trop timide pour te le dire
mais j'espère que tu resteras.
;;

Il arrivait parfois que Jimin et moi prenions du temps chez lui pour faire nos devoirs respectifs.

Sa mère faisait toujours des délicieux gâteux pour nous encourager, toujours accompagnés d'un chocolat chaud, avant de s'éclipser pour aller aider la vieille voisine d'en face à arroser son jardin.

Et cette fois n'y manquait pas.

On était assis devant son bureau, bataillant avec notre algèbre. Enfin, plus moi, étant donné que Jimin était vraiment excellent dans cette matière.

Il résolvait avec une facilité déconcertante des problèmes dont je n'avais même pas compris le sujet.

Il m'étonnait vraiment ; et il était certainement ma plus grande fierté.

Je le regardais donc faire ses exercices de mathématiques, essayant du mieux que je peux de me contenir de capturer ses lèvres qui torturaient un pauvre crayon à papier.

C'était terrible pour moi à ce moment-là ; son pull lavande beaucoup trop large laissait son épaule dénudée et faisait apparaître le début de ses clavicules saillantes, mais n'était pas assez grand pour couvrir le début de ses cuisses fermes.

Et je pouvais jurer sur le ciel qu'il ne portait au grand dam rien d'autre qu'un simple boxer.

Jimin était une terrible tentation, et qu'importe si Thalès essayait de me ramener à la raison, je voulais juste le prendre sur son lit, là, maintenant.

Ma jambe droite tressautait donc indépendamment de ma volonté, tapant le sol violemment, s'efforçant de faire évacuer toute ma soudaine envie pas très catholique.

Mais rien n'y faisait, ma respiration se fit de plus en plus lourde, et je faisais vagabonder mon regard vers la bibliothèque remplie de livres fantastiques de Jimin.

Ce dernier, attiré par le soudain boucan que je faisais, se tourna vers moi, un sourcil haussé.

"- Ça va, Yoongi ?

- Tout va bien, tout va bien, tout va bien ! "

Le blond fronça les sourcils, visiblement pas convaincu, ce qui est peut-être dû au fait que j'étais plié sur moi-même, prenant appui sur mes jambes, essayant vivement de penser à tout sauf au charme de Jimin.

Il finit par hausser les épaules, et s'affaira donc à finir son problème.

Mais ô sacrilège, il croisa ses jambes, laissant dévoiler un peu plus ses jolies jambes.

Mon cœur dansait la salsa dans ma poitrine ; et pour cause, voilà plusieurs semaines que j'avais pas vu la beauté mise à nue de Jimin, le plus petit devant révisant ses examens de fin d'année.

C'était donc logique pour moi que mes hormones soit légèrement en ébullition à chaque fait et geste du blond.

Je passai ma main sur mon visage, aspirant à me concentrer sur mon travail, et à ne laisser montrer aucune de mes émotions.

Je pris mon crayon en main, et relisait une nouvelle fois le problème qui m'était posé. Mais je n'arrivais en rien à me concentrer, alors, malgré ma réticence, je jetai un coup d'œil discret vers mon petit-ami.

Et juste ciel, je découvris Jimin, mordant le bout de son crayon, me regardant avec attention, s'affairant à laisser ses lippes charnues entourer la virole*.

Et voyant le rouge me monter aux joues lorsque je m'imaginais autre chose dans sa bouche, le blond laissa échapper un rire.

Soudainement désintéressé par son cours de maths, il se hissai docilement sur mes jambes, prenant grand soin de me bloquer contre ma chaise et lui.

Et sacrebleu, je n'arrivais plus à me concentrer sur le moindre de mes mouvement quand je sentais le derrière ferme de Jimin aborder mes cuisses.

Il me sourit malicieusement, et plus rien n'avait de sens pour moi.

"- Alors ? On arrive pas à se concentrer ? "

Je toussai nerveusement, avant d'hausser les épaules.

"- Tu sais, les maths c'est pas mon truc. "

Il rit doucement, avant de s'avancer dans mon cou, et d'y déposer quelques baisers suçotés.

"- Je suis très flatté de voir que je te fais autant d'effets, Yoongi. "

Il embrassa délicatement ma jugulaire, avant de se coller complètement à moi.

Et bonté divine, que les lèvres de Jimin emmenaient au paradis.

Sous ses allures d'ange, il était un vrai suppôt de Satan, qui m'attirait beaucoup trop.

Ses courbes me fascinaient beaucoup trop , c'était donc sagement que je les laissais me guider jusqu'au lit de leur possesseur.

Et sacredieu, même Thalès n'allait pas m'empêcher de succomber à la tentation qu'était Jimin.

.

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*au cas où vous savez pas ce qu'est une virole, c'est la petite bague au bout crayon, qui tient la gomme là. Vous dormirez moins bêtes et j'aurai servi à quelque chose huhuhu.

sinon, ouais jme suis amusée avec les expressions sorties tout droit du boule à voltaire héhé.