Chapitre 2 : Attends...quoi ?!
à peine Cécile et moi étions entrées dans la forêt qu'un sentiment de malaise croissant s'installa en nous, comme pour nous dire "Et, ne vas pas plus loin, tu vas le regretter." mais un défi restait un défi pour les adolescentes stupides que nous étions. Et il n'y avait toujours pas de chênes, à croire que cette forêt était uniquement constituée de vieux érables, de bouleaux et d'autres arbres que nous ne reconnaissions pas (Qui s'intéressait aux arbres en Seconde, franchement ?).
Donc, nous nous sommes de plus en plus enfoncés dans la forêt. Nous avions marchés entre 20 et 30 minutes, et si ça allait pour moi (j'étais assez endurante lorsqu'il s'agissait de marcher), Cécile semblait déjà essoufflée mais n'avais pas du tout l'air de vouloir abandonner.
D'un autre côté, les feuillages étaient dorénavant si denses et rapprochés qu'il était presque impossible de différencier un chêne d'un énième érable dans cette pénombre. Je m'apprêtais à attraper l'épaule de Cécile pour qu'on s'en aille (ça allait devenir dangereux, et on avait plus la moindre chance de trouver un chêne) mais ma main avait tâté du vide alors que Cécile se trouvait là quelques secondes avant.
J'avais complètement beugé, et m'était arrêtée, les yeux grands ouverts, interloquées. J'ai cligné des yeux plusieurs fois, puis, d'un coup, je me suis sentie...fatiguée. Très fatiguée . Sans aucune raison apparente, car je ne l'était pas les secondes précédentes. Prise de panique, j'ai crié :
"Cécile ! C'est dangereux...on doit...PARTIR !"
Puis, soudainement, des yeux se sont fermés, et il m'avais semblé que je m'étais endormie. J'ai senti les cailloux sur ma joue avant de sentir que j'étais tombée, puis j'ai sombré dans un sommeil profond.
Je fut réveillée par une atroce puanteur, une sorte d'odeur de décomposition, de plantes diverses, d'écorces d'arbres et de...sang ? alors que j'étais encore dans les vapes, la présence de l'odeur du sang m'a réveillée si brutalement que je me suis levée immédiatement et cognée à quelque chose. Je me suis empressée de me retourner en massant l'arrière de ma tête, l'endroit était atrocement douloureux alors que je m'étais juste cognée.
Il s'agissait d'un tronc d'arbre mort, plein, sans écorces et qui avait pris une couleur blanche-jaunâtre par je ne sais quel moyen. Puis, en regardant un peu mieux autour de moi, je remarqua qu'il y avait un grand nombre de troncs, tous en cercle, et très proches les uns des autres, je n'étais même pas sûre de pouvoir passer entre les troncs pour partir. Pas question de grimper non plus, ils n'avaient ni branches ni prises, étains parfaitement lisse et se courbant tous vers l'intérieur du cercle, comme si j'étais dans une cage naturelle.
Cependant, si l'odeur de plantes parvenait de ses troncs morts, et de façon inexplicable, l'odeur d'écorces aussi, celles de sang et de décomposition venait du centre de la cage, vers ce que je pensait jusqu'à présent être un simple rocher par terre. Je me suis avancée vers ce rocher avec une certaine peur et une grande appréhension, car l'odeur du sang n'augurait rien de bon. Mais j'étais loin de me douter de ce qu'il y avait dans ce rocher...
Le rocher, était creux, comme taillé pour ressembler à un grand récipient, pile au centre du cercle, au seul endroit que les arbres ne recouvraient pas. Je me suis alors penchée vers le rocher en tremblant, et en voyant ce qu'il y avait à l'intérieur, je vomis.
à l'intérieur du rocher, il y avait la partie supérieure du corps de Cécile.
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