🌕Chapitre 1.
Il y avait eu plus de monde que prévu sur la route, et la pleine lune illuminait le panneau "Bienvenue à Beacon Hills" à l'aube de vingt-trois heures trente lorsque je le passai. Un sourire triste étira mes lèvres face aux souvenirs que cela fit ressortir. C'était l'endroit où j'avais grandi, celui qui était devenu mon enfer pendant quatre ans, celui que j'avais quitté.
"- Où est-ce que c'est, déjà... ?" Me demandai-je en fronçant les sourcils, cherchant des indications.
Cela faisait trop longtemps que je n'avais pas parcouru les rues de Beacon Hills. Et je ne peux pas vraiment dire qu'à douze ans, je connaissais les routes, puisque je ne conduisais pas. Je décidai alors de me garer sur le bas-côté de la route pour sortir mon téléphone et lancer Google Maps pour retrouver le poste de police. J'espérais que Papa travaillait au poste ce soir... Si aussi bien Stiles que Papa étaient de sortie et que j'arrivais à la maison, je risquais de me trouver bien embêtée à attendre sur le porche.
Lançant enfin l'itinéraire, je redémarrai la voiture après avoir laissé un abruti me passer devant à toute vitesse. J'entendis ses pneus crisser plus loin, suivi de son klaxon. Il avait probablement évité un animal au dernier moment. Voilà ce qui se passait lorsqu'on roulait comme un con. Suivant la route, j'arrivai soudainement devant un garçon dont le pull était relevé sur une blessure que j'aperçu grâce à mes phares. Il baissa rapidement son pull sur sa plaie, et, inquiète pour lui, je me stoppai pour sortir au plus vite et vérifier son état. Il pleuvait à torrent.
"- Tout va bien ?" Demandai-je, haussant la voix pour qu'il m'entende.
Il me fixa sans répondre, les sourcils froncés. Je n'arrivais pas à voir son visage à cause de la nuit. Il avait l'air assez confus, ça me n'étonnerait pas que ce soit lui que la voiture d'avant ait essayé de l'éviter.
"- Tu as besoin d'aide ?" Redemandai-je. "Qu'est-ce qui t'es arrivé ?"
Plissant les yeux pour essayer de le reconnaître, car il m'était tout de même familier, je finis par baisser les yeux sur son pull qu'il gardait baissé.
"- Allez, montre-moi ça. T'as peut-être besoin de soins."
Il hésita un instant, les yeux toujours rivés sur moi, et je le vis relâcher sa prise sur son pull que j'attrapai pour le relever et voir ce qui ressemblait à une morsure animale. Alors que j'allais passer ma main à côté de la plaie, il m'attrapa le poignet soudainement, ce qui me fit sursauter et relever la tête vers lui.
"- Euh... Non, mais c'est rien." Assura-t-il.
J'arquai un sourcil et eus un léger rire.
"- Ça n'en a pas l'air." Assurai-je. "On dirait que tu t'es fait mordre. C'est ce qui t'es arrivé ? C'était quoi, comme animal ?"
Il ne répondit toujours pas.
"- Si t'avais vraiment rien dit, je me serais demandé si t'était pas muet." Soupirai-je.
Il plissa les yeux et avança un peu sa tête, ce qui me fit froncer les sourcils.
"- Mais qu'est-ce qu'il y a ?"
À nouveau, il ne me répondit pas et se contenta de cligner plusieurs fois des yeux. Il avait l'air de réaliser quelque chose et clignait comme s'il ne pensait pas que j'étais réelle. Soudain, il ouvrit de grands yeux.
"- Lizzie ?"
Mon cœur rata un battement.
"- Scott ?" Demandai-je avec appréhension.
"- Oh la vache, Lizzie ! Putain, mais t'étais où ?" S'exclama-t-il soudainement, avant de sourire et se jeter dans mes bras. "Mais... Qu'est-ce que tu fais là ? Et elle est à qui cette voiture ? Mais... Mais t'étais où ? Ça fait quatre ans !
- Attends, je... Wow, tu me poses trop de questions, là." Ris-je, nerveusement. "Monte donc, je vais te ramener !"
J'attrapai sa main et l'obligeai à me suivre, ouvrant la portière du côté passager pour le laisser y monter. Je rejoignis ensuite ma place derrière le volant et redémarrai.
"- Alors ?" S'empressa-t-il de demander après seulement une minute à rouler. "T'étais où ? On t'a cherchée absolument partout... On a sincèrement cru que tu avais été enlevée et que quelque chose de mauvais t'étais arrivé ! On a carrément fait diffuser un avis de recherche à la télé ! Ton père et Stiles étaient désespérés, ils avaient complètement perdu espoir..."
Je ne savais pas vraiment quoi répondre. Je n'osais pas imaginer ce qui avait pu se passer dans la tête de ma famille et mes amis. Ils devaient être tellement perdus... Si j'avais été eux, j'aurais été remplie d'incompréhension aussi. Je ne parlais pas de mon mal-être et trois ans étaient passés sans que je n'en parle à personne, à part peut-être à Lydia. Je lançai de brefs regards à mon ami.
"- Tu... Tu vas bien au moins ?
- Oh, oui. Oui, oui, absolument. On ne m'a jamais enlevée, j'ai juste... J'ai juste été stupide." Affirmai-je.
Je vis du coin de l'œil qu'il se pinçait les lèvres. Il retenait quelque chose. Je le savais. Mais il se contenta de soupirer, laissant un léger blanc s'installer, puis il le coupa.
"- Pendant quatre ans, ou juste quand t'es partie ?"
Arrivés à un "STOP", nous échangeâmes un regard.
"- Honnêtement ? Les deux." Souris-je doucement.
Je vis Scott sourire à son tour, puis il posa sa main sur la mienne, réconfortant. Je redémarrai pour reprendre la route et ramener mon meilleur ami chez lui quand il reprit.
"- Tu sais... T'as foutu un sacré bazar en disparaissant.
- Tu sais... Je pense que j'en avais vraiment besoin." Assurai-je. "Ca m'a fait du bien... Étrangement... Même si je n'aurais pas dû rester là-bas si longtemps.
- Lydia était perdue." Reprit-il.
"- Oh pitié, on parle de Lydia ! Je ne suis pas seulement persuadée, mais convaincue qu'elle s'en sort incroyablement bien sans moi." Assurai-je avec confiance.
"- J'étais complètement perdu !" S'exclama-t-il.
"- Scott, tu avais Stiles.
- Mais pas ma meilleure amie."
Mon cœur se serra et je tournai la tête vers lui rapidement.
"- Quant à Stiles... Il ne comprenait pas. Si tu savais à quel point il t'en voulait. D'ailleurs, il t'en veut toujours.
- Et il a le droit, je ne le blâme pas... Tout comme toi. Je comprendrais si tu m'en voulais toujours.
- Je t'ai perdue assez longtemps pour ne pas vouloir perdre encore plus de temps à te faire la tête."
Il devrait. Je ne mérite pas d'être pardonnée, à vrai dire.
"- Ton père était dévasté.
- J'ai l'impression que tu essayes de me faire culpabiliser... Comme si ça avait été tout beau de mon côté, que j'avais vécu ma meilleure vie et que c'était pour ça que j'ai plus donné de nouvelles.
- C'est le sentiment que j'ai eu, je t'avoue... Et j'étais pas le seul.
- Crois-moi, j'ai pas eu la vie facile ces quatre dernières années." Répondis-je, les mains serrées contre le volant.
Il fronça les sourcils et se retourna vers moi.
"- Alors pourquoi ?
- Pourquoi quoi ?
- Pourquoi t'es partie ? Sans rien dire, en plus. Pourquoi une fois arrivée là où t'étais t'as jamais donné de nouvelles ? Pourquoi t'es revenue aussi longtemps après ? Je comprends pas. Si t'as pas eu la vie facile là-bas, pourquoi t'as rien fait pour nous retrouver ?
- J'avais besoin de disparaître. De partir loin de Beacon Hills. Ici, je... J'étouffais, voilà. Je pouvais plus respirer, je me sentais prise au piège, je suffoquais. J'avais besoin de me tailler. Mais là, c'était l'effet inverse. C'était là-bas, que j'étouffais. Et Beacon Hills me manquait. Vous me manquiez et je culpabilisais trop."
Je culpabilisais trop, que ce soit à Sacramento ou à Beacon Hills, de toute manière. Alors autant venir réparer les dégâts que j'avais causés ici, car ceux de Sacramento étaient irréversibles.
"- C'est par où chez toi déjà ?" Demandai-je après un long silence, arrêtée à un feu rouge près de l'hôpital.
"- À droite."
J'avais l'impression d'avoir jeté un froid avec Scott. J'étais venue pour réparer les choses, pourtant, j'avais peur de l'avoir fait empirer. Si les choses se déroulaient comme ça avec mon meilleur ami alors qu'il m'avait accueillie en se jetant dans mes bras, je n'osais pas imaginer ce qui allait se passer avec mon frère qui était encore loin du pardon.
"- Tu m'as manquée."
Mon cœur rata un battement en l'entendant briser ce silence lourd que j'appréhendais.
"- Malgré tout le mal que ça nous a fait en partant, tu m'as tellement manquée."
Nous arrivâmes devant la maison des McCall et je m'y arrêtai pour tourner la tête vers lui, esquissant un léger sourire en coin, timide.
"- Tu m'as manqué, toi aussi."
Nous n'osions pas réellement bouger. Nous nous fixions tous les deux, souriant comme deux idiots. Mais il fut celui qui reprit la discussion en me demandant s'il me verrait demain au lycée.
"- Oui. J'ai donné mon inscription, j'ai simplement quelques papiers à signer et à faire signer à mon père pour finaliser le tout. Du coup, demain, j'y serai.
- Et pourquoi on n'a pas su que tu revenais ?
- Es-tu mon tuteur légal ?" Demandai-je en arquant un sourcil.
"- Non, mais...
- T'as ta réponse." Souris-je.
"- Mais je veux dire...
- Scott." Le coupai-je après un bâillement.
"- Quoi ?"
Je tournai la tête vers lui. Je commençai à fatiguer. Entre la route et la faible nuit que j'avais passée, j'étais en train de faiblir. Il ne manquait plus que j'ai un accident en rentrant à la maison.
"- S'il te plaît... Arrête avec tes questions." Suppliai-je. "Je viens de me taper au moins huit heures de route, j'en peux plus, j'ai qu'une seule envie, et c'est de rentrer chez moi."
Je marquai une pause avant de froncer les sourcils, me questionnant sur la légitimité de cette phrase. Pouvais-je vraiment dire que c'était toujours chez moi après quatre ans de fugue ?
"- Ton père et Stiles sont sûrement rentrés.
- Oh, ils n'étaient pas à la maison ?" M'étonnai-je.
Il hocha négativement la tête et m'expliqua.
"- Il y a eu un meurtre."
J'ouvris de grands yeux en apprenant la nouvelle et me redressai.
"- Un meurtre ?" M'exclamai-je.
"- Une fille a été retrouvée à moitié.
- Comment ça "à moitié" ?
- Bah... À moitié, quoi !
- Mais encore ?
- Elle a été coupée en deux !" Termina-t-il par avouer. "Donc ils cherchaient l'autre moitié du corps."
Je grimaçai en entendant ça. Quelle horreur ! La pauvre, c'était vraiment une mort sale. Découpée en deux... Beurk.
"- Ugh... Mais comment tu le sais ?
- Stiles est venu me chercher pour qu'on retrouve l'autre moitié ensemble. Sauf que lui, il s'est fait choper.
- Moi qui pensais qu'il ne se passait toujours rien à Beacon Hills.
- Moi aussi." Rit Scott. "Mais visiblement, ça va un peu plus bouger maintenant. Tu reviens au bon moment ! Toi qui n'aimes pas quand tout est calme."
Je ricanai et tournai la tête vers la route, vide de voitures.
"- Ouais. On peut pas vraiment dire que j'arrive au bon moment. Ça veut surtout dire qu'il y a un meurtrier en ville et que c'est pas le top si tu veux mon avis.
- Vous pourrez enquêter ensemble, Stiles et toi !
- Je sais pas s'il voudra de moi sur l'enquête de si tôt.
- Déjà, on n'est jamais assez sur une enquête. Ensuite, t'es sa jumelle, Liz. Il a beau m'avoir répété des tas de fois qu'il t'en voulait, il m'a répété beaucoup plus de fois que tu lui manquais et qu'il ferait tout pour avoir ne serait-ce qu'un signe de vie de ta part." M'expliqua mon ami.
Je me sentais honteuse. À douze ans, on ne comprend pas à quel point les actes peuvent avoir des conséquences. Et celle-là... Je ne pouvais m'empêcher d'avoir envie de me faire souffrir autant que je les avais fait souffrir.
"- J'espère que t'as raison..." Soupirai-je.
- Bien sûr que j'ai raison !"
Je relevai les yeux vers lui, un sourire en coin.
"- Si tu le dis." Répondis-je. "Tiens, fais gaffe à ce que ta blessure ne s'infecte pas." Repris-je. "Parles-en peut-être à ta mère. Qu'est-ce qui t'es arrivé, du coup ?
- Je peux tout te dire, pas vrai ?"
Je me mis à rire en levant le petit doigt vers lui.
"- Bien sûr. Si je suis toujours ta meilleure amie..."
Il esquissa ce même sourire que j'avais et leva son petit doigt à son tour pour l'accrocher au mien.
"- Toujours."
Nous baissâmes nos mains sans nous lâcher pour autant, et il commença à m'expliquer la situation. Il avait été attaqué par un loup dans la forêt, ce qui expliquait la raison de cette boue et de sa blessure, puisqu'il avait essayé de s'enfuir dans la forêt et qu'il était tombé à plusieurs reprises. Je savais bien qu'il savait quoi faire, mais je ne pus m'empêcher de lui conseiller de désinfecter au plus vite sa morsure tout de même, car on ne sait jamais ce que pouvait porter le loup comme maladie, et de bander sa plaie. Il m'assura qu'il le ferait, puis, il termina par me serrer dans ses bras, me répétant une dernière fois que je lui avais manqué, avant de sortir rejoindre sa maison. Une fois qu'il fut entré, je redémarrai. Étrangement, le seul chemin que je connaissais encore par cœur, c'était le trajet de la maison du McCall à celle que j'ai habité douze ans. En arrivant devant la maison, je vis que la lumière du salon était allumée, ce qui me soulagea, avant que le stress ne revienne prendre sa place de maître. Je me garai et coupai le moteur avant de souffler un bon coup.
"- Tout va bien se passer, Elizabeth... Tout va bien se passer..." Tentai-je de me persuader, prenant une grande inspiration.
Le cœur battant, j'ouvris la porte de ma voiture et en sortis. Alors que j'allais la fermer à clé, je m'arrêtai pour me demander si je devais prendre mes valises. Mais, jugeant que ce serait sûrement inapproprié, je me contentai simplement de rejoindre le porche pour toquer à la porte après une à deux minutes d'hésitation. Après ça, je n'eus à attendre que très peu de temps pour voir s'ouvrir la porte d'entrée sur un homme en tenue de shérif.
"- Bonsoir. Que puis-je faire pour vous ?"
Les yeux fixés sur le papier qu'il lisait, il les releva vers moi. Je le vis se pétrifier sur place alors que je me pinçai les lèvres en le regardant. Il me fixait de ses yeux bleus dont j'avais hérité avant de faire un pas en arrière, comme si j'étais un fantôme.
"- Salut, Papa."
Mes yeux commencèrent à s'humidifier. Je ne savais pas vraiment quoi dire ni quoi faire, car je ne savais pas si sa réaction était positive ou négative. Il déposa le papier sur le buffet juste à côté de lui sans me quitter des yeux. J'étais tellement nerveuse...
"- Je t'ai manqué ?"
Je n'avais pas réussi à garder ma voix normale et avais fini par craquer à la fin de ma phrase. Mon menton se mit trembler, signe que ma voix n'était pas la seule à craquer, encore plus lorsque je pus voir que les yeux clairs de mon père commençaient à briller. Il s'empressa de me prendre dans ses bras, me serrant contre lui avec force durant de longues minutes. Une larme roula le long de ma joue et je fermai les yeux contre mon père, sentant que d'autres allaient arriver pour suivre leur consœur. Sa main caressait doucement mes cheveux tandis qu'il sanglotait contre moi.
"- Lizzie...
- Je suis désolée..." Murmurai-je. "Je suis vraiment, tellement, désolée...
- Où est-ce que tu étais ? J'ai... J'ai eu tellement peur qu'il te soit arrivé quelque chose... Est-ce que tu vas bien ? Tu n'es pas blessée, ou...
- Papa." Reniflai-je. "Je vais bien. Je vais même mieux que jamais maintenant que je suis là. Et... Je sais que je t'ai fait peur..." Ajoutai-je en essuyant rapidement mes joues du revers de la main. "Mais je suis là, maintenant... Et c'est terminé.
- Quatre ans... Quatre ans que je te cherche...
- Papa, je suis là." Répétai-je. "Je suis là et je vais bien." Affirmai-je.
Ses lèvres s'étirèrent en un sourire rayonnant et son pouce vint caresser ma joue. Comme il en avait l'habitude avant pour me réconforter. Mon sourire était aussi large que le sien. J'avais retrouvé mon père...
"- Tu m'as tellement manquée, Elizabeth...
- Toi aussi, tu m'as manqué...
- Viens. Rentre vite ! Tu es trempée." Lança-t-il en s'écartant, les mains sur mes bras, constatant à quel point la pluie m'avait touchée jusqu'aux os.
"- J'ai mes valises à aller chercher... Je doute que, si vous avez gardé mes vêtements, ils m'aillent encore.
- Tes valises ?"
J'hochai la tête en ajoutant.
"- Je vais bien, Papa. J'ai été logée, nourrie, blanchie... On m'a même offert une voiture.
- Oh ! C'est la tienne ?"
Je répondis par l'affirmative et lui souris avant d'embrasser sa joue pour repartir vers ma voiture pour prendre mes valises. Il insista pour m'aider, et je ne pus qu'accepter. Il me demanda de ne pas les monter maintenant, mais de m'en occuper demain, et je ne protestai pas. Ces huit heures de trajet m'avaient exténuée, et j'avais bien besoin de repos. Je pourrais dormir debout si je le voulais.
"- Ta chambre n'a pas bougé." Assura mon père.
"- Vraiment ?
- Oui. Je n'ai pas voulu qu'on y touche."
J'eus un léger rire en repensant à quoi elle ressemblait et à mon lit, sûrement beaucoup trop petit aujourd'hui, ce que je lui fis savoir.
"- Eh bien va dormir avec Stiles, dans ce cas ! Il sera content de te voir demain en se réveillant.
- Mauvaise idée, je préfère ne pas lui faire peur...
- Vous dormiez toujours ensemble, petits. Ça ne devrait pas déranger ! Un retour au bon vieux temps.
- Non, vraiment Papa, je vais juste dormir sur le canapé. Ne t'inquiète pas." Assurai-je en souriant.
"- Ah non ! Si tu ne veux pas dormir dans la chambre de Stiles, alors va dans la mienne. C'est moi qui dormirai sur le canapé.
- Papa !" Soupirai-je.
"- Elizabeth !" M'imita-t-il.
"- Tu sais que je n'aime pas qu'on m'appelle comme ça..." Boudai-je.
Il se mit à rire et s'arrêta pour me regarder, et dit avec nostalgie.
"- Ah... Ça m'avait manqué, ça..."
Nous bataillâmes encore de longues minutes sur l'endroit où je dormirai, mais il m'obligea à aller dans sa chambre, me forçant à accepter. Ainsi, j'allais dans la chambre de mon père pour me changer et m'allonger dans le grand lit que j'aimais tant squatter plus petite. Puis, à peine ma tête avait-elle touché l'oreiller que mes yeux se fermèrent pour me faire rejoindre les bras de Morphée.
NDA : hey!
le chapitre est posté très tardivement et est très long, je sais haha. j'espère en tout cas qu'il vous a plu. n'hésitez pas à me faire part de votre avis ♥
xx|hanabi
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