Amour Chassé Brisé (Partie 5, dernière partie)

Hello ! Nous voici à la fin de cet OS.J'espère que ça vous a plus jusqu'à maintenant, moi en tout cas je me suis amusée comme une petite folle. ^^ Allez, j'arrête de vous torturer plus longtemps. Place à la fin !

Pour BuguinetteAgreste et AlexandraDebora. Merci de m'avoir soutenues, les filles, vous êtes adorables !

Des milliers de Kiss miraculeux, pour vous deux et pour tout ceux qui lise cette histoire. Merci à tous !

*BIZZ* Deux pizzas à l'italienne pour le 14 rue Corbon, troisième, pour Agreste Adrien. C'est bien ici ?«

Nous nous figeâmes. Adrien bondit sur ses pieds pour répondre et aller chercher notre repas. Pendant ce temps, je me rassois de manière un peu moins débraillée et remet vaguement en place mes cheveux en bataille. Si près, et pourtant si loin...

Le jeune homme revient dans le salon et place les deux cartons contenant les deux pizzas sur la table basse, et va chercher des essuie-tout afin de prévenir les éventuels accidents impliquant de la tomate ou du fromage.

« Ça te dis de regarder un film ?

-Ça dépend... Tu me propose quoi ?

-Venez faire votre choix, Miss Césaire..., dit-il théâtralement tout en me montrant le petit meuble sous la télé qui regorgeait de DVD.

-Je crois que tu es la seule personne qui achète encore les DVD, le taquinais-je. Moi je les regarde au cinéma...Comme une personne normale...

-Quand tu passes ta vie à la maison parce que ton père a peur de tout, tu te divertis par tous les moyens possibles, tu sais... Je les faisais acheter par Nathalie.Et je suis une personne normale ! Enfin je pense...

-Mais bien sûr que tu est normal, beau gosse, répliquais-je malicieusement. Enfin à ta manière...»

Je m'assois sur mes talons, regardant de plus près son incroyable collection de films.

«Tous les films qui sont sortis pendant nos années collège et lycée, commentais-je, admirative. Deadpool, Suicide Squad, Patient, X-Men, Logan... Le Monde de Dory ?! Sérieusement ?

-Fais ton choix, on n'a pas toute la soirée, tu sais...», réplique-il en me lançant un regard amusé.

Je pris un boîtier au hasard, et le lui tendis. Je les avais tous vu au cinéma, alors je m'en fichais un peu. C'était pour passer le plus de temps possible chez Adrien, le plus de temps avant que je me retrouve séparée de lui, qu'il me dise au revoir...

Adrien place le DVD dans le lecteur et lance le film. C'était Divergente 3. Une fois installé sur le canapé et nos pizzas avalées, je me blottis contre lui, les pieds repliés contre moi. Il passe doucement un bras au tour de mes épaules, et nous voilà partit. Je sens son regard posé sur moi. J'ai envie de me relever, de le toucher, de passer mes mains dans ses cheveux d'or, de l'embrasser jusqu'à manquer d'air. Mais je ne sais pas comment m'y prendre, alors je reste dans ma position, tendue comme un arc.

S'en suis alors une scène romantique à l'écran. Les deux héros se jure un amour éternel et commence à s'embrasser passionnément. Je me raidis plusencore, et je sens Adrien faire de même. Soudain, après un petit moment, j'entends une voix suave me chuchoter doucement dans le creux de l'oreille :

« Qu'est-ce que je suis tenté, moi aussi, de vous embrasser, Mademoiselle Césaire... »

Je me relève vers lui, surprise d'une telle déclaration aussi enflammée que passionnée. Dans la pénombre de la pièce, ses yeux ressortaient, presque phosphorescent. Hypnotisée, je ne réponds rien, me contentant de me perdre dans son doux regard brûlant. Il lève sa main et effleure délicatement la joue. Je sentais ses doigts blancs et frais contre ma peau mate et brûlante qui déclenchaient des frissons jusque dans ma colonne vertébrale. Je suis tétanisée, n'osant plus bouger du tout, de peur de rompre le charme de ce moment magique. Il me murmura encore :

« Cette fois, personne ne m'interrompra... »

Il réduit à néant les quelques centimètre qui nous séparais l'un de l'autre. C'est comme si je revivais une deuxième fois. Une troisième renaissance. C'est ça, l'Amour avec un grand A : celui auquel on s'attendait le moins, celui qui vous rassure, qui vous protège, vous fait ressentir des émotions inexplicables... Qui nous fait vivre. Adrien me faisait sentir plus vivante que je ne l'avais été, simplement en m'embrassant. Le film continuait de défiler, avec une scène d'action qui faisait beaucoup de bruit et de morts, mais nous, on s'en fichait royalement. On s'embrassait, oublieux du monde.

Ce baiser s'éternisa, mais je ne voulais pas qu'il se finisse. Jamais. Il faut qu'il dure, il le faut. Au bout d'un long moment, cependant, nous dûmes nous séparer, haletant, nos poumons réclamant douloureusement de l'air. Nous restâmes collé l'un à l'autre, front contre front, chacun retrouvant peu à peu notre souffle.

Après que nos souffles synchronisés furent revenus à peu près à la normale, Adrien se décolle légèrement de moi et me déclare fiévreusement  :

« Alya... Je... Je dois te dire quelque chose...»

J'acquiesce, sans rien dire d'autre, me contentant de l'admirer. Ses lèvres humides, ses cheveux en bataille... Il était beau, beau comme un diable. Je comprenais ce que Marinette lui trouvait, maintenant. L'adolescence l'avait transformé, passant de garçonnet mignon à un dieu d'une beauté ravageuse digne de l'Olympe. Si on me demandait actuellement de décrire Apollon, je dirais sûrement blond aux yeux verts, exactement comme Adrien... Bon sang, son torse musclé, ses bras fermes, son visage si doux, ses cheveux d'ange...

«Je... Je ne sais pas trop comment te le dire, Alya...

-Fais... Fais au plus simple Adrien. Ne te prend pas la tête, répondis-je, fascinée par son visage.

-Bon... Alors j'y vais...»

Il souffle, carre ses épaules pour se donner du courage. Intriguée, j'attends, commençant à devenir fébrile moi aussi. Que voulait-t-il me dire de si important, à la fin ? Était-ce en rapport avec ce qui s'est passé avant ? Dans ce cas, c'est sûrement pour me dire qu'il pense encore à Marinette... Oui, c'est ça, c'est forcément ça. Que j'ai été naïve de croire qu'il pouvait m'aimer. Je baisse la tête, retenant des perles salées qui commençaient déjà à naître au coin de mes yeux.

Et là, ce qu'il me dit me fait l'effet d'une bombe dans mon cerveau :

«Je-Je t'aime Alya. Plus que je n'ai aimé Marinette, bien plus encore que je n'ai aimé Ladybug. Tu m'apaise et me rend fou en même temps, je ne veux plus jamais te quitter une seule seconde. Tu... Tu es une fille formidable, une des plus formidables que j'ai rencontrée. Tu es drôle, intelligente, brillante, sympa, curieuse, attentionnée. Tu prends soin de ton entourage, mais sais aussi lorsque il faut abandonner le combat. Tu as été là pour moi lorsque je me suis séparé de Marinette. Tu m'as relevé, m'a redonné l'énergie de tourner la page. Sans toi, je serai encore à la pleurer, tout seul face à un stupide jeu vidéo et entouré de bouteille de Grimbergen vides. Mais ce n'est pas le cas. Parce que tu étais là, Alya. Et lorsque tu as toi aussi des moments de faiblesse, je veux, oh oui je veux être la personne qui te réconforte, qui sèche tes larmes, te rende le sourire. Je t'aime Alya ! »

Soufflée par sa réponse, je ne sais que répondre. Je me contente de le regarder, tout en essayant d'assimiler ce qu'il vient de me dire. Adrien m'aime. Il m'aime. Adrien vient de me déclarer sa flamme. Celui qui m'a relevée, qui m'a reconstruite. Qui était là lorsque j'en avais besoin. Qui m'a fait rire, m'a remonté le moral mieux que quiconque. Qui me complimente, me comprend, me soutient... m'aime... Adrien m'aime...

«A-Alya ? Tu... Tu es toujours avec moi ? »

J'hoche la tête, toujours sonnée.

«Pas le bon moment, n'est-ce pas ?, dit-il plus rapidement, gêné et mal à l'aise. Oui, c'est ça. Je peux comprendre que c'est un peu soudain, Que tu continues de repenser à Nino malgré ce qu'il t'a fait. J'aurais dû attendre encore un peu avant de me déclarer. Je peux comprendre que ce ne soit pas récipro-

-Moi aussi, murmurais-je en regardant toujours mes mains, le coupant dans sa tirade enflammée.

-Oui, ce n'est pas grave je comprends que tu...

-Moi aussi», répétais-je plus fort, tout en relevant la tête.

Oui, j'en suis sûre maintenant : je l'aime. J'aime Adrien. Et c'est réciproque. On s'aime tous les deux, c'est indéniable. Je commence à sourire, les yeux brillants d'excitation et de larmes. Oui, j'aime Adrien Agreste. Lui me regarde également, s'étant interrompu dans son grand monologue, et son visage exprimait une réelle surprise.

«Moi aussi, Adrien, je n'ai jamais ressentis ça, et passer toutes les prochaines secondes, minutes, heures, siècles à tes côté me remplit de joie. Tu comptes beaucoup à mes yeux, et j'aimerai être là pour toi, car tu es à mes côtés lorsque tout va mal dans ma vie. Personne ne s'est jamais autant préoccupé de moi que toi durant ces quelques semaines. Tu es gentil, chaleureux, toujours à l'écoute des autres. J'ai oublié Nino dès l'instant où tu m'as pris dans tes bras après l'appel pendant la fameuse soirée. C'est à ce moment que je suis tombée amoureuse de toi, et je viens seulement de m'en rendre compte. Tu es tout pour moi, maintenant.

-A-Alors ça veut dire que...

-Oui, beau gosse, répondis-je en souriant, mes larmes commençant à tomber. Je vous aime, Adrien Agreste. Je t'aime, Adrien.... »

Il me contemple un instant, totalement immobile. Puis son visage s'éclaire, comme le soleil illumine les rues de Paris durant l'aube naissante. Un sourire radieux, franc et joyeux s'empare de son visage, et il me prend dans ses bras, tout simplement comblé de bonheur. Quelques larmes coulent, mais ce sont des larmes de bonheur, celles qu'on aime voir tomber, celles qui trahissent notre joie immense. Je me blottis contre lui, savourant moi aussi l'instant, toute en promenant mes mains dans son dos, sous sa chemise blanche. Sa bouche explore quant à elle ma joue, et trace un chemin humide en semant des baisers jusqu'à la courbure de mon cou, déclenchant une vague d'émotion dans tout mon organisme.

-Moi. Aussi. Je. Vous. Aime. Alya. Césaire. », Me chuchote-il, en ponctuant chacun de ses mots par un tendre baiser sur ma peau en feu, qui envoie des décharges électriques jusqu'à mon cerveau déjà envahi de dopamine, embrouillé d'amour.

Je lui réponds en prenant son délicat menton du bout des doigts, de façon à ce qu'il me fasse face, et l'embrasse avec passion. Fini les regards en coin. Fini les questions sans réponses. Fini l'inquiétude, le doute, la tristesse. On s'embrasse et on oublie tout. Le temps, l'espace, plus rien n'a d'importance Il approfondit notre échange, lui donnant encore plus d'intensité, et c'est encore plus délicieux. Je pourrais l'embrasser jusqu'à la fin des temps.

On se sépare, haletant tous les deux, et on se regarde, yeux dans les yeux, vert contre noisette. On pouvait lire la force des sentiments de l'autre qu'il nourrissait en lui, qui le brûlait et le consumait, rien qu'en se regardant. C' en est presque magique. Aucun de nous ne parlait, et pourtant nous nous comprenions sans peine. Ça ne m'était jamais arrivé, de trouver quelqu'un qui me comprenne autant. Nous n'étions que deux parties d'un même puzzle, deux personnes faites pour s'aimer qui se sont perdues de vue. L'amour n'est jamais simple, mais lorsque il nous prend, c'est pour nous embarquer dans une folle aventure, une aventure que j'ai désormais envie de vivre avec Adrien.

Mon blond compagnon se lève du canapé gris et me tends sa main. Je le regarde, puis la lui prend en souriant. Il porte nos doigts entrelacés à ses lèvres, me faisant un baisemain digne des plus grands princes médiévaux. Adrien me guide doucement jusqu'à sa chambre, et nous allons, mains dans la main, corps contre corps, vers un avenir des plus radieux qu'il m'a été donné de voir.

FIN

Merci d'avoir lus jusqu' à la fin. Merci beaucoup. J'ai aimé discuter avec vous, notamment AlexandraDebora. S'il vous remarquez des fautes, dans ce passage ou un autre, précisez-le dans les commentaires, afin que je les rectifie. J'ai adoré écrire cette histoire, l'imaginer... J'ai essayé de respecter les personnages au mieux (bon, pour Nino, j'ai un peu fait un écart, je vous l'accorde mais bon...), et j'ai travaillé les détails (ou du moins essayé). Merci encore de votre attention, 

Kiss miraculeux, bisous à tous !

XXX

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