|-Chapitre 66-|
_.Chapitre 66._
Un bruit de porte qui se déverrouille me réveille.
Je plisse les yeux et me redresse pour voir une silhouette s'approcher de ma cellule.
Je reconnais John qui ouvre la porte et m'attrape le bras pour me relever d'un geste brusque.
Je grogne et le dévisage.
— Vas-y doucement, lui dis-je en soupirant.
Il ignore ma remarque et me tire hors de ma cellule.
Je marche avec difficulté, les muscles endoloris et la fatigue me frappant le crâne.
Lorsque nous passons la porte, une lumière m'aveugle.
Je mets ma main devant mes yeux pour les couvrir du soleil.
J'entends des voix autour de moi qui chuchotent mais je peine à ouvrir les yeux pour regarder.
Nous entrons à nouveau dans un endroit sombre et je devine que c'est des cellules.
Des gens parlent, je me redresse et vois des visages qui ne me sont pas inconnus.
Une blonde me fixe d'un regard perdu et chétif.
— Ginny ? Murmurais-je stupéfaite.
Elle se jette sur les grilles de sa cellule mais un homme la rejette et lui ordonne de reculer.
— On va où ? Demandais-je à John qui me tient le bras.
— Tais-toi, s'énerve-t-il.
Je commence à de moins en moins aimer ce John.
Nous traversons le quartier des cellules pour arriver devant une porte blindée.
— Vous cachez votre plus gros psychopathe ici c'est ça ? Plaisantais-je alors que quelqu'un ouvre l'une des 6 serrures qui ornent la porte.
Il me lance un regard mauvais puis attend que la porte soit ouverte.
Quand celle-ci est ouverte, il me pousse à l'intérieur et la referme immédiatement.
Je me retrouve sur les genoux, je me relève et frappe sur la porte blindée pour que l'on m'ouvre.
Je n'aurais peut être pas dû insister sur le John et ça l'a vexé.
Mais de toute façon il n'a pas voulu me dire son vrai nom.
— John laisse moi sortir ! Je vais être sage promis ! M'exclamais-je.
Je n'ai aucune réponse de sa part, ou c'est peut être le son qui ne passe pas à travers cette porte.
Je me glisse contre celle-ci et soupire.
Est-ce que c'était Ginny dans la cellule ?
— Ils ne t'ouvriront pas, me dit soudainement une voix.
Je me relève immédiatement et tourne ma tête dans tous les sens.
— Qui est là ? Demandais-je.
— On est en quelle année ? Me demande-t-on.
Une silhouette sort de l'ombre et j'aperçois un garçon qui me fixe.
Il a une barbe ce qui fausse sûrement mon jugement au niveau de son âge mais je dirais la vingtaine.
— T'es qui ? Lui demandais-je.
— Ne pense pas ressortir de cette cellule de sitôt, me prévient-il.
Je fronce les sourcils.
— Qu'est ce que tu fais là ? Lui demandais-je.
— Tu peux arrêter de me poser des questions, me dit-il en s'avançant.
— On est où ? Insistais-je.
— La cellule ultime, l'endroit d'où on ne sort jamais, me dit-il d'un air théâtral.
— La cellule ultime ? Demandais-je.
Il hoche la tête.
— J'ai inventé ce nom mais bon je n'ai que ça à faire, m'explique-t-il.
— Tu as joué au Wesley Game ? Lui demandais-je.
— Ouais et toi ?
— Oui, pourquoi tu es enfermé ici ? Le questionnais-je.
— La directrice c'est tout. A partir du moment où tu rentres dans cette cellule tu es mort. Alors pourquoi ne pas se créer une nouvelle identité ? Je m'appelle Finn, me dit-il en me tendant sa main.
J'hésite quelques instants.
— Serena, lui répondais-je en lui serrant la main.
— Donc les prétendus morts ne sont pas morts c'est ça ? Lui demandais-je.
— Tant qu'elle trouve une raison de te garder en vie, elle le fait ou sinon c'est seulement histoire d'avoir les cellules remplies, m'explique-t-il.
— Pourquoi elle fait ça ?
— Elle trouve ça juste c'est tout.
Je me rassois par terre en prenant ma tête entre mes mains.
— Je t'assure que tu préféras être mort plutôt que de vivre ici, me dit-il en s'asseyant à côté de moi.
Je le dévisage puis soupire.
Grant tu me manques.
— Finn, l'appelais-je.
Il tourne sa tête vers moi.
— Oui ?
— Pourquoi on est dans cette cellule et pas avec les autres ? Lui demandais-je.
— Sûrement parce que la directrice nous déteste, me répond-il.
— Pourquoi elle te déteste ? Lui demandais-je.
Il soupire.
— Ca fait je ne sais combien de temps que je suis seul ici, je n'ai pas envie de parler du passé, m'explique-t-il en essayant de garder son calme.
— Ok, je n'en parlerai plus, lui dis-je.
— Est-ce que tu sais si des gens sont déjà ressortis de cet endroit ? Lui demandais-je.
— Pas à ma connaissance, me répond-il.
|Point de vue de Grant|
J'ouvre mes volets alors que Jessica débarque dans ma chambre.
— La directrice m'a dit que dans 3 jours elle aura besoin de toi, m'annonce-t-elle.
Je soupire.
— C'est son épreuve ultime pour savoir si je suis un homme de confiance ou non, lui expliquais-je.
Elle attrape quelque chose sur ma commode et me le tend.
— C'est le dossier d'Ethan, lui dis-je.
Elle écarquille les yeux.
— Comment tu l'as eu ? Me demande-t-elle curieuse.
— J'ai demandé à la sorcière de me le passer, lui dis-je.
— Tu as trouvé des trucs intéressants ? Me demande-t-elle.
— A part quelques conneries et des résultats sur ce qu'elle lui a fait il n'y a rien, lui expliquais-je.
Je m'assois sur mon lit et elle fait de même.
— Tu sais, même si je sais que c'est en partie sa faute et que je n'ai fait que me défendre, c'est moi qui ais pris la vie de mon meilleur ami. Je n'ai aucun droit de vie ou de mort sur quelqu'un et surtout pas mon meilleur ami, lui dis-je.
Elle pose sa main sur mon épaule.
— Grant, ça fait deux ans et tu ne pouvais rien faire pour lui. Puis Avery a besoin de toi je te rappelle, me dit-elle.
Je hoche la tête puis me relève.
— Il faut que j'aille jeter un coup d'œil chez les patrouilleurs ce soir, si elle est là, je dois la voir, annonçais-je.
Elle fronce les sourcils.
— C'est risqué ! Me dit-elle.
Je hausse les épaules.
— Je m'en fous, j'en ai marre d'attendre, déclarais-je.
Je jette un coup d'œil à l'heure pour m'assurer que les élèves sont couchés, puis je sors de ma chambre pour arriver rapidement dans le jardin.
Je marche en essayant d'éviter les feuilles par terre ou les branches qui craqueraient.
Quand j'arrive enfin devant le garage des patrouilleurs, je m'approche et remarque que la porte est entre ouverte.
Je passe ma tête dans la fente pour voir s'il y a quelqu'un mais la voix est libre.
Je me dirige vers les cellules, j'ouvre la porte de gauche mais les cellules sont vides.
J'ouvre donc celle de droite et des cris se font entendre.
Ce sont les prisonniers qui me jettent des regards désespérés.
— Taisez-vous ! M'énervais-je.
J'examine chacune d'entre elle mais il n'y a aucune trace d'Avery.
Je soupire et passe une main dans mes cheveux, agacé par la situation.
Mes yeux se stoppent sur une porte blindée.
Je m'approche.
La directrice n'a jamais voulu l'ouvrir, elle dit que les anciens propriétaires de l'école ont posé une bombe derrière cette porte et que si on essaye de l'ouvrir, la bombe détruira tout le terrain.
Je suis sûr que c'est encore un mensonge mais je ne peux pas l'ouvrir.
Une fille dans une cellule, me cri de l'aider.
J'entends des pas se rapprocher et des voix.
Je soupire et quitte rapidement la pièce pour trouver un endroit où me cacher.
Je suis désolée, ça fait longtemps que je n'ai pas posté et pour tout vous dire j'ai vraiment du mal à trouver de l'inspiration pour cette histoire mais je vais la finir.
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