Chapitre 5 : Vivre malgré tout


Bonjour tout le monde !! Et voilà, on se retrouve pour un nouveau chapitre ! Alors ce n'était pas celui prévu dans le découpage initial et je me suis débrouillée pour vous offrir un peu de douceur aujourd'hui pour vous remettre du chapitre d'hier (j'ai dit un peu, hein XD) Bonne lecture ^^

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Lors d'une maladie, cancer ou autre, l'état physique n'est pas le seul élément à prendre en compte pour le rétablissement. L'état mental, l'est tout autant. Quelques jours après s'être fait rasé par les cheveux, Magnus se réveilla dans un bon jour physique : le sorcier n'avait pas de nausées ni de trop grandes fatigue, il se ne sentait pas courbaturé et il mangeait avec un appétit plus ou moins aléatoire mais, dans l'ensemble, il pouvait affirmer qu'il allait bien. Pourtant, alors qu'ils étaient tous les trois assis à la table de la salle à manger dans l'attente du repas qui finissait de gratiner dans le four, Max et Rafael ne purent que constater, le moral en berne et le coeur en porte à faux, que leur Ayah n'allait pas bien, du tout. L'immortel à la peau bleue pouvait sentir dans leur lien et dans son âme que l'asiatique était loin d'avoir le moral au beau fixe, pourtant, il n'en connaissait pas la cause et ça le chiffonnait. 

Dans la cuisine, Alec s'assurait que tout était prêt, le téléphone vissé contre son oreille. Le Chasseur d'Ombre était en pleine conversation avec sa soeur qui lui demandait de bien vouloir se rendre à l'Institut dans l'après midi pour une affaire urgente dont ils devaient discuter avec leur père, Robert Lightwood, revenu d'Alicante pour l'occasion. Le noiraud ne répondait que par monosyllabe, concentré dans ses différentes tâches et préparations. Il ne mit que quelques minutes avant de raccrocher sous les indication d'Isabell qui lui rappelait de ne pas être en retard et que c'était très important qu'il ne manque pas leur rendez-vous. Soupirant, l'ancien Consul rangea son téléphone dans sa poche et amena les assiettes à table pour les disposer devant chacun. A son approche, Magnus profita de l'occasion pour se lever. 

- Où tu vas ? S'enquit l'ancien Frère Silencieux en relevant la tête vers son époux. 

- J'allais juste chercher les verres et les couverts, Sayang, sourit Magnus en plaquant un léger masque de faux semblants sur son visage. 

- C'est gentil mais ça va aller mon chat, je m'en occupe. 

- Laisse moi au moins t'aider à servir, non ? Proposa le plus vieux en commençant à triturer nerveusement ses doigts. 

- Va t'asseoir chéri et laisse moi m'en occuper, chuchota Alec en plantant un baiser à la commissure de ses lèvres. Je préfère que tu te repose au maximum. 

Retournant à la cuisine pendant que le four sonnait la fin de cuisson de leur repas, le fils de l'Ange ne remarqua pas le regard blessé et impuissant de son mai, ni n'entendit son soupire lorsqu'il se laissa tomber sur sa chaise, tâchant de sourire pour faire bonne figure devant leurs enfants. Max et Rafael échangèrent un regard et il ne leur fallut pas longtemps pour comprendre ce qui chagrinait autant leur Ayah. D'un accord silencieux, les deux frères et amants décidèrent d'en discuter avec le premier concerné dès lors que leur Dad aurait quitté le loft pour rejoindre l'Institut. Alec revint donc avec leur plat et pères et fils dinèrent dans une ambiance semi heureuse, lourde de non-dits et de peine et d'inquiètude émanant de chacun. Magnus ne toucha presque pas à son assiette, le moral à plat, l'estomac dans les talons. Les deux frères soupirèrent et Rafael planifia déjà mentalement quoi faire pour rendre le sourire au plus vieux. 

- Je vais à l'Institut mon chat, je reviens au plus vite, souffla le noiraud en déposant un chaste baiser sur son front. Repose toi, d'accord ? Je t'aime. 

- Je t'aime aussi, Sayang, murmura l'Indonésien en retenant un soupire las. 

- A ce soir mes amours ! Lança une nouvelle fois Alec à la cantonade en passant la porte d'entrée qui se referma finalement derrière lui. 

Les deux jeunes hommes lui répondirent en coeur qu'ils l'aimaient puis ils se tournèrent comme d'un même homme vers leur Ayah. Magnus était toujours recroquevillé sur sa chaise, les yeux dans le vague. Malgré son crâne chauve, il restait toujours le même et l'absence de ses cheveux en aurait presque passée inaperçue. Ni Max ni Rafael ne surent comment entamer la conversation afin de savoir ce qui faisait réellement tant de mal à leur ainé. Ils n'eurent cependant pas à attendre beaucoup, l'asiatique commençant à renifler alors que ses yeux dorés se chargeaient de larmes douloureuses qui lui brouillaient la vue. Chassant ses larmes d'un geste tremblant, ces dernières commencèrent à rouler d'elles-même sur ses joues, le faisait doucement grogner de frustration. Inquiet, le plus jeune de ses fils s'approcha de lui et posa une main sur la sienne pour que leur regard se croisent enfin. 

- Ayah...pourquoi est-ce que Dad te rend si triste ? Je sens ton amour pour lui mais...tu lui en veux et ça te fais mal quand il est là...qu'est-ce qu'il se passe ? 

- Rien...c'est rien, Hatiku, c'est....c'est idiot...

- C'est pas idiot si ça te fait souffrir, Ayah, avança Rafael en soutenant son cadet. Max a raison, même moi je le vois que tu es malheureux avec Dad même si tu l'aimes de tout ton coeur. Qu'est-ce qu'il se passe ? 

- C'est que....votre père cherche à me protéger en me demandant de ne pas me fatiguer mais...mais j'en ai assez d'attendre que le temps passe, j'en ai assez de ne rien pouvoir faire de mes journées...je me sens tellement inutile...c'est comme si j'étais déjà...

L'Indonésien ne termina pas sa phrase, mais il n'en n'eut pas besoins, ses fils avaient bien comprit. Comme si il était déjà mort, comme si, le fait qu'il soit là ou pas, n'avait plus aucune importance. Ce n'était pas vrai, bien entendu, mais son ressentit était justifié et les parabatai ne pouvaient qu'être d'accord avec lui. En couvant son époux comme s'il était fait de verre, Alec n'avait fait qu'accentuer le fait qu'il soit malade et qu'il risquait, tôt ou tard, de mourir si la chimiothérapie ne fonctionnait pas. Mais Max savait, tout autant que son frère, que leur père n'avait en rien souhaiter rabaisser son compagnon ou lui faire perdre son sourire, bien au contraire. Alec se pliait en quatre pour satisfaire ses proches sans jamais se plaindre, et plus encore depuis qu'il était revenu de chez les Frères Silencieux. Pourtant, ils ne pouvaient pas laisser croire à leur Ayah une seule minute de plus qu'il était inutile. Prit d'une idée soudaine, Rafael s'écclipsa dans sa chambre pour n'en revenir qu'une dizaine de minutes plus tard, les cheveux salit et emmêlés, en sous vêtements et sans maquillage. 

- Ayah, tu veux bien m'aider à me préparer ? Demanda-t-il au Grand Sorcier de Brooklyn qui le regarda un instant sans comprendre. 

- Comment ça ? S'étonna Magnus en chassant une nouvelle fois ses larmes. 

- Tu veux bien m'aider à ma préparer ? Répéta Rafael d'un ton enthousiaste et vif. Me coiffer, me maquiller, choisir ma tenue ? S'il te plait Ayah ? 

- Oh et après quand tu auras finit on pourrait faire la méditation magique dont m'a parlé parrain, tu en dis quoi ? S'enquit Max en comprenant ce que son frère et amoureux cherchait à faire. 

- J'ai demandé d'abord, Max ! Râla l'Argentin pour la forme, sans aucune once de méchanceté ni de rancune. 

Magnus sentit sa lèvre trembler et son regard se charger de gouttes d'eau au gout salé. Voir ses fils ainsi, prétendre faussement se chamailler pour pouvoir passer du temps avec lui et lui donner l'impression qu'aucun des deux ne pouvait survivre sans leur père, était l'une des plus belle preuve d'amour qu'il pouvait recevoir de leur part. Touché et ému par leur affection, le sorcier décréta qu'il s'occuperait de préparer Rafael avec l'aide de Max et qu'ensuite tous les trois feraient la méditation magique dont leur avait parlé Ragnor. L'hispanique, ravit que son idée ait fonctionné, laissa son père l'installer sur une chaise, dos à lui, pour pouvoir lui brosser les cheveux. Tandis que le Grand Sorcier de Brooklyn démêlait les mèches épaisses et pleines de nœuds de son fils ainé, Max s'accroupit devant son compagnon et frère pour lui vernir les ongles d'une couleur sable aux paillettes dorées qui lui allait à merveille. Magnus, séparant les mèches pour ensuite les tresser, se prit même à siffler l'une des vieille comptines indonésienne qu'il fredonnait à ses enfants pour les endormir. 

- Ayah ? Demanda le jeune Chasseur d'Ombre alors que son père se trouvait désormais debout face à lui pour lui mettre de l'eye liner.

- Oui, pequeño ? S'enquit Magnus, dont le souvenir était peu à peu revenu au fil de leur activité père fils. Tout va bien ? 

- Je voulais juste te dire que tu n'es pas inutile. Max et moi...Tu es notre Ayah, on aura toujours besoins de toi, même quand on aura ton âge. Jamais tu serais inutiles pour nous. 

- Merci mon trésor, chuchota l'Indonésien ému par tant d'affection. Merci à tous les deux. Vous n'imaginez pas à quel point je vous aime. 

Max sourit aux paroles de son ainé. Oh si, il en avait bien une petit idée. Assoiffé de câlin et de contact avec deux des êtres les plus important de sa vie, le sorcier à la peau bleue se nicha entre eux, bousculant malencontreusement Magnus, faisant déraper le crayon d'eye liner qui laissa une marque sur la moitié du visage de l'hispanique. Rafael éclata de rire, rapidement suivit par les deux immortels. S'en suivit alors une bataille géante de maquillage, de paillettes et de vernis qui se termina par une dégustation de gâteau au chocolat à l'heure du gouter. Magnus n'aurait peut-être plus le moral aussi bon lorsque son époux reviendrait si ce dernier s'évertuait à le traité comme s'il était en sucre, mais au moins l'asiatique passa l'une des meilleures après-midi de son existence, bercée d'insouciance et de bonheur, pour son plus grand plaisir et celui de ses enfants. 

Du côté d'Alec, cependant, l'angoisse primait sur sa bonne humeur, pour son plus grand malheur. Le Chasseur d'Ombre, qui se rendait à l'Institut, aurait préféré rester chez lui, auprès de son mari et de ses enfants. Depuis l'annonce du cancer de son compagnon, il n'avait de cesse de s'inquiéter pour lui. D'autant plus que l'asiatique semblait plus triste que jamais. Le noiraud ne pouvait s'empêcher, de ce fait, de tout faire pour l'épargner et lui rendre la vie la plus facile possible. En dépit de ça, rien de ce qu'il faisait n'avait l'air de soulager son amant, bien au contraire, comme si chacune de ses actions l'accablaient un peu plus chaque fois. Mais il n'était pas temps d'y penser. D'abord, il devait voir Isabelle qui l'attendait dans son bureau en compagnie de leur père et qui avait insisté pour qu'il soit présent lors de leur entretient. Le Nephilim se rendit donc à la pièce concernée et toqua à la porte avant que la voix de sa soeur ne lui indique d'entrer. 

La directrice de l'Institut était assise dans son fauteuil, en robe serrante bleue et col à dentelle noire. Dans l'un des sièges face à elle, Robert était installé, les jambes croisés, dans l'un de ses costume d'Inquisiteur. Le père et la soeur observèrent le nouvel arrivant avec des yeux écarquillés tandis qu'Alec prenait place face au bureau de sa cadette, saluant son père au passage, lui qu'il n'avait pas revu depuis son remariage avec Magnus quelques mois plus tôt. Face à leur mine surprise, le noiraud leur expliqua la raison de sa nouvelle coupe et le sujet fut vite écarté en faveur de celui qui les réunissait tous trois ce jour là. 

- Alec, si je t'ai demandé de venir c'est parce qu'avec papa on a beaucoup discuté et on est d'accord pour dire que depuis ton retour tu as tout fait pour nous, pour les enfants et pour Magnus mais que tu as complétement arrêté de penser à toi...

- Être Frère, ça change certaines perspectives, tu sais, sourit presque timidement le plus vieux à sa cadette. C'est pour ça que tu m'as fait venir ? Pour me dire qu'il fallait un peu plus penser à moi ? 

- Pas vraiment, expliqua Robert. Avec Isabelle nous sommes d'accord pour dire que le boulot est important pour toi alors...on a pensé que vous pourriez diriger l'Institut, ensemble. 

- Ce ne serait pas à plein temps, appuya la mère de famille. Comme ça, tu pourras concilier les soins de Magnus avec un temps pour toi que tu passerais ici loins des hôpitaux et des chimio. Cela pourrait te permettre de souffler un peu et de te concentrer sur autre chose que les problèmes que tu traverses actuellement. 

Les yeux cobalts du noiraud se posèrent alternativement sur son père et sur sa soeur. Diriger l'Institut avec Isabelle ? Evidemment il avait déjà occupé ce poste et même plus au seins de l'Enclave, mais c'était il y avait plus de six ans. Bien sûr, il avait toujours aimé son role de Chasseur d'Ombre et pendant longtemps, avant et après sa rencontre avec son amant, Alec avait choisit de dédier sa vie à l'Enclave, à la protection des siens, du Monde Obscur et des Terrestres. Le seul problème à cette équation pourtant simple, c'était Magnus. L'asiatique était malade, et le Nephilim ne se voyait nullement l'abandonner maintenant pour diriger un Institut bien moins important que la vie de son cher et tendre. Avec un soupire, Alec secoua la tête négativement. 

- J'apprécie ce que vous me proposez tous les deux, vraiment, mais je me suis absenté longtemps de ma famille et maintenant avec Magnus qui est malade je...

- Alec, Magnus est au courant, le coupa Isabelle en soupirant à son tour. C'est même lui qui m'a appelé il y a quelques jours pour me demander si je n'avais pas un poste pour toi. Il disait que de revenir travailler ici, avoir un engagement à l'Institut, ça te permettrait de te vider la tête et de penser à autre chose. 

- Mais...il ne m'a rien dit..., déplora le noiraud sans comprendre. Pourquoi est-ce qu'il ne m'en a pas parlé ? 

- Je ne sais pas, avoua Isabelle en lissant ses longs cheveux dans un léger tic nerveux, mais il voulait t'aider en te faisant revenir ici. Sachant ça...est-ce que tu serais d'accord ? 

- Je n'en sais rien du tout, Iz'....Est-ce que j'ai le temps d'y réfléchir au moins ? 

La Nephilim assura à son grand frère qu'il pourrait prendre tout le temps dont il avait besoins et Alec la remercia avant de quitter le bureau le coeur lourds, comme si un poids venait de s'abattre sur ses épaules. Le Chasseur d'Ombre avait l'impression que tout lui tombait dessus en même temps : le nouvel état de Max, le cancer de Magnus, l'affrontement contre Lorenzo, et maintenant un poste de co-directeur de l'Institut ? Le noiraud avait ce sentiment étrange et pesant de devoir tout gérer à lui seul. Sentant sa respiration s'alourdir et son torse se soulever avec chaos, le père de famille comprit qu'il était sur le point de faire un crise d'angoisse, ses émotions et ses craintes refoulées depuis des semaines sortant toutes en même temps de son coeur palpitant. Comme pour échapper à cette réalité trop brute, le noiraud se mit à courir, s'enfonçant au coeur de l'Institut sans réellement savoir où il allait. Débouchant sur la salle d'entrainement, le souffle rapide, Alec commença à défouler son énergie en frappant de ses poings sur le mur de la salle, s'écorchant les phalanges blessées à sang. 

- Alec ! Alec arrête ! Lui cria Jace qui l'avait suivit lorsqu'il l'avait vu s'enfuir, retenant ses coups pour l'empêcher de faire plus mal encore. 

Alec se débattit entre les bras de son frère de coeur avant de finalement relâcher la pression, fondant en larme contre lui, sanglotant sur l'épaule de son meilleur ami. Le noiraud bredouilla des mots d'excuse et des suppliques d'angoisses, murmurant que quelqu'un lui vienne en aide, qu'une âme charitable accepte de soigner son époux et qu'enfin le bonheur leur soit accordé, rien qu'une fois. Jace, lui, laissa son ainé pleurer contre lui, tout deux agenouillés au sol alors qu'il lui caressait les cheveux et le dos dans un geste apaisant. Il aurait tant voulu faire pour l'aider plus, pour lui permettre de se relever, d'être plus fort, de tenir le choc au moins encore un peu. Mais Alec avait beau être courageux, il n'en restait pas moins un homme avec ses failles et ses faiblesses. 

- J'ai peur Jace...J'ai tellement peur de le perdre...Qu'est-ce que je vais faire sans lui....? Qu'est-ce que je vais devenir s'il disparaît...? Je tiendrais pas, Jace...Pas sans Magnus....

- Alec, regarde moi, souffla le blond en relevant le visage de son frère. Magnus ne mourra pas, on trouvera une solution, d'accord ? Tu l'as dit toi même, il n'est pas censé être malade grâce à sa magie alors on cherchera la cause de tout ça. Si on trouve la cause, on sauve Magnus. Mais tu ne seras pas seul à chercher, on est tous là pour ça, d'accord ? Tu ne dois pas laisser tomber, pas maintenant. Moi je suis là et je vais t'aider. Hey, je te rappelle que c'est grace à moi si tu as eu Max, alors je suis sur qu'il y a un moyen d'aider Magnus. J'aimerais tellement faire plus pour toi...

- Tu fais déjà beaucoup, Jace, lui confia Alec en séchant ses larmes. Tu fais déjà énormément pour moi, pour Magnus et pour les enfants. Rafe dit que tu es le meilleur parrain du monde. 

- Mais je peux faire plus, Alec. Je ne plaisante pas. Tu sais, ça fait un moment que j'y réfléchit, que j'y réfléchit vraiment et...J'aimerais vraiment que tout redevienne comme avant. Ce ne serait peut-être pas grand chose, mais ça me permettrait de te donner de ma force et tu ne serais plus seul, quoi qu'il arrive. Alec...j'aimerais qu'on redevienne parabatai, si tu es d'accord. 

Le noiraud observa son meilleur ami, son frère de coeur, avec des larmes au bord des yeux. Sa rune de parabatai était la seule à ne pas être revenu après son retour à la normale, et il lui manquait toujours la moitié de l'âme de Jace dans son existence. Bien sûr, il savait que le blond serait toujours là pour lui, mais là, au moins, leurs âmes seraient de nouveau liées, comme son coeur l'était avec celui de Magnus. Enfin Alec se sentirait totalement et parfaitement complet, dans cette vie où tout semblait s'écrouler autour de lui. 

- D'accord...Oui, j'accepte d'être ton parabatai, Jace Herondale. 

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Tadaaaa !! J'ai mis du temps à le sortir ce chapitre ! 

J'y suis depuis midi ! Mais j'ai eu une journée chargée alors je ne l'ai écrit que par petits morceaux ^^ 

Des avis ? 

Que pensez-vous du mal-être de Magnus qu'Alec empêche tout de faire ? 

Vous pensez qu'il va comprendre ? 

Et le fait que, ENFIN, Jace et Alec vont redevenir parabatai ? <3 

Des théories pour la suite ? 

Nouveau chapitre demain ! ^^

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