Chapitre 8 : Kadal Tak Berotak
Bon ! J'ai pu faire un deuxième chapitre aujourd'hui finalement ^^ Bonne lecture, vous allez adorer, et cette fois je le sais ^^
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La semaine s'était écoulée à une vitesse folle. Personne n'avait rien vu venir, et pourtant, enfin, ils y était bien. Alec s'était réveillé aux aurores, les yeux cernés de noirs de n'avoir pas dormis de toute la nuit, ses inquiétudes prenant le dessus sur son sommeil, et les traits de son visage tirés par l'angoisse. Car enfin, aujourd'hui, Magnus allait affronter Lorenzo Rey en combat singulier devant tous les membres du Labyrinthe en Spiral. Le sorcier s'était certes remis de son hospitalisation et de sa pneumonie, mais le Chasseur d'Ombre craignait tout de même l'issue de leur duel. Lorenzo était un être fourbe et perfide qui n'hésiterait pas à mettre la vie de son amant en jeu si ça pouvait lui assurer la victoire et le titre de Grand Sorcier de Brooklyn. Mais Magnus, maintes et maintes fois, lui avait assuré qu'il ne pourrait pas perdre le combat, qu'il savait comment déjouer les plans de Lorenzo et que ce lézard vicieux allait en prendre pour son grade. Alec n'en croyait pas un mot, trop inquiet qu'il était.
Ce matin là, alors qu'il se trouvait déjà habillé de son costume noir et bleu dans la cuisine, sirotant à petites gorgées son café brulant, le noiraud sentit deux bras s'enrouler autour de sa taille et une tête se poser sur son épaule alors que deux lèvres tièdes et un peu sèches partaient explorer son cou. Plongeant la tête en arrière, le Nephilim tendit sa main et caressa l'arrière de la nuque de son homme, prolongeant le contact de ses baisers sur sa peau sensible. Magnus ronronna doucement contre lui, les vibrassions de son torse se répercutant dans le dos du plus jeune qui se sentit fondre contre lui. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus sentit son homme ronronner ainsi et Alec en était plus que comblé. L'asiatique se décala pour faire face à son partenaire et l'ancien Consul pu constater que son amant se trouvait dans un bon jour, les dernières esquisses de fatigue balayées par un sourire sincère et serein qui ornait ses lèvres et illuminait enfin son visage pâle.
- Bonjour Sayang, susurra le malade à son oreille.
- Bonjour mon amour, répondit Alec sur le même ton. Comment tu te sens ?
- Je vais très bien, sourit l'immortel. J'ai hâte d'être à tout à l'heure et de mettre sa raclée à Lorenzo, souffla-t-il en lui offrant un clin d'oeil.
- Mags, chéri, s'il te plait ne le combat pas. Dis que tu renonce, s'l te plait...je sais que tu veux prouver qu'il se trompe mais si tu te fais tué, à quoi ça aura servit, tu peux me le dire ? Je t'en prit, Magnus, renonce, pour moi.
- Je ne peux pas, mon ange. Lorenzo a défié le Grand Sorcier de Brooklyn alors le Grand Sorcier de Brooklyn va l'affronter et le battre. Crois moi, je sais ce que je fais.
Le noiraud leva les yeux au ciel en secouant la tête. Il détestait quand Magnus agissait de cette manière, comme si rien ni personne ne pouvait l'atteindre. Lorenzo allait très certainement tricher et l'Indonésien n'avait déjà pas su battre son propre fils, comment pourrait-il vaincre contre Lorenzo ? L'homme aux yeux de chat, lui, était plus que confiant, peut-être même un peu trop, mais il savait que ça se passerait bien. Et puis, dans le pire des cas, Ragnor serait là pour lui venir en aide si ça tournait mal. Une fois de plus, toute leur famille avait été invitée au Labyrinthe pour assister à l'affrontement et tous avaient répondu présent. Ils étaient censés se retrouver dans les gradins du Labyrinthe pour encourager le plus vieux. Déposant un baiser sur la tempe de son homme, Magnus partit à sa chambre pour se changer. Entre temps, les enfants se levèrent et croisèrent leur père.
- Comment tu te sens Ayah ? Prêt ? S'enquirent Max et Rafael en arrivant à sa hauteur, le plus vieux les serrant contre son coeur.
- Je vais très bien. Vous venez m'aider à choisir ma tenue ? On prendra la petit déjeuner avec Dad après, sourit-il en leur ébouriffant les cheveux.
- D'accord ! On arrive Dad !
Le noiraud regarda ses trois hommes partir dans la chambre qu'il partageait avec son époux et les deux plus jeunes aidèrent leur père à se préparer, Rafael le maquillant avec soins. Ce fut vingt minutes plus tard qu'ils ressortirent de là, fièrement et élégamment vêtus. L'Argentin portait un costument militaire bleu nuit et argenté, ses cheveux attachés en épis de blé et ses yeux soulignés d'eye liner gris perle sur sa peau caramel. Max, lui, avait simplement revêtu un jean noir et un pull décoré de motif floraux brodés qui rappelaient sa magie élémentaire. Quant à Magnus, le sorcier avait fait l'effort d'enfiler un costume à redingote aussi bleu que la peau de son fils cadet, brillant d'un éclat multicolore grâce à de minuscules pierreries qui couvraient l'ensemble du tissus. Alec sentit sa gorge se nouer. Cela faisait des semaines, si ce n'est des mois, qu'il n'avait pas vu son mari aussi beau que dans ce costume là.
- Tu es sublime mon chat, souffla Alec en s'approchant pour le prendre dans ses bras et l'embrasser.
- Non ! S'interposa l'hispanique en faisant barrage. Tu vas tout froisser sa tenue, on a déjà mis suffisamment de temps à habiller Ayah, tu lui feras un câlin plus tard.
- Très bien, très bien, je me rend, s'amusa Alec en levant les mains. Pas besoins de t'emballer pequeño.
Magnus tourna la tête vers son cadet et lui fit un clin d'oeil complice, suivant l'ancien Frère Silencieux à la cuisine. Les Lightwood-Bane déjeunèrent avec appétit, ce qui fait notamment plaisir au père de famille qui voyait son mari détendu avec son combat, reprenant des forces avant de se dépenser. Une fois le petit déjeuner avaler, Max ouvrit un Portail qu'ils traversèrent main dans la main pour se rendre au Labyrinthe. L'arène qui avait accueillis la cérémonie de majorité de Max était pleine à craquée de sorcier venus des quatre coins du monde, bien plus nombreux que la dernière fois. Tous connaissait la légende qui suivait Magnus ainsi que sa réputation et celle de toute sa famille. La rivalité avec Lorenzo ne datait pas d'hier et chacun était pressé de voir quelle serait l'issue finale de leur combat. Au coeur des gradins, Alec repéra Jace qui lui faisait signe. Clary, Simon, Isabelle, Catarina et Zaya les accompagnaient, gardant leurs place. Le blond descendit pour les rejoindre, suivit par Ragnor qui voulait serrer son fils dans ses bras avant que le combat ne commence.
- Enfin vous êtes là ! On a cru que vous n'arriveriez jamais ! Souffla le Nephilim aux yeux clairs en enlaçant brièvement son parabatai. Vous êtes prêts, tout va bien ?
- Tu as besoins d'un peu de magie ? Je te donne tout ce dont tu as besoins pour tenir, annakku, proposa le britannique en serrant la main de son enfant dans la sienne.
- Tout se passera très bien, ayez un peu confiance, ça va marcher, leur rappela Magnus. Arrêtez de vous en faire, je sens que ça se passera bien. Le spectacle sera magnifique !
- On ferait bien d'aller s'installer, leur rappela Rafael qui serrait la main de Max dans la sienne. Fais attention, on sera là haut à te regarder, on est tous avec toi.
- Je sais, sourit l'asiatique en serrant rapidement sa main dans la sienne.
Ragnor enlaça son enfant une dernière fois et chacun suivit Jace qui les accompagna jusqu'à leurs place. Le blond s'installa, suivit par Ragnor et Rafael. Alec s'assit aux côtés de Max qui avait les yeux rivés sur Magnus, le regard inquiet. Alec pouvait comprendre son angoisse. Si lui-même n'était pas rassuré, il ne pouvait qu'imaginer l'angoisse de son fils cadet qui était directement lié à l'Indonésien par leur magie. Le sorcier à la peau bleue soupira doucement par la bouche pour calmer les battements frénétique de son coeur, avec l'impression que ce dernier allait littéralement exploser dans sa poitrine. Pendant qu'ils attendaient, Tessa Grey, l'actuelle directrice du Labyrinthe en Spiral, s'était avancée sur son estrade pour ramener le silence dans l'assembler et marquer le début du défis lancé par Lorenzo.
- Mes amis, sorciers et sorcières, invités Nephilims. Il est temps de marquer une nouvelle page de notre histoire. Aujourd'hui, deux des nôtres vont s'affronter pour le titre de Grand Sorcier. Ce combat doit cependant rester loyal et juste. Les coups en douce seront rejetés et l'issue de l'affrontement sera déterminé par la mise à terre, pendant une minute, du perdant. J'appelle donc le premier combatant, initiateur de ce défis, Lorenzo Rey !
Une vague d'applaudissement traversa l'assemblée du Labyrinthe. Lorenzo s'avança au coeur de l'arène, vêtu d'une tenue de combat rouge sombre, la couleur utilisée dans le monde obscur pour permettre aux sorts d'être plus efficace. Ses cheveu étaient attachés en une courte queue de cheval et un sourire suffisant marquait les traits hypocrite de son visage. Alec le fusilla du regard, tout autant que les autres membres de sa famille. Le noiraud entendit même son beau père l'insulter en langue démoniaque et, bien qu'il ne comprit pas ce qu'il disait, il se doutait bien que Ragnor n'était pas tendre dans ses paroles. D'un geste royal, Lorenzo salua la foule et s'inclina devant elle comme un prince. Tessa, retenant un soupire profond, reprit parole.
- Je demande au second combatant, que remis son titre en jeu, de venir nous rejoindre. J'appelle Magnus Lightwood-Bane-Fell, actuel Grand Sorcier de Brooklyn.
Cette fois, ce fut un tonnerre d'applaudissement qui retentit dans le Labyrinthe en Spiral, faisant trembler les murs de ce dernier. Magnus s'avança alors, poings serrés, la tête haute, l'allure fière. Toute sa famille se mit à scander son nom en coeur avec tous les autres sorciers présent. Max, lui, sentit une bouffée d'angoisse l'envahir et il se saisit brusquement de la main d'Alec pour la serrer dans la sienne et tâcher de se rassurer au mieux. L'ancien Consul lui souffla que tout irait bien, que son Ayah était plus fort que Lorenzo et qu'il avait toutes ses chances de gagner face à lui. Max ne répondit pas, la gorge nouée. Il savait parfaitement de quoi était capable Lorenzo, c'était bien ce qui lui faisait peur.
- Que le combat...commence ! Cria Tessa en s'écartant de l'arène pour laisser aux deux hommes toute la place de s'affronter.
Mais le combat ne commença pas immédiatement, pas vraiment. Les deux sorciers se jaugèrent d'abord, s'attaquant brièvement par petit coups ici et là pour évaluer la puissance de l'autre, tâcher de deviner les premières vraies attaques qui surviendraient. Dans l'assemblée, la famille de l'Indonésien se tenaient tous par la main, leurs yeux rivés sur l'asiatique, priant Raziel pour l'aider à traverser cette épreuve. Dans l'arène, Magnus n'avait d'yeux que pour Lorenzo, évaluant chacun de ses mouvements, analysant dans son esprit le moindre de ses faits et gestes pour savoir quelle serait la meilleure approche. Une minute, il faudrait le mettre à terre pendant une minute et le tour était joué. Mais la chose était plus facile à dire qu'à faire et le Grand Sorcier ne savait pas par où commencer.
- Tu m'as l'air perdu, mon cher Magnus, se moqua Lorenzo. C'est vrai que la chimio ça fatigue, aurait-elle déjà endomagée tes terminaisons neuronales ?
- Je vais très bien, Lorenzo, gronda Magnus. Tu penses pouvoir me battre mais tu te trompe lourdement, j'ai déjà combattu Asmodée avant d'être ici, ce n'est pas toi qui va me faire reculer. Je ne suis pas venu seul, non plus. Moi, j'ai ma famille a mes côtés.
- Ta famille ? Et que pourrait-elle bien faire contre moi ? Ou contre ça ?! Hurla-t-il en lui envoyant une boulle d'énergie qui propulsa le sorcier à l'autre bout de l'arène, Magnus atterissant contre le mur de celle-ci.
Dans les gradins, Alec s'entendit hurler le nom de son amant. Il fallait que Magnus se relève, il fallait que Magnus sorte de là. Le combat avait à peine commencé depuis plus de cinq minutes que l'immortel se retrouvait déjà à terre. Alors qu'il se relevait finalement, Lorenzo en profita pour l'assaillir de toutes part, fragilisant ses défenses. Magnus s'écroulait et se relevait, un peu plus faible à chaque nouvelle attaque de son ennemis. La tension commença à monter dans la foule, vivifiant la volonté de Lorenzo qui se rapprochait de plus en plus de sa proie comme s'il était prêt à la dévorer. Alec voyait, de là où il était, ce lézard perfide s'approcher de son homme et le Grand Sorcier ne faisait même pas mine de le repousser. Il n'était pas à terre, mais il puisait déjà dans toutes ses forces pour tenir debout.
- Il faut que j'y aille, décréta le noiraud. Je ne peux pas le laisser seul, pas comme ça.
- Non, n'y va pas, le retint Max. Fais lui confiance, il sait ce qu'il fait.
- Max, ton père va mourir si on ne fait rien, plaida le Chasseur d'Ombre les larmes aux yeux. Lorenzo se fiche qu'il faille simplement mettre son adversaire à terre, il va l'achever si on intervient pas maintenant ! S'écria-t-il en se levant brusquement, se faisant cependant retenir une fois de plus par son fils qui le força à s'asseoir. Max mais enfin qu'est-ce qu'il te prend ?!
- Tu n'as pas écouté ce qu'on a dit tout à l'heure ? Demanda-t-il en le fixant droit dans les yeux. On t'as dit que le spectacle serait grandiose, alors profite du spectacle...
Le Chasseur d'Ombre fronça les sourcils, perplexe, puis reporta son attention sur son mari qui se faisait toujours assaillir par Lorenzo. Dans l'arène, le sorcier véreux trouvait presque cela trop facile et ennuyant. Il se doutait que Magnus était affaiblit, il l'avait bien vu avec la canule de son cathéter qui dépassait de sa chemise la dernière fois qu'ils s'étaient vu le jour de la cérémonie de Max, mais que ce soit à ce point facile de récupérer son titre passé ? S'il avait su, il se serait chargé de le reprendre bien plus tôt. S'approchant de plus en plus de l'Indonésien qui semblait trembler sur ses jambes comme un château de cartes sur le point de s'écrouler, il sû que la victoire était dans la poche. Une boule d'énergie grossissant dans la paume de sa main, il se planta face à l'imortel qui releva peu à peu la tête vers lui
- Alors Magnus, des dernières paroles avant que je ne reprenne ce qui me reviens de droit ?
- Oui, avoua l'asiatique avant d'afficher un sourire conquérant : kadal tak berotak !
Sans qu'il ne le voit venir, Lorenzo se retrouva éjecté à l'autre bout de l'arène par une vague d'énergie provenant des paumes ouvertes du Grand Sorcier de Brooklyn qui se redressait de toute sa hauteur pour lui faire face, tout tremblement l'ayant subitement quitté. Un hourra de bonheur traversa la foule et la famille de Magnus hurla de joie face à se retournement de situation. Alec, lui, ne comprenait plus rien. Rafael avait un sourire triomphant sur les lèvres, les yeux brillants d'émotions, de fierté et, réalisa le noiraud, d'amour profond et plus sincère que tout ce qu'il avait jamais vu. Tournant la tête brusquement pour face face à son fils cadet, ce dernier prit la main du Nephilim dans la sienne et la porta à ses lèvres. Sous ses yeux bleus ébahis, la silhouette de Max laissa place au corps mince et au sourire timide de Magnus qui le regardait avec amusement alors que le glamour tombait enfin.
- C'est pas vrai...., comprit le noiraud.
- Tu voulais que je renonce ? Lui rappela l'Indonésien en caressant sa joue. Et bien c'est fait. C'est Max qui a eu l'idée d'échanger nos places tout en faisant croire à tout le monde que je me battait réellement. Rafael était le seul au courant, on ne voulait pas que tu t'inquiète, Sayang. Maintenant qu'il a porté le premier coup à Lorenzo, il ne mettra pas longtemps à le vaincre.
Soulagé et parfaitement conscient que Max pourrait vaincre Lorenzo sans la moindre difficulté, Alec laissa échapper un sanglot de bonheur et fondit sur les lèvres de son homme pour le couvrir de baiser, lui chuchotant à quel point il l'aimait et à quel point lui et ses fils étaient machiavéliques. Dans l'arène, le glamour était également tombé et Max affrontait désormais son ennemis sous son vrai jour, montrant par la même occasion à l'ensemble du Labyrinthe l'étendu de ses pouvoirs. Le plus vieux des deux termina son combat à terre, couvert de poussière et de saleté. Lorenzo enrageait, battu par un enfant de dix-huit ans, à peine majeur dans leur communauté. La mine défigurée par la haine, il cracha à ses pieds, tachant ses chaussures.
- Tu n'es qu'un misérable morveux. Tu as fais ça pour rien, feula-t-il de colère. Quand ton père crèvera du cancer qui le ronge, je prendrais sa place tôt ou tard, et j'anéantirais ta famille.
Ce fut les paroles de trop pour Max qui vit rouge à l'entente de ces menaces proférées contre sa famille. Canalisant une nouvelle vague d'énergie dans ses paumes, le jeune sorcier l'envoya frapper Lorenzo de plein fouet, provoquant une brève explosion dans le Labyrinthe. Lorsque la fumée se dissipa, tous purent constaté que le grand Lorenzo Rey n'était plus réduit qu'à un caméléon apeuré qui tentait de fuit avec une extrême lenteur ce qu'il venait de subir. La foule explosa de joie et les applaudissement retentirent, assourdissant. Dans les gradins, Rafael se leva d'un bon, fous de joie que son frère, parabatai et petit ami ait vaincu le sorcier qui les menaçait tous.
- Il a réussi ! Il a réussi ! Hurla-t-il avant de se frayer un chemin jusqu'au coeur de l'arène en criant son prénom. Max ! Max !
- Rafe ! Lui répondit le jeune homme en le voyant arriver vers lui. Rafe on a réussi !
Le sourire jusqu'aux oreilles, l'Argentin souleva son cadet dans ses bras, le faisant tournoyer en riant avant que leurs bouche ne retrouvent le chemin de l'autre, leurs lèvres se scellant avec extase et bonheur au milieu du Labyrinthe, de leur famille et de leurs amis. Leur langues valsèrent l'une contre l'autre. Rafael noua ses bras au niveau de la chute de rein du plus jeune, son corps se pressant contre le siens, tandis que Max, lui, posait une main sur la joue de son amant, l'autre à l'arrière de sa nuque pour approfondir leur baiser victorieux qui fut applaudit par tous. Simon, Clary, Isabelle et Jace, eurent comme une réminiscence du premier baiser de Magnus et d'Alec qui s'était fait dans la salle des Accord d'Alicante, devant leurs familles et amis. Alec regardait ses fils avec bonheur, tout autant que Ragnor, les deux seuls au courant de leur secrets. Magnus, lui, pleurait la bouche entouverte face à ce qu'il voyait et ressentait.
- Ils s'aiment...., souffla-t-il dans un murmure.
- Je sais que c'est déstabilisant mon chat, tenta Alec, mais c'est une évidence c'est...
- Non, Sayang, ils s'aiment, répéta Magnus en reniflant. Je suis lié à Max, je partage son empathie. Ils s'aiment et je le sens. Ce sont des larmes de joie que je verse Sayang...nos fils s'aiment, souffla-t-il avec un immense sourire plaqué sur son visage.
Alec le regarda avec amour, éclatant tous deux d'un rire nerveux et, comme leurs fils, il se pencha vers son amant pour capturer ses lèvres sous les sifflets d'approbations de Ragnor, de Jace et d'Isabelle. Parfois, même dans le cancer, les malades ont des bon jours, et pour Magnus, celui-ci était l'un des meilleurs qu'il eut vécu. Lorenzo était vaincu, ses fils étaient amoureux, rien n'aurait pu gâcher son bonheur. Non, rien.
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Taddaaaaa ! Je vous avais dit que vous alliez aimer ! Alors, ce combat ? Le tour de passe-passe effectué par Magnus et Max ? Et ce baiser !!! Des théories pour la suite ? A demain ^^
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