tes lèvres
ont le goût du paradis.
;;

Tout le monde savait à quel point Jimin était beau.

De ses angéliques cheveux de blé à ses adorables pommettes rebondies, tout chez lui était synonyme de perfection.

Mais personne ne pouvait voir cette beauté mise à nu ; personne, à part moi.

Son corps sculpté ainsi que ses jolies courbes étaient mon plaisir égoïste. Jimin ne les montrait qu'à moi, et cela me rendait plus qu'heureux.

Cette beauté presque inhumaine n'était que mienne.

Et j'étais aussi le seul à pouvoir l'admirer virevolter à travers la salle de danse.

Il arrivait parfois que Jimin prenait des cours de danse pour se défouler ; et il arrivait parfois que je l'accompagnais, son studio de danse étant dans la même rue que mon habitat.

J'aimais beaucoup, tapi dans un coin, observer les gestes gracieux et coordonnés de mon petit-ami. Comme si la planète pouvait s'arrêter de tourner, juste pour laisser le temps à Jimin de capturer toute la grâce de ce monde.

Parfois, il pirouettait ; parfois, il valsait ; parfois, il m'embrassait.

C'était fou à quel point je pouvais rester assis là à le regarder danser tous les soirs, jusqu'à ce que son corps meurtri réclame le lit et mes bras.

Sa chevelure blonde flottait au moindre mouvement devant ses yeux.

J'aimais quand il dansait ; il dansait, et tout autour s'effaçait, laissant toute la place pour l'éclat de Jimin.

C'était dans ce genre de moment que je me rendais compte d'à quel point j'avais de la chance d'avoir le blond à mes côtés.

Ce dernier, dont le cadavre traînait sur le sol sale de la pièce, relève doucement la tête vers moi ;

"- On peut rentrer à la maison ? "

J'hochai doucement la tête, avant de m'approcher du petit, et de le tirer de toutes mes forces jusqu'à la sortie.

Jimin était un ange ; qui oserait lui briser les ailes ?