J'étais perdue, je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, je voulais de toi mais en même temps je préférais te garder loin. Or, c'est la partie de moi qui te voulait qui a pris le dessus, j'étais donc déterminée à vouloir te récupérer comme si tu m'appartenais.
Au final, c'est ce qui s'est passé nous sommes retourner ensemble, nous avons bien vu qu'il était impossible pour nous de n'être que de simples amis.

Tout d'abord, parce que nous n'avons pas eu cette phase, nous nous sommes directement jeté dans la gueule du loup. Je pense qu'aucun de nous deux n'aurait imaginé tout ce qui allait se passer entre nous par la suite, ni même que nous développerions des sentiments aussi fort l'un pour l'autre.

Nous nous disputions souvent comme de réels adolescents, il n'y avait pas un jour dans la semaine où il n'y avait pas d'accroche. Cependant, je vais te dire je pense que c'est ces " disputes " qui nous ont soudé en quelque sorte car à chaque fois nous en ressortions plus fort que jamais et mes sentiments pour toi ne cessait d'augmenter de jour en jour.

Puis d'une part, au fond de moi je savais que d'une certaine manière on adorait se disputer. Tu aimais me mettre hors de moi et c'était la même chose pour moi, on aimait débattre, se faire la bataille jusqu'à ce que l'un avoue que l'autre avait raison. D'un façon oui, je me sentais vivante quand je me disputais avec toi c'était l'ascenseur des émotions la colère, de l'impatience, de l'excitation, de l'amour.

Tu avais ton caractère, un sacré caractère il fallait bien l'avouer.
Tu pouvais te montrer très dur et direct et tes mots pouvaient vite dépasser tes pensées. À mon avis, cela devait être un de tes plus gros défaut. Souvent, tu ne mesurais pas le poids de tes mots dans le bon et le mauvais sens tu étais un très beau parleur, tu savais toujours quoi dire. Tu étais un grand sentimental c'était un besoin pour toi d'exprimer tout ce que tu ressentais. Sous cette grande carrure se cachait un jeune homme sensible qui pouvait être très vite dérouté ou vexé par de simple gestes ou phrases. Tu ne cessais de tout analyser mais je ne peux te le reprocher je l'étais aussi à ma façon.

Sans te mentir ça pouvait m'agacé mais d'un autre côté je voulais te protéger, faire en sorte que tu ne te poses pas de questions, que tu sois le moins touché possible par ce que je pouvais te dire. Tu m'avais fait la remarque une fois de cessée de vouloir te protéger et de te dire les choses clairement.
Lorsque tu m'as sorti cette phrase sur le coup ça m'a fait un choc, je ne savais pas comment réagir, comme si tu avais découvert un secret que je ne voulais pas que tu apprennes.

Mais c'est la vérité, je cherchais toujours par ne serait ce quelle manière de te protéger, à un tel point que je m'en oubliais moi même, que je ne faisais même plus attention à ce que moi je voulais, à ce que moi je ressentais mais cela m'importait peu si toi tu allais bien.