°•Chapitre trois•°
"Ivy, tu viens ?"
Je relèves la tête. Jilly m'attends, encadré des gars de sa bande. Ils n'ont d'ailleurs pas l'air très enchantés de me voir mais je n'y prête pas attention.
Je rejoins Jilly et nous rentrons dans sa boutique. Alors que Jilly gère la caisse et qu'il compte ce qu'il a, il reçoit un appel. Lorsqu'il décroche, un sourire se forme sur son visage. Curieuse, j'écoute la conversations tout en faisant mine d'aider une cliente a choisir une paire de bottes.
"Patsy ? Ça faisait longtemps. Comment peux-tu m'appeler ? s'étonne Jilly."
A l'entente du nom qu'il a dis, Guido, son bras droit(et aussi le frère de Larry), redresse la tête et se lève pour venir a côté de lui.
"Quoi c'est vrai ? C'est formidable, s'exclama Jilly. Et Frankie, il sors lui aussi ?"
Le sourire de mon amie s'élargit, ce qui fait comprendre a Guido que les nouvelles sont bonnes. De mon côté, je ne comprends toujours pas de quoi ils parlent. Lorsque Jilly raccroche, il remarque que moi et Guido mourront d'envie de savoir de quoi il parlait.
"Frankie et Patsy vont enfins sortir de prison, on vas les chercher dans 30 minutes, déclares Jilly."
Guido sourit et sors pour démarrer la voiture de Jilly, histoire qu'elle chauffe. De mon côté, je finis avec la cliente et l'envoie à la caisse, perdue. Qui sont ces deux gars que Jilly et Guido on l'air impatients de retrouver ?
"Bonne journée à vous madame, déclare Jilly une fois que la cliente s'en vas."
Je viens vers lui et l'interroge du regard alors que Guido rentre dans la boutique.
"J'avais oublié que tu étais nouvelle parmis nous, rigola Jilly, détendu. Patsy et Frankie sont deux amis à moi, avec Guido, ils sont mes plus proches alliés de la bande. Ils étaient en prison mais ils vont sortir aujourd'hui alors on vas aller les récupérer.
-D'accord, je vois. Tu pense que c'est une bonne idée que je viennes avec vous ? m'enquis-je.
-Pourquoi pas ? Plus vite ils feront ta connaissance, mieux ça seras, me sourit Jilly."
Lorsque nous arrivons au poste de police 30 minutes plus tard, Jilly se dirige vers deux hommes assez musclés et leur serres la main. Guido s'avance lui aussi et prends ses amis dans ses bras. Je suis choquée de voir à quel point ses bras sont gros à côtés des leurs.
En le comparant à Jilly, je me disais qu'il était normal, et que c'était simplement Jilly qui était mince mais non, Guido est vraiment un molosse.
Alors qu'il parlait à Jilly de ses aventures en prisons, l'un des deux arrivant se stop et me fixe.
Je sens déjà l'hostilité qui se cache dans l'air.
"Qui c'est ça ? demande t-il."
L'autre l'homme tourne la tête vers moi et me regarde de la même manière que son collègue.
De bonne humeur, Jilly viens vers moi, pose sa main dans mon dos et m'avance jusqu'àux des hommes.
"Voici, Ivy, une amie à moi. Elle est nouvelle par ici alors soyez indulgents, rigole t-il."
Même si Guido esquisse un sourire, les deux autres hommes ne sembles pas très amusés. Ma présence semble même les déranger.
Lorsque nous rentrons à la boutique, Guido, Patsy et Frankie vont dans l'arrière salle pour discuter, me laissant seule avec Jilly. Comme il y a peu de clients à cette heure tardive, j'en profite pour questionner Jilly.
Si je veux me faire une place dans ce millieu hostile, je dois tout savoir pour ne comettre aucune erreur.
"Dis moi Jilly, c'est comment quand t'es dans la mafia officiellement ? Tu l'es d'ailleurs, non ?"
Il me regarde quelques secondes avant de sourire. Il se lève de sa chaise et quittes la caisse pour venir s'asseoir à côté de moi. Il prends un bout de papier, un stylo et dessine un schéma étrange avec des casses, on dirait un arbre généalogique.
"Je vois que tu es une petite curieuse. Je vais devoir tout d'expliquer."
Il sourit et commence à écrire des mots dans les cases.
"Alors, la mafia, c'est pas aussi simple que dans les films. Déjà, on y fais pas entrer n'importe qui n'importe quand. Pour avoir une chance d'y entrer, tu dois, déjà être Italien, et tu dois rapporter beaucoup d'argent."
Être Italien ? Parfait, mes parents sont des Italiens pures alors j'ai une chance !
"Mais c'est pas tout. Donc, imaginons que tu veux rejoindre la mafia, commence déjà par choisir la famille que tu veux intégrer.
-Les familles ?
-Il y a 5 familles mafieuses à New-York, commence Jilly. La famille Colombo, pour laquelle moi et les gars travaillons, la famille Genovese, la famille Gambino, la famille Luchese et la famille Bonanno.
-Attends quoi ? C'est quoi la dernière famille ? je demande subitement.
-La famille Bonanno, pourquoi ? s'étonne Jilly."
La famille Bonanno, c'est bizarre, j'ai déjà entendu ce nom, il y a très longtemps mais je m'en souviens clairement. Soudain, j'ai comme un flashback et je me souviens d'où je connais ce nom.
"C'est mon père qui en parlait à ma mère, je ne sais pourquoi mais il parlait de... capitaine ou de capo, je sais plus trop..
-Ton père était dans la mafia ? me demanda Jilly, intrigué.
-Je t'avoues que je me le demande, surtout que le gars qui l'as tué était un type de la mafia à qui mes parents devaient de l'argent."
Jilly semble réfléchir.
"Mes parents refusaient tout le temps de m'acheter des jouets trop chers, ils me disaient que c'était pour payer les intérêts où je ne sais trop quoi.
-Les intérêts c'est ce que chaque affranchi d'une famille dois au parrain, m'explique Jilly. Quel étaient les noms de tes parents ?
-Ohpelia Rodriguez et-
- Zakaria Arnold, finit Jilly, les yeux écarquillés."
Je reste silencieuse quelques secondes, essayant de ne pas paniquer et l'assallir de questions. Pourquoi savait-il le nom de mon père.
"Zakaria Anorld et Ophelia Rodriguez, comment les oublier. Ils étaient deux affranchis très puissant, ils sont même passés capitaine de la famille Bonanno."
Soudain Jilly s'arrêta et me regarda, comme horrifié. Il semblait sous le choc.
"Tous s'explique, tes parents étaient dans la mafia et ont été tués par Sonny Red, un autre capitaine de leur famille, parce qu'ils n'avaient pas payer les intérêts qu'ils devaient au parrain de leur famille. Personne ne savait pourquoi ils avaient disparus, finit Jilly.
-Que vas tu faire de ce que tu sais a présent ? m'enquis-je."
Jilly me regarda et un sourire apparut sur son visage, si je n'aurais pas été son amie, j'aurais sans doute été effrayée par son sourire si chaleureux dans une telle situation. Il me faisait penser aux tueur fous.
"Ton objectif, c'est d'entrer dans la mafia, je me trompe ? commença t-il.
-Oui, pourquoi ?
-Te faire entrer dans la mafia seras dure, mais beaucoup moins qu'en temps normal si tout le monde sais qui sont tes parents."
Jilly se lève et me serre contre lui, comme si savoir qui étaient mes parents était la plus belle chose qu'il lui soit arrivé de toute sa vie.
"Je suis content pour toi Ivy, je vais faire tout mon possible pour te faire connaître, je te le promets."
Devant tant de gentillesse de la part de Jilly, je ne pus que le remercier milles fois. A la fin de la journée il avait déjà mis au courant Guido, Patsy et Frankie. D'ailleurs Patsy l'avait très mal prit et avait quitté l'endroit sans rien dire. Jilly avait justifié sa réaction en disant qu'il était probablement jaloux, ce qui m'avait faite rire.
Puis, Jilly m'avais expliquer tout ce que je devais savoir pour entrer dans la mafia.
Pour commencer, nous étions de simples associés, ce qui veut dire nous travaillons avec les mafieux mais que nous ne faisons partie d'aucune famille, donc nous ne sommes pas des mafieux. Ensuite, il m'as expliquer la hiérarchie de la mafia.
Tout en haut, il y a le boss, aussi appelé parrain. Il dirige sa famille et s'occupe d'organiser les coups. Ensuite, il y a le sous boss. Si jamais le boss est tué où est condamné à la prison, le sous boss prends sa place à la tête de la famille. Puis nous retrouvons le conseillé. C'est lui qui donne des idées au boss et qui l'aide à prendre des décisions, c'est aussi le membre le plus respecté de la famille, du à tout ce qu'il sait. En dessous, il y a les capitaines, ils sont souvent entre trois et cinq par famille. Ce sont eux qui s'occupent des soldats, ils les dirigent souvent par petit groupe. Puis, les plus bas d'une famille, les soldats, aussi nommés affranchis. Leur rôle est d'enrichir leur famille et de protéger leur supérieurs. Une fois qu'un criminel devient un affranchi, plus aucun autre criminel extérieur à la mafia n'as le droit de s'en prendre à lui, car sa famille le protège.
Puis, en dehors de la mafia, il y a les associés. Comme Jilly et sa bande. Ayant revendus des bijoux a Jilly, je suis maintenant considérée comme son associée, même si il ne fait partie d'aucune famille.
A la fin de l'année, les parrains décident de faire entrer des associés dans leur famille, et leur capitaine ont la droit de proposer des 5 noms. C'est ainsi que l'ont devient affranchi. Jilly ayant une très bonne relation avec la famille a laquelle il est associée, il n'est pas à l'abri de devenir affranchi a la fin de l'année. Si jamais il est nommé affranchi de la famille Colombo, cela feras de moi une associée de la famille.
Au fil du temps, Jilly parla de moi à beaucoup de monde et je commenças a me faire connaître. Tellement qu'à chaque nouvelle personne que je rencontrais, on me disait des choses du style :
"Voilà la petite Williams."
Ou encore :
"La fille de Zakaria Anorld et d'Ophélie Rodriguez, c'est ça ? Tu iras loin c'est sur."
J'étais étonnée de voir que l'identité de mes parents aidait les gens à m'accorder leur confiance. Puis un jour de Mai, le rêve de Jilly devint réalité.
"Allo Jilly ? Tout vas bien ?
-Allo Ivy, c'est le plus beau jour de ma vie, répondit-il.
-Ah oui ? Raconte, dis-je.
-Je suis à présent un affranchi de la famille Colombo, fit-il, je suis si heureux.
-Oh mon dieux Jilly, c'est génial ! Bravo à toi mon pote, tu l'as bien mérité !
-C'est aussi grâce à toi et les gars tu sais. Merci beaucoup à vous tous. J'espère qu'un jour, vous aussi, vous serez nommés affranchis."
Je n'y croyais pas. Jilly était enfin un affranchi. Il avait travaillé si dur qu'il l'avait bien mérité. Dorénavant, j'étais donc associée à un affranchi, et donc à la famille Colombo. Finalement, ma vie n'étais pas si terrible..
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HORS SUJET ! Enfin pas totalement, je voulais juste vous dire que le prénom du personnage principal se dit Ivy, le I doit être prononcé comme en anglais, par exemple comme dans "I am". Voilà, bisous !
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