Welcome home, Bakugo

(Bon, j'avoue, le résumé de ce one-shot est moins bien que sur mes autres histoires XD J'avais juste envie d'écrire un petit lemon Bakushima un peu chaud et amoureux parce que, qu'on se le dise, il n'y a pas assez de Kiri-Uke et de Katseme sur Wattpad. Et le fanart que j'ai trouvé en glandouillant sur Twitter est un parfait moyen d'avoir déjà l'eau à la bouche et le nez en sang, n'est-ce pas ?~ Enfin bref, je parle trop, place à l'histoire !)





PDV Kirishima


Deux mois.



Ça fait deux longs et interminables mois que mon petit copain, Katsuki Bakugo, est à l'autre bout du pays, en mission spéciale, avec Shoto et Izuku, et que je suis là comme un con à attendre qu'il revienne à la maison.



Je sais que je n'ai aucune raison de paniquer ou d'être jaloux ; après tout, c'est le numéro 1 des Super-Héros (titre qu'il partage avec Izuku), ce sont ses obligations en tant que Symbole de la Paix et en plus il ne m'oublie pas car il m'appelle très souvent pour savoir comment je vais.




Il m'a tellement manqué pendant tout ce temps... J'aurai donné n'importe quoi (même ma collection de crocs) pour le voir en chair, en os et en colère devant moi.

Pour l'embrasser, le caresser, lui dire à quel point je l'aime.



Savoir qu'il rentre aujourd'hui me procure un immense plaisir et une grande impatience, alors j'ai décidé en rentrant d'essayer de lui faire un repas épicé pour fêter son retour ; même si je ne suis pas très doué pour la cuisine. Mais bon, j'ai de la marge, Katsuki m'a dit au téléphone qu'il sera là aux environs de 21h, et là il est pas loin de 19h.



Tout en mélangeant les ingrédients avec du piment, beaucoup de piment pour la sauce, je laisse mes pensées vagabonder, se faire et se défaire dans ma tête comme des nœuds, mais elles me ramènent toujours vers mon chéri et sur la joie de le revoir dans quelques heures.

Comme je l'ai déjà dit (et je le pense toujours), il m'a énormément manqué durant toute cette période.




Et... c'est assez embarrassant à dire, mais son corps m'a manqué aussi.

Le grain de sa peau de lait, ses yeux rouges rubis emplis de luxure, les caresses sensuelles et érotiques de ses mains sur mon corps, ses lèvres humides qu'il posait sur mon oreille ou dans mon cou pour me faire un suçon...

Je le revois encore, dominant et sûr de lui au-dessus de moi, un sourire mi-sadique mi-tendre sur le visage, se léchant les lèvres d'un air pervers et me murmurant doucement qu'il allait s'occuper de moi toute la nuit...


Oh putain, je me l'imagine tellement bien que je ne tarde pas à avoir une érection qui me déforme le pantalon !



C'est pas vrai, maintenant faut que je m'occupe de ça.



Éteignant le feu où mijotait ma sauce (toujours penser à la sécurité, les enfants), je monte dans notre chambre et tire les rideaux. Je retire mon pantalon et mon caleçon, attrape la bouteille de lubrifiant sur la table de nuit et en verse sur trois de mes doigts avant de m'allonger sur le lit et de saisir un T-shirt à son pied de mon autre main libre. Je pose ma tête sur le T-shirt en fermant les yeux et en inspirant son odeur familière.


C'est le seul T-shirt de Katsuki que je n'ai pas pu me résoudre à laver. Durant les deux mois où il n'était pas là, j'ai dû me faire plaisir seul et ce T-shirt encore imprégné de son odeur m'a aidé à m'imaginer en plein acte avec mon amant et à jouir.


Lentement au début, j'insère un premier doigt dans mon entrée en effectuant des vas-et-viens réguliers. Une fois habitué à sa présence, je rajoute le deuxième et le troisième en me masturbant en même temps de manière rapide.

Le plaisir augmente petit à petit, de plus en plus au fur et à mesure que j'accélère les mouvements avec mes mains sur ma verge et dans mon cul.

-K-Katsuki~ Katsuki~ Aaaaah~ Katsu~

Après quelques minutes, je pousse un léger cri de soulagement tandis que mon sperme se déverse sur les draps. Un peu essoufflé, je retire mes doigts de mon entrée avec l'intention de me calmer un instant quand j'entends une voix familière venant d'en-bas...





PDV Bakugo


Je marche dans le quartier en direction de la maison où je vis avec Eijiro.

C'était sympa de démanteler un réseau de trafic et de mettre les criminels derrière les barreaux (enfin... surtout de les buter), mais j'ai quand même hâte de revoir ma tête d'ortie ; mine de rien, il m'a beaucoup manqué, cet idiot.



Ma montre indique 19h05 ; allez savoir comment, on a réussi, avec Deku et Double Face, à attraper un train plus tôt que prévu. J'aurais voulu en informer mon copain, mais mon portable n'a plus de batterie comme par hasard ; bah, c'est pas grave, ça fera lui fera une surprise.



J'arrive devant la maison, utilise mes clés, ouvre la porte et la claque derrière moi en gueulant :

-TÊTE D'ORTIE !!!!! JE SUIS DE RETOUR ALORS AMÈNES-TOI SI TU VEUX PAS QUE JE ME CASSE ENCORE !!!!





PDV Externe


Aucun doute possible pour Eijiro : ces mots prononcés avec une telle poésie et délicatesse sur un ton si doux (notez l'ironie de la part de l'auteur) ne pouvait venir que de son blond.

Aussi le rouge se redressa d'un coup, sortit de la chambre en trombe, dévala les escaliers à toute vitesse et sauta littéralement au cou de Katsuki.

-KATSUKIIIIIIIIIIIIIII !

-Wow ! Du calme !

Sous le choc à cause de la réception forcée, le blond vacilla dangereusement mais réussit par on ne sait quel miracle à rester debout. Bakugo avait attrapé le rouge par les hanches pour le soutenir alors qu'Eijiro avait noué ses bras autour de la nuque de son petit copain et enserré ses jambes autour de sa taille comme pour signifier qu'il ne le laisserait plus jamais partir.

C'était assez inattendu comme câlin, mais ni l'un ni l'autre n'allait cracher dessus après deux mois sans pouvoir s'étreindre.

-Bordel, Katsu, tu m'as trop manqué...

-Ouais... Tu m'as manqué aussi, tête d'ortie... Mais, dis-moi une chose...

-Quoi ?

-Pourquoi t'es à moitié à poil ?

Eijiro rougit subitement en réalisant qu'il n'avait pas pris la peine de s'habiller pour accueillir Bakugo, qu'il ne portait rien de plus que son T-shirt sur lui et que son pénis toujours dur était à présent collé au bassin de Katsuki.

-Je... Eum... J'étais en train de penser à toi... et je m'attendais pas à ce que tu reviennes si tôt...

-Bon. J'ai pas envie de bouffer et il est trop tôt pour dormir, autant que je m'occupe de ça.

-HEEEEEEEIN ? Maintenant ???

-NON,  DANS CENT ANS !!! IDIOT !!!!!

En grommelant quelque chose à propos du manque d'intelligence de son petit ami, Katsuki monta à l'étage, tenant toujours le rouge dans ses bras. Il le jeta sur le lit, se mit au-dessus de lui et l'embrassa avec passion. Leurs langues se rencontrèrent et s'enlacèrent, comme si elles aussi étaient heureuses de se retrouver après tout ce temps.


Sans cesser ses baisers, le blond glissa langoureusement ses mains sous l'unique vêtement de son compagnon, provoquant des frissons sur son corps privé d'amour depuis trop longtemps.

-K-Katsuki~ Aaaah~

-Quoi ? Tu veux que j'arrête ? lui susurra le cendré à l'oreille.

-N-non ! Continue...

-Comme tu veux, mon cœur~

Les mains du dominant tracèrent les courbes parfaites de son amant, redessinant ses abdos d'acier et ses pectoraux jusqu'à arriver à ses petits boutons de chairs qu'il maltraita quelques instants avant de retirer enfin le T-shirt et de l'abandonner sur le sol.


Satisfait, Katsuki commença à se déshabiller à son tour entièrement, se délectant du visage rouge vif à la fois gêné et excité d'Eijiro qui le regardait faire.


Le rouge avait tant attendu ce moment, ce moment où il pourrait de nouveau recevoir l'amour de celui qu'il désirait plus que tout, que son cœur battait si fort qu'il crut qu'il allait éclater en mille morceaux contre ses côtes.


Maintenant nu, au dessus de celui qu'il aimait, Katsuki sortit sa langue et la posa sur la clavicule d'Eijiro avant de la remonter lentement, sans se presser, vers le cou où il y laissa un sublime suçon pourpre pour marquer son territoire tout en glissant trois doigts dans son entrée déjà préparée.

-Si sale~

-Désolé, s'excusa Eijiro avec un petit sourire penaud.

-De quoi tu t'excuses ? J'aime quand tu fais dans le sale, chuchota Katsuki en intensifiant ses mouvements avec sa main.

Les gémissements adorables de son homme à cause de ses actions étaient pour lui le plus beau son du monde, un chant d'amour et de luxure que rien ne pouvait égaler.

Kirishima se sentait plus excité de seconde en seconde par les mouvements expérimentés de Bakugo, mais un peu impatient aussi que les préliminaires durent aussi longtemps.

-Katsuki~ Pitié~ Ne me fais plus attendre comme ça~

Le dénommé interrompit son travail juste... pour contempler son uke.


Eijiro, dépourvu de vêtements, les cheveux décoiffés, les jambes écartées sur son entrée humide, les joues écarlates et le regard brumeux empli de désir.

Qui le SUPPLIAIT de le prendre avec une putain de voix bandante.


Le blond n'a pas hésité une seule seconde sur ce qu'il devait faire puisqu'il mordilla l'oreille du rouge en disant :

-Tout ce que tu veux, Ei'~

Écartant un peu plus les jambes de son petit ami et se plaçant à son entrée, Katsuki embrassa une dernière fois Eijiro et le pénétra lentement avec un soupir d'aise. Le rouge gémit un peu en sentant le sexe dur et brûlant de son amant entrer en lui, mais la douleur passa rapidement pour être remplacé par une sensation de désir absolu. Enfin il était comblé, Katsuki et lui ne formaient plus qu'un.

Les vas-et-viens du Seme furent d'abord lents et tendres, mais très vite Eijiro se mit à bouger le bassin pour en réclamer plus, beaucoup plus de sa part. Katsuki accéda à toutes ses requêtes, effectuant des coups butoirs puissants qui étaient de vraies décharges d'adrénaline et en le masturbant pour que son soumis prenne un maximum de plaisir. Ils gémissaient chacun le nom de l'autre tandis que leurs hanches s'entrechoquaient en un bruit excitant et que les bourses de Katsuki rencontraient les fesses d'Eijiro à chaque passage. Ni l'Uke ni le Seme ne préoccupait des ongles de Kirishima qui creusait des sillons carmin dans le dos du blond, perdus dans leur plaisir commun.

Puis Bakugo trouva sa prostate, et l'Uke se mit à crier. Rassemblant toutes ses forces, le blond frappa encore et encore le point faible de celui qu'il aimait, le faisant crier à chaque coup, jusqu'à son orgasme entre leurs deux torses luisants de sueur. Le sentant se resserrer autour de lui, le blond ne mit pas longtemps à venir à son tour en un râle de libération.


Épuisé, le dominant se retira et prit tendrement son amant dans ses bras pour l'allonger sur lui. Jouant ses cheveux et l'embrassant avec délicatesse, Katsuki sourit :

-Tu parles d'un accueil...

-Ça te défrise, blondinet ? pouffa Eijiro en couvrant son cou de baisers.

-Nan. Si tu pouvais m'accueillir comme ça tous les jours, ce serait super.

-Ah non, pas tous les jours !

-Allez ta gueule, c'est moi le dominant, c'est moi qui décide !

-Nan !

Pour l'empêcher de surenchérir parce que ça pouvait durer toute la soirée s'ils continuaient, Kirishima enchaîna :

-Mais je suis vraiment, vraiment content que tu sois à la maison, Katsu...

-Moi aussi, Ei'...

Ils se firent encore des papouilles sur fond de mots doux pendant quelques minutes, avant de s'endormir finalement, heureux d'être enfin réunis.





~The End~






(Quelques petites images fluffy/lime fluffy parce qu'il n'y a jamais trop de Kiribaku/Bakushima...)












(Réponse de Google : Épouse-le dans la seconde XD)





(Vous êtes arrivés au bout de ce one-shot ! Je l'ai écrit un peu sur un coup de tête alors que je m'ennuyais... Désolée s'il a l'air un peu bâclé à cause de ça ! Laissez un petit commentaire et/ou un vote, ça m'encourage beaucoup à vous offrir des histoires que j'espère agréables à lire !

Au plaisir de vous revoir dans une prochaine histoire !


Royalement vôtre, Leafy 🍃💎 )

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