Chapitre 6
Allez, entrons définitivement dans le vif du sujet. On sèche un peu ses larmes mais on garde les mouchoirs à proximité.
Accrochez-vous.
Chapitre 6
Les décombres de l'endroit après la bataille était désert et étrangement silencieux. Sa respiration résonnait bruyamment dans ses oreilles.
Peter reconnut les lieux sur lesquels il se trouvait. Il se retourna, s'attendant à voir le corps de M. Stark, mais l'endroit où il était mort était vide.
Quelqu'un avait déjà dû déplacer son corps. La douleur l'étrangla.
- Peter.
Peter haleta et se retourna vers la voix familière. Impossible.
Mais M. Stark était bien là. Indemne, vêtu d'une chemise et d'une cravate, son nez surmonté d'une paire de lunettes.
- M. Stark, croassa-t-il.
L'homme lui sourit et se retourna, puis s'éloigna sans dire un mot.
- Attendez ! l'appela-t-il. M. Stark, attendez !
Mais l'homme continua à marcher. Il n'avait pas l'air de bouger très vite, mais Peter semblait ne pas réussir à le rattraper.
- Attendez ! Revenez, M. Stark ! dit Peter en le poursuivant.
- Non, répondit l'homme en s'arrêtant et en se retournant pour sourire à Peter. Viens me chercher.
- J'essaie. Attendez-moi ! cria Peter en continuant à lui courir après.
- Viens me chercher, dit de nouveau M. Stark sans réelle urgence.
Mais même si Peter courait le plus vite possible, l'homme était toujours hors d'atteinte.
- S'il-vous-plait ! le supplia-t-il. Attendez ! Revenez ! J'ai besoin de vous !
M. Stark s'arrêta de nouveau et lança, par-dessus son épaule :
- Si tu avais vraiment besoin de moi, tu serais venu me chercher.
Les mots résonnèrent comme une raillerie.
- J'ai vraiment besoin de vous ! cria-t-il désespérément. Vraiment ! J'essaie de venir !
Il trébucha et tomba rudement sur le sol. Il avait à peine été capable de rester debout quand il avait essayé de courir, malgré ses pouvoirs d'araignée. Maintenant qu'il était tombé, il savait qu'il ne le rattraperait jamais. Il sanglota contre le ciment éclaté.
- Tu n'essaies pas, dit M. Stark, mais au lieu d'être lointaine, sa voix était proche de lui.
Peter haleta et s'assit.
Son mentor se tenait là, à quelques mètres de lui, attendant avec ses mains dans les poches, semblant être l'incarnation de la tranquillité et de la décontraction.
- J'essaie. J'essaie. S'il-vous-plait. V-vous me manquez. Tellement, le supplia Peter en continuant à pleurer, mais il ne bougea pas, de peur que ça n'effraie l'homme et le fasse disparaitre ou recommencer à s'éloigner de lui.
- Alors tu es prêt, maintenant ? lui demanda M. Stark en faisant un geste dans sa direction.
Peter baissa les yeux pour voir ce qu'il portait, s'attendant à voir son costume de Spider-Man ou des vêtements normaux, mais au lieu de ça, il était vêtu du costume blanc du voyage dans le temps. Il fronça les sourcils.
- Je suis prêt. J'ai toujours été prêt, insista-t-il. Je veux que vous reveniez. S'il-vous-plait.
- Alors viens me chercher, dit M. Stark et il tendit une main en direction de Peter.
Peter leva lentement sa main tremblante dans sa direction. C'était le moment. Il allait enfin être de nouveau avec Tony.
- Viens me chercher, murmura de nouveau la voix de M. Stark, comme une demande.
Peter attrapa sa main.
Et se réveilla en haletant, sa main levée dans l'obscurité de la pièce.
L'écrasante réalisation que ça n'avait été qu'un rêve, que ça n'avait pas été réel, lui coupa la respiration. Il regarda le plafond de cette chambre dans la maison au bord du lac qu'il s'était appropriée pendant les six semaines pendant lesquelles May avait cherché un nouvel appartement pour eux.
Ses vêtements emplissaient l'armoire, dans le coin, et ses affaires étaient éparpillées sur le bureau et la table de nuit. Notamment une photo de lui et M. Stark. Celle qui avait été prise quand ils avaient officialisé son faux stage, avec un certificat et tout le toutim. Il roula sur le côté et regarda ce qu'il pouvait voir de la photo grâce à la lumière qui émanait du radio réveil. Ça avait été une bonne journée. Il n'était pas surprenant que Tony ait choisi de garder la photo d'eux en train de se faire des oreilles de lapin.
Peter avait trouvé la photo sur une étagère, dans la cuisine, une des premières fois qu'il était resté après les funérailles. Après qu'il ait décidé que cette chambre serait la sienne, il avait pris la photo et l'avait posée sur la table de nuit. Pepper n'avait jamais rien dit, alors il avait supposé que ça ne posait pas de problème. Il la regardait désormais comme si elle détenait le secret de son rêve.
Viens me chercher.
La demande de Tony résonnait dans sa tête. Encore et encore.
Viens me chercher.
Alors viens me chercher.
Ça lui avait semblé être plus qu'un rêve. Et c'était la seconde fois qu'il avait cette version-là. C'était comme si son subconscient essayait de lui dire quelque chose. Il prit la photo dans ses mains et s'assit. Il avait l'impression d'avoir la solution sur le bout de la langue, mais il ne parvenait pas à la saisir.
- Quoi ? chuchota-t-il à son mentor sur la photo. Qu'est-ce que tu essaies de me dire ?
Viens me chercher.
- Comment ? Tu es mort.
Génial. Il parlait à la photo d'un homme mort au milieu de la nuit. Il avait finalement perdu la tête.
Tu n'essaies pas.
Qu'est-ce que le Tony de son rêve avait voulu dire ? Que n'essayait-il pas ? Qu'est-ce qu'il ne comprenait pas ?
Alors viens me chercher.
Il ferma les yeux et essaya de réfléchir. Son cœur tambourinait. Trouver la solution maintenant semblait être d'une importance capitale, mais il n'était pas sûr de savoir pourquoi. Il repensa à son rêve et essaya de trouver d'autres indices. D'autres pistes qui lui indiqueraient ce que son cerveau voulait lui dire. Lui faire remarquer.
Ses deux rêves s'étaient déroulés sur le lieu de la bataille contre Thanos. Mais seuls M. Stark et lui étaient présents. M. Stark ne portait même pas l'armure d'Iron Man. Il était vêtu de son costume habituel, ce qu'il n'aurait définitivement par porté pour combattre Thanos. Alors visiblement, Peter ne devait pas prendre ça littéralement. Ou peut-être que la juxtaposition était là pour lui faire remarquer les vêtements. Mais pourquoi ? Le costume n'avait pas l'air d'avoir de signification particulière, ça ne lui rappelait rien, et Peter portait... qu'est-ce qu'il portait ? Quelque chose de blanc. Le costume du voyage dans le temps. Mais pourquoi ? Il ne l'avait jamais mise auparavant. Pourquoi la porterait-il dans son rêve ?
Alors tu es prêt maintenant ?
Viens me chercher.
La réponse le frappa.
Peter haleta et fit tomber la photo.
Le voyage dans le temps.
Viens me chercher.
Peter repoussa les draps et se dégagea de la couverture, toujours chaude grâce à la magie, qui était encore enroulée autour de ses épaules. Il sortit de la chambre en courant et descendit les escaliers, faisant de son mieux pour rester silencieux afin de ne pas réveiller Pepper ou Morgan. Le rez-de-chaussée était complètement propre, il n'y avait aucun signe de la fête qui s'était déroulée juste avant. Peter ne savait vraiment pas comment Pepper avait fait ça.
Il traversa le salon en courant et ouvrit la porte qui menait au sous-sol. Vers le labo de M. Stark. Il descendit les marches deux par deux. Voyage dans le temps voyage dans le temps voyage dans le temps résonnait encore et encore dans son esprit, accompagné de viens me chercher viens me chercher viens me chercher. C'était une solution tellement évidente. Une façon de ramener M. Stark dans cette ligne temporelle au lieu de simplement créer une nouvelle réalité alternative. Il ne savait pas pourquoi il n'y avait pas pensé avant. Pourquoi personne n'y avait pensé avant ?
Il s'arrêta en haut des escaliers pour poser sa paume contre l'interface de sécurité, à droite de la porte en verre. Cela scanna sa main et le cercle de lumière qui l'entoura passa du rouge au blanc, lui signalant qu'il avait le droit d'entrer, tandis que la porte se déverrouillait. Peter ouvrit la porte et se précipita vers le bureau de M. Stark.
- F.R.I.D.A.Y. ? appela Peter, se demandant, encore une fois, si elle se sentait seule maintenant que M. Stark n'était plus là.
- Oui, Peter ? répondit-elle immédiatement.
- Est-ce que j'ai accès aux fichiers de M. Stark ?
Il y eut un bref silence avant qu'elle ne réponde :
- Oui. Bien sûr.
- Vraiment ?
Son visage se tordit de surprise.
- Huh. C'était simple en fait.
Il avait pensé qu'il devrait supplier F.R.I.DA.Y., ou pire, hacker dans le système pour trouver les fichiers qu'il cherchait.
Il s'assit au bureau de Tony et leva la main devant lui, le même geste qu'il l'avait vu faire un nombre incalculable de fois, pour faire apparaitre un hologramme devant lui.
- Que veux-tu voir, Peter ? demanda F.R.I.D.A.Y. quand l'hologramme s'afficha au-dessus du bureau.
- J'ai besoin des informations que M. Stark a récoltées sur le voyage dans le temps à travers le Royaume Quantique. Comment il l'a découvert, requit Peter, essayant de paraitre confiant.
Il ne voulait pas attirer les suspicions de F.R.I.D.A.Y. et lui faire penser qu'il faisait quelque chose qu'il n'était pas censé faire. Il ne voulait pas qu'elle en parle à quelqu'un et risquer qu'on l'empêche de faire ce qu'il voulait. Surtout que ça pouvait vraiment marcher. Une vague d'excitation le traversa. Il était deux heures du matin, mais il était pleinement réveillé.
- Il y a quelque chose en particulier que tu voudrais voir ? demanda F.R.I.D.A.Y., sans sembler suspicieuse pour un sou.
- Non. Montre-moi tout, dit Peter.
Elle s'exécuta.
******
- Peter ?
Une main passa dans ses cheveux pour le réveiller.
Mais il ne voulait pas encore se lever.
- Hmm.
Il pressa ses paupières plus fort l'une contre l'autre et essaya de tourner la tête.
La personne qui essayait de le réveiller, qui qu'elle soit, rit, et la main revint.
- Réveille-toi, chéri.
Cette fois, les yeux de Peter s'ouvrirent avec un soupir.
- J'suis réveillé.
- Vraiment ? plaisanta Pepper, debout à côté de lui.
Peter cligna des yeux et reconnut le bureau contre sa joue. Il se redressa subitement dans sa chaise. Ouch. Son dos et sa nuque étaient endoloris. Il avait dû s'endormir en étudiant les fichiers du voyage dans le temps. Sa tête se tourna vers l'écran holographique, effrayé à l'idée que Pepper l'ait vu et découvert ce qu'il fabriquait, mais l'écran n'était plus là. F.R.I.D.A.Y. avait dû l'éteindre quand il s'était endormi.
- Je suis réveillé, répéta-t-il, et sa voix dérailla.
Il se racla la gorge.
- Je suis réveillé.
- Je vois ça, sourit Pepper, avant de demander. Qu'est-ce que tu fais ici ?
Il voyait bien qu'elle était juste curieuse, pas qu'elle lui en voulait pour avoir envahi l'espace sacré de Tony.
- Je, heu, je –
Je suis descendu ici au milieu de la nuit parce que je pense avoir trouvé le moyen de ramener ton défunt mari à la vie, voulut-il dire, mais cela ne franchit pas la barrière de ses lèvres.
Il ne pouvait pas lui dire la vérité. Même s'il le voulait. Même s'il voulait le crier sur les toits. Elle pourrait tenter de l'arrêter. Parce que c'était dingue.
- Je voulais... juste être proche de lui, tu vois ? dit-il à la place.
Les yeux de Pepper se radoucirent.
- Je comprends.
Elle esquissa un sourire tendre et passa une main dans ses cheveux.
- Tu as fait un mauvais rêve ?
Il acquiesça. Ce n'était pas complètement un mensonge. Le rêve lui avait donné l'idée de tout cela, mais n'avait pas vraiment été plaisant.
Mais maintenant, Pepper semblait triste.
- Viens là, dit-elle en lui faisant signe de se lever.
Il s'exécuta, et elle enroula ses bras autour de lui.
Peter la serra en retour. Le confort inattendu qui s'en dégageait lui piqua les yeux.
- Tu sais que tu peux toujours venir me réveiller si tu fais un cauchemar, d'accord ? lui dit Pepper.
- D'accord.
- Tu veux en parler ? demanda-t-elle.
- Pas vraiment.
- Ok.
Elle le relâcha et le tint à bout de bras pour le regarder.
- Tu te sens bien ? Happy m'a dit ce qui s'est passé hier.
- Hm, ouais. Je vais bien. J-je me sens bien. Super bien.
- Happy m'a dit qu'il t'avait déjà parlé, mais je veux que tu saches qu'il a raison. La mort de Tony n'était en aucun cas ta faute. Personne ne te blâme.
- Je sais.
Il essaya de sourire, mais ce ne devait pas être convainquant parce que Pepper soupira tristement, mais n'insista pas.
- Et tu sais qu'on t'aime tous, préféra-t-elle ajouter.
Son sourire fut plus sincère.
- Ouais. Je vous aime aussi.
Elle lui sourit en retour avant de poser une main dans le bas de son dos, l'éloignant du bureau de Tony.
- Allez viens, dit-elle. J'ai préparé le petit-déjeuner. Si on se dépêche, peut-être qu'on pourra tous les deux manger en paix avant que le démon ne se lève.
Peter sourit à nouveau.
- Et si tu veux, tu pourras redescendre ici un peu plus tard, ajouta Pepper.
Peter la laissa le guider, ne jetant qu'un coup d'œil par-dessus son épaule, à travers la porte en verre. Il reviendrait définitivement ici plus tard.
*****
Comme si l'Univers avait entendu sa supplique, May dut rester au travail, ce qui permit à Peter de passer une nuit supplémentaire à la maison du lac. Il s'était faufilé dans l'atelier dès que Pepper et Morgan s'étaient endormies. Il n'avait pas voulu travailler sur quoi que ce soit dans la journée, au cas où Pepper ou quelqu'un d'autre, comme Happy, viennent l'interrompre et voient ce qu'il était en train de faire. Il savait qu'ils seraient au moins inquiets pour lui, et qu'au pire, ils penseraient qu'il avait finalement perdu l'esprit et l'empêcheraient de mener son projet à bien.
Il ne savait même pas quel était exactement son plan, pour le moment. Il savait jusqu'il allait utiliser le Royaume Quantique pour voyager dans le temps, récupérer M. Stark dans le passé et le ramener dans le temps présent. Il n'avait pas peaufiné les détails, encore, mais c'était les prémisses de son plan. Il fallait d'abord qu'il comprenne certaines choses. Comme, par exemple, comment fonctionnait le voyage dans le temps à travers le Royaume Quantique, même s'il avait saisi une bonne partie de l'idée, la nuit dernière, mais il avait encore quelques recherches à faire. Par ailleurs, il se demandait encore à quel moment exact il prendrait M. Stark, et comment il lui ferait mettre un costume à voyager dans le temps, rapidement, et probablement contre son gré, parce qu'il n'y aurait pas le temps pour des explications, et même s'il pouvait y en avoir, Peter ne pensait pas que l'homme serait d'accord. Et il avait aussi besoin de découvrir qui pourrait l'aider pour mettre en marche l'équipement de voyage dans le temps, parce qu'il fallait qu'il y ait quelqu'un ici pour le ramener dans le présent avec M. Stark.
Toutes ces pensées tourbillonnaient dans son esprit. Une chose à la fois.
- Tu es là, F.R.I.D.A.Y. ? demanda Peter en se rasseyant au bureau de Tony.
- Je suis toujours là, Peter, répondit-elle, et Peter crut détecter une touche de sarcasme dans sa voix.
- C'est vrai, sourit-il. J'ai une question et je pensais que tu pourrais m'aider.
- Quelle est ta question ?
- Est-ce que tu –
Il se râcla nerveusement la gorge. Si F.R.I.D.A.Y. devait lui tourner le dos et vendre la mèche, c'était probablement maintenant.
- Est-ce que tu sais où se trouve l'équipement de, heum, la machine à voyager dans le temps ?
- Oui, répliqua-t-elle, mais elle ne s'étendit pas davantage.
- Heum... où ça ? demanda-t-il, espérant qu'elle lui dirait.
Il avait vraiment besoin qu'elle soit de son côté, s'il voulait espérer mettre ce projet sur pieds.
- Elle est ici, répondit-elle.
- Ici ?
Ses sourcils se froncèrent, et il pointa du doigt le sol de l'atelier.
- Tu veux dire ici ici ?
- Oui, Peter. Elle est dans l'une des unités de stockage de M. Stark, derrière la porte qui se trouve juste derrière toi.
Putain de merde.
Peter se retourna et trouva la porte.
- Celle-ci ? demanda-t-il en la pointant du doigt.
- Oui.
- Tout est... là ? Juste là ?
Il n'arrivait pas à y croire. Soit c'était une chance insolite, soit un signe du destin.
- Pour-pour-pourquoi elle serait là ? demanda-t-il.
- C'était l'endroit le plus logique, répondit F.R.I.D.A.Y.
Peter n'était pas vraiment d'accord avec ça, mais quelle que soit la personne qui l'ait placée ici, elle ne devait pas s'inquiéter du fait qu'un petit justicier adolescent pourrait la voler.
- Le Complexe a été détruit et il n'existe aucun autre bâtiment sûr pour la garder, depuis la confrontation avec Thanos.
Peter tressaillit à l'entente de son nom.
F.R.I.D.A.Y. continua.
- Les Avengers ont décidé que le meilleur endroit pour la stocker se trouvait ici.
- Quels Avengers ?
- Captain America et le Dr. Banner.
- Je crois qu'on l'appelle Professeur Hulk, maintenant, la corrigea automatiquement Peter.
- Noté, dit F.R.I.D.A.Y.
- Donc... l'équipement pour voyager dans le temps est ici, murmura-t-il dans sa barbe. Tout est là.
Bien, la première étape de son plan était ainsi moins compliquée. Trouver l'équipement pour voyager dans le temps : check.
A moins qu'il ne puisse pas ouvrir la porte.
- Et j'y ai accès ? demanda-t-il à F.R.I.D.A.Y. A l'unité de stockage ?
- Bien sûr, Peter. M. Stark l'a laissé pour toi.
- M. Stark m'a laissé son unité de stockage ? l'interrogea Peter en haussant un sourcil.
- Oui, ainsi que d'autres choses. Il t'a laissé tous ses brevets technologiques et le contrôle de Stark Industries, qui sera actif lorsque tu auras fini l'université et atteint l'âge de vingt-cinq ans.
- Vraiment ? chuchota-t-il.
- Oui, Peter.
Peter eut l'impression qu'on lui avait donné un coup dans l'estomac. Personne ne le lui avait dit. Et encore une fois, tout le monde devait le savoir. Pepper. Happy. May. Ils ne lui avaient rien dit. Ils pensaient sûrement qu'il n'était pas assez stable pour le supporter. Tout comme May avait attendu pour lui parler du MIT.
- Si je puis me permettre, Peter ? l'interrompit F.R.I.D.A.Y. dans ses pensées.
- Oui ? Qu'est-ce qu'il y a, FRI ?
Il leva les yeux vers le plafond, même s'il savait qu'elle n'était pas là. C'était une habitude dont Tony s'était toujours moqué, mais dont il n'avait jamais réussi à se débarrasser.
- L'équipement pour voyager dans le temps est là, ainsi que les costumes du Royaume Quantique, mais il ne reste qu'une seule Particule de Pym.
- Une particule de Pym, répéta Peter. C'est ce dont j'ai besoin pour – je veux dire, c'est ce qui est nécessaire pour voyager dans le royaume quantique. Pour voyager dans le temps. C'est ça ?
- C'est exact, mais si mes hypothèses sont exactes concernant le fait que tu t'intéresses à ce sujet en particulier, en l'absence de M. Stark, tu dois savoir qu'un seul tube ne te permettra que d'aller dans le passé et revenir. Tu as besoin d'un second tube pour ramener M. Stark avec toi.
Peter rit de sa propre idiotie, lui qui avait cru avoir une chance de bluffer avec F.R.I.D.A.Y.
- Est-ce qu'il existe d'autres Particules de Pym ? demanda-t-il.
- Je n'ai aucune informations concrètes, mais je dirais que, étant son créateur, le Dr. Hank Pym doit en avoir plusieurs en sa possession, répondit F.R.I.D.A.Y.
- C'est... logique. Et où se trouve le Dr. Pym ?
- Il réside actuellement à San Francisco, là où se trouve son laboratoire.
Peter passa une main dans ses cheveux, frustré. Comment était-il censé aller à San Francisco, pénétrer dans le laboratoire du Dr. Pym, trouver ses particules pour les voler et ensuite retourner à New-York sans se faire prendre ?
- En dehors du Dr. Pym, Scott Lang a également des particules en sa possession étant donné qu'il en a besoin pour alimenter le costume d'Ant-Man, ajouta F.R.I.D.A.Y.
Il jeta un regard incrédule en direction du plafond.
- T'aurais pas pu commencer par ça ?
Accéder au costume d'Ant-Man serait bien plus simple.
- Toutes mes excuses, dit F.R.I.D.A.Y., mais elle n'avait pas l'air désolée. Comme toujours, je m'efforce de donner des explications minutieuses.
- Tu sais, je commence à comprendre pourquoi Tony menaçait si souvent de te recoder.
- En effet.
Peter prit une profonde inspiration, la relâcha, et acquiesça pour lui-même.
- Ok. Donc j'ai juste à voler les particules de Pym au costume d'Ant-Man, pour les utiliser pour remonter dans le temps et trouver M. Stark, et, je ne sais pas encore comment, le forcer à mettre le costume du voyage dans le temps pour pouvoir le ramener ici. Ça a l'air... simple. Parfaitement, parfaitement faisable.
Ou pas.
Il grogna et enfonça son visage dans ses mains. Quelle galère.
*****
- Peter, il est actuellement 5h34, lui annonça F.R.I.D.A.Y., le faisant sursauter.
- Super, F.R.I.D.A.Y., marmonna-t-il en continuant à farfouiller dans les informations qui défilaient devant lui, prenant des notes.
Vers 1h, il avait eu l'idée d'un costume temporel fait de nanotechnologies, comme l'armure de Tony, et de cette manière, il pourrait mettre le réceptacle sur l'homme, et faire en sorte que le costume se déploie sur lui. Le seul problème était que... les nanotechnologies étaient difficiles à comprendre.
- Miss Potts sera debout bientôt, lui rappela F.R.I.D.A.Y.
- C'est vrai.
Peter se frotta les yeux. Ils brûlaient de fatigue. Il avait à peine dormi la nuit suivante, et cette nuit, il n'avait pas dormi du tout.
- Merci pour les rappels.
- Je te suggère d'aller au lit pour ne pas attirer de suspicions, dit F.R.I.D.A.Y.
- Je pense que tu as raison, répondit Peter avec un sourire.
Apparemment, F.R.I.D.A.Y. et lui étaient de mèche, maintenant. Elle avait été essentielle dans sa compréhension de toutes ces nanotechnologies. Ils avaient presque fini de dessiner le modèle initial du costume temporel en nanotech. Il se leva et s'étira.
- Si tu veux, je peux continuer à travailler sur le projet des nanotech, et si tu n'as pas d'objections, je commencerai la production lorsqu'il sera complet, proposa F.R.I.D.A.Y.
- Ça serait génial, sourit-il à nouveau, avant de se diriger vers la porte. Merci, F.R.I.D.A.Y.
- Avec plaisir, Patron.
Peter s'arrêta net devant la porte, momentanément choqué par cette adresse. Il ouvrit la bouche et la referma. Il ne la corrigea pas. Si elle voulait l'appeler comme ça, il pouvait vivre avec. Pour l'instant. Après tout, son vrai « patron » serait bientôt de retour. Il s'en assurerait.
La soudaine réalisation de cette pensée le fit à demi-sourire, tandis qu'il ouvrait la porte qui lui faisait face. Il remonta les escaliers et se faufila dans sa chambre, se sentant plus heureux qu'il ne l'avait été depuis un long moment. Il tomba dans son lit et s'endormit en quelques secondes.
Aucun fantôme ne vint hanter ses rêves.
*****
F.R.I.D.A.Y. ne finit pas le réceptacle à nanotech ce jour-là, et Peter dut quitter la maison du lac ce soir-là pour retourner à New-York, parce qu'il avait école le lendemain, mais avec l'aide de F.R.I.D.A.Y., il parvint à transférer son interface et ses serveurs sur son ordinateur, chez lui.
Il passa le reste de la semaine à finir le design, et F.R.I.D.A.Y. commença à produire le réceptacle, pour qu'il soit créé et prêt à être testé lorsqu'il serait de retour à la maison du lac le week-end d'après.
A supposer que ça fonctionne, il fallait juste maintenant qu'il découvre comment accéder au costume d'Ant-Man et décide qui serait la personne qui activerait la machine à voyager dans le temps pendant qu'il retournerait dans le passé. Il savait que c'était un faux problème. Il savait déjà qui l'aiderait. La seule personne en qui il avait confiance.
Ned.
Il fallait juste qu'il trouve le courage de demander. De dire à son ami ce qu'il était en train de préparer.
Il regarda son téléphone dans sa main, lequel affichait les informations de contact de Ned. Il avait trépigné toute la semaine à l'école, se demandant s'il devait en parler à Ned, mais c'était vendredi, ce soir, et il avait besoin de son ami à ses côtés parce qu'il espérait que le costume en nanotech fonctionnerait et qu'il pourrait retourner dans le temps la semaine prochaine. Ça coïncidait avec ses vacances de Printemps, alors ils auraient toute la semaine de libre. C'était le parfait timing. Comme si c'était planifié. Prédestiné.
Peter était supposé faire ça.
Il tapota nerveusement le sol avec son pied. S'il était aussi confiant, pour admettre son plan à Ned était-il si difficile ? Il appuya sur le nom de son ami avant de changer d'avis. Il fallait qu'il ait cette conversation. May pensait qu'il était dehors en tant que Spider-Man et était sortie en rendez-vous. Peter ne connaissait pas les détails, mais il savait qu'elle rentrerait bientôt à la maison et il voulait être capable d'argumenter avec Ned sans possibilité d'être entendu.
- Hey, Peter, quoi de neuf ? demanda Ned en répondant à la troisième tonalité.
- Hey, Ned. Hum, est-ce que t'as un peu de temps pour parler ?
- Pour toi ? Toujours, répondit Ned.
Peter sourit et essaya de rassembler son courage.
- Ok, heum, alors, écoute-moi sans m'interrompre avant de me dire que je suis dingue.
- Peter, soupira Ned.
- Non, attends. Juste, écoute. Laisse-moi le dire.
La jambe de Peter tressautait frénétiquement.
- Donc, j'ai eu cette idée.
- Oh, putain, l'interrompit son ami.
- Ned !
- Je suis désolé, Peter, mais rien de bon ne survient jamais quand tu dis cette phrase. Et tu le sais.
- Ok, tu as sans doute raison, mais écoute. Tu sais que je t'ai raconté que les Avengers étaient retournés dans le temps pour récupérer les Pierres de l'Infini, pour nous ramener ?
- Ouais.
- Ok, et tu te rappelles que je t'ai dit que, quoi que tu fasses dans le passé, ça ne peut pas affecter le présent, ça devient juste une réalité alternative ?
Peter savait qu'il le savait. Ils en avaient discuté tous les deux plus d'une fois.
- Oui..., dit Ned comme s'il s'attendait à quelque chose de terrible.
- Ce qui fait que j'ai pensé qu'il était impossible de faire quoi que ce soit pour aider M. Stark parce que – parce que si on remontait dans le temps et qu'on essayait de le sauver, alors il serait sauvé dans une réalité alternative, il ne serait pas vivant dans la nôtre.
- Uh-huh.
- Mais... je pense qu'il y a un moyen. Je pense que j'ai trouvé.
Peter pouvait à peine contenir son excitation.
- Peter...
Cette fois, son ami semblait triste.
- Non, écoute-moi, Ned. S'il-te-plait, le supplia-t-il.
Il avait besoin de Ned. Il avait besoin que son meilleur ami soit de son côté. Il avait besoin de lui pour ça.
- J'écoute, dit Ned.
- Et si on remontait dans le temps, mais qu'au lieu de sauver M. Stark, je le prenais pour l'amener ici. Maintenant. Dans le présent.
Il déglutit difficilement. Voilà. Tout son espoir résidait là.
Ned resta silencieux.
Peter continua d'expliquer.
- Ça créerait quand même une autre réalité alternative, mais ça serait pas grave parce qu'on aurait M. Stark.
- Peter, dit prudemment Ned, de la même manière qu'il parlerait à une personne dingue qui s'apprêtait à sauter d'un toit.
- Ned, s'il-te-plait.
Il ne voulait vraiment pas que son ami remette en doute sa logique. Ça pourrait marcher. Il savait que c'était possible.
- Non, écoute. Si tu prends M. Stark dans le passé et que tu le ramènes ici, tu ferais exploser cette réalité alternative, raisonna Ned. Iron Man a sauvé l'Univers, tu te rappelles ? Si tu le prends... alors, dans cette réalité, tout le monde mourra.
- Tu n'en sais rien, répondit Peter. On – on n'a aucune idée de comment les choses se seraient passées si M. Stark n'avait pas – s'il n'avait pas –
La respiration de Peter se coinça dans sa gorge. Il n'arrivait pas à le dire.
- S'il n'avait pas claqué des doigts, finit Ned à sa place.
Peter acquiesça même si Ned ne pouvait pas le voir.
- Ouais. On n'en sait rien. Peut-être que quelqu'un d'autre l'aurait fait. Peut-être que Thanos n'aurait jamais eu le gantelet.
- Ça fait beaucoup de « peut-être », dit Ned.
- T'es de mon côté ou pas ? claqua Peter.
- Tu sais que je le suis, répondit gentiment Ned. Mais, Peter, pense à ça... si tu prends M. Stark du passé, alors tu laisses une autre réalité alternative sans lui Il y aura un autre toi et une autre Mme Stark et Morgan sans lui.
- Ils seraient sans lui dans tous les cas. On sait tous les deux comment ça se finit, raisonna Peter. Il serait... il serait mort.
Ned n'argumenta pas.
- Au moins, de cette manière, il serait toujours en vie. Il serait toujours ici avec cette Pepper et cette Morgan. Et... avec moi. Il pourrait vivre sa vie. C'est pas mieux que de mourir ?
Sa voix prit une intonation plus aigue sur la dernière phrase.
- Je ne sais pas, Peter, soupira Ned.
Au moins, ce n'était pas vraiment un non.
- Comment ça, tu ne sais pas ?
- Je pense que tu manques trop de recul pour réfléchir avec logique, dit prudemment Ned.
Peter grinça des dents.
- Je m'en fiche. Je vais le faire. Tu vas m'aider ou pas ?
Ned ne dit rien, d'abord, et Peter eut peur qu'il refuse réellement.
- Je vais t'aider, finit-il par dire d'un ton résigné. Bien sûr que je vais t'aider, Peter.
- Merci, Ned, sourit Peter. Vraiment. Merci, merci.
Ned eut un rire.
- Dis-moi juste ce qu'il faut que je fasse.
- Je le ferai, dit Peter. Il faut d'abord que je règle certaines choses, mais je pense que je serai prêt à la fin du week-end.
- Ok. Tiens-moi au courant.
- Ça marche, acquiesça Peter, alors qu'il entendait une clé tourner dans la serrure. Je dois y aller. May est rentrée. On se parle plus tard.
- D'accord. A plus, Peter.
- A plus, Ned.
Peter raccrocha.
Il se leva quand il entendit May entrer dans l'appartement. Il allait l'appeler pour lui dire qu'il était à la maison, quand il entendit une autre voix. May parlait à quelqu'un. Son rendez-vous. Hein ? May n'avait jamais ramené quelqu'un à l'appartement, avant.
Il sortit de sa chambre et se dirigea silencieusement vers l'entrée.
- Ça m'a beaucoup plu, entendit-il dire May. Merci.
- Ça m'a beaucoup plu aussi.
Cette voix était familière. Il entra dans le salon et eut une vision claire de sa tante et de...
Ses yeux s'écarquillèrent sous le choc.
- C'est quoi ce délire ? dit-il soudainement.
- Peter ! s'exclama May, choquée par son langage et de le voir ici alors qu'il était censé être dehors en tant que Spider-Man.
- Heum... qu'est-ce qui se passe ici ? demanda Peter en pointant May et Happy alternativement.
Happy haleta.
- Et bien, heu, tu vois..., marmonna May en essayant d'expliquer.
- Oh mon Dieu, vous sortez ensemble ?
Les yeux de Peter s'écarquillèrent. Il ne l'avait pas vu venir.
- Peter, écoute, on allait t'en parler, dit doucement May.
- Vous alliez m'en parler ?
Ses sourcils se froncèrent d'un air confus. Ça voulait dire que ce n'était pas quelque chose de récent.
- Attends. Depuis combien de temps vous...
May soupira mais répondit :
- Deux mois environ.
- Deux mois !
Sa voix craqua sur le dernier mot. Il n'arrêtait pas de rejouer la phrase de May dans sa tête.
- On voulait te le dire, dit May de façon plus anxieuse. On ne savait juste pas comment tu le prendrais.
Peter secoua la tête.
- J'arrive pas à le croire.
- Et clairement, on avait raison de s'inquiéter. Tu ne le prends visiblement pas bien, dit May en se dirigeant vers lui.
Il fit deux pas en arrière en réponse.
- Evidemment que je le prends mal ! Vous m'avez tous les deux menti et – et vous êtes sortis ensemble dans mon dos pendant des mois, les accusa-t-il.
May eut un raclement de gorge moqueur.
- Tu nous fais passer pour des adolescents agités par leurs hormones.
- Oh mon Dieu. Dégueu, répondit-il en fronçant le nez de dégoût et en couvrant ses oreilles. Mes oreilles. Je veux plus jamais entendre un truc pareil.
May roula des yeux.
- Tu es vraiment dramatique.
- Non, je le suis pas !
May lui lança un regard sceptique.
- Je pense que je réagis de façon tout à fait raisonnable. Tu viens juste de me lâcher cette bombe en plein visage !
Peter ne pouvait retenir l'accent hystérique de son ton.
- Chéri, calme-toi, lui dit May, tendant la main pour attraper son poignet, mais il le tourna pour lui échapper.
- Je suis calme !
- Tu n'as pas l'air calme, gamin, dit finalement Happy.
- Personne ne t'a rien demandé !
Peter ne savait pas d'où lui venait la soudaine colère qui l'envahissait.
- Et si on s'asseyait tous pour en discuter ? suggéra May, essayant de calmer la situation.
- Je veux pas m'asseoir et parler, protesta Peter, sentant plutôt le besoin de s'enfuir.
De s'échapper quelque part où les choses avaient un peu plus de sens.
- Je veux – je – il faut que j'y aille.
Il tourna les talons et se dirigea vers sa chambre.
- Où tu vas ? lui demanda May.
- Dehors ! claqua-t-il. Là où j'aurais dû me trouver à l'origine. Au moins, rien de tout ça ne se serait passé.
- Je suis pas sûr que tu devrais sortir en tant que Spider-Man pour le moment, dit Happy.
- Happy a raison. Tu es en colère, le raisonna May.
- Et bien je me fiche de ce qu'Happy pense. Il n'est pas M. Stark. Ce n'est pas mon p – il n'est personne pour moi, lâcha méchamment Peter, volontairement pour faire du mal.
Il ignora la petite vague de regret qui naquit de ses paroles aussitôt que les mots passèrent la barrière de ses lèvres. Ça n'avait pas d'importance. Happy méritait d'être blessé. L'homme lui avait fait tout un discours rigoureux, lui disant qu'il devait avancer et vivre sa vie. Et bien, apparemment, c'était facile à dire, pour lui, parce que pendant tout ce temps, il avait avancé en sortant avec May. En y repensant bien, c'était sans doute pour cette raison qu'il avait été si gentil avec lui, ces derniers temps. Ce n'était pas parce qu'il tenait vraiment à lui.
- M'attendez pas ! s'écria Peter en claquant la porte.
Il ne se rappelait pas de la dernière fois qu'il avait été aussi en colère. Une part de lui, au fond, reconnaissait que c'était irrationnel, mais il ne pouvait s'en empêcher. La rage le consumait. Il retira ses vêtements, enfila son costume de Spider-Man, et s'échappa par la fenêtre avant que May ou Happy ne puisse le suivre.
*****
BOOM.
Voilà l'idée de Peter. Qu'est-ce que vous en pensez ? Vous croyez que ça va marcher ? Si oui, à quel prix ?
Alors perso pendant ma lecture j'étais genre terrifiée par la réaction de Tony lorsqu'il apprendrait ce qu'a fait Péter, genre anéantir complètement la chance de cette réalité alternative d'etre sauvée de Thanos, tout ça... Pas vous?
J'aime trop cette histoire. Sérieux, ces derniers temps je traduisais un peu par obligation, pour cette raison que c'était pas trop régulier, mais là c'est vraiment revenu, je suis au taquet et deja en train de traduire la suite, tout comme pour Accepting The Tides ❤️ je fais au mieux, les amis. Je vais voir d'alterner un peu entre les deux histoires, peut-être poster ATT le jeudi, et WIT le dimanche. Vous en dites quoi?
J'espère que vous allez bien. Prenez bien soin de vous et merci d'être toujours là ❤️
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