Chapitre 11
Je me prépare tranquillement pour cette soirée étudiante qui m'attend ce soir. Je ne vais pas beaucoup m'apprêter parce que je risque de finir pleine d'alcool.
Les gens ne font absolument pas attention dans ce genre de soirées. Les sols sont dégueulasses et la plupart des verres se renversent.
Je ne veux pas forcément m'habiller avec de belles affaires qui finiront imbiber d'alcool dans quelques heures. Je me lave aussi rapidement les cheveux mais je ne fais pas de masque ni de soin sachant que je vais certainement les laver de nouveau demain matin.
J'enroule ma serviette autour de ma tête et je file dans mon dressing prendre la première tenue qui me tombe sous la main.
Un jean troué qui va finir déchiré à la fin de cette soirée donc ça ne sera pas une grande perte, une paire de Vans noire et un petit débardeur que je vais mettre en dessous d'un sweat gris.
Hyper sexy !
Je trouve que ce genre de tenue ne demande aucun effort mais on est tellement confortable dedans, que je m'en fiche.
Je me coiffe les cheveux et les sèche rapidement. Avoir mes cheveux au carré me facilite beaucoup la vie.
Lorsque je retourne dans ma chambre pour récupérer mon téléphone en charge, je vois que j'ai deux appels manqués d'un numéro inconnu et je souris en sachant pertinemment qui est cette personne.
Je rappelle et je n'ai même pas besoin d'attendre qu'il répond.
-''Mélissa ?'' Il demande.
-''Noah.'' Je souris.
Il halète comme si il venait de sortir d'un marathon. Mon sourire disparait dans la seconde.
-''Noah tout va bien ?'' Je demande.
-''J'ai besoin de ton aide Mélissa.''
-''Qu'est-ce que tu as fait ? Tout va bien ?'' Je répète.
-''Je ne suis pas capable de m'en sortir seul, ta proposition d'aide tient toujours ? Je suis désolé de t'avoir rembarré ce matin, je n'y arrive pas.''
-''Calme toi Noah, respire profondément et reprends tes esprits.''
J'entends sa respiration se calmer légèrement.
-''Bien sur que je veux toujours t'aider, dis moi simplement où tu es.'' Je dis le plus calmement possible même si au fond je suis très inquiète.
-''Chez moi, dans mon appartement.''
-''Très bien, ne sors pas et envoie moi juste l'adresse par message, je pars de chez moi immédiatement.''
-''Merci, merci beaucoup Mélissa.''
-''Tu me remercieras plus tard, quand tu iras mieux.''
Je raccroche et j'écris un message aux filles pour les prévenir de ne pas m'attendre et que je les rejoindrai plus tard, dans la soirée.
Je sors rapidement de mon appartement et je dévale les escaliers. Je me remercie de ne pas avoir eu la stupide idée de mettre des talons.
Je descends dans la première station de métro que je vois et je regarde rapidement un plan pour savoir les différentes correspondances que je dois effectuer.
Je savais que Noah allait me rappeler mais pas dans cet état, j'espère du plus profond de moi qu'il n'a pas fait de bêtises.
Quand je sors du métro j'allume mon application GPS pour me repérer et lorsque j'arrive devant l'appartement, je tape le code d'entrée.
Je monte au dernier étage et je remarque que lui aussi n'a personne d'autre à son étage.
Je prends une profonde inspiration et je sonne une fois sur le petit bouton situé à droite de sa porte. Un petit bruit retentit mais je n'entends aucun pas qui s'approche.
-''Entre, c'est ouvert.''
Je pose ma main sur la poignet et je fais un premier pas dans l'appartement. J'entends des bouts de verre de briser en mille morceaux sous mes pieds et je lève immédiatement la tête.
-''Oh putain.'' Je dis doucement.
Une main se place instinctivement sur ma bouche et mes yeux s'ouvre au maximum.
Je parcours la pièce du regard tout en faisant attention à ce qui peut se trouver à mes pieds. Mon regard s'arrête sur Noah assis par terre contre la baie vitrée de la terrasse, un verre à la main.
-''Bienvenue chez moi.'' Il dit ironiquement en levant les bras.
Mon coeur se serre en le voyant, il est blême et livide comme si aucune âme n'habitait son corps.
Je remarque qu'il est blessé à la main et au visage et je comprends mieux les tâches de sang au sol au milieu de tous ces bouts de verres.
Je n'ose pas dire un mot, je suis beaucoup trop choquée par l'état de l'appartement.
Les canapés sont retournés, la télé est fracassée au sol, les miroirs sont devenus des bouts de verres, j'aperçois des bouteilles d'alcool brisées qui repose sur leur liquide. Certains tableaux sont éventrés, les murs sont tachés de vin rouge et ce qui me fait le plus mal au coeur sont les cadres photos au sol.
-''Noah, c'est toi qui a fait tout ça ?'' Je demande en montrant l'appartement du doigt.
-''J'avais besoin d'évacuer ma colère et ma peine.''
-''Mais pourquoi ? Pourquoi l'évacuer de cette manière ?''
-''Parce que tout ce qui est ici me rappelle Rebecca. C'est elles qui a choisit ces tableaux que je trouvait hideux la première fois, c'est elle qui a choisi la vaisselle, les canapés, la couleur des murs. Elle a tout choisi Mélissa, elle est partout. Dès que je pose le regard quelque part je la vois et ça me rend fou.''
Je passe la main dans mes cheveux et je détourne le regard pour ne pas apercevoir le visage de Noah qui me brise littéralement le coeur.
-''Et les cadres photos ?'' Je demande.
-''J'ai balancé les cadres au sol après avoir brulé toutes les photos de nous deux.'' Il répond sans émotion.
Ok, réfléchis Haley, souffle, respire, et aide le.
Il va pour boire dans son verre mais je m'approche de lui pour lui prendre des mains et il me donne le même regard que j'ai fait à Jacob six jours plus tôt.
-''Ça.'' Je lui dis en montrant le verre du doigt. ''C'est fini.''
Je me lève et j'entre dans ce qui me semble être la cuisine et je verse tout le liquide dans l'évier. Je place le verre dans le lave-vaisselle pour au moins en sauver un.
Je retourne vers lui et je m'assois en face de lui.
J'aperçois une larme perler sur le coin de sa joue et je n'ai à peine le temps de le prendre dans mes bras qu'il éclate en sanglot, comme un enfant.
Il me sert contre lui comme si il était entrain de couler et que j'étais sa dernière bouffée d'oxygène.
Je n'ai jamais, au grand jamais, vécu ce genre de situation.
On s'est connu il y a une semaine, je suis tombée sous son charme, je me suis rendu ensuite compte que c'était homme brisé et j'éprouve soudainement le besoin de l'aider à s'en sortir parce que je sais que j'aurai aimé que quelqu'un m'aide dans la pire période ma vie.
Je caresse légèrement son dos de haut en bas pour le rassurer, pour lui montrer que je suis là et que je ne laisserai pas même si on se ne connait pas.
Il enfoui sa tête dans mon cou et je ne peux m'empêcher de verser à mon tour une larme que j'essuie rapidement.
Nous sommes deux âmes brisées par l'amour et désespérément seules.
Je ne pensais pas tomber sur quelqu'un comme Noah en montant dans l'avion pour Paris.
Ce garçon me bouleverse et m'attendrit beaucoup et je me promets que je ferai tout pour qu'il aille mieux parce que je sais que c'est le destin qui nous a fait nous rencontrer. Je n'ai pas rencontré ce garçon par hasard.
Noah sanglote toujours et mes mains monte sur sa tête que je caresse doucement.
-''Aide moi je t'en supplies.'' Il articule entre deux sanglots.
-''Je vais t'aider Noah, ne t'en fais pas, à partir de maintenant je serai là.''
Mes pires souvenirs refont surface et je me revois quelques mois avant, éclater de colère après avoir appris que l'homme que j'aimais allait voir ailleurs tous les soirs.
Nous restons comme ça pendant un bon quart d'heure jusqu'à ce que Noah relève la tête et me regarde.
-''Je suis désolé Mélissa, je ne voulais pas agir comme ça.''
-''Chut, arrête de t'excuser, tu a les nerfs à vifs, tu es triste et en colère, c'est normal qui tu agisses comme ça.''
-''Je sais mais on ne se connait pas et je suis là à chialer comme un gamin de trois ans dans tes bras et j'ai salis tout ton pull gris.''
Je regarde mon épaule et je vois que cette partie du pull est devenue grise foncée.
-''Ne t'en fais pas.'' Je rigole légèrement. ''J'ai aussi salis beaucoup de vêtement en pleurant.''
J'arrive à lui décrocher un petit sourire et je me lève pour aller chercher du sopalin qui doit surement se trouver dans la cuisine.
Je lui apporte le rouleau pour qu'il s'essuie un peu le visage.
-''Je suis tellement malheureux, si tu savais.''
-''Je sais, mais tu vas te sentir mieux. Pas maintenant mais plus tard. Je ne dis pas que la plaie va se renfermer mais au fur et à mesure que les jours vont passer tu y penseras moins.''
-''Je ne sais pas, parce qu'en plus d'avoir perdue ma copine j'ai perdu ma famille et mon travail.''
-''Tu vas récupérer ton travail, j'en suis certaine et tes parents font revenir vers toi.''
-''Comment tu peux en être si sure ?''
-''Parce que c'est la famille. Tu es leur fils, leur chair, leur sang, ils ne pourront pas t'en vouloir indéfiniment d'avoir mal vécu une rupture.''
-''Ma mère détestait Rebecca.''
Bon, là je suis prise de cours.
-''Hum... D'accord, peut être mais tu restes leur fils.''
Il soupire et tourne légèrement la tête sur le côté.
Je me lève et je lui tends ma main.
-''Quoi ?'' Il demande.
-''Tu vas te lever, aller dans ta chambre et prendre une longue douche. Ensuite, tu vas te changer et te laver les dents parce que depuis ce matin tu empestes l'alcool et ça devient difficile à supporter pour mes pauvres petites narines.''
-''Waouw, quel tact incroyable.''
Il saisit ma main et se relève. Je suis obligée de le tenir pour éviter qu'il ne tombe par terre.
-''Ma tête tourne.''
-''C'est l'alcool, ça va passer.''
Il pose sa main sur sa tête et grimace, il ne marche pas droit et je l'aide à aller jusque dans sa chambre qui, bien sur, se situe au premier étage.
La montée des marches est très laborieuse, Noah manque de se caser la gueule un bon nombre de fois.
Quand nous sommes en haut, je souffle de soulagement quand je vois que tout est intact, je pense qu'il n'est pas allé à l'étage depuis un moment.
Je suis légèrement surprise quand Noah se stoppe net devant la porte de la chambre.
-''Je ne peux pas rentrer. Son odeur est partout, il y a encore tous ses produits dans la salle de bains.''
-''Tu as une autre salle de bain ? Pour les invités par exemple ?''
-''Oui mais à l'autre bout du couloir.''
-''Et bien, allons y !''
Il soupire encore et nous faisons demi-tour.
Quand nous sommes enfin dans la salle de bain, Noah se pose contre le mur et je me dirige vers la baignoire qui sera, je pense, plus adaptée à la situation. Il ne faudrait pas qu'il tombe dans la douche.
J'allume le robinet je passe légèrement ma main en dessous pour évaluer la température. Quand elle me semble suffisamment chaude, j'augmente le débit et ferme les sorties d'évacuation.
Je me retourne et je pousse un léger cri quand je vois Noah torse nu entrain d'enlever son pantalon.
-''Quoi ?'' Je l'entends légèrement rire.
-''Tu pourrais attendre que je m'en aille non ?''
-''Oh arrête, ne me dis pas que tu n'as jamais vu de torse de ta vie.'' Il rit un peu plus fort.
-''Si j'en ai déjà vu mais là ça me gêne.''
Son pantalon est maintenant à terre et je me mets dos à lui.
-''Tu le fais exprès.''
-''Absolument pas.''
Il rigole encore un peu plus et je ne peux m'empêcher d'être un peu contente de savoir qu'il oublie ses problèmes pendant quelques secondes.
Quand la baignoire est suffisamment remplie, je ferme le robinet et je sors de la salle de bain et restant dos à Noah.
-''Tu es ridicule.'' Il rigole.
-''Non je ne le suis pas. Je suis en bas le temps que tu te changes et que tu fasses ta toilette.''
Je prends rapidement la trousse de premier secours qu'il a posé à côté du lavabo et je sors de la salle de bain en fermant la porte derrière moi.
Je retourne dans le salon et je m'assois sur les marches, étant donné que les canapés sont hors service et que le sol et jonché de bouts de verres.
J'imagine à quel point l'appartement doit être beau quand il n'est pas dans cet état, je dois avouer, même si ça m'énerve, que cette Rebecca avait de très bons goûts.
Je sursaute légèrement quand je sens mon téléphone vibrer entre les mains, je me mords légèrement la lèvre quand je vois le nom de Caroline s'afficher.
-''Allô ?'' Je dis doucement.
-''Bordel Mélissa où es tu ? Il est vingt-deux heures trente.''
-''Je sais, j'ai eu un imprévu.''
-''Un imprévu ? Tu me prends pour une conne ou quoi ? On sentait bien que tu ne voulais pas aller à cette soirée mais tu n'as pas besoin de nous mentir.''
-''Caro, je ne mens pas j'ai vraiment eu un imprévu.''
-''Et c'est quoi c'est imprévu ?''
-''Je... J'ai revu Noah ce matin, il s'avère que ce n'est pas un garçon aussi heureux qu'il en avait l'air. J'ai proposé de l'aider et là je suis chez lui.'' Je résume.
-''Comment as-tu pu le revoir ? Tu n'as même pas eu le courage de lui demander son numéro et tu vas me faire croire que tu l'as revu par pur hasard ?''
-''Mais c'est la vérité, je te jure.''
-''Oui bien sur, ne te fatigue pas, ne viens pas c'est probablement mieux pour tout le monde.''
-''Caro...''
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que le signal est coupé, elle a raccroché.
Je soupire et je place ma tête entre mes mains. Je vais aller à cette soirée et je vais demander à Noah de m'accompagner comme ça elle verra que je ne suis pas une menteuse, enfin qu'à moitié.
Je me lève et je pose la trousse de premier secours sur la petite table blanche à l'entrée.
Cet appartement est dans un bordel pas possible mais je ne peux pas laisser Noah le nettoyer seul, déjà parce qu'il ne le nettoiera pas et aussi parce que tout seul c'est tout simplement impossible, surtout quand on a le coeur brisé.
Je pourrais bien commencer mais je ne sais pas où se trouve tous les outils ménagers pour nettoyer et je ne vais certainement pas chercher toute seule. Ce n'est pas chez moi alors je ne vais pas aller fouiller les moindres recoins pour trouver un balai et un aspirateur.
Je ne sais absolument pas quoi faire en attendant que Noah se change alors je fais les cent pas dans son salon.
Quand je remarque que cela fait bientôt vingt minutes que je n'ai aucun signe de vie de Noah je prends l'initiative de remonter dans sa chambre.
Je toque doucement contre la porte de la salle de bain.
-''Noah ? Tout va bien ?''
-''Ouais je me brosse les dents.''
-''Oh, très bien super.''
J'entends ses pas se rapprocher de la porte et elle s'ouvre dans la seconde d'après.
-''Tiens.'' Il dit en me balançant un pull gris.
Je l'attrape par réflexe.
-''Pourquoi ?'' Je demande.
-''Le tiens est toujours aussi dégueulasse par ma faute.''
Je tourne la tête vers mon épaule et je vois toujours cette énorme marque grise foncée.
-''Oh et bien merci c'est gentil.''
-''J'ai regardé un peu mes blessures à la main et au bras et je pense que c'est superficiel, je n'ai vu aucun bout de verre.''
-''C'est une bonne chose mais aux dernières nouvelles tu n'es pas médecin alors on passera quand même faire un petit tour pour s'assurer que tu n'as vraiment rien.''
Je mets un pied dans la salle pendant qu'il enfile un pull par dessus son t-shirt.
-''J'ai un service à te demander.'' Je commence.
Il se tourne vers son miroir et recoiffe ses cheveux.
-''Je t'écoute.''
-''Il faudrait que tu m'accompagnes à une soirée, ce soir.''
Il arrête son mouvement et me regarde à travers le miroir.
-''Quelle genre de soirée ?''
-''Etudiante.''
-''Quoi ? Absolument pas, je ne mets pas un pied dans ce genre de soirée.''
-''Mais on ne reste pas longtemps, juste trente petites minutes. Je devais rejoindre des amies, je leur avais promis mais étant donné que je tarde elles pensent que je me cherche des excuses.''
-''Mélissa, j'ai perdu mon job et je viens de me faire larguer comme une pauvre merde et tu veux que j'aille faire la fête avec des jeunes à peine majeurs entrain de boire des mélanges d'alcool dégueulasses ?''
-''Je ne t'ai pas demandé de boire de l'alcool et tu n'en boiras pas, je ne t'ai pas non plus demander de faire la fête, juste de m'accompagner à une soirée pour que je puisse tenir mes promesses.''
-''Pourquoi tu n'y vas pas seule ?''
-''Parce que je ne te laisse pas ici seul entrain de croupir et ruminer dans ton appartement tout fracassé.''
Cette fois-ci il tourne la tête pour me regarder directement.
-''Trente minutes et pas une de plus.''
-''Super !'' Je dis en tapant brièvement dans mes mains. ''Merci beaucoup.''
Je sors de la salle de bain et j'enlève rapidement mon pull sale contre le propre. Je descends ensuite prendre la trousse médicale pour faire un bandage à Noah, qui descend juste après moi.
Je sors un bout de coton et j'y verse du désinfectant.
-''Donne moi ton bras.''
-''Vas y doucement, ça pique.''
Je souris en voyant sa tête et je pose le coton sur ses blessures, je le sens se crisper et je le vois serrer les dents.
-''C'est bientôt fini.''
J'enlève ensuite le coton et j'enroule son bras d'un bandage que je ne serre pas trop fort pour éviter de lui couper la circulation sanguine.
-''Ca devrait être bon.'' Je continue en coupant la bande de tissu.
-''Merci.''
Il enfile ensuite un paire de basket et nous sortons de son appartement.
-''On y va comment ?'' Il demande.
-''En métro.''
-''Tu ne veux pas y aller en voiture ?''
-''Avec ce que tu as bu, il en est hors de question.''
-''Tu peux conduire si tu veux.''
-''Je n'ai pas le permis.''
-''Quoi ?''
-''Je n'ai pas eu le temps de le passer.''
-''Mais tu es étudiante tu as largement le temps.''
Non mon cher Noah, à vrai dire je ne suis pas vraiment étudiante.
-''Et bien non, je n'ai pas le temps.''
Il se met à rire mais je reste sérieuse.
-''Tu sais quoi, on va prendre un chauffeur parce que si tu sortais plus souvent dans Paris la nuit, tu saurais qu'à un moment donné, les lignes de métro ferment. Alors le problème n'est pas plus pour y aller mais pour revenir.''
-''Oh oui c'est vrai, j'avais oublié.'' Je rigole nerveusement.
Il me sourit et je sais qu'il se retient de rire. Au moins, il rigole c'est mieux que de le voir pleurer.
On sort de l'immeuble et il sort son téléphone pour appeler son chauffeur qu'il a apparemment toujours.
J'espère de tout coeur que cette soirée va bien se passer et que nous allons juste y rester trente minutes.
*****
Hello tout le monde !
J'espère que vous allez bien !
Dans ce petit mot je voulais simplement vous remercier pour tout, vos commentaires me touchent beaucoup et je suis tellement contente de voir que cette histoire vous plait parce que j'y met énormément de coeur.
Sachez que j'ai déjà toute l'histoire en tête, je sais comment elle va se finir et ce que je vais écrire dans le prochain chapitre et vous ne pouvez pas savoir à quel point ça me fait plaisir de voir que cet écrit vous plait.
Merci merci et merci encore !
Je vous embrasse fort !
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