comme moi.
Nous nous sommes regardé dans le blanc des yeux pendant plusieurs secondes avant que je décidai de rompre ce moment des plus gênant en fermant la porte. Mais je me maudis pour avoir fermer la porte lentement tout en la regardant dans les yeux. Qu'est-ce que je pouvais être gênant parfois...! Une fois dans le couloir, je me rendis compte que j'avais les yeux ouverts. Comment je pouvais être autant déstabilisé pour mois que rien ? Je me secouai la tête et retournai dans la pièce principale afin de me changer les idées. En mangeant mes sucreries favorites bien sûr !
POV T/P Dazai :
La porte s'ouvrit à moitié pour y laisser apparaître un homme aux cheveux noir jais. Et ses yeux couleur émeraude semblaient scintiller dans le noir, comme un chat. Il portait un ensemble marron semblable à une tenue de détective. Était-il un membre de l'agence ? Si c'était le cas, c'était alors plutôt assez gênant pour une première rencontre. Après avoir passé quelques secondes à se fixer, il referma lentement la porte, comme s'il ne voulait pas que nos regards se détachent.
Je secouai ma tête pour remettre mes idées en place. J'en profitai pour continuer, ou devrais-je dire essayer, de dormir. Comme je l'avais pressentit, je n'ai pas réussi à trouver le sommeil. J'attendis donc patiemment que le Patron revienne avec le thé. Je n'attendis que quelques minutes avant qu'il revienne. Lorsqu'il entra dans la pièce, personne ne piper mot. Il s'avança avec un plateau remplit dans les mains qu'il déposa sur la table basse en face de nous. Le silence se faisait de plus en plus tendu et lourd au fur et à mesure que les secondes passées. Je décidai donc de le briser en questionnant mon ancien professeur sur la rencontre que j'ai fait plus tôt :
- Dites-moi Patron...
- Oui ?
- Connaissez vous un jeune homme de petite taille, aux cheveux noirs avec des yeux verts et une tenue d'enquêteur marron ?
Fukuzawa-sensei tourna vivement sa tête vers moi en s'exclamant :
- Tu as fait la rencontre de Ranpo-kun ?! Haa..., soupira-t-il. J'avais pourtant bien interdit à tous le monde de rentrer dans cette pièce ! Je vois qu'il ne peut pas cacher sa curiosité...
Il continua a parlé, mais je ne l'écoutais déjà plus depuis un petit moment. Dès qu'il m'avait dit le nom de cet inconnu, j'étais plonger dans mes pensées et souvenirs. Ranpo... Ranpo... Où est-ce que j'ai entendu ce nom... Je suis sûr de l'avoir entendu ou vu... Mais où ?
...
- Mais oui !, m'écriai-je soudainement, en coupant la parole à Fukuzawa. Je savais très bien que j'avais déjà entendu ce nom quelque part ! Edogawa Ranpo, réputé pour être le meilleur détective au monde !
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... 1334 mots... record... je ne sais pas ce qu'il m'a pris pour écrire autant mais je ne sais pas si je pourrais le reproduire ça c'est sûr !
Bon, sinon j'ai voulu faire une relation père-fille entre T/P et Fukuzawa. Je trouve ça mignon !
Et sinon pour la relation entre Ranpo et T/P ben je sais pas à vous de le deviner ( même si c'est un peu évident ).
Je ne sais pas quand je sortirai le prochain chapitre vu que je pars en vacances la semaine prochaine... j'essayerai de le publier avant, sinon ça sera après.
Rendez-vous au prochain chapitre ! Matana !
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