«Ugh, ma tête...» se dit Regina, touchant ses tempes du bout des doigts, «Qu'est-ce que je pensais en buvant tout ce bourbon...» Expirant fort, Regina s'assit dans son lit. Elle balança ses jambes sur le côté du matelas, laissant le doux tapis de chenille chatouiller le bas de ses pieds. Clignotant fort à quelques reprises, Regina étendit ses bras au-dessus de sa tête, se fendant le cou et la colonne vertébrale pour que tout soit aligné.
"Mon Dieu, quelle heure est-il...?" Elle se demandait.
Aider à réveiller Regina de sa brume, son téléphone se mit à sonner.
En cherchant autour du lit et en remontant les mains vides, ses orteils frottèrent contre quelque chose de froid et dur.
«Ah ha!
Attrapant le téléphone par terre, elle fit une pause; remarquant un petit morceau de papier sur le tapis à côté. Il semblait être gravement froissé, comme s'il avait été plié et déplié, froissé et non froissé, plusieurs fois. Intriguée, Regina éloigna sa main de son téléphone, ignorant le bruit qui en découlait, et prit le papier.
«Une carte de visite? Mais où...»
Ses yeux s'écarquillèrent, touchant doucement ses doigts contre ses lèvres.
Tenant la petite carte patinée dans sa main, les souvenirs de Regina de la nuit précédente lui revinrent.
"Merde."
Le smartphone continua de sonner, ramenant Regina à la réalité. En éloignant sa main de sa bouche, elle prit le téléphone sur le sol et recentra son attention sur l'écran éclairé.

«Mère qui appelle ...» L'écran se lisait.
Se raclant la gorge, Regina répondit à l'appel.
"Oui? Bonjour maman, qu'est-ce que ..."
"Regina !!" Cora a crié dans son oreille, "où diable êtes-vous?! Sais-tu même quelle heure il est ??"
«S'il te plaît maman, calme-toi.
"Je ne vais pas me calmer!"
"... ça valait le coup d'essayer .."
"Qu'est-ce qui valait la peine d'essayer?!" Sa mère a demandé: "Tu sais quoi? Qu'importe. Je te veux dans ce bureau, maintenant!"
"Je ne suis pas une enfant mère! Combien de fois ai-je besoin de le dire?! Ne me parle pas comme si je -"
"Tu es MON enfant, Regina." Répondit sévèrement Cora au téléphone. Regina pouvait dire, au son pur de la voix de sa mère, qu'elle parlait entre ses dents.
"J'ai dû dire à deux clients ce matin que vous étiez enfermé dans des réunions parce que vous n'étiez nulle part où être trouvé! En plus de cela, Robin a appelé ici pour vous une douzaine de fois!"
«J'ai dû dire ça aux gens de toi toute ma vie...» pensa doucement Regina pour elle-même.
«Tu m'écoutes, Regina?!
"Oui maman," répondit-elle, ramenant son attention sur l'appel, "Ne t'inquiète pas, je serai juste dedans. Et peu importe Robin, je vais m'en occuper. Quinze minutes, d'accord?"
"Et pas une minute plus tard!"

'Appel terminé'.

En sortant de l'appel, Regina bâilla, se frottant à nouveau ses tempes avec sa main libre. "Aspirine." Elle a pensé à haute voix, "beaucoup d'aspirine."

Regina se leva, effectuant plusieurs tâches à la recherche d'analgésiques et parcourant les appels et les SMS manqués sur son appareil.

Sept textos de Robin et trois appels manqués, naturellement. Regina a pensé qu'il essaierait au moins quelques fois avec des SMS de suivi après qu'elle l'ait épaté sans réponse la nuit dernière ...

Il y avait un autre texte à l'écran, cependant, il provenait d'un numéro inconnu. Cela ne pouvait provenir de personne qu'elle connaissait, après tout, Regina aurait son numéro programmé dans ses contacts ...

Regina plaça la cellule sur le bord de l'évier en porcelaine de la salle de bain, alors qu'elle secouait quelques pilules blanc crayeux de la bouteille. Elle les jeta dans sa bouche, faisant couler de l'eau froide dans ses mains en coupe.
Regina pouvait sentir les bords des pilules se frayer un chemin dans sa gorge alors qu'elle déglutissait, secouant le goût amer qu'ils laissaient dans sa bouche.

Regina retourna dans la chambre. Faisant rapidement sa sélection de tenues, Regina prit quelques minutes pour enfiler les vêtements ajustés avec ses bottes à talons.
Prenant à peine un moment pour perfectionner ses cheveux et son maquillage, Regina bondit dans l'escalier dans le couloir. Elle attrapa rapidement une pomme dans la cuisine, un petit déjeuner rapide en entrant, se dirigea vers le hall pour récupérer ses clés, sa mallette et son manteau, et sortit rapidement par la porte d'entrée.

Une fois arrivée au bureau, Regina a fait les trois minutes de marche entre le parking privé et la porte de l'entreprise.
En cliquant sur son téléphone pour se réveiller avant d'entrer, elle est retournée au texte de «l'appelant inconnu».

"Mmm, indicatif régional 617 ... n'est-ce pas un numéro de Boston?" Se dit Regina. Elle a cliqué pour ouvrir le texte.

"Hé. C'est moi, Em."

Ces trois mots arrêtèrent Regina dans son élan.

"Hé. C'est moi, Em."

Elle l'a lu encore et encore, mais il n'a pas changé, ni disparu.

"Bon Dieu." C'était tout ce que Regina pouvait penser en ce moment, regardant vers le ciel.
Ce n'était pas le moment pour ça.
Son doigt a survolé le bouton «supprimer» pendant un moment. Puis, sans réfléchir, les doigts de Regina se mirent à taper;

"Hey."

Les mains de Regina tremblaient alors qu'elle survolait le bouton «envoyer».

Avant que Regina ne puisse appuyer sur le bouton, la porte de l'entreprise s'ouvrit à la hâte.

"Bon seigneur, Dieu merci, vous êtes ici!"
Dit l'un des réceptionnistes de l'entreprise à bout de souffle.

La sursautant avec un mouvement aussi brusque, Regina se retira très rapidement du texte et glissa le téléphone dans la poche de son manteau.
"Ruby, est-ce que tout va bien?" Demanda Regina en entrant dans la réception.

"Je t'ai vu marcher par la fenêtre. Est-ce que Robin est finalement entré en contact avec toi?" Ruby a demandé frénétiquement, "il a dit qu'il vous avait envoyé un texto toute la matinée."

«Oui, il m'a envoyé un texto.

"Comment peux-tu être si calme?!"

"Ruby, Robin m'envoie toujours un texto ... et m'appelle ..." répondit Regina en roulant légèrement les yeux.

"Et?!!" Ruby demanda frénétiquement, "Tu lui as parlé alors? Est-ce que tout va bien?"

«Je suis sûre que tout va bien,» répondit Regina, «Je n'ai pas vraiment eu l'occasion de vraiment lire ses textes ce matin, ou ses messages vocaux...»

Juste au moment où Regina allait de nouveau chercher son téléphone, sa mère fit irruption à travers la porte du bureau, frénétique.

"Où étais-tu, Regina?!" Elle a exigé, "Peu importe, ça n'a pas d'importance maintenant. Vous êtes ici."

Regina jeta ses bras à ses côtés. "Quelqu'un peut-il m'expliquer ce qui se passe?! Pour l'amour de Dieu, je peux parfois être en retard, tu sais!"

"Regina," expliqua Cora, "C'est Henry. Il a disparu."

"Quoi." Regina a dit: «Qu'est-ce que tu as dit...» mais elle savait. Elle ne pouvait tout simplement pas croire ce qu'elle entendait.

"C'est Henry," répéta Ruby, "il est parti."