Chapitre 1 : Le temps des premiers changements
Rebonjour !! Voici le chapitre 1 de cette fiction ^^ Je publierais le 2eme demain matin ^^ Bonne lecture à tous !!
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Max passa les deux jours suivant à récupérer, endormis dans les bras de son frère qui ne quittait pas son chevet, restant avec lui pour lui transmettre de son énergie et vérifier son état régulièrement. De temps à autre, le sorcier à la peau bleue se réveillait et embrassait son amant avant de se rendormir, la tête blottie contre son torse. Cette fois, lorsque Rafael caressa les cornes de son cadet, ça l'aida à s'apaiser, l'aidant à s'habituer à cette nouvelle sensation, comme si le temps s'était arrêté pour lui. Magnus avait expliqué à Alec que ce n'était pas quelque chose de difficile à surmonter, que ce n'était qu'une question d'habitude. Désormais, Max aurait un peu plus de distance face au temps, et qu'il devrait se repérer à plus de petit détails que la moyenne pour percevoir les heures s'écouler autour de lui. Mais avec le soutient de sa famille, il n'avait aucun doute sur le fait que leur fils s'en sortirait à merveille, comme toujours.
Ce matin là, Magnus, Alec et Ragnor étaient attablés en cuisine, attendant le réveil des plus jeune. Le Chasseur d'Ombre était en train de préparer le petit déjeuner pendant que père et fils discutaient entre eux. L'ancien Grand Sorcier de Londres était resté avec eux pour veiller sur l'état de son filleul, à la demande des deux époux. Magnus, lui, semblait épuisé. Son teint était pâle et il avait été malade deux fois encore pendant la nuit, Alec restant à ses côtés pour l'aider à faire passer ses crises. Le noiraud espérait que Catarina leur passerait bientôt un coup de fil pour que l'asiatique puisse commencer son traitement par chimiothérapie et celui pour son glaucome qui commençait à diminuer drastiquement son champs de vision. Lorsqu'il revint, le Nephilim entendit la conversation qui venait de s'entamer entre père et fils.
- Comment tu vas, Anakku, réellement ?
- Je vais bien, je suis juste inquiet pour Max, mais il va aller mieux après, tout va rentrer dans l'ordre, je...
- Magnus je ne te parle pas de Max, je parle de toi, le coupa Ragnor tandis qu'Alec s'installait à côté de son époux pour lui prendre la main. Je te parle de l'hôpital. Tu n'en as pas reparlé depuis, je m'inquiète pour toi. Arrête d'agir comme si ça ne te touchait pas, comme si tu était intouchable. Parle moi, parle nous...
- Je vais bien, papa, c'est juste que...
- Ayah ? L'appela une voix qu'il désespérait d'entendre de nouveau.
Levant la tête, Magnus vit Max s'approcher d'eux. Un mince sourire timide ornait ses lèvres. Le jeune homme portait un pyjama bleu couvert de flocon de neiges blanc et gris couverts de paillettes. La fatigue se lisait sur son visage mais ses yeux étaient toujours aussi rieur et joyeux et l'asiatique sentit des larmes de joies déborder de ses yeux. Le jeune sorcier à la peau bleue prenait appuis sur Rafael qui avait passé un bras protecteur autour de sa taille pour garder l'équilibre sur ses jambes tremblantes. L'Indonésien se leva subitement et rejoignit ses fils en deux grandes enjambées avant de les serrer tout contre son coeur, le sourire aux lèvres.
- Mon bébé, je suis tellement content que tu sois debout, j'ai eu si peur..., souffla le plus vieux en embrassant tour à tour le sommet du crâne de ses enfants. Comment tu te sens ? Demanda-t-il alors qu'Alec le rejoignait pour les enlacer à son tour.
- Un peu fatigué mais je crois que ça va. C'est...bizarre mais je m'habitue vite, confia le plus jeune.
- C'est le temps de t'y faire, champion, sourit Ragnor en ébouriffante ses cheveux. Avec le temps ça ira de mieux en mieux. Viens d'assoir, tu dois être affamé.
Max opina du chef, alors que son estomac gargouillait, faisant rire ses parents. Avec son énergie et sa magie jouant au yoyo, il mourrait véritablement de faim et engloutit son petit déjeuner avec bonheur comme s'il venait de faire une poussée de croissance subite. Rafael ne le lâchait plus, une main ancrée autour de sa taille et son visage niché sur l'épaule du plus jeune pour garder un contact constant avec lui. Alec sentit son coeur se pincer de bonheur face à l'attitude de son fils ainé qui protégeait Max comme lui et Magnus pouvaient se protéger l'un l'autre. C'était beau à voir, unique et leur amour était l'une des plus belles chose qu'il eut vu au monde.
- Qu'est-ce qu'il m'est arrivé, exactement ? Demanda alors Max en repoussant son assiette vide, se laissant bercer par les bras de Rafael.
Les trois hommes expliquèrent alors aux deux frères ce qu'il en était, leur racontant ce qu'était précisément une majorité magique, ce qui en était de ce qu'avait vécu Max deux jours plus tôt, au beau milieu de la nuit, se mettant à convulser. Heureusement, chacun rassura le jeune sorcier en lui disant que le pire était, plus ou moins derrière lui, mais qu'il lui restait encore un peu de chemin à parcourir. Curieux, Max demanda à son parrain de quoi il parlait et Ragnor lui fournit les explications.
- Max, maintenant que tu as atteint ta majorité magique, ta magie est en pleine puissance, même si tu ne la maîtrise pas encore totalement. Tu es mort vingt-huit minutes, Max, ce n'est pas rien. Tu es un sorcier très puissant et tu vas devoir te présenter au Labyrinthe en Spiral.
- Comment ça ? Presque tout le monde me connais déjà au Labyrinthe, protesta le jeune homme avec incompréhension.
- Peut-être, mis ils ne connaissent pas ta magie. Après sa majorité magique, chaque sorcier et chaque sorcière à une cérémonie officielle à laquelle elle doit participer pour montrer aux autres membres de sa communauté sa puissance et sa force. La cérémonie se déroule toujours en trois étapes : la présentation des capacités du sorcier en question, un combat contre l'un de ses pairs et enfin la reconnaissance par la directrice du Labyrinthe en Spiral.
- Tu as fait ça aussi Ayah ? Tu as dû te battre et montrer ta magie ? S'enquit Max en cherchant du réconfort dans le regard apaisant et mordoré de son père.
Magnus sourit tendrement en se souvenant de sa propre cérémonie de reconnaissance au Labyrinthe. Depuis son enfance, le sorcier avait bien comprit que, tout du moins à l'époque, c'était la loi du plus fort qui régnait, et il avait fait en sorte de se faire craindre pour se faire respecter. Mais Max était différent, Max était bon et pur, et sa cérémonie serait sublime et poétique, il en était convaincue.
- Je l'ai fait oui. Ma magie est une magie d'invocation. J'ai ouvert des Portails donnant sur les quatre coins du monde et j'ai appelé toute sorte de démon avant de les détruire d'un claquement de doigt. Puis je me suis batut et j'ai remporté la victoire. Le directeur du Labyrinthe en Spiral de l'époque, bien qu'il soit mort aujourd'hui, m'a confié le poste de Grand Sorcier de Brooklyn.
- Contre qui tu t'es battit, mon chat ? Ne put s'empêcher de le questionner Alec.
- Contre moi, sourit Ragnor, amusé. Les combats sont libres et les sorciers peuvent choisir leur adversaire. Magnus m'avait choisit parce que je l'avais élevé et qu'il connaissait chacun de mes points faibles. Mais les combats sont toujours amicaux, personne ne se fait plus tuer depuis bien longtemps.
- Je peux choisir d'affronter Ayah alors ? S'enquit Max en se redressant. Tu serais d'accord, Ayah ?
Alec fronça les sourcils et échangea un regard discret avec Ragnor. Dans l'état de santé actuel de Magnus, ce n'était peut-être pas la meilleure des idées de le voir s'épuiser en duel avec son enfant devant des centaines de sorciers qui comprendront que le Grand Sorcier de Brooklyn est malade. Mais comment le faire comprendre à Magnus sans vendre la mèche aux enfants pour son cancer, lui qui ne voulait rien leur dire pour le moment. Contre toute attente, l'Indonésien sourit et prit la main de son enfant dans la sienne, la serrant brièvement avec douceur, lui signifiant qu'il serait ravis de pouvoir l'affronter en duel devant le Labyrinthe. Max, trop heureux de cette opportunité, se leva et se nicha contre son père. Ils restèrent ainsi enlacés avant que le plus jeune ne retourne à sa place.
- Au fait, Ayah, tu as été voir tante Cat à l'hôpital ? Elle a dit quoi pour toi ?
- Rien de bien méchant, sourit Magnus. Un simple épuisement dans ma magie, mais ne t'en fais pas, je serrais rétablit à temps pour ta cérémonie.
Le jeune sorcier à la peau bleue sourit et hocha la tête. Alec dévisagea Magnus, tout autant que Ragnor, avant de se souvenir des explications des deux sorciers. Magnus était la seule personne au monde capable de mentir à Max, leur magie étant liées, le plus jeune ne faisait aucune différence entre mensonge et réalité quand il s'agissait de son Ayah. Soudain, le téléphone du Grand Sorcier de Brooklyn sonna dans sa poche et il s'absenta sur le balcon pour répondre à sa meilleure amie qui le contactait enfin, certainement pour son traitement par chimiothérapie. L'asiatique revint quelques minutes plus tard, le sourire aux lèvres.
- Cat a besoins de nous au Labyrinthe, annonça-t-il alors à sa famille. Sayang, tu viens avec moi ?
- Oui, oui bien sûr mon chat. Ragnor, tu veux bien rester avec les enfants ?
- Partez sans crainte, et soyez prudent, leur souffla le britannique qui avait bien comprit la supercherie de son fils et de son gendre.
Manus fit un clin d'oeil à son père, embrassa le front de ses enfants et ouvrit un Portail pour se rendre à l'hôpital, main dans la main avec Alec. Le noiraud s'inquiétait de plus en plus du calme olympien de son amant. Connaissant son époux, le Chasseur d'Ombre savait que Magnus allait garder toutes ses craintes pour lui, les gardant prisonnières dans un coin de son esprit, jusqu'à ce qu'elles deviennent plus fortes que sa volonté et qu'elles n'explosent en lui, le ravageant comme une crise d'angoisse dévastatrice. Les deux hommes se rendirent au bureau de Catarina qui les attendait en triant des papiers. Lorsqu'ils toquèrent à sa porte, elle leur ouvrit en souriant et les serra dans ses bras.
- Suivez-moi, on va au bloc opératoire, j'en ai réservé un spécialement pour toi, Magnus.
- Au bloc opératoire ? Pourquoi faire ? S'enquit Alec en entrelaçant ses doigts à celui de son mari.
- Ne t'en fais pas Alec, rien de grave, c'est la procédure habituelle pour les chimio, je vais tout vous expliquer.
La sorcière guida donc ses amis au bloc qu'elle avait réservé pour eux et elle invita Magnus à s'allonger et à retirer sa chemise, ce que l'Indonésien fit sans tarder, bien que dissimulant son inquiétude. Lorsqu'il fut installé, l'infirmière lui présenta un petit boitier gris, branché à deux cathéters chacun longs d'une vingtaine ou d'une trentaine de centimètre. Devant la mine déconfite d'Alec, Catarina s'empressa de leur donner des explications.
- Ceci est un cathéter de chimiothérapie. Je vais glisser ce petit boitier sous sa peau et le relier à une artère. L'autre côté dépassera de ta peau et c'est par là que la chimio entrera dans son organisme. C'est la procédure pour ce genre de traitement, ça évite de toujours piquer dans le bras et de fragiliser les veines, surtout pour les traitements à long terme. Rassure toi, ça ne fera pas mal et tu pourras le garder jusqu'à ce que tu sois guéri de ton cancer. Tu pourras dormir avec, te laver sans soucis, aucun risque, d'accord ?
- Oui, bien sûr, merci Cat, tu es la meilleure, sourit Magnus.
- On va pouvoir commencer. Par contre Alec, je vais devoir te demander de sortir pour implanter le cathéter à Magnus. C'est une petit opération, je ne vais pas en avoir pour plus d'une heure, et ensuite on pourra faire la première séance de chimio.
- D'accord, je t'attend dans ton bureau alors, sourit un peu tristement le Chasseur d'Ombre avant de quitter la pièce.
L'immortelle se changea et confia une blouse médicale à son meilleur ami avant d'enfiler des gants et de l'endormir avec sa magie. Magnus s'endormit sur le champs d'un sommeil sans rêve et laissa l'infirmière lui poser le petit appareil. Comme promis, l'opération fut courte et ne dura qu'un quart d'heure. Avec un nouveau sort, Catarina réveilla le Grand Sorcier de Brooklyn qui se força à rester calme en voyant la chambre implantable dépasser de sous la peau de son torse. L'Indonésien sourit à sa plus vieille amie, lui assurant silencieusement qu'il tenait le coup puis elle l'emmena chercher Alec une fois que le plus vieux eut remis ses vêtements. Lorsque son mari passa la porte, Alec se leva d'un bon.
- Alors ? Comment tu te sens ? Est-ce que ça va ?
- Tout va bien Sayang. Cat a raison je ne sens absolument rien, c'est promis.
- Je vais pouvoir te faire ta première séance, Magnus, lui annonça la sorcière à la peau bleue. Tu vas en faire une à deux fois par semaine, chaque semaine pendant deux mois avant qu'on ne fasse un bilan de ton état et on verra l'évolution du cancer, expliqua-t-elle en les menant à une chambre privé où tout avait déjà été installé pour lui. Une séance dure entre quarante cinq minutes et une heure mais pour ta première on ne va faire que trente minutes, le temps que ton corps s'habitut. Tiens, installe toi ici.
L'asatique s'assit dans un fauteuil confortable situé à côté d'une machine dont il ne connaissait rien. Catarina fit dépasser l'extrêmité du cathéter de la chemise de son meilleur ami et le brancha à la machine avant de la programmer. Pendant ce temps, Alec tira une chaise et l'installa juste à côté du fauteuil de son mari, envoyant un message rapide à Ragnor pour le tenir au courant et lui dire qu'ils ne rentreraient pas avant une demi-heure au minimum, le temps que Magnus ait finit sa séance.
- Et voilà, souffla la sorcière en s'écartant finalement. Tu n'as rien à faire à part attendre. Tu as des livres, des magasines, la télévision et la radio. Evite d'utiliser ton téléphone et ta magie, ça dérègle la machine. Tu as une bassine juste là si tu es malade, ce qui a de fortes chances de se produire, des mouchoirs et une petite sonnette pour m'appeler en cas de soucis. Je reviens dans une demi-heure d'accord ?
- Merci beaucoup Cat, murmura Alec en serrant la main de son homme. Comment tu te sens, chaton ? Demanda-t-il lorsqu'elle eut quitté la pièce.
- Pour l'instant ça va, assura Magnus en caressant sa joue. Ce n'est pas si terrible. On pourrait se mettre un film en attendant, tu es dit quoi ?
Le Chasseur d'Ombre acquiesça et laissa son époux choisir. Magnus opta pour une vieille comédie musicale, l'un de ses premiers films préféré, le Magicien d'Oz, et Alec baissa les stores pour se mettre dans l'ambiance. Ils n'iraient pas au bout du film, mais au moins ils s'occupaient l'esprit, c'était tout ce qui comptait pour l'heure. Cependant, au bout d'un quart d'heure de traitement, le Nephilim sentit son homme commencer à être mal en point. Le sorcier ruisselait de sueur, ses cheveux plaqués sur son front. Ses yeux étaient à peine ouverts et son teint était pâle comme la mort, crayeux. Le plus jeune mit leur film en sourdine et se tourna vers son amant, rapprochant la bassine en comprenant que Magnus allait être malade d'une seconde à l'autre.
A peine le recipient fut-il sur ses genoux que l'Indonésien sentit les hauts-le-coeur lui saisir l'estomac et il se pencha en avant pour rendre le contenu de son dernier repas dans un gémissement rauque et écœurant. Alec lui frotta le dos mais commença à s'inquièter lorsqu'il constata que ce que rendait Magnus ressemblait plus à un liquide transparent qu'à de la bile habituelle. Pire, encore, la quantité rendue : Magnus vidait le contenu complet de son estomac. L'asiatique n'avait même plus le temps de respirer entre deux hauts-le-coeur, s'étouffant presque, ce qui faisait ironiquement redoubler ses vomissements. Paniqué, Alec appuya un nombre incalculable de fois sur la sonnette pour la faire venir en urgence.
- Cat va arriver mon chat, ça va aller je te le promet...
- Alec ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Demanda la sorcière essoufflée en arrivant enfin dans la chambre.
- Magnus est malade mais ça ne s'arrête pas, expliqua le noiraud d'une voix chevrotante. Je sais pas si c'est normal...
- Tu as bien fait de m'appeler. Souvent, la première séance, les malades vomissent une partit du produit injecté, c'est le corps qui se défend.
Alors que Magnus peinait à reprendre sa respiration entre deux crampes de son estomac, Catarina posa une main sur son front, l'autre sur le ventre de son ami et laissa sa magie agir pour l'aider à se calmer. Le Grand Sorcier de Brooklyn rendit encore quelques minutes avant que ses nausées ne cessent. L'immortel se laissa tomber dans le fond de son fauteuil, épuisé et haletant. Alec se saisit de sa main et lui essuya la bouche avant de lui donner à boire avec une paille par petites gorgées. Il fallut plus d'un quart d'heure à l'asiatique pour retrouver un état normal. Entre temps, Catarina avait coupé l'appareil, sa séance étant terminée.
- Comment tu te sens ? S'enquit-elle en posant une main sur son bras.
- En super forme, ironisa Magnus avec un sourire amusé, bien que fatigué. Viens, on s'inscrit au marathon de New York cette année...
- Quand tu seras rétablit on le fera, promis, lui confia-t-elle avec un clin d'oeil. En attendant rentre chez toi et repose toi. Je t'ai mis sur scotch médical sur ton cathéter pour le maintenir en place. Tu risque d'être encore malade cette nuit et de ne pas avoir très faim mais essaie de manger quelque chose, d'accord ? Il ne faut pas que tu te démunisse de toutes tes forces.
Magnus sourit et se leva pour partir et Alec remercia son ami qui lui assura qu'il pouvait appeler à toute heure du jour ou de la nuit si besoins. Les deux hommes rentrèrent et passèrent l'après midi comme si de rien était. Au soir, Max était remis et, malgré son manque d'appétit et sa flagrante fatigue Magnus se força à sourire et à paraitre bien pour ses enfants, mangeant comme il se devait. Les époux se couchèrent de bonne heure, épuisé. Comme l'avait prévu Catarina, Magnus fut malade de longues heures de la nuit. Ereinté par ses vomissements, il n'avait même pas eu le courage de se lever, couché en chien de fusil dans son lit une bassine entre les bras. Alec avait fait nuit blanche, caressant les épis sombre de son mari qui n'avait de cesse de s'excuser de l'empêcher de dormir. Le noiraud embrassa sa tempe et le veilla jusqu'à ce que le sorcier s'endorme enfin. La route serait longue, et il n'était pas certain que son époux irait au bout. Les larmes aux yeux, le Chasseur d'Ombre vida la bassine et se recoucha aux côtés de son mari, incapable de s'endormir cependant, une seule pensée tournant dans son esprit : et si la chimio ne fonctionnait pas ?
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Et voilà pour aujourd'hui ! Des avis? Des théories ? La suite demain mes bons amis ! A demain !!
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