Chapitre 15
POV Kunikida Doppo :
Nous étions le lendemain matin, les membres principaux de l'Agence étaient réunis dans la salle de réunion afin de discuter de la nouvelle situation de l'Agence. J'ai reçu la veille un mail venant de la même personne anonyme qui nous avait demandé de l'aide concernant les disparitions en série. Ce mail était similaire au message que nous avions retrouvé dans l'ancien QG du Roi bleu, mais plus détaillé.
- Kunikida, expliques nous la situation, ordonna le président.
- Bien sûr, acceptai-je. Hier soir, après l'investigation des disparitions en séries, l'Agence reçu un mail de la même personne anonyme qui nous avait demandé de l'aide pour les disparitions. Je vous le lis :
« Cher monsieur Kunikida,
J'espère que l'Agence se porte bien. Premièrement, j'aimerais exprimer ma gratitude pour l'investigation des disparitions et de l'hôpital abandonné. A présent, je sais que c'est très soudain, mais je vous contacte avec l'espoir que vous accepterez une autre demande de ma part.
Il y a seulement peu de temps auparavant, nous avons placé une immense bombe quelque part dans Yokohama. Suivant cette logique, pour la sécurité de la ville et de ses habitants, je voudrai que vous la trouviez et que vous la désamorcer. De plus, cette bombe explosera demain au coucher du soleil, donc je vous conseille vivement de résoudre l'enquête d'ici là.
Cet explosif que nous avons créé est le même qui a pris au monde près de 100 précieuses vies durant un certain incident dans le passé. Quel événement horrifiant c'était. Les flammes et la couronne aveuglante étaient comme si le soleil lui-même venait de descendre sur Terre. Les bâtiments sont tombés les uns après les autres tandis que la peau d'innocentes personnes fondait doucement en même temps qu'ils essayaient de s'échapper. Le sol rendu liquide, et les véhicules étaient plantés dans les bâtiments tels des lances. Je pouvais seulement décrire ce paysage comme l'enfer sur Terre. C'est pourquoi je supplie votre Agence de faire tous les efforts possibles pour empêcher cet événement de se répéter à nouveau dans la ville de Yokohama.
Bien que je comprenne que cela va sans dire, nous enregistrerons vos efforts comme la dernière fois. Veuillez noter tout de même que si vous ne désarmez malheureusement pas la bombe, nous publierons à nouveau les images au public.
Avec nos meilleurs vœux, je prie pour votre santé et réussite.
Cordialement,
L'Apôtre Bleu »
- Donc si je comprends bien, ils en veulent à l'Agence et font tout pour ternir notre image, déclara Yosano-san.
- C'est exact, confirmai-je.
- C'est un problème que nous devons résoudre tout de suite, annonça le président. Kunikida, qu'a dit le chauffeur de taxi ?
- Il n'est au courant de rien. Il dit qu'il n'aurait jamais le courage de faire une chose pareille, et qu'il n'avait rien avoir avec cette bombe.
- D'accord...Et Ranpo, comment avance son enquête ?
- Il y a eu des complications, et malheureusement il ne va pas pouvoir être présent à l'Agence avant le coucher du soleil, répondit sa secrétaire.
- Je vois..., débuta Fukuzawa-san. Notre objectif est donc de trouver l'agresseur et la bombe qu'ils ont déposé quelque part dans la ville. La bombe est notre priorité car en tant que détective, nous devons tout faire pour protéger cette ville. Allez-y.
Une fois ses ordres dictés, tout le monde se leva, près à prendre action dans la protection de Yokohama.
Après la réunion, je me rendis sur le toit afin d'appeler Rozuko, qui était le mieux placé dans cette situation. La première étape serait de retrouver l'agresseur qui est aussi l'auteur de ces deux e-mails. Rozuko étant spécialisé dans l'informatique et le priratage, il nous sera d'une grande aide.
- Ici Rozuko...Je suis yawn... pas disponible... Veuillez rappeler plus tard...
- On n'a pas vraiment le temps Rozuko. L'Agence a besoin de ton aide maintenant.
- Quatre-yeux ? Putain... Il est neuf heure du mat...
- Pas le temps pour tes râlements, l'Agence a besoin de toi et la ville aussi, rétorquai-je.
- Mais tu te prends pour qui ? Pour mon père ?
- Non, je-
Je ne pourrais jamais être ton père...C'est ce que je voulais dire mais les mots étaient restés coincés dans ma gorge.
- Hah... D'accord je vais vous aider..., finit-il par répondre. En quoi vous avez besoin d'aide ?
Je soupirai de soulagement avant de répondre à sa question.
- J'aimerais que tu trouves l'auteur de l'e-mail que je t'ai envoyé plus tôt, c'est le même que pour la demande avec l'hôpital abandonné.
- Je devrais pouvoir le faire avec un virus, et ça peut prendre un peu de temps mais-
- Pas grave prends toutes les mesures nécessaires.
- Attends ! Vraiment ? Le Kunikida Doppo se prend pour les activités illégales ?
- Ça n'a aucun rapport ! Maintenant trouve l'envoyeur pour qu'on puisse sauver la ville.
- D'accord, d'accord... Mais par contre j'espère retrouver de l'argent sur mon bureau très bientôt !
Il raccrocha et je mis mon téléphone dans la poche de mon manteau.
La bombe est notre priorité ; avec le nombre de vies innocentes que cette bombe pourrait prendre... Qu'est-ce qu'à prit à Dazai à disparaître comme ça !
J'ai retrouvé Dazai plus tard dans la cafétéria, en train de discuter avec Sazaki-san.
- Dazai ! Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu devrais assister aux réunions au lieu de flirter avec des femmes !
- Voyez-vous, je connais assez bien la ville donc je pourrais vous la faire visiter !, dit-il en m'ignorant.
- Hum, Dazai-san..., essaya d'intervenir Sazaki-san.
- Ne m'ignore pas !
Je lui frappa l'arrière de tête afin qu'il ne m'ignore plus.
- Eh ! C'était pour quoi ça Kunikida ! Ah tiens, tu étais là Kunikida-kun ?
- Ne fais pas comme si tu ne le savais pas ! Pendant que l'Agence se démène avec cette affaire, toi tu es en plein rendez-vous galant avec d'autans plus l'une des victimes !
- Tu es jaloux Kunikida-kun ?
- Pas du tout !, m'écriai-je. Et de toute manière, je suis sûr qu'elle a déjà quelqu'un !
- Et non, elle m'a raconté qu'elle n'a plus aucune famille et que son compagnon et elle se sont séparés il n'y a pas longtemps.
Son commentaire me fit rappeler qu'elle n'avait en effet plus aucune famille mais je ne pensais pas que la situation était aussi grave.
- Elle est donc disponible Kunikida-kun~
- Disponible pour quoi ?, dis-je avant de changer de sujet. Écoute Dazai, si tu me sors encore des âneries, je ferai en sorte que ta prochaine tentative de suicide soit inefficace.
- C'est méchant ça..., dit-il avec un air dégoûté sur le visage.
Satisfait avec la situation, je sortis les documents en rapport avec l'enquête et les posais sur la table en face de Dazai.
- Nous avons reçu un enregistrement de l'interrogation du kidnapper. Il a avoué avoir kidnappé les victimes, mais il ne sait rien d'autre concernant la bombe ou les actions de l'Apôtre Bleu. C'est pourquoi-
- Il doit y avoir au moins deux personnes dernière cette affaire, n'est-ce pas ?, me coupa Dazai. L'une est le kidnapper et l'autre est celui qui a tout enregistré : le premier est le conducteur, et le dernier est l'Apôtre Bleu, j'imagine ?
- Normalement, oui.
- Hum..., nous interrompu Sazaki-san. Êtes-vous sûr que vous devriez parler de tout cela devant moi ?
- Vous êtes une victime, Mademoiselle Sazaki, et vous êtes d'autant plus concerné par cette affaire, donc ne vous inquiétez pas, expliqua Dazai. Sinon Monsieur Respect-pour-les-règles n'aurait pas commencé à expliquer cela devant vous.
- Je ne suis pas forcément strict lorsqu'il en advient aux règles. C'est juste normal.
- D'accord d'accord, si tu le dis. Mais dis moi qu'est-ce qui ce passe ?
Il a abdiqué plus vite que je ne l'aurais pensé...
- Alors, il semblerait que même après avoir fouillé l'historique du conducteur, nous n'avons rien trouvé qui pourrait provoqué ces soudains enlèvements. Donc nous avons conclu qu'il a pu être manipulé par l'auteur de tous ces évènements, en lui disant qu'il pourrait gagner beaucoup d'argent rapidement.
- Pourquoi n'a-t-il pas dit que c'était l'Apôtre Bleu ?
- Parce qu'il a peur que s'il le dit, ils pourraient le tuer sur le champ.
Mais qui pouvait être derrière cette affaire ? En plus de manipuler le conducteur de taxi, ils ont fabriqué une bombe et l'ont placée quelque part dans la ville. Quel est leur but ?
- J'espère ne pas dépasser les limites mais..., parla Sazaki-san soudainement. Croyez-vous que l'Apôtre Bleu serait le criminel derrière l'attaque terroriste de la Bannière Bleue ?
Lorsque que j'avais vu ce nom, l'idée m'est aussi venu en tête, mais je l'avais repoussée rapidement. C'était celle qui a causé la mort du père de Rokuzo. Au nom de l'affaire, Dazai m'avait lancé un bref regard, mais je compris ce qu'il voulait dire : j'étais lié avec cette affaire en général.
- Mais le Roi Bleu est mort dans l'explosion, dis-je. Les morts ne peuvent pas revenir à la vie.
- Oh ? Est-ce que cela veut dire que tu n'as plus peur des fantômes, Kunikida-kun ?
- Ne parles plus jamais de fantômes Dazai.
- A-t-il donc faussée sa mort ?
- Ce n'est pas possible, d'après la police militaire, il a bien péri dans l'explosion.
- Je sais pas grand chose de ce Roi Bleu mais il semblerait qu'il serait bien une personne qui s'échapperait des enfers rien que pour la vengeance, dit Dazai en toute ignorance.
- Mais si c'était vraiment le Roi Bleu, pourquoi voudrait-il ternir l'image de l'Agence, ce ne se tient pas, expliquai-je.
- Peut-être parce que cette personne a une rancune envers toi, Kunikida-kun.
Une rancune ? Envers moi ? À vrai dire, cela se tient car c'est moi qui est provoqué la chute du Roi Bleu, mais revenir d'entre les morts et mettre sa vengeance sur l'Agence à cause d'une rancune envers moi ?
- Cela signifie que personne à l'Agence est en sécurité. Il faut mettre Sazaki-san dans un endroit sûr.
- Peut-être dans une pièce appartenant à l'Agence ?, demanda Dazai. Ah non il n'y aura personne pour surveiller l'endroit-...
Soudainement une réalisation me frappa au visage.
- Dazai. N'y pense même pas ! Nous sommes des détectives et Sazaki-san est une victime donc-
- Arrêtes toi ici Kunikida, m'interrompit Dazai. Je ne sais pas de quoi tu parles mais il ne s'est rien passé entre moi et Sazaki-san. La nuit où elle a dormi chez moi, j'ai dormi dans une autre pièce. Je n'ai pas levé un seul doigt sur elle.
- Ah... ben j'avais cru..., balbutiai-je.
- Tu as vraiment un esprit pervert Kunikida-kun.
Je me sentais un peu coupable mais c'était de Dazai que l'on parlait. Ce dernier fit une tête malicieuse avant de se retourner vers notre cliente.
- Quel est votre type d'homme ?
J'étais abasourdi. Pourquoi sort-il cela tout à coup ?
- Et bien-... Je... sais pas vraiment quoi répondre... Cela me prend de court... Mais une chose que je peux vous dire est que j'admire les hommes qui croient vraiment en leurs idéaux.
- Oh~! Tu entends ça Kunikida-kun ! Tu as toute tes chances ! Bon je vais vous laisser en tête à tête.
- Attends...! Dazai !
Je paniquai. Qu'est-ce que je pouvais bien lui dire ?
- Je ne suis qu'une femme ordinaire !, s'exclama-t-elle. Et de toute manière, j'ai décidé après ma dernière relation de ne plus me remettre en couple avec des idéalistes... Je m'excuse...
Je sentais que le fait que je sois un idéaliste était vraiment dérangeant pour elle... Mais pourquoi ?
- Bref !, dit Dazai soudainement. Il faut que vous restez dans un endroit en sécurité ce soir, sous autres circonstances, je vous aurais conseillé un hôtel mais ce n'est pas l'endroit le plus sécurisé. Donc peut-être chez quelqu'un en qui vous avez confiance.
- Vous pouvez rester chez moi si vous le voulez, dis-je avant de m'exclamer. Mais ne pensez pas que c'est pour ces raisons absurdes ! C'est seulement pour votre sécurité !
- Eh bien, Kunikida-kun, toujours autant motivé !
- Mais non ! Ce n'est pas pour ça !
- Mais bien sûr~
S'il vous plaît tuez moi...
Ce bâtiment, l'ambassade des États-Unis, Dazai et moi nous nous trouvions devant ce bâtiment en ce moment-même. Je le regardais, priant que tout aille comme prévu.
- Je t'en pris ne fais pas n'importe quoi...
- Ne t'inquiète pas Kunikida-kun ! Allons-y !
Et de ce fait, il entra dans le bâtiment. Je l'ai suivi à deux pas derrière lui, et profita pour regarder notre nouvel entourage. Près de l'accueil, un live sur un match de baseball était critiqué par un homme d'âge moyen. Lorsque je me tourna vers Dazai, il était déjà devant le bureau de l'accueil de l'ambassade et avait déjà commencé à parler.
- Et, toi ! Je vais devoir attendre encore combien de temps ! Ça doit faire au moins siiiix heures que j'attends ! Laisse moi parler à ton patron maintenant !
La femme à la réception était sous le choc. Les personnes autour s'étaient retournées afin de voir qui faisait ce boucan pas possible. Des pas semblaient résonner derrière moi, et la sécurité était déjà arrivée.
- Oh ! Qu'est ce que tu crois faire ici ? Causer un boucan comme ça dans l'ambassade et une grave erreur !
Et c'était à ce moment-là que je rentrai.
- Je ne vous permet pas de l'arrêter ! Car d'après l'article trente et un, paragraphe deux, du traité de Vienne, « Les autorités de l'État d'accueil n'entrent pas dans cette partie des locaux consulaires qui est utilisée exclusivement aux fins des travaux du poste consulaire, sauf avec le consentement du chef du poste consulaire ou de sa personne désignée ou du chef de la mission diplomatique de l'État d'envoi. » Cet homme est un invité de l'ambassade, donc par ce fait, l'arrêter ici pourrait conduire à des issues internationales !
Maintenant que aucune personne ne pouvait l'arrêter, Dazai de son côté, continuait son spectacle. Parfois, j'avais une envie de tout arrêter et de l'étrangler.
Quelques minutes plus tôt...
- Le poseur de bombe vient de l'étranger ?, demandais-je.
- Oui, et un pro dans tout ça. Mais il se cache, donc j'imagine que je vais devoir le faire...
- Faire quoi ?
- Kunikida... Dans l'e-mail, ils ont dit qu'ils ont « fabriqué » la bombe, mais tu crois vraiment qu'elle serait capable de tuer près de centaines de personnes ?
- Pour une personne ordinaire, ce ne serait pas simple, mais quelqu'un qui aurait les connaissances pour ne devrait pas avoir de grandes difficultés. Certains disent que chaque professionnel a sa propre recette concernant la fabrication de la bombe, mais-
- Exactement. C'est pour cela que je pense que c'est possible de refaire une bombe de la même puissance.
- Donc tu es en train de me dire que cette bombe serait la même qui a tué une centaine de personnes quelques années auparavant ?
- Pas seulement, tu te souviens de la description de l'explosion dans l'e-mail ? Elle était drôlement bien détaillée, comme si quelqu'un l'avait vu.
- Mais il me semble qu'aucune vidéo ou photo de cette explosion est trouvable.
- C'est exactement sur quoi je veux en venir. La personne qui a provoqué l'explosion d'il y a quelques années, serait sûrement notre Apôtre Bleu.
- Cela pourrait ce tenir à l'exception que nous avons toujours pas assez d'informations.
- Huh ? Pourquoi ?
- Comme tu as raté la réunion, tu n'aurais pas pu savoir que nous avons déjà commencé à chercher de potentiels suspects. Mais aucune personne ayant des connaissances, un travail en rapport avec les bombes, ne correspondent aux critères. Aucune personne au Japon n'a les capacités pour faire une bombe de cette ampleur, expliquai-je.
- Hehe.
- Qu'est-ce qui te fait rire ?
- Oh mais Kunikida-kun... C'est pour ça que le poseur de bombe ne peut que venir de l'étranger voyons. Et nous allons nous aider des informations que tiennent les agences intellectuelles étrangères !
- Tu crois vraiment que ces agences vont nous donner des informations confidentielles ? Sais-tu déjà où se trouve une personne qui travaillerait pour une agence intellectuelle étrangère ?
- Absolument pas.
- J'en étais sûr.
- Mais je sais où en trouver une.
Et c'est comme ça qu'on s'est retrouvés dans cet situation...
L'objectif principal était de pouvoir parler aux haut placés du gouvernement et négocier. Malgré un plan qui semblait catastrophique, ben ça a marché- Bon on avait trouvé quelqu'un même s'il n'était pas aussi haut placé que nous aurions espéré, ça a fait l'affaire. Une fois dans son bureau, Dazai a miraculeusement arrêté sa comédie, et j'ai sorti un bloc note qui m'a servi d'identification.
- Nous sommes avec la sécurité publique de la police départementale de Tokyo, expliquai-je.
- La sécurité...publique...?, dit-il étonné.
Je ne pouvais pas vraiment le blâmer de sa réaction. Bien sûr, ce carnet n'est qu'un faux carnet créer par mon pouvoir.
- Dues à certaines circonstances, vous devez nous donner des informations concernant les spécialistes d'ingénierie présents au Japon, afin de découvrir l'auteur d'une bombe.
- Mais, mais...
- Je sais que c'est beaucoup à demander, mais nous avons vraiment besoin de ces informations. Et nous devons faire vite, sinon près d'une centaine de personnes mourront.
- Donnez moi une minute, dit-il apeuré.
Il appela ensuite quelqu'un puis nous annonça que son chef, le chef du département pourra venir nous voir. Je blanchis. C'était la pire situation. C'est la personne que nous voulions éviter le plus, notamment car notre mission serait fichue, mais aussi car il ne possédait aucune information concernant la bombe. J'ai paniqué et ai commencé à bafouiller des excuses, expliquant que ce ne pouvait pas être possible, mais sans grand succès. C'était alors que Dazai intervenu.
- Écoutez, il y a un espion dans votre département qui fournit des informations concernant cette bombe, et nous avons des informations que cet espion serait proche du chef du département. C'est pour cela que nous pouvons pas le voir.
- Oh ! Mais vous aurez du dire ça plus tôt ! Attendez je vais vous chercher la bonne personne pour cela.
Je regardais Dazai avec admiration. C'était juste incroyable...
- Oui oui je sais j'ai toujours été incroyable. Merci Kunikida-kun pour le rappel !
- Laisse moi finir !
Peu de temps après, une personne entra dans le bureau.
- Je vous prierai de cesser d'embêter mon assistant. C'est une bonne personne.
C'était un homme d'âge moyen qui entra dans le bureau.
- Mais- vous êtes la personne qui attendait dans la salle d'attente tout en regardant le match de baseball !
- Il faut bien que je sache qui entre et sort de l'établissement, répliqua-t-il. Cela fait parti de mon travail.
- Vous êtes l'agent de renseignement américain ?
- Mon badge d'identification dit pourtant que je suis le concierge ?,dit-il en montrant ce dernier. Mais passons. Que font deux détectives de l'Agence des détectives ici ?
A cette question, Dazai et moi échangèrent un regard.
- Vous étiez au courant ?
- C'est mon boulot d'être au courant sur les problèmes concernant les utilisateurs de pouvoirs. Nous avions nos yeux posés sur vous le moment que vous aviez pénétré l'établissement.
- Puisque vous êtes déjà au courant de nos identités, voici notre problème : nous cherchons activement la personne qui a posé une bombe en ville. Elle est aussi responsable de problèmes similaires à l'étranger, qui aurait tué plus d'une centaine de personnes à chaque fois. Une de ses phrase pour décrire l'explosion était : "Les flammes et la couronne aveuglante étaient comme si le soleil lui-même venait de descendre sur Terre." et-
- Oh... Je me doutais que c'était lui, dit l'agent en secouant sa tête.
- Savez-vous qui est derrière cela ?
- "Les flammes et la couronne aveuglante" cela ressemble vraiment à quelque chose qu'il pourrait dire. Tenez son dossier.
Il extirpa le dossier parmi une pile de papier sur son bureau et nous le tendu.
- Zadkiel Alamta, japonais, fait parti d'une organisation terroriste dans le moyen-orient. Nous le surveillons depuis qu'il est entré sur le territoire, il y a un an.
- Sans le dire aux autorités japonaises ?
- Nous avions nos raisons. Nous voulions le capturer nous-même. Non seulement il est un poseur de bombes, mais il en vend aussi à d'autres terroristes. Si seulement nous avions la lites de ses clients, nous pourrions arrêter un grand nombres de terroristes anti-américain.
Feuilletant les pages du dossiers, je pouvais voir une photo d'Alamta et le détail de ses crimes.
- Il ne peut pas exister pire pour la composition d'une bombe, dis-je en serrant ma mâchoire. Si cette bombe explose, il y aura bien plus qu'une centaine de morts.
Entre ces ingrédients dangereux et la manière de penser d'Alamta, le besoin de l'arrêter était plus qu'urgent.
- Où se trouve actuellement Alamta ?, demandais-je.
- Il a mené en bourrique mes collègues avant d'aller se cacher il y a deux jours. Nous avions alors compris qu'il était en train de préparer quelque chose.
Donc nous devons aller le chercher par nous-même... Quelle joie...
- Donc, Monsieur l'espion, que voulez-vous en échange de ces informations ?, demanda Dazai avec un léger rire.
- Rien du tout. Je ne peux pas rester sans rien faire en attendant qu'une bombe explose dans la ville. Donc je vous donne ces informations avec plaisir.
- Sans vous offenser, mais contrairement à mon collègue ici présent, je suis un peu plus cynique que ça, répliqua-t-il avec un sourire malicieux. Le travail d'un agent de renseignement américain est de garantir la sécurité de son pays après tout. L'agent réfléchit toujours avant d'agir.
- Si vous attraper Alamta, donnez le nous, pas à la sécurité publique, dit-il en soupirant. Il va devoir nous donner la liste de ses clients de toute manière, que ça lui plaise ou non.
- Vous le donner ?, demandais-je en levant un de mes sourcils. S'il est vraiment derrière tout cela, ne devriez-vous pas l'interroger avec la sécurité publique ?
- Ah... Kunikida-kun... Ils ont prévu de le torturer le poseur de bombes, et leurs méthodes ne sont pas vraiment légales et plutôt violentes. Ils ne pourront pas le faire en compagnie des autorités publique. C'est pour cela qu'ils veulent qu'on leur donne directement le criminel.
Je regardais en silence l'agent, qui était tout autant silencieux et sans émotions. Il était évident que les criminels n'étaient pas les seuls à franchir les lois. Et peu importe notre avis, ils ne changeront pas leurs méthodes de travail pour quelqu'un comme moi.
- Ce n'est pas une rencontre officielle et vous n'avez donner aucune information utile. Par conséquent, il n'y a aucune raison pour que vous faisons quelque chose en retour. Aller Dazai, nous partons.
Et sans un mot, nous étions sorti du bureau.
Nous étions retournés directement à l'Agence afin d'organiser toutes ces informations. Nous devions retrouver Alamta et le forcer à nous dire où se trouvait la bombe. Heureusement, j'avais reçu de rassurante nouvelle en contactant l'Agence. Au moment où elle arriva à mes oreilles, c'était plus que certain à présent : cette bombe pouvait être désamorcée.
- Ahahahahahahah ! Vous seriez vraiment perdu sans moi !
A l'instant où j'entendis ce rire confident, je m'exclamai :
- Ranpo-san ! Comment s'est déroulé l'affaire à Kyushu ?
- Oh, ça ? J'ai juste eu à poser mes yeux sur le corps et voilà ! Résolu en un clin d'œil !
L'homme à qui je m'adressais était Ranpo Edogawa, un collègue senior.
- J'ai eu vent de ce qui se passait Kunikida. Tout le monde tourne en rond pour une petite bombe, huh ? Comment j'aimerais que mes collègues sachent autant se débrouiller que moi parfois. Je n'ai même pas pu admirer le paysage de Kyushu grâce à vous. Hah... Je voulais aussi vraiment manger du onsen tamago...
- Je m'excuse profondément pour le dérangement. Mais nous avons vraiment besoin de ton aide cette fois.
- Mon aide ?
- Oui. Malheureusement, nous sommes actuellement incapable de résoudre cette affaire, et nous avons désespérément besoin de ton assistance. Je m'excuse pour mon incompétence.
Après m'avoir regarder pendant quelques secondes, il soupira et me sourit.
- J'accepte vous donner un coup de main ! Et pas besoin de t'excuser Kunikida. C'est seulement la mienne car j'ai un pouvoir bien trop puissant ! Donc c'est normal de venir à moi pour demander mon aide !, s'exprima-t-il en me tapotant l'épaule.
- Dazai, donne les dossiers à Ranpo-san.
- Oh, bien sûr. Salut, je suis le nouveau, Osamu Dazai. Ravi de faire ta connaissance.
- Oui, j'ai déjà entendu de nombreuses choses sur toi. Je compte sur toi pour me trouver une bonne affaire que je pourrais résoudre, dit-il en le regardant dans les yeux tandis qu'il prenait les documents. Donc, le novice. Heu... Dazai, c'est ça ? Où est-ce que tu travaillais avant de venir ici ?
- Hmm ?
L'expression habituelle de Ranpo-san c'était envolée, ses yeux regardaient dans ceux de Dazai comme s'il essayait de chercher quelque chose.
- Je n'ai pas vraiment fait grand chose après avoir fini ma scolarité. Juste des petits boulots de temps à autre, tu sais ?
- Oh, c'est super. Bref, bienvenue chez l'Agence des détectives, dit Ranpo-san après un bref silence.
Qu'est-ce qui vient juste de ce passer ?
- Dazai, c'était quoi ça ?
- Je ne sais pas vraiment non plus... Mais sinon, quel est le pouvoir de Ranpo-san ?
- La Super-Hypothèse de Ranpo-san lui donne l'incroyable capacité à déduire la vérité à propos d'une affaire rien qu'en la regardant.
- Quoi ? Il existe vraiment un pouvoir de ce genre ?
Dazai semble avoir du mal à y croire, mais c'est une réaction normale. Après tout, peu de personnes sont au courant de son pouvoir, ou plutôt de ses capacités.
- Tu me croiras lorsque tu le verras, répondis-je.
- Kunikida ! Tu as juste besoin de savoir où se trouve la bombe ?
- Oui. Nous avons presque plus de temps, donc elle est notre priorité absolue. Nous serons capable de la désactiver si nous savons où elle se situe.
- D'accord, d'accord, dit-il nonchalant.
- Commençons !, s'exclama Ranpo-san. Je m'excuse, mais comme je suis sur l'affaire, votre aide ne sera plus utile. Dazai, donne moi mes lunettes, veux-tu ?
Ce dernier lui tendit ses lunettes avant que Ranpo-san les mettent. Ses yeux ouvrirent soudainement pour prendre une forme d'amande, et voir à travers la nature elle-même, comme un oracle des dieux.
Super-Hypothèse
- ...Trouvé, déclara Ranpo-san en enlevant ses lunettes.
- Attends. Vraiment ?, s'exprima Dazai tout en s'approchant, curieux.
- Carte.
Et juste comme ça, il sortit une carte de Yokohama, et la plaça devant lui. Mes pensées ruminaient à toutes vitesse, me demandant où est-ce que l'Apôtre Bleu avait pu frapper. Le doigt de Ranpo-san se leva et pointa lentement un endroit sur la carte.
- La bombe se trouve ici.
J'étais sans mot. Le doigt de Ranpo-san montrait un magasin de pêche. Un magasin de pêche ! Je cherchai pourquoi cet endroit, mais avant que je puisse trouver une réponse, la voix de Dazai résonna dans mes oreilles.
- Je vois..., marmonna-t-il avant que ses yeux ne s'écarquillent. C'est ça... C'est ça ! Le pouvoir de Ranpo est bien réel ! C'est forcément le seul endroit où cela a du sens ! Kunikida, ne perdons pas plus de temps et allons-y !
- Je vois que mes talents ont été remarqués par notre novice.
- Évidement ! Tu es, sans l'ombre d'un doute, le détective le plus incroyable ! Je suis vraiment heureux d'avoir pu joindre cette agence ! Aller Kunikida ! Ne t'inquiète pas, je t'expliquerai sur le chemin !
- Mais Dazai-
- Pas de mais ! Dépêche toi !
- Bonne chance à vous deux !
Dazai me tirait par la manche jusqu'à la sortie de l'établissement. Nous sommes rentrés dans une voiture de l'Agence, direction le magasin de pêche.
- Tu vas m'expliquer maintenant ce qui ce passe Dazai ?
- Bien sûr, mais avant ça, tu ne portes aucun doute sur la déduction de Ranpo ?
- Évidement, si Ranpo-san dit que la bombe ce trouve près du magasin de pêche, la bombe est près du magasin de pêche. Mais ce qui me tracasse, c'est plutôt le fait que tu l'as cru aussi rapidement.
- C'est simple lorsque tu regardes sur une carte, répondit-il.
J'essaye de visualiser la carte dans ma tête, regardant les infrastructures autour, sans vraiment comprendre pourquoi un terroriste voudrait exploser cet endroit.
- Juste...dis moi ce qui se passe.
- Alamta a explosé de nombreux endroit comme des hôtels de luxe, des communications militaires, des gratte-ciel, mais toujours des endroits qui produisaient des dégâts faramineux. Donc quelle zone vise-t-il cette fois ?
- Ça suffit avec les devinettes maintenant, et dis moi.
- Le but d'Alamta est...la zone de pétrole.
Sa réponse me frappa telle un éclair. Mais quelle évidence...! Yokohama, la ville portuaire la plus importante du Japon, est la ville la plus large pour les transports maritimes. Celle qui stocke de nombreux litres de pétrole et de gaz naturel. Un commerce autour de ces derniers, produisant assez de revenus pour la région du Kanto. Si une explosion devait survenir, le complexe construit autour du pétrole s'écroulerait, et cela produirait le pire incident industriel que ce pays aurait pu voir. Non seulement de nombreuses vies humaines partiraient en fumées, mais l'économie domestique chuterait aussi.
- Je vois, donc tu étais impressionné par le fait que la déduction de Ranpo-san était autant précise.
- Pas vraiment, non.
- Comment ça ?
- Ce qui m'a impressionné n'était ni l'idée de viser une zone de pétrole ou la déduction de Ranpo.
- Mais alors, c'est quoi ?
- Heh-heh. Ce qui m'a le plus surpris était le fait que le"pouvoir" de Ranpo n'est enfaite pas un pouvoir du tout.
- Mais qu'est-ce que tu me baragouines ? Quelqu'un sans pouvoir de pourrait jamais faire des choses comme ça.
- C'est ce qui rend la chose incroyable ! Écoutes cela, lorsque Ranpo utilisait son "pouvoir", je me suis glisser derrière lui et lui ai pincer l'une de ces mèche de cheveux.
Ces propos me rendaient encore plus confus qu'avant.
- Comme tu sais, mon pouvoir me permet d'annuler tous les autres pouvoirs, peu importe leur puissance. Donc ce que j'essaye de te dire c'est que...
La Super-Hypothèse de Ranpo-san n'est pas un pouvoir ?
- Mais alors, ça veut dire que-
- C'est seulement de la déduction pure et dure. En un instant, il a relié toutes les informations de l'affaire dans sa tête, et a trouvé la solution. C'est comme si j'étais en train de regardé un grand détective en train de trouver la personne derrière un crime - Non. C'était plutôt comme si ce même détective avait résolu toutes les enquêtes à la fin d'un roman. Sa vitesse de déduction est juste remarquable. Ranpo possède des capacités de déductions que tout le monde rêverai d'avoir.
- Je peine encore à y croire...Juste...Comment ?
- C'est ça qui est impressionnant dans l'histoire. Si ce n'était qu'un pouvoir comme les autres, je n'aurais pas été autant surpris. Mais ici, Ranpo utilise son cerveau pour le mener à une conclusion. Si nous résumons, Alamta a disparu il y a deux jours, n'ayant sûrement pas assez de temps pour se déguiser et placer la bombe. La chose la plus simple qu'il aurait pu faire est donc de placer la bombe dans une voiture près d'une zone de pétrole, avant de s'éloigner le plus loin possible en l'espace de deux jours. Si la zone d'explosion est de 200 mètres, cela devrait nous laisser seulement un seul endroit qui remplit les conditions. Et cet endroit est...
- Le magasin de pêche.
- Exactement ! J'ai toujours du mal à croire que Ranpo a pu déduire tout cela rien qu'en regardant les documents ! Ce gars a vraiment un talent de déduction incroyable ! Même lui il croit que c'est un pouvoir. Il est vraiment incroyable en tant que détective. Je vais devoir vraiment commencer à me mettre au travail sérieusement.
- Huh ? Kunikida-san, tu n'étais pas au courant des capacités de Ranpo-san à ce moment-là ?, demanda Atsushi.
- Non pas à ce moment-là, répondis-je.
- Tu as utilisé la même méthode qu'hier, remarqua T/P-san.
- C'est la meilleure méthode après tout, dit Dazai avec un air malicieux.
- Bref ! Où en étais-je ? Ah oui, alors...
Je commençais enfin à comprendre pourquoi Dazai était autant impressionné. Un pouvoir, peu importe combien il est puissant, s'il est annulé, ce n'est rien plus qu'un phénomène comme les autres. Mais ici, Ranpo possède des capacités de déductions bien au dessus de la moyenne. Je pourrais qualifier ses capacités de surhumaines, mais ce ne serait pas assez pour décrire à quel point c'est incroyable. Il doit être le seul dans le Japon - non, dans le monde à posséder des capacités pareilles. Mais une chose me titillait encore. Mon regard se posa sur Dazai.
- C'est la première fois que je te vois autant impressionné à propos de quelque chose.
- Huh ? Vraiment ? Mais pourtant beaucoup de choses m'impressionnent, comme la fois où j'avais pris une palourde avec mes baguette et elle était toujours en vie. Ça m'avait tellement surpris, j'avais-
- Je ne parle pas de ce genre de chose. Il m'a semblé voir que tu avais ta garde levée lorsque tu as compris que quelqu'un pouvait tout savoir rien qu'en un regard.
Je savais que Dazai pouvait être excentrique sur les bords (Hey !), mais son attitude m'a semblé étrange sur le moment.
- J'imagine. Mais Kunikida-kun, j'ai déjà une bonne idée de qui tu es, donc rien de ce que tu vas dire me surprendra. Tu es assez simple d'esprit après tout.
- Qu'est-ce que tu viens de dire ?
- Tu vois ? Je savais que tu réagirais comme ça, puisque tu suis ce que ton cœur te dit de faire. Tu ne caches pas tes sentiments. Je suis sûr que plus tard dans la journée, tu vas te demander, "Je suis aussi simple que ça ?"
La colère commençait a monté, mais elle s'arrêta lorsque Dazai dit :
- Je savais que tu réagirai comme ça. Mais tu verras un jour. Un jour, j'aurais l'occasion de te montrer ce que je suis vraiment capable de faire, et tu ne le verras même pas arrivé.
- C'est ce qu'on verra, mais pour l'instant, nous sommes arrivés.
Une fois descendu de la voiture, nous recherchions une voiture assez grande pour abriter une bombe de grande taille. Après l'avoir trouvée, Dazai s'occupa d'installer un brouilleur sur le voiture tandis que je regardais les alentours. J'ai pu trouver un appareil de communication et une caméra comme celle que nous avions retrouvées dans l'hôpital abandonné. J'entendis tout à coup des voix provenant de l'autre côté de la route. Un attroupement de personnes s'y trouvait. Je me faufilai à travers celui-ci afin de voir ce qui se passait. Et ce que je découvris me glaça le sang.
Le corps d'Alamta gisait sur le sol.
- C'est bon Kunikida, j'ai placé le brouilleur. Qu'est-ce que je dois-, commença Dazai qui était arrivé derrière moi.
J'approchais le cadavre. Aucun signe de meurtre était apparent, même s'il était évident qu'il a été tué juste avant notre arrivé. Mais sur son corps, de nombreux signes noirs étaient visibles : "oo". Je me demandais ce que cela pouvait signifier lorsque Dazai m'interrompit dans mes pensées, m'indiquant que l'équipe militaire pour les bombes était arrivée.
- On devrait y aller, rajouta-il.
Je regardais une dernière fois le corps d'Alamta avant de suivre mon partenaire.
Une chose était sûr à présent : il y a quelqu'un d'autre qui a manipulé le chauffeur de taxi et Alamta. Et cette personne est l'Apôtre Bleu. Mon téléphone sonna. C'était le président de l'Agence. Je me mis sur le bord de la route avant de décrocher.
- Kunikida, mon informateur dans l'armée m'a contacté, me disant que le chauffeur de taxi était mort.
- Mais n'était-il pas placé sous haute surveillance ?
- Si, mais lorsqu'il a été interrogé, il a commencé à ressentir une grande douleur et il était décédé juste quelques moments plus tard. On m'a dit que une sorte de tatouage en forme de deux zéro avait apparu sur tout son corps... Revenez à l'Agence afin de faire un résumé de la situation.
J'étais encore sous le choc de la nouvelle lorsque je reçu un second appel. C'était Rokuzo.
- Quatre-yeux, t'as un moment ?
- Qu'est-ce qui a ?
- C'est a propos de l'e-mail que tu m'a demandé de tracer. Je l'ai fais.
- Vraiment ?
- Je ne vais y aller par quatre chemins. Les deux e-mails proviennent du même ordinateur, qui était sous haute sécurité mais bon, j'ai pu m'y infiltrer-
- Viens droit au but.
- D'accord, je vais te le dire. Donc ces e-mails ont été envoyés depuis l'agence elle-même...depuis l'ordinateur du nouveau, Dazai.
Ma respiration s'était arrêter durant un instant. L'ennemi était forcément quelqu'un qui connaissait tout à propos de l'Agence. Toutes les informations et tous nos mouvements. Je raccrochai le téléphone avant de redémarrer la voiture.
- Qu'est-ce qui se passe Kunikida ? C'était Rokuzo n'est-ce-
- Tais-toi pour le moment.
Je reprenais encore ma respiration. Mes pensées fusaient dans mon cerveau. Pourquoi je n'y avait pas pensé avant ? Tous ces évènements avaient commencé lorsqu'il était arrivé. J'avais essayé de trouver quelque chose concernant son passé, mais rien.
- Dazai.
- Ouais ?
- Allons faire un tour.
Je nous ai mené jusqu'à un vieux bâtiment que j'utilisais comme endroit de travail lorsque je voulais être seul. Dazai ne semblait pas comprendre la situation, mais je n'avait prononcé aucun mot, et l'ai guidé vers l'intérieur du bâtiment. Avec mon pouvoir, je créai en cachette un pistolet, et le pris en main.
- De quoi voulais-tu par-, commença-t-il en se retournant vers moi.
Mon pistolet était pointé en direction de son visage.
- C'est pour ?
- Devines.
- Attends, Kunikida. J'avais cru que tu détestais les blagues de ce genre.
- C'est le cas. Mais ce n'est pas une blague.
- Il y a un rapport avec le coup de fil de Rokuzo, n'est-ce pas ? Écoutes, c'est seulement un malentendu.
- J'espère bien. Première question : pourquoi sur la photo prise lorsqu'on était à l'hôpital abandonné, tu n'apparaissais pas sur celle-ci ?
- Ah, ça ? C'est juste que je les avais vu, mais je n'ai pas eu le temps de vous le dire, que la photo avait déjà était prise. Je m'excuse-
- Vraiment ? Tu es sûr que tu ne savais pas déjà où elles étaient depuis le début ? Deuxième question : tu es celui qui a suggéré l'idée d'aller à l'ambassade afin de trouver qui était le poseur de bombe. Comment cela se fait que l'idée t'es venu aussi rapidement ? Est-ce que c'est parce que tu connaissais Alamta avant ?
- Tu rigoles, j'espère ? Tu ne devrais pas me féliciter plutôt ?
- J'en ai plus qu'assez de tes manigances !
- A-attends ! Aller, Kunikida, baisse ce pistolet qu'on discute.
- Pourquoi les e-mails de l'Apôtre Bleu ont été envoyés depuis ton ordinateur ? Réponds moi !, hurlais-je en rapprochant mon pistolet de son visage.
- Ah... Je vois. C'est ça que Rokuzo t'as dit au téléphone. Je suis sûr qu'il fera un excellent détective un jour, dit-il sans aucune émotion dans la voix.
- Convins-moi de ne pas tirer maintenant, sinon je le ferai vraiment.
- Tu ne pourras appuyer sur le déclencheur, je le sais. Ton esprit d'idéaliste t'y retient. Jamais tu n'oserais tirer sur un suspect sans savoir s'il est vraiment coupable ou pas.
- Tu te trompes. Si je dois le faire, je le ferai, dis-je en me remémorant les paroles lourdes du président.
- Réfléchis, Kunikida. Le détonateur n'a pas était trouvé sur le corps d'Alamta, et si le coupable faisait partie de l'Agence, au moment où il aurait appris que nous l'avions trouvé, ne crois-tu pas qu'il l'aurait déplacé, ou cacher ?
Était-il en train de suggérer qu'il avait le détonateur sur lui, et que c'est pour ça que je ne pouvais pas le tuer ? Quelle naïveté.
- C'est pour cela que je suis venu accompagner de ça, dis-je en sortant un brouilleur. C'est un brouilleur qui empêche tout appareil de fonctionner à un rayon de quatre mètres. Un détonateur n'est pas une exception.
- Quoi-?, s'étonna Dazai tandis que je sortis de sa poche un stylo plume et un chiffon bleu. Ah... Je vois que je n'ai pas pu te tromper. Dommage, ce n'est qu'un simple stylo plume.
Ses mots ne m'ont pas plus dérangés que ça, puisque je retirai le bouchon du stylo qui révéla un circuit électronique.
- Le détonateur j'imagine ?
- Je suis impressionné Kunikida, dit-il avec un sourire. Je suis heureux de t'avoir eu en tant que partenaire.
- Tais-toi !, m'écriai-je sous la colère.
J'ai baissé mon bras et ai tiré à ses pieds, mais aucune réaction.
- Pourquoi ? Juste pourquoi tu ferais ça ? Tu... tu...
Mes sentiments étaient plus confus que jamais. Qui était-il en réalité dans cette histoire ? Était-il vraiment l'Apôtre Bleu ? Je n'étais plus sûr de rien.
- Je te laisse une dernière chance, et dis moi la vérité.
- Ne cherche plus Kunikida. Tire. Tu en as tous les droits.
- Comment ça "tous les droits" ?
Était-il en train de me dire que ça ne lui dérangeait pas d'être tué par moi ? Mais ce n'est pas ce que je veux. Je veux entendre la vérité. Mais pourquoi il me demande de le tuer ?
"Ça ne me dérangerait pas que tu sois celui qui me tue." Ah... Je vois.
- D'accord, acceptais-je tout en alignant mon pistolet entre les deux yeux de Dazai. Je vais vraiment tirer, donc tu ferais mieux de te préparer maintenant.
- Tire, dit-il avec son sourire habituel.
Plus d'hésitation à présent. Mon index pressa la gâchette du pistolet, et la balle partie se planter dans le front de Dazai. Tout son corps bascula en arrière sous le choque, et trouva le sol brutalement.
Vu la distance et l'endroit où je l'ai visé, aucun doute, cela a fait son effet. J'écrasai le stylo plume avant de sortir du bâtiment afin d'être en dehors du champ du brouilleur, et je sortis mon téléphone qui sonnait. C'était l'Agence, plus précisément, le docteur Yosano.
- Kunikida ? Ah super, nous avons de nouvelles informations concernant la bombe et l'Apôtre Bleu. Il se serait apparemment rendu dans un ancien bâtiment de la Défense Nationale. Veuillez-vous y rendre sur le champ, et désactivez la bombe, on a pas le temps.
Et avant que je puisse répondre, elle coupa l'appel.
- Tu vas passer encore combien de temps à jouer le mort ? On n'a pas tout notre temps !
- Cinq minutes de plus, aller...
- Non ! On a du travail.
- D'accord, d'accord, dit-il en se relevant. Je savais que tu n'allais pas l'utiliser pour me tirer dessus.
Je soupirai et lui jetai le pistolet que j'ai utilisé tout à l'heure. Il l'attrapa, et le pistolet revenu sous sa forme originelle, une feuille de papier.
- Juste pour savoir, comment as-tu su que ce n'était pas un vrai ?
- Parce que j'ai confiance en toi, Kunikida-kun. Une personne comme toi ne tuerais jamais quelqu'un de sang froid.
Le pistolet et les balles ont été crées par mon pouvoir, donc au contact de Dazai, elles se sont évaporées.
- Quand l'as-tu réalisé ?, demanda Dazai.
- Lorsque tu m'as demandé de tirer.
Une chose dont je pouvais être sûr était que Dazai ne demanderais jamais à quelqu'un de le tuer, mais il aurait plutôt dit "Maintenant, je peux enfin mourir", tout en sautant de joie partout.
- Une dernière chose. Ce stylo, ce n'est pas un détonateur, mais un mouchard, n'est-ce pas ?
- Exactement.
- Quand est-ce que les deux stylos plumes ont été échangé ?
- Quand j'ai traversé la foule, près du magasin de pêche.
- Cela doit être aussi à ce moment-là qu'on t'a mis cette bannière azure dans ta poche. Mais je sais que ce petit piège ne te déstabilise pas aussi facilement.
- Bien sûr que non. J'ai, au contraire, joué au vilain comme ils le souhaitaient. ils ont été stupides de croire qu'ils pouvaient m'avoir aussi facilement.
Juste un moment de liberté pour l'ennemi, avec Dazai qui était au courant de tout, mais qui a gardé son rôle jusqu'au bout afin de réaliser cette dernière scène entre nous. Quel homme incroyable.
- Aller, rendons visite à l'Apôtre Bleu, déclarai-je.
Tout en laissant le mouchard et le brouilleur dans le bâtiment abandonné, on monta dans la voiture, et se rendit à l'ancien bâtiment de la Défense Nationale.
- Nous y sommes, dis-je en arrêtant le véhicule.
Sortis de la voiture, armes dans les mains, des coups de feux commencèrent à retentir de tous les côtés.
- C'est une embuscade !, m'écriai-je avant, avec Dazai, nous allions nous cacher derrière une pente.
Il devait en avoir trois, non quatre. Ils avaient des armes de bonnes qualités, mais malheureusement pour eux, ils n'étaient pas aussi expérimentés que les membres de la mafia portuaire.
"Poète Solitaire : Grenade Aveuglante !"
Je jetai la grenade aveuglante en direction des ennemis, et elle explosa au dessus de leur tête, ce qui nous permit de passer à l'action. Dazai se précipita vers l'arrière du bâtiment qui le mena à l'étage. Pendant ce temps, je neutralisai les ennemis devant l'entrée principale, avant de m'engouffrer dans le bâtiment par cette dernière. Une fois à l'intérieur, j'observai autour de moi, et je découvris que ce bâtiment n'était plus qu'un hangar pour voiture. La salle d'opération, étant à l'étage, Dazai s'y trouvait déjà : c'était sûrement où se trouvait le détonateur.
- C'est ici, huh ?
Dazai s'approcha du système d'opération, lorsqu'une ombre noire s'abattit sur lui ; un grand homme étranger était à présent derrière lui. Il regarda Dazai d'en haut, sans un mot.
- Qu'est-ce que tu fais là ?, dit-il d'une voix forte.
- Ah... Ce que je fais ici ?, commença Dazai tout en prenant une bouteille de verre qui se trouvait derrière lui. Et bien, c'est pour faire ça !
Et il frappa l'assaillant avec la bouteille de verre sur son crâne, ce qui l'assomma.
- Plutôt simple, dit Dazai avec un sourire malicieux. Maintenant, retournons à nos affaires.
Il jeta la bouteille par terre, n'ayant plus aucune utilité pour lui, avant de se remettre au travail.
De mon côté, je me suis retrouvé dans un endroit silencieux. J'avançais pas à pas, toujours sur mes gardes. Mais au bout de quelques pas, j'entendis un bruit de verre brisé.
Est-ce que Dazai était déjà en train de combattre l'ennemi ?
Toujours en étant prudent, je continuai à avancer, lorsque soudainement, une douleur aigüe me traversa la corps. Un cercle, composé d'étranges signes, s'était formé autour de moi. La douleur continuait, mais une réalisation de frappa. Je relevai ma manche, et sur ma main, le numéro '39' était apparu. Je vérifiai tout mon corps. Bras, poitrine, chevilles : en tout, neuf copies de ce même numéro étaient sur moi.
- Donne-moi...Donne-moi ton numéro.
En entendant cette voix fragile, je pointai mon arme en direction de celle-ci, où je découvris un jeune homme, un peu étourdit.
- Arrête-toi là ! Nous sommes avec l'Agence des détectives-
Mais avant que je puisse finir ma phrase, je reçus un coup invisible sur le côté. Je n'avais pas le temps de reprendre ma respiration, que je fus jeté sur le sol brutalement plusieurs fois d'affiler. J'avais la tête qui tournait, et ma vision était complètement floue. Mais il fallait que je me batte. J'ai, je ne savais pas comment, ramassé mon pistolet sur le sol, et l'ai pointé à nouveau en direction de l'ennemi. Cependant, un nouveau coup s'abattit sur mon bras, et un autre m'envoya valser en arrière.
- Wow ! Je suis impressionné ! Tu dois avoir un numéro important pour que tu sois toujours en vie !
Je regardai mon numéro sur ma peau : le numéro '32'. Mes yeux s'agrandirent sous l'incompréhension. Il ramassa mon arme et la vida en tirant toutes les balles juste devant moi.
- Allons ! Je n'allais qu'en même pas te tuer ! Tu as numéro très important après tout !, s'exclama-t-il avec un sourire morbide. Chaque fois que tu reçois un coup, le nombre diminue, jusqu'à que ça atteigne zéro-
- Toi... T'es celui qui a tué le chauffeur de taxi et Alamta ?
- Ha-ha-ha-ha ! Oh, bien sûr qu'un détective allait posé cette question ! Ha-ha-ha !
J'observai le jeune homme blond, habillé avec une veste à capuche sans manche. Il semblait qu'il n'avait pas d'expérience dans le combat rapproché. Mais une chose dont j'étais sûr : c'était l'ennemi du président.
- Ahh... Cette chose est super vieille, commença Dazai alors qu'une ombre s'approchait derrière lui. Attend ! Il me faut la clé de contrôle pour pouvoir accéder aux paramètres ?
Un poing s'abattit sur la tempe de Dazai, le propulsant à l'autre bout de la pièce comme une vieille poupée. Un grand bruit se fit entendre lorsqu'il entra en collision avec le bureau.
- Ça fait mal tu sais...?
Son assaillant ne prit pas la peine de lui répondre, et s'avança afin de lui donner un autre coup. Cependant, Dazai esquiva, et s'éloigna de ce dernier.
- Tu en as de la force ! Tu devrais peut-être considérer à travailler dans le déménagement !, s'écria Dazai. Bon... Ça ne sent pas bon du tout. Je suis plutôt faible comparer à toi. Tu me briserais en deux.
- Je ne te laisserai pas utiliser le communicateur, répondit l'ennemi d'une voix grave.
- Vraiment ? Bon ben je repars alors, dit-il en se retournant vers la porte de sortie.
- Reviens ici !, s'exclama le géant en attrapant Dazai par la col arrière, ce qui provoqua son déséquilibre.
Il n'eut pas le temps de se remettre de cette attaque soudaine, qu'une forte main le souleva du sol par le cou. Il avait beau essayer de se débattre, l'homme ne le lâchait pas. Un poing d'une force incroyable atterrit dans son ventre, ce qui le força à cracher un peu de sang. Toujours tenu par le cou, il le plaqua contre la vitre en verre qui donnait sur l'endroit où je me trouvais. Il jeta un coup d'œil à travers la vitre où il me vit en train de combattre un utilisateur de pouvoir.
Avec les forces qui me restaient, je me précipitai vers mon assaillant. Maintenant que je n'avais plus mon pistolet, il ne me restait que le combat rapproché. Je tentai de lui attraper le bras, puisque la plupart des arts martiaux se faisaient à partir d'un premier contact, mais c'était en vain. Je reçus un nouveau coup qui me projeta en l'air, avant d'atterrir sur le sol brutalement encore une fois. Mon numéro diminuait au fur et à mesure, jusqu'à atteindre le numéro '11'. Je savais que si cela atteignait zéro, je finirais comme le chauffeur de taxi et Alamta. Cependant, je ne pouvais pas les laisser exploser une partie de la ville. Je sortis mon carnet, mais je reçus un coup brute au niveau de la poitrine, ce qui me fit lâcher ce dernier.
- Tu pensais vraiment que tu pouvais éloigner le moment de ta mort avec ton carnet ? Ça ne se passe pas comme ça ici ! Je suis au courant de ton pouvoir, ne me crois pas débile.
Il le prit en main et me le secoua devant mes yeux. Mon pouvoir avait deux désavantages : l'un était que cela prenait du temps pour écrire dans le carnet ; et le deuxième était que je ne pouvais pas activer mon pouvoir si je n'avais pas mon carnet en main. Et juste comme ça, mon pouvoir était neutralisé. J'avais toujours mon grappin métallique sur moi, mais je ne voyais pas comment je pouvais m'en servir contre lui. Mais je n'allais pas abandonner pour cette simple raison. Ignorant la vive douleur, je me remis sur mes pieds, tremblant.
- Huh ? Je vois que tu n'as toujours pas compris la leçon ! Tu veux mourir plus tôt ?
Et sans attendre, je me repris un nouveau coup qui me remit sur le sol. Je crachais du sang, voyais flou, ne sachant pas dans quelle position je me trouvais.
- Et maintenant !, s'écria-t-il pour attirer mon attention. Le grand final ! Là, j'ai une clé. Tu veux savoir à quoi elle sert ? He-he-he... C'est celle pour accéder aux paramètres et désactiver la bombe ! Tu la veux, hein ? Et ben tiens !
Il sortit la clé de sa poche, et la brisa en deux, avant de les faire tomber devant moi.
- Ah-ha-ha-ha ! C'est fini ! Plus aucun espoir pour sauver votre chère ville !, ricana-t-il avant de continuer. Finissons ça maintenant. Je vais te tuer, et on n'en parlera plus !
Il leva sa main. Le numéro qui m'a été attribué était à présent le numéro '04'. Instinctivement, mon regard se posa sur la salle d'opération à l'étage où se trouvait Dazai. Dazai qui était recouvert de sang et de bleus... Ce dernier reçu un nouveau coup, assez puissant pour briser la vitre qui séparait les deux combats. Le regard de Dazai croisa le mien, et un cri similaire sortit de notre bouche.
- KUNIKIDA !
- DAZAI !
Je pris le grappin métallique, et tirai en direction de Dazai. Le crochet agrippa le mur juste à côté de Dazai comme je le voulais. L'instant d'après, je fus tiré dans les airs. Dazai, lui, prit appui sur le rebord de la fenêtre brisée, et se propulsa dans ma direction au même moment que mes pieds quittaient le sol. Mon regard ne quitta jamais le sien, jusqu'à qu'on se croisa, et que nos regards étaient posés sur nos adversaires.
Arrivé près du mur, je pris appui dessus pour me glisser dans la salle d'opération où je vis un colosse qui semblait m'attendre. Un poing qui pouvait détruire la tête d'une personne en un instant passa au dessus de ma tête. Ce dernier fini dans le mur, ne comprenant pas la situation. Il n'avait pas compris que j'avais son attaque pour le renverser par dessus mon épaule et le mener droit vers le mur. Cependant, il se releva avec l'intention d'essayer de frapper à nouveau.
- Tu aurais dû rester au sol.
J'attrapai son poignet afin de le déséquilibrer. Après l'avoir amener plus proche de moi, je pris son coude doucement, et tout en mettant mon poids vers l'arrière, ses pieds quittèrent le sol et je le jetai sur le mur. Ces yeux se retournèrent.
- Mais- Qu'est-ce que-!
- Ah, je m'excuse, mais tu es contre moi cette fois.
Après avoir atterrit au rez-de-chaussé, Dazai avança normalement en direction du jeune homme.
- Pourquoi ? Pourquoi aucun numéro n'apparaisse sur ton corps ? Je ne peux pas activer mon accélération non plus ! C'est quoi ce délire ?!
- Tu aurais dû faire tes devoirs correctement. Les pouvoirs ne fonctionnent pas sur moi.
L'ennemi recula d'un pas et lava sa main au même moment. Mais Dazai, sans se soucier de la situation, continua d'avancer dans sa direction avec son sourire imperturbable.
- T'es qui enfin ?! Y'a rien sur ton passé ! T'es qui ?! Qui ?!
- Oh, c'est vrai que je ne me suis pas introduit.
Dazai continua de s'avancer vers lui, et forma un poing avec sa main droite. Ce dernier entra en collision avec la mâchoire du jeune homme, qui fit un 180 degrés et perdit connaissance.
- Mon nom est Osamu Dazai, membre de l'Agence des détectives.
Pour être sûr qu'il ne se réveille pas, je souleva mon assaillant, et le jetai à travers la vitre brisée. J'entendis un grand bruit, m'indiquant qu'il avait bien atterrit au sol. Il n'allait pas se relever de sitôt. Les numéros qui recouvraient mon corps avaient disparus, m'indiquant que Dazai avait vaincu son adversaire. Je me retournai vers l'opérateur, regardant son état. C'était un vieux modèle, mais cela ne me dérangeait pas plus que ça. Dazai monta les escaliers rapidement, la clé brisée en main.
- Kunikida ! Il faut la clé pour pouvoir utiliser cette vieille machine, mais ce connard l'a brisée avant de s'évanouir !
- Je sais.
- On ne pourra pas désactiver la bombe sans cette clé !
- Les problèmes de ce genre sont devenu une partie de mon quotidien, malheureusement... C'est pourquoi, commençai-je en tirant une feuille de papier déchirée de ma poche. J'ai toujours une page sur moi en cas d'urgence !
Je déplia le papier, et écrivis dessus avec mon propre sang.
"Poète Solitaire : Clé !"
Et le papier se transforma en une clé.
- Tant que je peux voir l'objet de près, je peux le reproduire avec mon pouvoir.
- W-wow... Vraiment ?, dit Dazai en écarquillant ses yeux sous la surprise.
- Vraiment ? Surpris ? Je crois que tu me dois un verre Dazai.
J'insérai la clé dans l'opérateur, et ce dernier s'éclaira en verre.
- La bombe devrait être désactivée à présent ! Appelle l'équipe militaire pour les bombes pour les prévenir de la situation !
- Déjà fait !
- Super, maintenant retournons à l'Agence faire notre rapport.
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Ça doit faire trois, non quatre mois que je n'ai pas publié un chapitre... Disons que j'ai peut-être sous-estimé la première... Mais maintenant que j'ai repris un niveau de travail à peu près régulier, je vais essayer de sortir minimum un chapitre par vacances. Je sais que ce n'est pas beaucoup mais bon, pas trop le choix...
Mais ce que je vous souhaite avant tout c'est une très bonne année ! Je souhaite que vous réalisiez tout ce que vous voudrez faire durant cette année 2024 ! A bientôt !
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