Bonjour tout le monde ! On se retrouve aujourd'hui pour un nouveaux chapitres ^^. Bonne lecture !! 

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- Chaton, s'il te plait, mange un peu, lui souffla Alec en lui présentant une assiette de pancakes maison. Cat a dit que tu devais manger quelque chose, s'il te plait...

- C'est gentil, Sayang, mais je n'ai pas très faim..., marmonna le sorcier en baisant les yeux. 

Les deux hommes étaient assis à la table de la salle à manger pour prendre leur petit déjeuner. Rafael et Max s'étaient levés aux aurores et étaient partis s'entrainer en vue de la cérémonie de confirmation du plus jeune. Magnus et Alec devaient les rejoindre pour leur combat juste après la séance de chimiothérapie du plus vieux. Une semaine était passé depuis sa première séance. L'asiatique commençait à s'habituer au traitement, bien qu'il soit encore régulièrement malade. Il était également fatigué, constamment épuisé, et rester éveillé lui coutait le moindre effort. Alec avait proposé de dire la vérité aux enfants et à leur famille afin que son époux puisse agir comme il le voulait et cesse de faire semblant d'aller bien pour sauver les apparences, mais le Grand Sorcier de Brooklyn avait refusé, comme d'habitude. 

- Magnus..., insista encore Alec. S'il te plait...

- Alexander, si j'avale quoi que ce soit je vais vomir dans la seconde qui suit alors non merci mais je n'ai vraiment pas faim, soupira le sorcier en repoussant son assiette au plus loins possible de lui. 

Alec soupira à son tour et hocha la tête. Que pouvait-il bien faire de plus ? Il n'allait tout de même pas fourrer les pancakes de force dans la gorge de son amant, si ? Le noiraud reprit l'assiette et la remis en cuisine, espérant que son compagnon accepterait d'avaler quelque chose au moins un peu plus tard. Retournant auprès de ce dernier, le Chasseur d'Ombre ne put s'empêcher de le détailler, le regard triste. C'était encore discret, et pourtant il voyait déjà les premiers changements s'éffectuer dans le physique et même la mentalité de son mari. Ses cheveux qui semblaient plus plats que d'ordinaire, ses yeux souvent plissés, ses joues légèrement plus creusées. Et ses plaisanteries. Depuis qu'il avait apprit pour son cancer, Magnus maniait l'ironie à la perfection. Alec savait que c'était sa manière à lui de faire face, ou plutôt de se mentir à lui-même. Lorsque l'asiatique accepterait enfin  qu'il était malade, ça ne serait pas beau à voir. 

- On ferait mieux de se préparer si on ne veux pas être en retard, tu viens chéri ? Lui demanda son amant, caressant sa joue d'une main légère comme une plume. 

Magnus opina du chef et prit la main tendue de son cher et tendre pour se remettre debout et le suivre jusque dans leur chambre. L'Indonésien enfila son ancienne tenue de Nephilim pour l'entrainement au combat avec son fils, même si leurs seules armes seraient leur magie respective. Il se maquilla d'un simple trait d'eye liner et s'assit au bord du lit en attendant son âme soeur. Alec, lui, s'habilla sobrement d'un jean noir et d'un pull fin gris-bleu qui faisait ressortir ses yeux. Lorsqu'il fut prêt, le Chasseur d'Ombre se plaça devant son mari, un petit flacon à la main. Sachant ce qui l'attendait, Magnus soupira et pencha la tête en arrière. Alec versa deux goutes de son traitement contre son glaucome dans chaque yeux et l'asiatique cligna férocement des paupières en se redressant. 

- Est-ce que ça va ? S'enquit le plus jeune. 

- J'ai les yeux qui brulent, mais je ne suis pas encore aveugle alors ça va, sourit le Grand Sorcier avant de capturer les lèvres de son compagnon, le remerciant silencieusement de prendre soins de lui. Il ne reste plus qu'à aller à la chimiothérapie. 

Son sourire, encore, tellement faux. Alec pouvait comprendre, honnêtement. Il pouvait comprendre le besoins de son homme à vouloir se montrer fort pour les autres, pour que personne ne s'inquiète pour lui, mais pourquoi mentir à son propre époux ? Pourquoi Magnus ne pouvait-il pas être sincère sur son état lorsqu'il était avec son partenaire. Après un temps, Alec en vint à la conclusion que l'adiatique n'était pas fort pour les autres, il était fort pour lui-même. Il réagissait ainsi pour ne pas s'écrouler parce que, au fond, l'Indonésien n'était pas certain de pouvoir se relever s'il venait à s'éffondrer. 

- Mon chat ? L'interrogea l'ancien Consul en lui prenant la main, avant qu'ils ne se rendent à l'hôpital. Je t'aime, n'oublie jamais ça, d'accord ? Je t'aime et je suis avec toi quoi qu'il arrive. 

- Je le sais bien mon ange. Aku Cinta Kamu, Alexander. 

Les amants échangèrent un baiser, presque timide et tendre, puis ils prirent un taxi jusqu'à l'hôpital. C'était Alec qui avait insisté pendant des heures pour que le sorcier économise sa magie au maximum et ne s'en serve qu'en cas d'extrême nécessitée. Magnus, lui, détestait les moyen de transport terrestres mais étant donné qu'il n'avait pas vraiment le choix, il se pliait sagement à la volonté de son époux. Dans la voiture, le silence régnait entre eux. Un silence à la fois bienvenue mais aussi pesant, remplis de non dit et d'inquiètudes muettes. Ils arrivèrent à l'hôpital une vingtaine de minutes plus tard et se rendirent directement à la chambre privé réservée par Cat pour chacune des séances du sorcier. 

L'infirmière à la peau bleue attendait déjà ses amis dans la dite chambre. En entrant, Alec retint un frisson. Il détestait cet endroit qui lui rappelait constamment l'état de santé de Magnus qui dépérissait déjà. Le noiraud se demandait même en quoi la chimio pouvait être utile, elle qui semblait surtout fatiguer l'immortel plus qu'elle n'avait l'air de le guérir. Magnus, habitué du protocole, fit sortit l'embout de son cathéter par le haut de son col et laissa sa meilleure amie le brancher à la machine infernale censée lui sauver la vie. Le Chasseur d'Ombre s'assit à ses côtés et prit sa main dans la sienne, en caressant le dos avec son pouce. 

- Bien, aujourd'hui ta séance fera trois-quart d'heure, Magnus. Ton corps commence à s'habituer au traitement donc on put se permettre de frapper un peu plus fort. Comme d'habitude, tu sais comment t'occuper et je reviens te voir à la fin de la séance. Je passerais aussi toutes les quinze minutes pour voir comment tu te portes et s'il n'y a pas de soucis, d'accord ? 

- Bien sûr, pas de soucis, Cat, c'est toi la meilleure. 

La sorcière lui fit un clin d'oeil et quitta la pièce. Alors qu'elle refermait la porte, Magnus inclina le fauteuil et ferma les yeux pour se reposer, n'ayant pas beaucoup dormis la nuit passée. Alec se contenta de regarder son amant dormir, se demandant ce qu'il avait fait pour mériter pareil sort. Ragnor avait raison sur un point : leur magie était censée les protéger contre tous les maux, alors pourquoi avait-il fallu qu'il tombe malade ? Catarina avait analysée la magie de l'Indonésien et n'avait rien trouvé de concret. Si on ne se basait que sur ses pouvoirs, Magnus allait très bien. Alors qu'est-ce qui avait pu provoquer son état ? L'ancien Frère Silencieux devrait chercher avec l'aide de ses amis dans les archives du Labyrinthes pour comprendre ce qui arrivait au plus vieux. Tiré de ses réflexion par trois coups frappé à la porte, Alec murmura un faible "entrez" et Catarina apparut sur le pas de la porte. Il n'avait même pas vu le premier quart d'heure passer. 

- Alec ? Tout va bien ? Chuchota l'immortelle en venant suivre les constantes de Magnus. Oh, il s'est endormis...

- Il est épuisé, confirma le Nephilim. Disons que ces dernières nuit n'ont pas été de tout repos. Il a été malade et il ne veux pas manger...

- Magnus a toujours été un très mauvais patient...Je sais que c'est dur, Alec, surtout que connaissant Magnus il ne te dit pas le fond de sa pensée, mais tu ne dois pas le laisser tomber. Crois moi, je le connais, ça ne prendra plus longtemps avant qu'il admette ce qui lui arrive et il aura besoins de toi, même s'il sera incapable de te le demander ouvertement. Bon, tout à l'air d'être en ordre. Je vais le laisser dormir, appelle moi à la sonnette s'il y a le moindre soucis. 

Alec lui sourit, bien qu'un peu tristement, et regarda son amie partir. Reportant son regard sur son cher et tendre. L'Indonésien avait la tête sur le côté et son torse se soulevait doucement à un rythme régulier. En posant une main sur son coeur, le noiraud sentit les ronronnements de son amant, faibles mais bien présent, leur son couvert par la machine qui diffusait son traitement dans ses veines. Il regarda l'asiatique dormir profondément, récupérant ses heures de sommeil manqués depuis les deux semaines écoulées. Cependant, le repos fut de courte durée. Magnus commença à s'agiter dans son sommeil et se réveilla en gémissant, une main frottant son ventre pour espérer calmer les crampes de son estomac. Habitué des réactions de son homme, Alec lui présenta la bassine mais Magnus secoua la tête. Le noiraud comprit que l'Indonésien refusait d'être malade une fois de plus et il le vit se forcer à retenir ses hauts-le-coeur. 

- Laisse aller, mon chat. C'est pas grave, ne t'en fais pas, le rassura le Chasseur d'Ombre comme il le put, caressant ses épis sombres. Laisse faire ton corps. 

Les larmes aux yeux, le Grand Sorcier de Brooklyn se courba en avant et accepta de soulager ses nausées, rendant une partie de son dîner de la veille. Alec tâcha de l'apaiser en lui chuchotant à l'oreille combien il l'aimait et combien il était courageux, qu'ils s'en sortiraient, que ce n'était qu'un mauvais cap à passer. Le Nephilim ne savait pas s'il essayait de se convaincre lui-même ou de convaincre Magnus, toujours est-il que le sorcier finit par se calmer et se recoucha dans son fauteuil. Le Chasseur d'Ombre aux yeux bleus essuya sa bouche et lui donna un peu d'eau. En quelques secondes à peine, Magnus se rendormit, couché en chien de fusil, sous le regard éperdument inquiet de son époux. Le reste de la chimio se déroula dans le calme et Catarina arriva enfin pour débrancher le cathéter et permettre aux époux de se rendre à l'institut pour leur entrainement avec Max. 

Dans la salle dédiée, le Nephilim et le sorcier trouvèrent leurs fils s'affrontant en riant comme lorsqu'ils étaient enfin, finissant leur combat par une séance de chatouille. Les deux hommes embrassèrent leurs enfants et Rafael s'assit en tailleur à même le sol aux côtés de son Dad pour profiter du spectacle qui s'annonçait. Alec devait avouer que lui aussi était impatient. Un combat entre les deux plus puissant sorciers qu'il connaissait promettait d'être épique. Magnus et Max se positionnèrent face à face et se saluèrent avant de s'affronter. Le jeune sorcier à la peau bleu commença par emprisonner son père d'une bulle magique pour bloquer ses mouvements, mais si son père était moins puissant que lui, il était en revanche plus rusé et plus expérimenté. L'Indonésien retourna son sort contre son enfant et l'immobilisa à son tour, sous les yeux admiratifs de Rafael et d'Alec. 

Les deux immortels s'affrontèrent de longues minutes, s'essouflant et s'épuisant mutuellement. Cependant, contrairement à Magnus, le jeune homme avait une dose d'énergie conséquente à revendre. Le sorcier à la peau bleue enchaina coup sur coup, sans jamais blesser son père, pour le déstabiliser. Alec, lui, voyait bien les efforts fournis par son mari pour garder le rythme et ne pas baisser la garde. Mais l'asiatique se fatiguait vite, trop vite, et n'avait pas le temps de souffler entre deux enchainements. Sa tête commença à devenir pesante et le plus vieux ne put que tomber à genoux. Une main crispée sur sa poitrine, le sorcier fut prit d'une toux monstre, prêt à cracher ses poumons. 

- Magnus ! Hurla Alec en le rejoignant au sol, le serrant contre lui pour l'aider à se calmer. 

L'Indonésien s'accrocha à son cadet comme à une bouée de sauvetage et toussa, encore et encore, sa respiration sifflante bourdonnant aux oreilles des deux hommes. De longues minutes plus tard, le Grand Sorcier de Brooklyn se laissa tomber dans les bras de son amant, peinant à reprendre une respiration normale. Le Chasseur d'Ombre vit avec horreur que les lèvres de son amant étaient rouges, du sang perlant à leur commissure. Baissant les yeux sur son pull, il constata les larmes aux yeux la tâche d'émoglobide, large d'une dizaine de centimètres, que venait de tousser son âme soeur. Paniqué, il posa une main sur sa joue tendit que le plus vieux fermait les yeux. 

- Non, non, non, ne t'endors pas mon chat ! On va t'emmener à l'hôpital, ça va aller. Max....Max s'il te plait, ouvre un Portail mon coeur. 

Mais Max était sous le choc, pétrifié dans les bras de son frère et petit ami. Il venait de voir son père s'écrouler sous ses yeux, crachant du sang alors qu'il était censé aller parfaitement bien. Rafael, lui, n'en menait pas large non plus. L'Argentin tremblait de tous ses membres, les larmes aux yeux. Alec savait qu'il devait tout leur dire à présent, mais la priorité était d'abord de conduire Magnus aux urgences pour que Cat puisse faire un bilan et détermine ce qui n'allait pas. Levant la main devant ses enfants, le noiraud tenta de leur faire reprendre pied avec la réalité. 

- Max, je te promet de tout vous expliquer, mais on doit emmener Ayah à l'hôpital, je t'en prie, il faut que tu ouvres un Portail...

Le jeune homme, quelque peu déboussolé, acquiesça cependant et, avec des gestes tremblants, ouvrit un Portail à destination de l'hôpital. Alec porta Magnus dans ses bras alors que l'asiatique faisait d'incroyables effort pour rester éveillé, parfaitement conscient que s'il s'endormait trop tôt, il avait des risques de ne pas se réveiller. Le Chasseur d'Ombre se précipita dans le bureau de Catarina, ses enfants à sa suite. La jeune femme sursauta en les voyant arriver mais se reprit bien vite en voyant l'état dans lequel se trouvait son meilleur ami. 

- Par Lilith, qu'est-ce qu'il s'est passé ? S'enquit-elle en ouvrant la chemise de son frère de coeur, frappant de deux doigts aux endroits stratégique de son torse. 

- On s'entrainait, il s'est épuisé et avant qu'on ait pu réagir il s'est mis à tousser du sang, expliqua le noiraud en tâchant de garder son sang froid. 

- Il n'y a pas d'épenchement dans ses poumons, mais ils sont fragilisés par son traitement. Je vais le mettre sous oxygène le temps qu'il se remette de sa crise et je lui ferais un scanner pour être certaine qu'on ne passe pas à côté d'une pneumonie ou quoi que ce soit d'autre. 

Alec hocha la tête, sa main ancrée dans celle de son mari pour l'aider à garder pied avec la réalité. Mais Magnus se fichait d'avoir une pneumonie ou autre. Couché sur le brancard en chien de fusil, la tête sur le côté, ses yeux dorés à la pupille fendue étaient rivés sur ses enfants, tremblants et sanglotant dans les bras de l'autre. Il détestait les voir aussi mal, aussi perdu et triste. Il s'en voulait de leur avoir mentit et il s'en voulait d'autant plus de s'être montré faible devant eux, lui qui voulait être un roc pour sa famille. L'asiatique tendit une main lasse en direction de ses fils dont les sanglots redoublèrent. 

- Pas...pas vous inquiéter...ça va aller....c'est promis, chuchota-t-il à bout de souffle avant d'inspirer profondément dans son masque à oxygène. Venez...

- Ayah...qu'est-ce qu'il t'arrive ? Sanglota Max en s'approchant de lui, grimpant sur le brancard pour se nicher contre lui comme quand il était petit garçon pendant que Rafael allait se réfugier dans les bras de son Dad. 

- Je ne voulais pas vous inquiéter...., avoua Magnus d'une voix fatiguée,...Je suis désolé Hatiku...Je suis malade, j'ai un cancer. Mais je te promet que ça va aller, tu me fais confiance ? Tante Cat m'a fait un traitement spécial pour que je guérisse plus vite. 

- Tu...tu vas..tu vas mou-mourir ? S'enquit l'hispanique en reniflant. 

- Je vais tout faire pour rester vivant le plus longtemps possible, pequeño, je ne compte pas mourir de si tôt. 

Les deux plus jeunes acquiescèrent, bien que peu convaincus par les explications de leur Ayah. Catarina emmena Magnus passer un scanner, sans injection cette fois, et elle constata que la chimio avait causé de petites lésions dans ses poumons qui se mettaient à saigner lors de gros efforts. Lorsqu'elle interdit à son meilleur ami d'affronter Max à sa cérémonie, le Grand Sorcier de Brooklyn déclara que la seule raison de ne pas participer à ce combat serait d'être à l'article de la mort, et encore. Même Alec renonça à raisonner son mari. Magnus était une tête de mule que rien ne ferait changer d'avis. En revenant du scanner, Catarina annonça à Max que c'était à son tour de faire des examens, lui expliquant que le cancer de Magnus avait peut-être des risques de se transmettre par leur lien magique. Le jeune sorcier obtempéra tristement, suivit de prêt par Rafael. 

Magnus et Alec attendirent de longues heures avant que leurs fils ne reviennent enfin vers eux. Max avait le teint gris et un haricot médical entre les mains. Rafael le soutenait en caressant ses cheveux. Catarina ferma la porte et, devant les mines inquiètes de ses amis, elle expliqua simplement que, comme Magnus, Max avait été malade après le scanner avec injection. Alors que le jeune sorcier allait se coucher dans le lit aux côtés de son Ayah, la sorcière vérifia les résultats d'un oeil attentif avant de soupirer de soulagement, un sourire apaisé ornant ses lèvres. 

- Max est en parfaite santé, annonça-t-il avec bonheur. Pas le moindre trace de cancer ou de quelconque problème. 

- Alors je ne suis pas malade ? Je vais bien ? 

- Parfaitement bien, même. Quant à toi Magnus, tes statitiques sont bonnes. Je vais te garder en observation cette nuit et te laisser sous oxygène mais tu devrais te remettre rapidement de ta crise. S'il te plait, ne force pas trop d'accord ? Je vais te confier un sac à dos avec une bouteille d'oxygène et un masque que tu pourras utiliser en cas de besoins, mais soit prudent, promet le moi. 

- Je te le promet, sourit Magnus, épuisé, les yeux mi-clos. 

Dans le brancard, Max sentit son père s'endormir peu à peu et Alec partit appeler Ragnor pour lui prévenir de l'état de son fils. Le sorcier à la peau bleue, lui, se promit que s'il était en bonne santé, alors il trouverait un moyen, n'importe lequel, d'en transmettre un peu à son Ayah. Il ne le laisserait pas mourir, jamais. 

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Tadaaa !! C'est tout pour aujourd'hui ! Des avis ? Des théories ? La suite bientot !! ^^