Prologue : La mort n'est pas toujours la fin
Bonjour tout le monde ! Ça y est, on débute enfin avec notre prologue qui j'espère vous plaira beaucoup ^^ j'enchainerais un peu plus tard dans la journée avec le chapitre 1 et, si j'ai le temps, le 2. Bonne lecture ^^
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L'esprit d'Alec cessa de fonctionner. Une main posée sur la joue de son fils pour maintenir sa tête en place, l'autre serrant sa main pour le soutenir, le noiraud dévisagea longuement son époux, encore sous le choc de la nouvelle. Le Chasseur d'Ombre n'avait strictement aucune idée de ce que pouvait être une majorité magique et ses conséquences. Mais, d'une certaine manière, l'information lui était bien également, dès lors que son compagnon avait prononcé les mots fatidiques : Max était en train de mourir. Leur fils cadet vivait certainement ses derniers instants sans qu'il ne sache réellement pourquoi. Tout ce qu'il voulait, lui, c'était sauver la vie de son enfant, point finale. D'une voix paniqué et chevrotante qu'il s'éfforça de maitriser, Alec darda son regard cobalt sur son amant.
- Comment ça il est en train de mourir ? C'est quoi cette histoire de majorité magique ? Par l'Ange, Magnus, qu'est-ce qui arrive à notre fils ?
Cependant, le Grand Sorcier de Brooklyn était incapable de répondre, son regard doré aux pupilles fendues ancré sur le visage du plus jeune qui agonisait peu à peu. Au pied du lit, à genoux et serrant son pendentif de coeur dans sa main gauche, Rafael avait les joues inondées de larmes douloureuses et brûlantes, les sanglots déchirant sa poitrine qui se soulevait pas à-coups alors qu'il priait l'Ange Raziel en espagnol, sa langue maternelle, de bien vouloir épargner la vie de son petit frère et le ramener jusqu'à eux. Alec sentait la situation lui échapper. Il ne pouvait pas veiller Max, empêcher Magnus de tomber en état de choc et en même temps tenter de calmer Rafael. C'était trop à la fois, même pour lui. Le noiraud somma donc son mari de revenir à la réalité, même si c'était douloureux.
- Magnus !! Cria-t-il brusquement, arrachant un sursaut à l'asiatique. Qu'est-ce qui arrive à Max ?
- Je...Je vais appeler mon père, il a déjà géré ça..., souffla l'Indonésien d'une voix tremblante et incertaine.
L'immortel se rendit au salon où il composa le numéro de Ragnor, priant silencieusement ce dernier de bien vouloir décrocher au plus tôt malgré l'heure avancée de la soirée. Ne décrochant pas, Magnus retenta sa chance trois fois encore avant que le plus vieux ne daigne répondre à son coup de fil. Face à sa voix enrouée, le plus jeune comprit que son père avait certainement passé les dernières heures à pleurer et à hurler sa frustration et sa douleur face à l'annonce du cancer de son fils. Inquiet, le britannique parla face au silence de son enfant.
- Magnus ? Qu'est-ce qu'il se passe, anakku, tout va bien ?
- Papa...Il faut...je t'en supplie il faut que tu viennes, c'est Max il...il fait sa majorité magique..., pleura-t-il en retenant ses sanglots déchirants.
- C'est pas vrai....Ne bouge pas j'ouvre un Portail et je suis là dans une minute.
Magnus raccrocha, sachant que son père ne mentait pas. Comme promis, Ragnor apparut au beau milieu du salon des Lightwood-Bane quelques instants plus tard. L'ancien Grand Sorcier de Londres avait les cheveux hirsutes et son costume légèrement débraillé. Il avait dû passer une mauvaise nuit suite à ce qu'il s'était passé à l'hôpital et, bien que comme son fils il tienne très bien l'alcool, son eau de cologne contenait de nouvelles effluves que Magnus identifia comme du brandy, voire quelques whisky. Le plus vieux serra son cadet dans ses bras et se laissa conduire jusqu'à la chambre de Max et de Rafael où le jeune sorcier continua de convulser violement. Ragnor s'agenouilla à ses côtés et passa ses mains au dessus de son corps, comme Magnus un peu plus tôt.
- Depuis combien de temps est-il comme ça ? Demanda-t-il finalement.
- Une dizaines de minutes je dirais, murmura Alec. C'est Rafael qui est venu nous réveiller et on a trouver Max comme ça. Ragnor, qu'est-ce qu'il se passe ? Magnus a parlé de majorité magique, qu'est-ce que c'est ?
- Attend...tu ne lui as rien dit ? S'étonna le britannique en tournant un regard surprit vers son fils avant de soupirer. Alec, tu dois savoir que la majorité magique est un passage obligatoire dans la vie d'un sorcier. C'est un peu comme la suite de la poussée magique. Chez nous, la majorité magique représente la pleine puissance de nous pouvoir. On atteint la majorité quand notre magie s'est pleinement développée. Et même si ça ne signifie pas qu'on sait encore totalement s'en servir, c'est la finalité du développement de chaque sorcier, c'est l'atteinte de notre immortalité.
- Mais les sorciers sont immortels de naissance, non ?
- C'est vrai, mais tôt ou tard nous notre corps finit par arrêter de vieillir. Ce jour est arrivé pour Max. Il a atteint sa majorité, sa magie est à sa pleine puissance. Tu comprend ce que ça veux dire ?
Oui, il comprenait parfaitement. Son bébé, son premier enfant, son petit coeur, était en train de devenir le sorcier qu'il avait toujours voulu être. Désormais, Max serait toujours, tout du moins sur le plan physique, âgé de dix-huit ans. Il garderait son visage encore enfantin malgré le fait qu'il soit déjà un beau jeune homme accomplit. Mais il ne comprenait toujours pas pourquoi son fils réagissait de cette manière. Et si c'était le signe que quelque chose n'allait pas ? Et si sa majorité se passait mal ?
- Pourquoi est-ce qu'il convulse ? S'enquit Alec en caressant les cheveux de son enfant, espérant ainsi l'apaiser par se geste et l'aider à faire passer sa crise. Qu'est-ce qui ne va pas ?
- Alec..., commença Ragnor en prenant sa voix la plus douce possible afin de l'aider à passer le choc de la nouvelle qu'il avait à lui annoncer,...la majorité magique se caractérise par l'immortalité, le fait qu'on cesse de vieillir. Pour ça, tous les sorciers et toute les sorcières vivent la même chose. Les cellules de notre corps meurent une à une et elles sont régénérées une seule et dernières fois. Quand ce processus sera fait, le coeur de Max va cesser de battre et c'est sa magie qui va le relancer. Il va mourir avant de renaitre. Malheureusement, chez certain sorcier, la magie n'arrive pas à faire repartir le coeur...
- Max va..., bredouilla Alec avant de porter un regard remplis de larmes et accusateur sur son mari,...tu le savais...? Tu le savais et tu n'as rien dit ?! Comment tu as pu ne pas me prévenir ?! Max va mourir et tu t'en fiche complétement ?! Mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ?! Quel père tu fais ?
Face à lui, Magnus sentit les larmes déborder de ses yeux et sa lèvre inférieur trembler violement alors qu'une boule de chagrin obstruait sa gorge. Alec savait au fond de lui qu'il avait dépassé les bornes en parlant de cette manière à son époux, mais il ne pouvait s'empêcher de se dire que si Magnus l'avait prévenu plus tôt, Max aurait plus de chance de survit. Un sanglot s'échappa d'entre les lèvres entre ouvertes de l'asiatique et, avant que son père ait pu le retenir, l'Indonésien s'enfuit à toute jambes dans le salon. Ragnor soupira et secoua la tête tristement, déçut par la scène qui venait de se dérouler sous ses yeux et à laquelle il aurait préféré de jamais assister. Alors que Rafael priait toujours au pied du lit de son frère, l'ancien Grand Sorcier de Londres se tourna vers son gendre et ami.
- Tu n'aurais pas lui dire ça. Je sais que tu es inquiet pour Max, et je le comprend parfaitement, mais met toi à la place de Magnus : entre ta disparition, ton retour, son kidnapping, celui de Max, ce qu'il s'est passé ce soir à l'hôpital et maintenant la majorité magique de Max ? C'est normal qu'il ait oublié de t'en parler. Alec, Magnus a beau être immortel il n'en est pas moins un homme comme un autre, pas un dieu. Lui aussi se troupe, doute aussi. Mais tu sais comme moi que jamais il n'atteindrait volontairement à la vie de Max ou de celle de Rafael. Va le voir, parce que je suis prêt à parier qu'il ne va pas bien du tout...Vas-y, je veille sur Max.
Poussant un soupire profond, Alec se leva après avoir embrasser le front de ses deux fils et il fila au salon pour rejoindre Magnus. Le Nephilim trouva son mari sur leur balcon, accoudé à la rambarde de pierre. L'Indonésien avait le corps tremblant, secoué de pleurs, son visage pâlissant baigné de larmes. Les sanglots déchiraient son coeur et son âme et Alec comprit, le coeur gros et meurtris, qu'il avait largement dépassé les bornes. Il savait pertinemment que si Magnus pleurait, ce n'était pas à cause du trop plein d'émotion qu'il venait de vivre ni à cause de ce qu'il avait apprit sur son état de santé, non. Magnus pleurait parce que son propre mari lui avait dit qu'il était un mauvais père et, indirectement, que si Max ne s'en sortait pas ce serait entièrement de sa faute. Mais Alec regrettait chaque parole prononcées. Ses mots avaient dépassés sa pensée, et il allait devoir redoubler d'efforts pour réparer le coeur cassé de son compagnon.
- Chéri ? Je....je suis désolé pour ce que je t'ai dis...Je ne voulais pas te faire de mal, j'ai parlé sous le coup de l'émotion et comme un con je n'ai pas réfléchit à ce que ça te ferait...mon chat je suis sincèrement désolé...S'il te plait, regarde moi, mon amour...
Alec posa une main sur l'avant bras de son époux et l'asiatique osa enfin se tourner vers lui. Ses pleurs redoublèrent lorsqu'il croisa le regard du plus jeune et il se réfugia dans ses bras, tremblant de tous ses membres comme un chateau de carte sur le point d'être réduit à néant. L'Indonésien bredouilla des mots dans sa langue des mots qu'Alec ne comprit pas, mêlé à des excuses douloureuses. Contre son épaule, Magnus sanglota lourdement, déplorant à quel point il était un père déplorable et que si Max s'en sortait il finirait tôt ou tard par le perdre à cause de son cancer et qu'il ne valait pas mieux qu'Asmodée comme parents. Alec, les larmes aux yeux, s'écarta avec prudence de son homme et essuya ses larmes de ses pouces, profitant pour prendre son visage en coupe.
- Mon coeur, tu n'es pas un mauvais père, loins de là. Regarde, il y a quelques heures encore Cat t'a annoncé que tu étais malade et ta première pensée a été pour Max. Tu vaut bien plus qu'Asmodée, et tu es un bien meilleur père que moi, c'est certain. Regarde, en plus d'être un mauvais père je suis aussi un mauvais mari pour t'avoir fait pleurer. Je suis désolé mon chat. Tu as eu plein de choses en tête ces derniers temps et sous tes airs de grands sages j'ai parfois tendance à oublier que tu dissimule souvent ce que tu ressens justement parce que tu es le meilleur d'entre nous. Je t'aime, et je suis désolé.
- Je t'aime aussi, Sayang, bredouilla Magnus en capturant ses lèvres presque timidement, reniflant alors que ses larmes cessaient enfin de couler. Et tu n'es pas un mauvais mari, ni un mauvais père non plus.
Alec sourit et captura une fois de plus les lèvres du plus vieux, le berçant tout contre son coeur et activant leur rune de mariage pour le calmer et l'apaiser. Ils restèrent ainsi quelques minutes avant de s'écarter finalement l'un de l'autre, un peu plus serein mais toujours inquiets quant à l'état de leur enfant. Main dans la main, ils rejoignirent la chambre de Max où Magnus prit Rafael dans ses bras pour le calmer, laissant son fils ainé déverser son chagrin sur son épaule, tandis que le noiraud se réinstallait de l'autre côté du lit de Max pour prendre sa main dans la sienne et caresser ses cheveux.
- On ne peut rien faire en attendant ? Pour soulager la douleur ou même après pour aider son coeur à repartir ? S'enquit-il d'une voix peu assurée.
- Malheureusement non, c'est à Max de s'aider lui-même. Son esprit est déjà loins de nous, il ne nous entend même plus, expliqua le sorcier. Sa magie est la seule qui puisse l'aider à passer cette épreuve là.
- Toi aussi tu es passé par là ? Demanda le noiraud avec curiosité.
- Comme tous les sorciers, oui, sourit Ragnor avec nostalgie. J'ai fais ma poussée à trente quatre ans et mon coeur s'est arrêté de battre sept minutes, un assez bon record, je te l'avoue, mais c'est Magnus qui détient l'arrêt cardiaque le plus long à ce jour.
Alec écarquilla les yeux et son regard passa de son mari à son beau-père en totale incompréhension. Il ne comprenait pas cette histoire de record. De quoi pouvait bien parler le britannique ? Avec un hochement de tête en direction de son fils qui berçait toujours Rafael contre son coeur, Ragnor incita Magnus à raconter à Alec sa propre majorité magique.
- Lorsqu'un sorcier subit sa majorité magique, deux éléments sont cruciaux : l'âge de la majorité et le temps d'arrêt cardiaque. Plus le sorcier est puissant, plus sa majorité se fera jeune, et plus longtemps son coeur cessera de battre.
- Lorsque la magie est puissante, elle prend plus de temps à se canaliser pour faire repartir le coeur, expliqua Ragnor.
- Ma majorité je l'ai faite à dix-neuf ans, ce qui est relativement jeune pour un sorcier, raconta Magnus en essuyant les larmes de son fils ainé. Mon coeur s'est arrêté de battre dix-sept minutes avant de repartir. Comme j'étais le descendant d'un prince de l'enfer, ma magie était plus conséquente et plus puissante. Mais pour Max...je savais qu'il était plus puissant que moi et que sa magie surpassait la mienne de très loins, mais je suis inquiet. Dix-huit ans c'est très jeune, et je ne sais pas combien de temps son coeur sera à l'arrêt...
- Il est fort, assura le sorcier à la peau verte, il va survivre, c'est certain.
Avant que Magnus ait pu lui répondre, Max se recroquevilla sur lui-même, sa crise enfin passée. Le jeune homme gémit de douleur en pleurant, les bras passés autour de son corps tremblant. Sa tête lui tournait, ses oreilles bourdonnaient, et il avait l'impression que chacun de ses membres étaient en train de prendre feu simultanément. Dans sa léthargie, le jeune homme chercha à s'accrocher à la voix de ses parents qui lui disaient de tenir de coup, que tout irait mieux très vite et qu'il n'avait pas à s'en faire, qu'il était fort et qu'il se remettrait vite. A la vérité, Max ne pensait qu'à sa souffrance et priait pour que son agonie s'achève. Dans les bras de Magnus, Rafael sanglota d'autant plus que le sorcier réalisa que ses fils étaient connectés par leur rune de parabatai et que Rafael souffrait également de la majorité de Max. Le seul réconfort à cette idée était que, partageant leur énergie, Max pourrait puiser en Rafe pour s'en sortir. Mais la pensée que Rafe meurt à son tour le frappa subitement et il retint un énième sanglot.
- C'est presque finit, annonça Ragnor en sortant sa montre à gousset de sa poche. Son coeur s'emballe, il va falloir être patient. Alec, contrairement à Magnus tu n'as jamais vécu ça, alors je veux que tu gardes ton calme. Le coeur de Max va certes s'arrêter mais garde en tête que ce ne sera qu'une question de minutes avant qu'il ne reparte.
- J'espère que tu sais de quoi tu parles, Ragnor...
Dans son lit, le sorcier à la peau bleue hurla soudainement, le corps saisit de soubresauts avant de retomber lourdement contre son matelas, les yeux ouverts alors que l'itincelle de vie en eux le quittait peu à peu. Au creux du giron de son Ayah, Rafael poussa un cri déchirant, hurlant le prénom de son frère et amant, alors que sa rune de parabatai disparaissait de son cou. Les larmes dévalaient ses joues comme des torrents et il ne pouvait rien contre elles. Le jeune homme tendit les bras vers son frère et Magnus le laissa se nicher contre lui, enserrant son corps encore tiède de ses bras, déposant les débris de son coeur contre le siens alors que son collier avait lui aussi cessé de battre. Alec, lui, pleurait en silence, caressant les cheveux bleus et couvert de sueur de son fils qui venait de rendre son dernier souffle.
- Cinq minutes, annonça Ragnor, les yeux rivés sur sa montre.
Magnus se mit à faire les cents pas dans la pièce. Il réalisait enfin ce qu'avait du vivre le britannique lorsque lui-même était mort dix-sept minutes consécutives. C'était un enfer sans nom. L'Indonésien avait l'impression de mourir avec son fils, il avait des palpitations et le coeur prêt à exploser dans sa cage thoracique. Ragnor annonçait régulièrement le signe écoulé et, après un quart d'heure, Max ne donnait toujours aucun signe de retour. Se tournant vers son père, Magnus l'intérrogea silencieusement. Le verdict tomba comme une masse alors que son coeur venait mourir à ses pieds.
- Magnus...ça fait déjà vingt minutes...Je suis désolé...
- Non ! Non il ne peut pas mourir, sa magie est forte !! Il ne peux pas..., commença-t-il à sangloter.
- Je suis désolé..., répéta Ragnor les larmes aux yeux. Magnus...sa peau commence déjà à griser...je suis sincèrement désolé, mais Max n'a pas tenu...
L'indonésien sentit ses jambes se dérober sous lui alors qu'il titubait jusqu'au chevet de son fils, les larmes dévalant ses joues. D'un geste plein de vénération et de crainte, il ferma les paupières de son enfants alors qu'Alec poussait un hurlement de désespoire, suppliant Raziel de lui rentre son fils partit trop tôt. Rafael sanglotait également, pétrifié dans les bras de l'amour de sa vie qu'il n'avait pas eu le temps d'aimer comme il le voulait. Magnus prit la main de son petit dans la sienne et embrassa le bout de ses doigts et pleurant avant de posa sa main sur sa joue rugeuse, à la recherche d'un peu de contact.
- Je suis désolé....pardonne moi mon bébé, tout est de ma faute....mon petit ange, pardon, pardon, pardon....
Ragnor déglutit difficilement et essuya ses larmes douloureuses avant de ranger sa montre. Max Lightwood-Bane venait de rendre son dernier souffle sans avoir eu l'occasion de dire adieu à son frère, à ses pères ou au reste de sa famille. Pourtant, les sombres réflexions du britanniques furent interrompues par une inspiration, légère et tremblante. Relevant la tête, il constata avec surprise que le torse du jeune sorcier se soulevait de nouveau : son coeur s'était remis à battre. Les inspirations de Max se firent plus prodfondes jusqu'à ce qu'il trouve la force d'ouvrir à nouveau les yeux. Ses orbes bleues électriques étincelèrent dans la pénombre de la nuit et se posèrent sur sa famille. Dans ses bras, Rafael s'était calmé au moment où son collier s'était remis à battre et où sa run parabatai était revenue.
- Max ? L'appela Alec, la voix fragile.
- Dad...Ayah..., sourit-il de ce sourire innocent qu'ils avaient cru ne plus jamais revoir. Et Rafe...., chuchota-t-il en se nichant dans le giron de son frère, fermant les yeux pour dormir contre lui.
L'ancien Grand Sorcier de Londres prit le pouls et la tension du plus jeune, fit une analyse de sa magie, avant de déclarer qu'il allait parfaitement bien et que la crise était enfin passée. Laissant les plus jeunes dormir l'un contre l'autre, les trois adultes quittèrent la pièce et c'est alors que Ragnor leur annonça que Max serait l'un des plus puissant sorcier que le monde ait jamais connu. Son coeur s'était arrêté de battre pendant vinght-huit minutes.
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Et voilà !!
Des avis ? Des théories ? La suite tout à l'heure !! ^^
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