Je ne savais pas ce qu'était réellement l'amour avant de te connaître, grâce à toi et à cause de toi j'ai pu voir quels étaient ses bons et mauvais côtés.
Tu m'as montré que l'amour c'est la fidélité et l'infidélité, que c'est beau mais que ça peut aussi se montrer laid, qu'il peut nous rendre heureux autant qu'il peut nous rendre malheureux, qu'il est puissant à un moment dans notre vie mais qu'il peut également s'estomper avec le temps, qu'il nous rend plus fort mais qu'il peut aussitôt nous rendre très faible, qu'il peut nous forcer à faire des choses qu'on aurait jamais cru possible mais qu'il peut aussi nous renfermer sur nous même à tout instant, qu'il nous fait avancer mais qu'il peut aussi nous faire reculer.

Au début, je n'aurais pas pensé que je t'aimerai à ce point mais tu es devenu au fil des mois un être indispensable, un besoin dans ma vie que personne ne peut combler et maintenant sans toi je me sens perdue. Je ne sais plus ce que je veux réellement, je n'ai plus le goût à rien sauf de la musique elle était l'unique chose que j'avais envie d'entendre parce qu'elle me rappelait toi. Je pouvais laisser les paroles parler pour moi, m'imaginer mes propres films dans ma tête sans que personne ne me juge, sinon tu as tout pris. Enfin non, il me reste mes souvenirs mais sans toi ce n'est plus pareil.

Je n'aurais pas pensé que tu prendrais une telle place dans ma vie, au contraire j'en venais même à regretter le temps de quand j'étais libre et célibataire.
Je me disais que je me porterai peut être mieux sans toi, que tu n'étais pas fait pour moi que je n'étais pas faite pour toi non plus et que je devais t'éloigner à tout prix.

C'est ce que je fais je t'ai quitté, je t'ai limite jeté comme un objet et je t'ai sorti la phrase de rupture la plus nulle et la moins originale au monde. Sur le moment je me suis sentie soulagée de l'avoir fait en me disant que c'était la meilleure chose à faire.

Puis quelques jours ont passé et je ressentais un vide qui s'installait au fil des jours qui passaient, je ne recevais plus mon message auquel j'avais le droit tous les matins, celui où tu me demandais si j'avais passé une bonne nuit, celui où tu disais que tu m'aimais. Je me suis dit encore une fois que ce n'est que l'habitude que c'est normal de ressentir ça, que c'est tout récent donc cette sensation de manque finira par disparaître...elle n'est jamais disparue.

Au contraire chaque jour, à chaque heure, à chaque minute elle prenait une place plus importante et j'attendais désespérément que tu m'écrives.
Évidemment je ne te l'ai jamais avoué ce n'est pas mon genre...