CHAPITRE 4 : UN RETOUR EXPLOSIF

DISCLAMER : Les personnages de la série Wednesday (2022) sont la propriété exclusive de Tim Burton. Ils sont utilisés ici uniquement à des fins de divertissement et les auteurs de fanfictions n'en retirent aucun profit. Néanmoins, en ce qui concerne le personnage de Rei, de son espèce dénommée "Les Absorbeurs", et des nouveaux personnages inventés, les droits m'appartiennent entièrement. Ainsi, par propriété exclusive, la copie et les utilisations partielles ou totales de mon travail sont interdites et punies de 3 ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende ; conformément au Code de la propriété intellectuelle. Tout droit réservé.


Deuxième journée et les affaires de Samara sont déjà sorties à l'extérieur de la chambre. La colocataire est en train de récupérer ses dernières babioles lorsque Rei remonte durant la pause de la matinée.

— Je ne te souhaite pas bonne chance Langlois.

— Quelle déception... Moi qui pensais qu'on allait faire des soirées pyjamas à écouter les premiers albums de Justin Bieber et à se peindre le visage avec une crème hors de prix et à la texture étrange.

— Tarée.

Elle claque la porte sans aucune douceur. Rei s'assoit sur son lit et se frotte le visage d'un air fatigué. Pourquoi ce Saint-Clair l'oblige à être ici ? Elle gagne quoi dans cette affaire ? Elle s'est bien fait avoir, oui ! Il ne lui avait pas dit qu'elle serait rejetée par sa propre « communauté ». Quelle galanterie. Il veut qu'elle vienne se confesser ? C'est ce qu'elle va faire et elle ne va pas mâcher ses mots !

Rei se lève d'un bon et se dirige sans ménagement vers le bureau du directeur. Lorsqu'elle y entre vivement, elle ne trouve que Monsieur Dunsworth en train de bouquiner.

— Où est Monsieur Saint-Clair ? Je dois lui parler.

— Bonjour Mademoiselle Langlois.

— Il est sorti ? Il revient quand ?

Bonjour Mademoiselle Langlois.

Elle ferme les yeux quelques secondes en lâchant un soupir. Monsieur Dunsworth attend, quant à lui, patiemment avec un sourire aux lèvres. Rei sort alors du bureau en refermant la porte. Elle prend sur elle puis toque, cette fois-ci, à la porte.

— Entrez Mademoiselle Langlois, lui enjoint Monsieur Dunsworth.

Elle entre à nouveau avec un sourire poli et s'arrête sur le pas de la porte, les mains dans le dos.

— Bonjour Monsieur Dunsworth.

— Bonjour Mademoiselle Langlois, en quoi puis-je vous aider ?

— J'aimerais parler à Monsieur Saint-Clair, savez-vous où je peux le trouver s'il vous plait ?

— Il est allé chercher un nouvel élève, il ne va d'ailleurs pas tarder à revenir.

— Merci Monsieur Dunsworth.

— Je vous en prie Mademoiselle Langlois.

— Voulez-vous que je referme la porte en partant ?

— Oui, faites donc, faites.

Lorsqu'elle referme la porte, Rei pousse un nouveau soupir tout en roulant des yeux. Tout cette comédie pour ça. Elle se dirige ensuite vers le hall. Si Monsieur Saint-Clair doit arriver très bientôt, il passera forcément là-bas. Elle va donc l'attendre de pied ferme.

Dans son parcours, elle croise le fameux Xavier qui l'interpelle.

— Bernice, c'est ça ?

— Euh... Oui ?

Elle est surprise par cette interaction.

— Il faut aller dehors. Monsieur Saint-Clair a une annonce à nous faire apparemment.

— Oh, il est déjà arrivé ?

— C'est par là, tu n'as que me suivre.

— OK.

Les deux rejoignent rapidement les autres élèves. Les professeurs sont également présents. Tous semblent attendre avec impatience. Ce genre de chose ne doit pas arriver tous les jours à Nevermore pour qu'il y ait un tel engouement.

— Que fait la nouvelle maire de Jericho ici ? chuchote un élève parmi la foule.

Rei se met sur la pointe des pieds pour apercevoir les adultes présents tout devant. Une femme assez élégante se tient face aux élèves et aux professeurs. C'est sûrement elle la maire. Quant aux autres... Rei semble voir un shérif et deux autres hommes.

— Que fait le shérif Galpin ici ? fait une autre voix.

Elle se remet sur le plat de ses pieds et attend patiemment. Il est inutile de se dévisser la tête pour voir ce qu'il se passe, elle saura en temps et en heure comme tout le monde.

Elle aperçoit cependant Dunsworth qui traverse la foule d'un air grave. Probablement pour rejoindre le groupe d'adultes devant.

Mais quelques instants après, tout le monde émet des cris de surprise. Rei décide de monter sur les escaliers en pierre pour voir la « scène ». En effet, le directeur Saint-Clair est là. Il est accompagné d'un jeune homme et de plusieurs hommes armés.

— Assassin ! insulte un jeune en pointant du doigt le « nouveau ».

Les autres commencent très vite à l'imiter. Cette école a un sérieux problème en ce qui concerne le harcèlement scolaire et le respect d'autrui. Rei secoue la tête face à cette scène qui est désolante. Pourquoi accuser un jeune homme à tort ?

Saint-Clair a bien du mal à faire régner l'ordre. L'assemblée se calme après de longues minutes.

— Je sais ce que vous pensez de Tyler Galpin mais il est l'un des nôtres. Il a donc le droit, tout comme vous, d'aller à Nevermore.

— Mais les Hydes sont interdits à Nevermore depuis plusieurs décennies ! accuse un professeur.

— Comment voulez-vous qu'on lui fasse confiance ? Il est imprévisible ! s'écrie une élève.

— Du calme, du calme. Nous avons eu une discussion avec le Grand Conseil des Marginaux et la maire de Jericho, Cameron Townsend ici présente, à ce sujet et nous pensons que c'est une bonne idée. Tout va bien se passer, je vous le promets.

— Une bonne idée ? Mais on se fout de nous ! souffle Xavier.

Rei remarque que le teint d'Eugene devient pâle.

— Eugene, ça va ? demande-t-elle.

Il se tourne vers elle et lève la tête pour la regarder.

— Je me sens mal, je...

Il ne finit pas sa phrase et court en direction de l'école, une main sur la bouche.

— Mais... Eugene !

Rei souhaite le rattraper, mais elle est stoppée par la voix de Mercredi.

— Laisse-le partir, il est traumatisé.

— Que s'est-il passé ?

— Le garçon que tu vois là-bas n'est pas n'importe quel garçon. C'est un Hyde qui a terrorisé Jericho il y a quelques mois de ça.

— C'est quoi un Hyde ?

— Une créature extrêmement dangereuse et imprévisible. Il a besoin d'un maître.

— Un maitre ?

— Ce type est juste un criminel, intervient Xavier.

— Qui ne l'est pas, lâche Mercredi.

— Un conseil Bernice, si tu veux survivre, ne t'approche pas de ce type, indique Xavier.

— S'il est si dangereux que ça, pourquoi diable le faire venir dans cette école ? se questionne Rei.

— Va savoir... Depuis quelque temps, cette école part en vrille, c'est n'importe quoi, souffle Xavier.

Sur ce, il s'éloigne en secouant la tête, les mains dans les poches. Rei repose son regard sur Mercredi.

— Bienvenue à Nevermore Rei, je ne te souhaite pas bonne chance pour survivre, tu en auras besoin, déclare Mercredi.

Rei repose son regard sur ce Tyler, Saint-Clair et la maire de Jericho.

Et maintenant Saint-Clair ? Pourquoi amener un Marginal dangereux à Nevermore ? Et surtout, pourquoi as-tu cette expression de sérénité affichée sur ton visage ? 

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