°•Chapitre deux•°
Alors que le soleil se couchait, je sortis de mon appartement et rentra dans ma voiture. Avant de démarrer, je souris. Cela faisait maintenant 5 mois depuis que j'avais volé les bijoux et je n'avais toujours rien vendu, pourtant, j'avais réussit à avoir un appartement, à passer le permis et à avoir une voiture. Et grâce à l'aide de la vieille dame de l'autre fois, j'avais pu me créé un compte bancaire.
Ma vie était enfin normale, et j'aurais pu m'en contenter, c'est vrai. Mais, je devais faire partir les bijoux de chez moi et le tueur de mes parents devait être punis alors autant mieux optimiser la situation.
Comme tout les soirs depuis que j'avais achetée ma voiture, je pris la route à minuit et alla boire un verre au bar le plus proche, il s'appelait "Chez Carmelo".
Le barman était sympathique et il m'avait donner des conseils sur la voiture à acheter la première fois que je lui avais parler. Ainsi, nous étions de bonnes connaissances et il me saluait à chaque fois que j'entrais dans le bar.
Comme tous les soirs, j'entras et alla lui parler au comptoir.
"Salut Ivy, content de te voir. me dit-il, un jus d'orange ?
-Oui, c'est ça, bravo Larry. Je crois que tu me connais trop bien, rigolais-je."
Alors qu'il me prépare mon verre, il sourit.
"Je n'en reviens toujours pas que tu n'est jamais bu une goûté d'alcool alors que tu a 23 ans.
-Ça ne m'intéresse pas vraiment ce genre de chose, je réponds, en prenant le verre qu'il me tends."
Je bois mon jus d'orange tranquillement alors que Larry sers d'autre clients. Puis, alors qu'il est enfin tout seul, je décide de lui montrer la montre de luxe que j'ai emportée, il pourrait être intéressé.
"Larry, je peux te montrer quelque chose ?
-Oui, bien sûr. Qu'est-ce que c'est ? s'étonne t-il."
Je sors la montre et la lui montre, en m'assurant qu'il soit le seul à la voir. Il la regarde avec attention et l'examine minutieusement lorsque je la lui tends. Il me la rends et me regarde avec un air satisfait.
"Si tu veux, je peux te la faire partir, j'ai pas mal de contact qui seraient intéressés.
-Cool, merci, ça m'aiderait beaucoup. Si il faut, j'en ai encore beaucoup chez moi, je réponds.
-Mais d'où tu sors tous ses trucs de luxe ? s'étonne Larry.
-Vole de bijoux, dis-je sans me cacher."
A quoi bon faire semblant et mentir alors qu'il est lui même un associé d'une tonnes de malfrats. Un sourire aux lèvres, il hoche la tête.
"C'est la première fois que je rencontre une femme qui est dans la criminalité.
-Techniquement, je suis juste une voleuse, rigolais-je."
Plus tard dans la soirée, je paya mes verres et rentra chez moi, ayant laissé la montre à Larry. Je lui faisait confiance, surtout qu'avec tous ses contacts de la mafia, j'étais sûre que les bijoux allaient être vendus.
Je me coucha de bonne humeur et dormit sur mes deux oreilles. Le lendemain, lorsque je retourna au bar, Larry me tendis une enveloppe avant même de me saluer.
Ayant oublié la veille, je la pris, étonnée. Je l'ouvris et vit que plusieurs liasses de billets s'y trouvaient, mises en rouleaux.
Comment ais-je pu oublier ?
Le sourire aux lèvres, je remercia Larry et pris mon jus d'orange.
Ainsi, les jours passèrent et je continuas à vendre mes bijoux par le biais de Larry. Puis, un soir alors que j'étais au bar et que je mangeais de cacahuètes, Larry arriva au comptoir avec quelqu'un.
"Salut Ivy, j'aimerais te présenter à mon ami. dit-il, en désignant l'homme a côté de lui."
Étant très polie de nature je me leva pour serrer la main que l'homme me tendait.
"Ivy, enchantée, fis-je.
-Atlas, ravi de te rencontrer. Alors comme ça c'est toi la voleuse de bijoux dont Larry me parlait.
-Et oui, c'est moi."
Je passa la soirée à faire la connaissance de Atlas et étrangement, je ne l'aimais pas vraiment. J'avais une impression étrange à propos de ce type.
Les jours passèrent et je continua a passer du temps avec Larry et Atlas. J'avais rencontré d'autres amis a Larry, et ce soir, j'allais rencontrer Jilly Santa, un associé de la mafia. J'étais assez choquée d'avoir l'honneur de le rencontrer, surtout qu'apparemment, c'était lui qui avait demander à me voir.
Quand j'arrivas au bar, les habitués me saluèrent. Atlas était la aussi et il me fit signe de venir. Je les rejoignit et le fameux Jilly Santa s'approcha de moi.
"Enchanté très chère, je suis Jilly Santa.
-Ivy William, c'est un plaisir de pouvoir faire votre connaissance.
-Allons, tutoies moi. Bon, j'imagine que tu ne sais pas vraiment qui je suis.
-Pas vraiment, je sais seulement que vous êtes un ami de Larry."
Jilly alla s'asseoir dans les fauteuils bar et m'invita à le suivre. A l'aise, je le suivis et m'assis à ses côtés. L'ambiance détendue me mettais en confiance.
"Récemment, tu as fait de bonnes affaires pas vrai ? Tes bijoux se sont bien vendus ?
-Oui, comment tu le sais ?
-C'est moi qui les ai tous achetés, sourit Jilly."
Je ne m'y attendais pas. Je souris et remerçias alors Jilly de m'avoir permis de gagner ma vie.
"Oh, c'est moi où ton corps est plus beau à voir que la dernière fois ? fait-il soudainement, en examinant mes côtes."
Je fixe Jilly, les sourcils froncés. Je ne comprends pas.
"Content que tu ai pu t'acheter a manger, j'avais peur que 20$ ne suffisent pas."
Je n'y crois pas.
"Alors c'est toi qui avait écrit ce petit mot et qui avait donné des billets !"
Il hoche la tête, souriant. Je suis émue. Pour un homme travaillant avec la mafia, il a l'air très sympathique.
Je continue à discuter avec Jilly toute la nuit et je finis par en apprendre plus sur lui. Il a toujours voulu devenir astronaute, mais ses parents sont morts d'un accident de voiture alors il a abandonner son rêve. De plus, le jour de son treizième anniversaire, sa tante lui avait révéler que ses parents, n'étaient pas ses parents. Les gens pour qu'il il avait pleurer aux funérailles n'avaient aucun liens de parenté avec lui.
C'est pour cela qu'il avait choisit de s'associer avec la mafia, pour trouver l'identité de son vrai père qui en faisait partie.
Ayant moi même perdus mes parents je fus touchée pars son récit. Car comme il m'avait dit :
"Ils n'étaient peut être pas mes véritables parents, mais je les aimais comme tel."
Je lui avait aussi raconté mon passé et il avait écouter avec attention, savoir que mes parents avaient été tués par un type de la mafia l'avait intrigué et il avait finit par comprendre que je souhaitait me venger.
"Un conseil, ne t'attaque pas à ce type si il fait partie intégrante de la mafia, sinon tu vas te faire tuer en retour."
Il avait raisons je voulais le tuer sans avoir aucun plan, je ne savais même pas utiliser une arme. Jilly avait alors proposer que je passe un peu de temps avec lui et sa bande pour qu'il m'apprennent le millieu, et j'avais accepté.
C'est pour cela que je commencas a voir Jilly régulièrement. Un jours je passa à sa boutique. C'était une boutique où il vendait des vêtements chics à des prix cassés. C'était de la marchandise que lui et sa bande avait volée.
Comme il avait acheter certains de mes bijoux, il était normal que je l'aide dans son business en achetant chez lui.
Deux semaines après ma rencontre avec Jilly, j'étais devenue une de ses amies et on traînait souvent ensemble. Comment prévu, il m'avait entraînée à me servir d'une arme et m'avais laissé participer à un de ses plans.
J'avais été contrainte de conduire le camion qu'ils venaient de voler, camion dont la remorque était remplie de vêtements chics bien sûr.
Au final, ce plan m'avait rapporté gros, mais si j'avais accepté de l'aider, ce n'était pas pour l'argent. Je me sentais bien quand je traînait avec Jilly et j'aimais être son amie, alors je devais lui prouver que j'etais fidèle. En plus de ça, en participant à ses coups, j'augmentais ma crédibilité au près de sa bande et des autres bandits que je fréquentais.
A ce stade la, je pensais que ma vie était géniale et qu'elle ne pourrait pas l'être d'avantage mais j'avais tord. Jilly ne cessait de me faire des surprises..
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