sunday morning

il m'a caressé,
et j'ai cru que les étoiles dansaient
sur ma peau.
;;

C'était le genre de dimanche matin que j'aimais ; l'air était frais, le soleil peinait à se lever, et Jimin ne portait rien d'autre qu'un boxer et l'un de mes tee-shirts, mettant à nu ses jolies petites cuisses rondes.

Je jetai un regard vers celui-ci, qui était en train d'avidement manger son bol de céréales sur la table de ma terrasse. Il était adorable, c'était tout ce qu'il était.

Je pris mon paquet de cigarettes qui traînait sur la table, en retirai une et l'allumai sous l'oeil mauvais du blond, dont l'attention s'était tourné vers moi.

Je commençai donc à fumer, faisant s'envoler la fumée nuisible dans l'air matinal, ignorant l'autre.

"Arrête de fumer. "

Je souris doucement.

"- J'en ai envie.

- C'est pas bon pour ta santé.

- Tu fumais aussi je te rappelle.

- Mais j'ai arrêté quand on a commencé à sortir ensemble. "

Je soupirai, et tournai ma tête vers Jimin, sans pour autant lâcher ma clope des lèvres.

"- J'veux pas que tu meures d'un cancer du poumon.

- C'est pas une clope tous les deux jours qui va me tuer.

- C'est déjà bien que t'ai diminué ta consommation de tabac. Pourquoi tu arrêtes pas complètement ? "

Je soufflai, laissant s'échapper des ronds de nuée, avant de rediriger mon regard vers la vue de la ville que donnait ma terrasse.

"- Comment t'as fait toi pour arrêter ?

- J'ai arrêté d'acheter des cigarettes. J'étais pas trop accro, du coup je pense que ça a aidé. Et puis c'est beaucoup trop cher. "

J'hochai doucement la tête.

" Et puis, tes lèvres ont un meilleur goût. "

J'entendis le doux rire de Jimin titiller mon oreille, ce qui me fit rapidement sourire.

Un docile coup de vent s'éleva, faisant s'envoler mes cheveux. Je profitai de cette soudaine fraîcheur pour fermer mes yeux, essayant d'apprécier le moment.

Je sentis tout à coup un poids sur mes jambes, et quand j'ouvris mes yeux, ce n'était pas la ville en contre bas que je vis, mais bien un Jimin fronçant les sourcils.

" Donne moi cette cigarette. "

Je balançai ma tête de droite à gauche, en pouffant légèrement face à la mine de mon copain.

Mais le blond n'en avait pas fini. Il était bien décidé à m'arracher le mégot de ma bouche ; c'était donc bien décidé qu'il se rapprocha de moi, jusqu'à coller nos torses ensemble.

Il fit glisser sa main jusqu'à ma main droite, celle qui tenait la cigarette.

" Donne moi cette cigarette. "

Je déclinai toujours son offre, moi aussi bien décidé à la garder.

Jimin me regarda droit dans les yeux, avant de s'avancer vers mon oreille. Il souffla doucement dessus, et des frissons parcoururent mon échine en une vitesse éclair.

" Tu crois pas qu'il y a des choses plus intéressantes à faire plutôt que de fumer ? "

Il murmura ainsi dans mes tympans, sachant complètement quels effets il procurait chez moi.

Il prit mon lobe d'oreille en bouche, et commença à le mordre, ce qui fit pincer mes lèvres.

Ses doigts prirent les miens pour les poser sur ses hanches, qu'il commença à mouver doucement.

Ses lippes lâchèrent mon oreille, pour avidement se diriger vers mon cou, déposant mille et un baiser.

Je laissai doucement ma tête tomber en arrière, laissant plus d'accès au petit. Je fermai les yeux, tant le plaisir que me procure Jimin était intense.

Mais celui-ci profita que j'avais baissé mes armes contre lui pour prendre soudainement la cigarette qui pendait entre mon majeur et mon index.

Fièrement, il se redressa, montrant devant mes yeux la clope, qu'il écrasa jusqu'à l'éteindre dans le cendrier.

Jimin rigola doucement, visiblement vaniteux de sa lâche réussite.

" Tu vois, quand tu veux. "

Il se releva, pris d'un soudain fou rire, et s'enfuit rapidement vers le salon.

A mon tour, je me levai pour lui courir après.

" Jimin ! Reviens là ! "

On avait l'air de deux guignols à courir partout dans la maison, mais il n'y avait personne pour nous juger de toute façon.

Et quand Jimin passaà côté du canapé, je sautai sur lui, nous faisant tomber à la renverse dessus.

Mon blond solidement coincé sous mon corps, je l'observai mourir de rire, déformant ses yeux en de de jolis croissants de lune.

Je souris face à cette vue, et l'embrassai doucement.

C'était comme ça que se déroulait la plupart de nos dimanches matins ;
submergés par notre affection l'un envers l'autre.

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