Journal 4
Cher journal,
Ce matin le Docteur Griffins est venu me chercher, j'ai toujours eu peur de lui car derrière son masque de gentilles se cache un homme qui aime voir la souffrance et le malheur emplir les yeux de ses patients, même si moi je les appellerai plutôt ses victimes. Il m'a fait une menace qui était à peine voilée et qui m'a fait froid dans le dos. J'ai été contrainte de le suivre dans son bureau, où il m'a fait subir un véritable interrogatoire. Il voulait savoir tant de choses qui n'avaient au final qu'un seul et unique lien: L'asile.
Je le hais! Je le hais tant que mon être se tend de dégoût lorsque j'entend quelqu'un prononcer son nom! Après avoir décrété qu'il allait devoir avoir recours à une méthode de soin bien plus puissant, il m'a entraînée dans son cabinet (plus couramment appelé "salle de torture") où, ficelée à une chaise en métal, il m'a entaillée les avant-bras, puis les chevilles. Avant de recommencer avec d'autres parties de mon corps. Il riait en me voyant ainsi me vider petit à petit de mon sang. Je suis restée assise durant un nombre incalculable d'heure, mon sang s'écoulant hors de mon corps, mais suffisamment lentement pour que je reste en vie. A chacune de ses entailles j'avais souffert, mais le pire était de sentir un vide s'insinuer en moi et de voir chaque perle rouge qui tombait dans la cuve qu'il avait prévu à cet effet. Je suis restée dans un état semi-conscient, trop peu moi-même pour me débattre ou me plaindre, mais encore suffisamment présente pour sentir, souffrir et craindre.
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