Chapitre 5 : Making New Friends
1976
Chapter 5 : Making New Friends
Les Serpentard furent les derniers à partir. Ils avaient l'habitude de sortir après les autres Maisons pour éviter la cohue et la présence d'autres élèves. Aussi surprenant que cela pouvait être c'étaient des groupes de Poufsouffles et de Serpentards qui traînaient le plus longtemps dans la Grande Salle, si l'on exceptait les premières années de Gryffondor ainsi que les Maraudeurs et Préfets.
— Bon on peut y aller maintenant ? lança Camille.
— Attends deux secondes ! lui intima America.
Elle sortit de sa poche d'uniforme une petite fiole en cristal remplit d'un liquide bleu transparent. Elle l'agita avec un air malicieux puis la déboucha d'un coup, elle se tourna vers la gauche et se pencha pour attraper un verre. America y versa le produit puis le replaça devant Evan Rosier.
Fred fut le premier à se lever, suivit d'America et de Camille. La brune ordonna à ses amis de ralentir le pas, le temps que son produit fasse effet. Cela ne tarda pas à arriver. America sortit alors un petit boîtier argenté avec trois boutons dessus, elle appuya sur celui du milieu et tendit le bras le long de sa jambe. À ce moment-là, Rosier se mit subitement à hoqueter.
— Pourquoi on les persécute au juste les moldus ? demanda-t-il.
Plusieurs personnes se retournèrent vers lui le regardant avec indignation mais Rosier les dévisagea l'air perdu et furieux.
— Ah oui, c'est vrai, pour une querelle du Moyen-Âge ! continua-t-il. C'est dingue ce qu'on a évolué. En plus maintenant on s'en prend aussi aux nés-moldus. Wow, quel progrès ! déclara-t-il sarcastiquement depuis le banc. Nous sommes tellement impressionnants. Bande d'abrutis...
— Hé Evan qu'est-ce que tu nous chantes là ! s'exclama avec colère un Serpentard du nom de Wilkes.
— Mais au fond c'est pas si mal, les nés-moldus. Moi je ne vois pas pourquoi on leur en veut ! Les droits humains ça vous dit quelque chose ? s'écria Rosier hors de lui.
Les Serpentards restèrent muets de stupeur alors que les trois Serpentards essayaient de dissimuler leurs rires, America continuait de cacher son enregistreur magique et ne perdait pas une miette de la conversation. Elle se tourna vers Camille qui contemplait d'un air songeur les Serpentards, depuis l'encadrement de la porte.
— Alors ça valait le coup d'attendre, hein ? dit America en riant légèrement.
— C'est pas mal mais je peux pimenter les choses, fit Camille en sortant sa baguette.
Elle agita le long bout de bois verni en direction de la table des Serpents en murmurant une formule et aussitôt Wilkes et Avery arrêtèrent de crier leur indignation. Ils ouvrirent plusieurs fois la bouche, l'air aussi perdu que Rosier avant de commencer à débiter d'autres insanités.
— Mais c'est pas du tout idiot ce que tu nous dis en fait Vavan, s'exclama Avery.
Aleksander et America explosèrent de rire à l'entente du surnom de Rosier et durent mordre l'intérieur de leurs joues pour ne pas se faire entendre de leurs camarades de maison.
— Et les elfes de maison ? s'exclama fortement Wilkes d'un air scandalisé.
— Oh non pas les elfes s'il te plaît, murmura America qui avait les yeux pleins de larmes de rire.
— Ils ne sont pas assez reconnus, décréta Avery. C'est fou ça !
— On pourrait fonder une association pour les aider peut-être, suggéra Evan.
— Merveilleuse idée Rosier ! Moi j'ai déjà l'hymne, s'exclama à nouveau Avery.
Ce dernier se racla la gorge alors que tous les Serpentard les dévisageaient sans comprendre l'air scandalisés, certains soupiraient et d'autres ricanaient. Seul un brun au nez crochu restait de marbre, il murmura simplement « Saleté de Potter » avant que son camarade ne se mette à chanter.
— Un elfe c'est parfait ! Ça vaut deux sorciers ! Ça travaille dur un elfe de maison. Alors donnez leur une augmentation ! En passant parlons de celui qui gère la Répartition !
Esclavager sans raison à choisir notre Maison !
Fred éclata définitivement de rire alors que Camille riait silencieusement et qu'America pleurait toutes les larmes de son corps. Aleksander affichait un petit rictus, se tenant nonchalamment contre le battant d'une porte. Il observa un groupe de Gryffondors passer.
— Je m'incline, admit Rosier avec un hochement de tête impressionné.
— Oh ça c'est trois fois ri... commença Avery. Mais... Attends qu'est-ce que je viens de dire ?
— Par Merlin ! rugit Wilkes. C'est un coup de Sirius Black et Potter !
Il s'arrêta de parler en entendant des rires près de la porte, les trois victimes tournèrent immédiatement la tête vers l'entrée en se levant d'un air menaçant. America sortit l'enregistreur et l'agita au-dessus de sa tête en affichant un air goguenard. Les trois verts et argents devinrent blanc comme des linges et se regardèrent le visage interdit. Puis ils se mirent à crier des ordres à certains de leurs « amis » Serpentard qui se levèrent précipitamment. Aleksander arrêta de rire en les voyant se diriger vers eux et murmura :
— Bon maintenant c'est le moment le plus drôle...
— Courez !
Camille détala en soupirant suivie de Fred et Aleksander, America la dépassa en lui intimant de la suivre. Le groupe tourna au détour d'un couloir, dévalèrent les escaliers, tournèrent en s'agrippant à une rambarde, Camille esquiva d'un pas sur le côté un sort de Rosier puis sauta par-dessus un petit de première année qui avait fait tomber son sac. America s'heurta à un mur et jura en se prenant un sortilège cuisant dans la cuisse.
— Ils y vont pas de main morte ces crétins, dit Fred en regardant avec des yeux ronds la cuisse d'America gonfler.
— Eh vous pourriez m'attendre ! cria America à Aleks et Camille qui faisaient la course.
Camille s'arrêta et regarda en arrière avec un petit sourire.
— C'est chacun pour sa peau, railla-t-elle.
— C'est la guerre ici, les faibles ne survivent pas, ajouta Aleks perché sur une rambarde d'escalier à deux mètres du sol.
— Descends toi ! Tu dois m'indiquer la route ! lui cria Camille.
— J'arrive, j'arrive, dit-il en descendant souplement. Allez Ricky t'es chanceuse je t'attends !
America leva les yeux au ciel en se disant qu'elle aurait probablement fait la même. Fred la tint par la taille pour l'aider à marcher et elle lui offrit un sourire chaleureux.
— Oh moins quelqu'un qui n'est pas égoïste ! s'exclama-t-elle.
— Ne leur en veut pas, ils ont été élevés comme ça, dit doucement Fred.
America observa Aleksander et Camille se disputer en se lançant des horreurs mais avec un sourire en coin. Finalement elle les vit continuer à marcher sans l'attendre. Mais bon elle était habituée, eux deux étaient si similaires et si proches qu'on pouvait parfois pour les prendre pour un frère et une soeur. Elle avait beau être la meilleure amie de Camille, elles restaient assez distantes quand on voyait son lien avec Aleksander. En plus America possédait un caractère parfois très opposé à son amie. Amie envers qui elle ressentait parfois un peu d'envie. En même temps il était dur de ne pas l'envier... Oui, America était belle, beaucoup plus belle même. Avec plus de formes aussi. Elle attirait les garçons comme des mouches sur une toile d'araignée.
Mais Camille... Elle possédait cette aura autour d'elle, elle rayonnait littéralement. Elle était si intelligente, ambitieuse, déterminée... Camille n'était peut-être pas « belle » comme America mais elle la trouvait tellement plus magnifique. Son visage un peu banal restait joli. Pourtant « mignonne » ne faisait pas partie de ses qualités. Et elle possédait de nombreux défauts, elle était égoïste, un peu paresseuse, rude, vicieuse, menteuse... Mais elle cachait merveilleusement bien ses défauts. Alors oui. America était un peu jalouse de son amie si intelligente, qui décrochait les meilleurs notes sans travailler, qui était pourtant plus jeune qu'elle, qui était jolie en plus... Alors qu'America travaillait d'arrache-pied pour réussir en cours.
Mais America aimait beaucoup son amie, elle n'arrivait pas à la haïr. De plus, c'était un peu son rayon de soleil. Elle savait que Camille l'aimait à sa manière également. Cette dernière lui cria de se dépêcher.
— J'aimerai te voir marcher avec une jambe de la taille d'une rampe d'escalier, rétorqua America avec humeur.
— J'ai marché dans un pire état Ricky, rappela Camille.
— C'est ça fait ta maline ! L'adrénaline t'aidait quand même assez bien à supporter la douleur, grimaça Wile.
— C'est vraiment le moment de se disputer vous deux ? soupira Fred qui soutenait toujours America.
— On est presque arrivé, lança Aleksander qui marchait en premier.
Il avait enfoncé ses mains dans ses poches et marchait à grande enjambée en riant avec Camille. Le rire était fort et joyeux mais sonnait légèrement faux aux oreilles de ceux qui les connaissaient.
— Ouais c'est pas de leur faute, marmonna America.
— On y est, s'exclama Aleks.
America et Fred rejoignirent leurs amis et firent également face à une immense tapisserie où dansait un homme au milieu de Trolls.
— Donc je dois juste marcher trois fois devant en imaginant ce que je veux et ça apparaîtra ? demanda Camille l'air impressionnée.
— Exact. Et maintenant...
Soudain des cris furieux retentirent derrière eux et Aleksander jura, il fit rapidement trois tours devant le mur, attrapa America par le bras et la tira vers une porte qui était apparue. Fred et Camille les suivirent précipitamment et ils finirent tous les quatre entassés dans un étroit placard à balais. America gémit quand Camille lui atterrit dessus, poussée par Fred. Ce dernier avait la tête écrasée contre la porte par le coude d'Aleks qui était plié en deux à cause de sa taille et du coup de pied que lui avait décoché, sans faire exprès, Camille en plein dans ses bijoux de famille. Il gémit de douleur également mais se fit taire par la main plaquée sur sa bouche de Camille alors que des bruits de course retentissaient de l'autre côté de la porte. Ils s'en allèrent au bout de quelques secondes et Fred réussit au prix de nombreux tortillements à ouvrir la porte sous lui. Les quatre Serpentard poussèrent des petits cris en tombant pêle-mêle contre le sol, les uns sur les autres. Camille fut la première à se relever en s'appuyant sur Aleksander. Elle aida ensuite America, dont la jambe était toujours dans un piteux état, à se relever et se posta devant la tapisserie.
— Donc c'est comme ça que ça marche...
— Oui enfin généralement on imagine les choses en plus grand, dit America en insistant sur le dernier mot et en regardant fixement Aleksander.
— J'ai fait du mieux que je pouvais, rétorqua le Serpentard en se relevant avec l'aide de Fred.
Camille se mit brusquement à marcher devant le mur, les yeux exagérément fermés et les lèvres plissés. Elle murmurait des petits brides de phrases que ses amis ne captèrent pas en entier. Aleksander guérit la jambe la jambe d'America d'un sort. Finalement au bout de trois tours une immense porte en bois vernie noir apparut et Camille ouvrit les yeux l'air satisfaite. Elle posa la main sur la poignée finement ouvragée et ouvrit en grand la porte sans un regard pour ses amis.
Les trois autres la suivirent et jetèrent un coup d'œil méfiant à la pièce avant de rester tout simplement stupéfait. La pièce était tout simplement magnifique.
Ses murs étaient de marbre noir ainsi que le plafond, où pendait également un lustre en cristal qui brillait de mille feu mais éclairait faiblement la pièce. Le sol était fait de dalles blanches immaculées. En face de la porte, se trouvait une immense baie vitrée avec vue sur un ciel étoilé où scintillait la Lune. Au milieu de la pièce trônaient un grand canapé en cuir vert, une table basse en verre, aux pieds de marbre et autour de laquelle étaient installés des tabourets de différentes tailles et couleurs. Sur la gauche était placée une immense étagère qui s'étendait sur toute la longueur, du sol au plafond, et qui était recouverte de bouquins mal rangés et placés, des presses-papiers en or et en forme de licornes étaient disposés à tout les niveaux de façon aléatoire. La droite avait tout de suite tapé dans l'œil des trois adolescents qui fixaient l'immense bar avec envie, en extase face aux différentes bouteilles qui trônaient sur la planche principale.
À l'arrière, Camille s'affairait justement avec les verres en cristal. Elle jura quand elle se cogna la tête contre un rebord pointu et se débattit avec un loquet avant de déposer triomphalement un flacon en verre. Ce dernier était rempli un liquide ambré qui titillait Alexandre, ce dernier se passa la langue sur la lèvre et se dirigea vers son ami en balançant sa cape sur un porte-manteau qui portait déjà la veste de Camille.
Light déboucha la bouteille d'alcool avec un « pop » sonore qui fit briller les yeux de Brand. Elle versa le liquide dans le verre de son ami qui le porta immédiatement à ses lèvres.
— Alcoolique, railla Camille en se servant elle-même un verre.
Aleks haussa un sourcil sceptique en la voyant boire une longue gorgée du breuvage.
— C'est toi l'alcoolique. L'alcool est pourtant réservé aux grandes personnes petit farfadet. Tu es trop petite pour consommer un breuvage alcoolisé. Je me vois donc dans l'obligation de prendre ceci, fit Aleks en attrapant le verre de Camille et en le portant à ses propres lèvres. Et de faire... AÏE ! Saleté de farfadet !
Camille venait de lui donnait un gros coup de pied avec colère. Elle lui arracha son verre des mains et l'abreuva d'insultes et de grossièretés indignes d'une lady.
— Surveillez votre language voyons jeune fille !
— Tu ne touches pas à mon verre de Whisky sale petit con ! Et vous deux, vous en voulez ? proposa Camille avec un sourire poli à une America et un Fred stupéfait.
— Euh... Une bière me suffira, fit prudemment America appuyé par le hochement de tête frénétique de Fred.
Camille sembla se calmer et farfouilla dans une étagère à la recherche de bières tandis qu'Aleksander allait discrètement s'asseoir sur le canapé, jugeant plus prudent de se faire la couleur discrète. Camille tendit deux bières à ses amis qui les attrapèrent et s'éloignèrent précipitamment. Ils allèrent s'asseoir autour de la table, America à côté d'Aleksander sur le canapé et Fred sur un tabouret.
— Qu'est-ce qui t'as pris de toucher à son verre ? murmura America à son ami. Tu sais à quelle point elle peut être possessive !
— Je commence à trouver cela légèrement flippant, lui murmura-t-il.
— Ils arrivent quand vos amis là ? demanda Camille.
— Bientôt, assura son ami. Enfin j'espère.
— C'est joli ici ! Tu as tout imaginé ? lança America.
— Non. C'est le bureau de mon grand-père en Bretagne, j'adorais cette pièce quand j'étais petite.
— Eh bien tu diras à ton grand-père qu'il a très bon goût, fit Fred en observant avec dégoût un objet posé sur la table basse. Mais euh... Tu étais obligé de recréer ça ?
Le « ça » en question était un bocal transparent rempli d'un liquide pâteux verdâtre dans lequel flottait une espèce de cervelle blanche en morceaux. Des bulles se formaient occasionnellement à la surface avant d'exploser.
— Ça m'a toujours fasciné, j'ai pas fait exprès. Quant à mon grand-père je lui aurais bien passé le message, il adore les compliments, mais il est mort depuis trois ans alors...
— Ah, fit simplement Fred pas du tout l'air désolé par sa bourde. Il était sympa ?
— Non, c'était un connard.
— Alors cool.
— Mais il faisait des bonnes crêpes...
Camille soupira exagérément et Fred esquissa un rictus suivit d'Aleksander. America les observa avec consternation. Ils faisaient vraiment parti d'une autre espèce, une espèce dénuée d'humanité.
— Parfois vous me faites peur, marmonna-t-elle.
— Ah bon ? Pourquoi donc ? demanda Camille en esquissant un grand sourire.
— Vous ne possédez pas d'émotions.
— Ne dis pas n'importe quoi, dit Aleksander en agitant distraitement son verre.
— Elles sont juste bien cachées, fit Camille en souriant.
— Très bien cachées, ajouta Fred.
America les observa. Camille sirotait une gorgée de Whisky avec un petit sourire. Aleksander fixait la porte avec un étrange rictus et Fred passait une main nerveuse sur sa nuque. Mais ce moment émotif fut soudainement interrompu quand Terner demanda qui voulait une cigarette. Les trois adolescents levèrent la main. Frederic sortit un long étui en cuir noir de sa poche de veste et en tira quatre cigarettes. Camille en attrapa deux et en donna une à America sous le regard indigné d'Aleksander. Light alluma sa cigarette d'un coup de baguette et la tira d'un coup subite, recrachant une bouffée de fumée.
— La vie est belle, non ?
— Non. Elle est nulle.
Des bruits survinrent alors brusquement dehors. On aurait dit qu'un marteau piqueur tapait sur le mur. Camille se leva en râlant et ouvrit brusquement la porte l'air sombre, la cigarette entre les lèvres. Cela contrastait avec le visage souriant de Sirius à une dizaine de centimètres au-dessus de son visage.
— Quel beau prince enfumé tu fais, Camille !
— C'était quoi ce bruit ?
— Le seul moyen de communiquer avec les gens dans la salle-qui-change-tout-le-temps depuis le monde extérieur, dit triomphalement Sirius en brandissant une pelle.
— En gros t'as tapé sur le mur avec une pelle, dit Camille en prenant sa cigarette entre deux doigts. Et j'ai loupé ça !
— Non ! Une pelle magique !
— Oh ça change tout, sourit Camille.
Sirius roula les yeux puis s'empara de la cigarette de son amie et tira une longue taffe. Avant de lui recracher sa fumée à la figure.
— Tu vas t'empoisonner avec ça ! Tu es trop pure pour faire joujou avec une cigarette, assura Sirius face à l'air scandalisé de Camille.
— Pure ? Tu veux vraiment qu'on parle de ça ?
— Ne fais pas ta cynique... Quand on mesure moins d'un mètre on a la couleur discrète, récita Sirius.
— Dixit celui qui n'a pas pris un centimètre depuis..., commença Camille avant de s'interrompre. Hé mais tu as grandi !
— J'ai franchi le cap du mètre soixante-cinq. Je plane au mètre soixante-dix-neuf, claironna Sirius.
— Je suis à soixante-dix maintenant, protesta Camille.
— C'est toujours petit soixante-dix-neuf, Sirius.
Les deux amis se retournèrent pour faire face à Remus et son mètre quatre-vingt-dix qui les observait de haut, un petit sourire aux coins des lèvres.
— Mais tes amis sont géants Sirius ! s'étonna Camille.
James venait de surgir derrière Remus et observa l'intérieur de la Salle sur Demande, l'air impressionné depuis son mètre quatre-vingt-trois.
— Whoa, c'est qui qui a imaginé ça ? demanda-t-il.
— Moi. Je m'appelle Camille Light et tu es... ?
— James Potter, Gryffondor, se présenta James.
— Enchanté Jaimie. Par contre là, ça ne va plus !
— James, corrigea James.
— Les amis de Sirius sont beaucoup trop grands, s'offusqua Camille.
— On peut parler des tiens aussi, releva Sirius.
Aleksander s'était levé et baillait derrière Camille, dominant la majorité du groupe avec son mètre quatre-vingt-cinq. Les coins de ses lèvres se relevèrent quand il offrit un immense sourire à Remus avant de lui proposer une cigarette qu'il avait au préalable volé à Frederic. Et par sourire immense, cela voulait dire qu'il affichait un rictus agaçant.
— Je suis en train de me faire racketter, se plaignit Fred à America en voyant son étui lentement se vider.
— C'est ici la réunion des dépaysés ?
Thomas surgit derrière eux, l'air de s'ennuyer ferme, suivit par Charlie qui jouait distraitement avec une mèche de cheveux. Ils étaient accompagnés de William qui baillait à s'en décrocher la mâchoire et de deux filles qui se disputaient. Les Maraudeurs et Aleksander les reconnurent avec stupeur.
— Lâche-moi Marley !
— Non ! Je refuse de te voir passer la soirée de la rentrée comme une asociale !
— Je n'ai pas envie de voir des gens !
— Non c'est vrai, tu préfères tes bouquins poussiéreux aux mecs mignons !
— Mes bouquins sont moins poussiéreux que les cheveux du dernier gars que tu m'as présenté !
— Hé ! Jimmy complexe vraiment sur ses pellicules, ça c'est pas cool !
— Marlène mais qu'est-ce que tu fiches ? s'exclama America, qui s'était approchée, en voyant son amie tirer une jeune fille qui se débattait comme une lionne.
— Oh tiens salut Ricky ! salua en retour Marlène en se redressant légèrement. J'essaie de dresser la tigresse mais elle griffe plus fort qu'un loup-garou...
À ces mots Lily Evans s'immobilisa et fit la moue alors que quelque part dans la masse d'adolescents, Remus Lupin déglutissait difficilement l'air subitement très gêné. Sirius pinça les lèvres et se mit à se balancer sur ses jambes en essayant de ne pas éclater de rire.
— Lily-jolie ! s'exclama James en levant les bras.
Lily qui avait recommencé à se débattre s'arrêta à nouveau et ouvrit les yeux en horreurs avant de tourner lentement la tête et de gémir.
— Oh non pas lui !
Sirius, Remus, Aleksander et même Peter éclatèrent de rire alors que Camille lançait un « Coup dur pour Potty ». James baissa les bras avec déception. Lily donna un coup de pied dans la cheville de Marlène qui la lâcha en poussant un petit cri et se mit à sautiller. Lily tomba alors, elle aussi en criant et atterrit pile dans les bras de James Potter.
— Je t'avais dit que la gravité voulez nous voir ensemble, Evans ! claironna ce dernier.
— Elle veut ma mort visiblement, s'exclama Lily en se relevant précipitamment.
— On est tous au complet là ?
— Je crois, dit Sirius en tirant sur sa cigarette. Tu me laisses entrer prince charmant ?
— Non.
~
Hey fuckers !
Et un chapitre un !
Celui-là arrive un peu en retard mais j'ai eu des problèmes qui m'ont empêché de poster.
Désolé, hein !
J'espère que vous avez aimé !
Je vous dis à bientôt, bande d'haricots
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